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Critiques de Gilles Del Pappas (33)
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Brigadistes !

A l'occasion du 80ème anniversaire de la création des Brigades Internationales, les Editions du Caïman s'associent aux Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER) pour nous offrir un recueil de nouvelles noires, Brigadistes! préfacé par Cécile Rol-Tanguy. Le cahier des charges est le suivant: « L'angle des nouvelles est libre : univers violent de la Guerre d'Espagne, regard tragique et pessimiste, aspect politique, complexité, mais aussi solidarité Internationale, histoires d'amour, collectivisme, vie artistique... tout cela en lien avec les Brigades Internationales ». Les 20 collaborateurs, auteurs comme Patrick Bard, Didier Daeninckx, Michel Embarek, dessinateurs comme Bruno Loth, musiciens comme Cali, nous livrent des histoires personnelles ou non sur ces volontaires venus du monde entier se battre aux côtés des Républicains espagnols.

Brigadistes est un recueil homogène, riche de souvenirs de famille, de rencontres, d'amitiés, de lectures, qui fait revivre pour le lecteur le Bataillon Commune de Paris, le Winnipeg, la compagnie France Navigation, la Retirada…

Brigadistes!, en vingt nouvelles de qualité, rend un bel hommage aux 35.000 volontaires de 53 nationalités, dont beaucoup payèrent au prix fort leur engagement. Elles nous permettent aussi de faire connaissance avec des auteurs moins connus dont on a hâte de lire les ouvrages, je pense à Patrick Fort dont la nouvelle intitulée "Els ombres del coll dels Belistres" m'aura beaucoup touchée. On espère que cette belle initiative trouvera l'écho qu'elle mérite.

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Dernier tacle

Sidération à Marseille où Jo Mangin, l’emblématique entraîneur de l’OM vient d’être retrouvé assassiné et émasculé sur le gazon du stade du centre d’entraînement Robert-Louis Dreyfus. L’affaire est délicate et c’est le ministre des Sports en personne qui demande à la commissaire Clémentine Paccini d’aller sur place prêter main forte au directeur d’enquête, Romain Dugrand. Bien qu’elle soit jeune et femme, Clémentine est suffisamment aguerrie pour enquêter dans le milieu très machiste du football. C’est d’ailleurs elle qui est en charge du brûlant dossier de corruption de la FIFA. A Marseille, la policière commence par se familiariser avec les lieux et le nombre impressionnant de personnes qui y travaillent. La Commanderie fonctionne comme une entreprise où vigiles, soigneurs, cuisiniers, etc. n'ont qu’un seul but : le bien-être des stars du ballon rond. Les consignes sont claires : retrouver l’assassin au plus vite sans perturber les joueurs. Mais d’autres crimes ont lieu et le tueur semble introuvable.



Quand un passionné de football et un amoureux de Marseille s’unissent pour écrire un roman, ils évoquent forcément le club mythique de la ville, à savoir l’OM. Ici, on est plutôt dans les coulisses du club, le royaume des entraîneurs et des préparateurs physiques, des médecins, des kinés et éventuellement des produits dopants…

Trois voix se succèdent pour nous mener à la résolution des meurtres. Celle de la commissaire Paccini, sûre d’elle et fine gastronome. Celle de Jo Mangin, orphelin abandonné sur les marches de la Bonne Mère et qui finit entraîneur de l’OM. Et pour finir celle d’Iceman, grand joueur en son temps mais qui s’est brûlé les ailes à la flamme de la célébrité.

Beaucoup de rythme, quelques révélations sur les dessous des grands clubs de foot et des personnages attachants. Mais la commissaire est un peu pénible. Elle pense beaucoup à manger, semble brasser de l’air et finalement résout l’énigme très vite, dans le seul but de rentrer à Paris pour ? Manger bien sûr !

Divertissant mais superficiel.

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Attila et la Magie Blanche

Si, comme moi, vous êtes friands de romans cultivant l'art d'insérer de multiples références culturelles, alors je ne peux que vous conseiller cette lecture qui m'a fait passer un très agréable moment. Passée la petite gêne du titre (oui, je sais, je suis peut-être tatillon, mais le fait qu'il n'y ait pas de majuscule à attila (sic) me perturbe), l'avertissement au lecteur nous plonge dans l'ambiance: Gilles del Pappas n'a pas la prétention de faire quelque chose de purement historique ou de purement réel, il veut rêver et laisser sa plume vagabonder sur ce personnage qu'est Marius Jacob. Ainsi, il avertit d'entrée de jeu: "Que les spécialistes du cinéma ou du célèbre Marseillais, les lauréats de l'anarchie, de la photographie, de la peinture, les universitaires ergoteurs, les fanatiques, les savants à barbe blanche triturée hystériquement passent gentiment leur chemin". Un style ponctué d'humour - mais un humour très fin - peut-être par référence à son personnage connu à la fois pour cette qualité et pour ses cambriolages, de nombreuses références, un thème pour le moins original, voilà la recette d'un succès certain.
Lien : http://promenades-culture.fo..
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L'effet mer

Neuf nouvelles sur le thème de la Méditerranée, préfacées par Alain Bombard,éditées par Bandol Station Voile pour pérenniser le deuxième salon de la mer en mai 2000.

Neuf écrivains connus et moins connus pour une symphonie d'écume des plus réussies.

Gilles del Pappas dans La chasse, avec un parler très ensoleillé, évoque la rencontre du dénommé "mon quicou" par sa grand-mère avec une sacrée belle girelle!!!

Jean-Paul Delfino, plus fanfaron dans Trois éclats d'écume, élève Marseille au rang des plus célèbres capitales.

Michel Flayeux, le poète, glisse dans Olivia et la mer,un baiser dans le cou d'Olivia qui fouille les vagues dans le vain espoir de sauver son Antoine.

Danièle Patoux,avec son nostalgique Crépuscule, persuade le lecteur, qu'à l'orée de la mort, le Méditerranéen pense à sa grande Bleue.

Jacques Rombi, en vrai "minot" marseillais préside le rafistolage d'un rafiot par une bande de bons copains.

Jean-Michel Thibaux rêve Les antiques échos de la mer qui ont mené Cléopatre et Antoine au coeur de la bataille.

Jean-Max Tixier fait refleurir Les fleurs de Cipango, celles du souvenir, ramenées de Chine par un marin en goguette.

Franck Trapezas dans Autre chose imagine une bouteille à la mer et son dernier message signé Saint-Ex.

Neuf récits différents,créatifs, qui mettent en valeur la Méditerrannée et ses abords! Un brin chauvins toutefois puisque les paysages décrits s'étendent de Marseille à Bandol, mais originaire de l'un et habitant l'autre, je n'irai pas contredire ces connaisseurs amoureux de leurs Vieux Port et calanques enchantés.

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Brigadistes !

Brigadistes! Un magnifique recueil de nouvelles qui ont toutes un même objectif: rendre hommage à ces membres des Brigades Internationales qui voulaient, en dépit de leurs différences idéologiques, lutter contre le fascisme durant la Guerre D'Espagne. De très beaux textes et de belles pépites à découvrir aux Editions du Caïman!
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La rascasse avant la bouillabaisse

Une vengeance teintée d'exotisme et avec l'accent marseillais, voilà comment pourrait se résumer cette histoire franchement sympathique et triste à la fois . Sympathique parce que le personnage principal est un truand qui n'a vraiment mais vraiment pas de chance, et triste parce que justement c'est une histoire qui finie mal.

Bob, marseillais pure souche se laisse entraîner dans de sales histoires par un homme sans scrupule et dangereux. Vols, meurtres, amour, tout tourne mal pour Bob. Et quand l'heure de la vengeance aura enfin sonné, il n'est pas au bout de ses peines hélas.



Premier livre de Del Pappas que je lis, et j'ai apprécié son écriture, qui me rappelle d'où je viens. les expressions "provençales foisonnent et la gouaille marseillaise est réjouissante; Un vrai plaisir de lecture.

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Dernier tacle



J'ai offert ce livre à mon mari, grand fan de l'OM, afin de l'inciter à reprendre la lecture. Effectivement il l'a lu et m'a livré un avis très mitigé sur cette histoire, du coup cela m'a donné envie de m'y plonger également.

Je dois dire que mon avis sera conforme à celui de ma moitié, C'est vraiment très moyen comme lecture.



D'abord l'histoire est cousue de fil blanc, on devine la fin très très vite. Aucune surprise pour ma part, j'avais quasiment tout compris dès la moitié du roman.

Ensuite les personnages sont survolés, aucun approfondissement de leur psychologie, aucune empathie avec eux, aucun charisme bref ils sont d'une banalité absolue

Et pour finir l'écriture elle-même n'est pas fameuse, elle est lourde dans certains chapitres puis devint plus fluide dans d'autres comme si tout n'avait pas été écrit par la même personne ou tout n'avait pas été relu.



Je n'ai pas retrouvé la patte tellement fine de l'écriture de Gilles Del Pappas au point de me demander qu'elle fut son rôle dans la rédaction de cette histoire.

Le seul point positif c'est la facilité de lecture, pour le reste c'est vraiment trop moyen.



Une nouvelle fois, cet avis n'engage que moi et je vous invite à vous faire votre propre opinion sur ce roman.


Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Les vies de Gustave

Fin des années 1940, un malfrat paie ses choix jeté les pieds dans le béton au large de Marseille. Parvenant à en réchapper, Gildas Girodeau est embringué malgré lui dans l'enquête sur la mort d'un ex-milicien franquiste.

Gilles Del Pappas nous fait découvrir le Marseille d’après-guerre et les débuts de la French Connexion.

Il élabore un tableau passionnant d’une ville et d’une époque.

A Marseille, ville d'ombre et de lumière, la tragédie n'est jamais très très loin...

Et Gustave dans tout cela, allez vous me dire ?

? Et bien Gustave est mort pour tous ceux qui le connaissent. Et....Il est le seul à savoir que c’est faux.

A vous de découvrir cet auteur, chef de file d’un courant noir méridional, à la plume généreuse et à la langue ample et directe.

Le gouaille de Del Pappas est unique et nourrie son récit de sons, d'odeurs, de visions qui nous semblent presque perceptibles à le lecture de celui-ci.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Le Goya de Constantin

Le Goya de Constantin, 22e épisode des aventures de Constantin le Grec, est paru aux éditions De Borée le 14 juin 2018. Le récit alterne l'usage de la première personne au présent quand il est raconté par Constantin lui-même, ou à la troisième personne au passé pour les passages dont il n'est pas l'acteur.

Le style: un déroutant mélange de langage courant, voire familier: "Il est vrai que mon pénéquet m'a bien fait défaut, j'ai un peu du mal à arquer, et mon élocution manque de souplesse." (Page 125), de vocabulaire soigné, choisi, comme dans cet extrait: "Mais trêve de billevesées, voyons les choses en face, pas de faux-fuyant, n'ergotons pas devant le bilan" (Page 15), de mots en patois provençal égayant çà et là le propos: "Marseille et sa rade sont de vraies banastes à gallines! Du temps où j'avais mon pointu, j'en avais embarqué, des estrangères!" (Page 25) ainsi que de plaisantes formules dont je ne vous donne ici qu'un faible aperçu: "Bienheureux les fous, car ils bronzent à l'intérieur de l'âme, grâce aux fêlures qu'ils ont dans le crâne!" (Page 16), avec pour résultat un style hybride, réjouissant à souhait, bien personnel à l'auteur.

L'intrigue:

Tout part d'une remarque en apparence anodine émise par Estello, amie de Constantin, conservatrice du petit musée Borély, à Marseille: "Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas répertoriées. Des tableaux surtout. Des artistes célèbres." C'est alors que le jeune homme apprend qu'au fin fond du musée dort une toile de Goya, troisième version du célèbre tableau "La Maja vestida" où la jeune modèle n'apparaît non pas nue ou vêtue, mais le buste dénudé, version que tous les connaisseurs pensaient n'être qu'une légende.

Personne ne sait comment il est arrivé là, ni ne l'a jamais vu, en tout cas pas récemment, à part Estello et Constantin. Et s'il disparaissait des caves du musée pour réapparaître dans une salle de vente à Londres, Berlin ou New-York, qui s'en soucierait? Et qui peut dire quelle somme faramineuse un collectionneur serait prêt à débourser pour l'acquérir? Pour la bonne cause, pour financer le traitement très coûteux qui permettrait à une adorable petite fille de guérir d'une terrible maladie? Evidemment, présentée sous cet angle, la proposition d'Estello se défait de ses oripeaux d'illégalité.

Oui, mais Constantin ne se doute pas qu'en dérobant le tableau il attise la convoitise d'individus fort peu recommandables, devenant la proie d'une bande de malfaiteurs prêts à tout pour le récupérer. Avec l'aide de Gerhard, il se retrouve embarqué dans une folle aventure au cœur de Hambourg, ville portuaire bien moins clean qu'il n'y paraît de prime abord!!



Pour lire la suite, cliquez sur le lien ci-dessous
Lien : https://legereimaginarepereg..
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L'anticyclone des Açores

Je ne connaissais pas Del Pappas et la lecture de ce livre m'a donné envie de découvrir l'univers de cet auteur. Entre argot provençal et patois lillois, j'ai aimé les aventures de Constantin le Grec et de ses amis. Intrigue intéressante et suspense assuré !
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Les Pontons flingueurs, tome 1

Charlie Oraison, un veuf voit partir sa fille en classe verte avec une tristesse certaine. De retour chez lui, il se retrouve en face d'un huissier venu lui réclamer une énorme dette... Un tueur à gage de la mafia sicilienne passe sa toute dernière journée à pratiquer son métier dans Marseille... En coulant du béton pour construire un immeuble, un chef de chantier s'aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond. Il lui en faut une quantité anormale. Il va voir s'il n'y aurait pas une fuite dans l'hôtel mitoyen... A Marseille, une femme abandonnée et apeurée prend un car à destination de Gênes. Elle s'imagine qu'elle se trouve assise à côté d'un quintuple assassin recherché par la police... Un homme prépare un suicide par électrocution... Un vieux capitaine de navette du port de Marseille a trouvé un moyen radical de faire une fin... Un homme découvre un cadavre flottant sur les eaux vertes du lac d'Annecy... Deux pilleurs d'épaves se livrent à leur lucrative occupation sans se soucier le moins du monde des victimes d'un accident de la route...

« Les pontons flingueurs » est un recueil de huit nouvelles à classer dans le style roman noir qui ont été compilées en hommage au Festival éponyme de la ville d'Annecy. Huit auteurs différents ont proposés huit textes de longueur, style et inspiration différents. L'ensemble donne une impression mitigée. Le lecteur y a trouvé de l'excellent comme la nouvelle ouvrant l'ouvrage, « Les vivants au prix des morts » de René Fregni. Ou comment un brave homme, aussi aimable que serviable peut se transformer en monstre sanguinaire. Une histoire gore à souhait qui justifie à elle seule le détour. Mais également du moyen comme « Le dernier voyage » (une bonne idée mais un peu trop tirée à la ligne), « Demain, j'irai au chantier en bus » ou « Mauvais virage » (défaut inverse, beaucoup trop courte. On reste sur sa faim..) Et malheureusement du plutôt faible et même du médiocre sur lequel il ne s'étendra pas. Trois auteurs, qu'on ne nommera pas, ont dû s'en tenir au service minimum. Une fois encore, cette lecture permet de constater que la nouvelle est vraiment un art difficile et qu'il ne suffit pas de tartiner une vingtaine de pages pour pouvoir rivaliser avec Maupassant.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr
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Brigadistes !

Les habitués du blog commencent à connaître le principe de cette collection, les autres pourront se reporter à ce que j’en disais au sujet de 50 ans après, des nouvelles de Mai 68 ou de C’est l’anarchie!. Côté auteurs et autrices… ah non, auteurs seulement! Bref, pas besoin de s’étendre, vous m’aurez compris. Côtés auteurs donc, on retrouve pas mal des habitués de la collection et donc de la première ligne de la littérature noire française actuelle. On retrouve surtout beaucoup de personnes qui ont déjà écrit sur la guerre d’Espagne (comme Maurice Gouiran, Ricardo Montserrat, Jean Ortiz, Philippe Pivion, les 3 Patrick: Amand, Bard, et Fort… ) mais qui ont aussi chanté à ce sujet (Pierre Domengès, Pascal Gabay, Tomas Jimenez, Serge Utgé-Royo, ou, peut-être plus inattendu ici, Cali, lui-même petit-fils de brigadiste) sans oublier les bédéistes Fabien Lacaf et Bruno Loth (qui sur notre sujet du jour est tout à la fois scénariste, illustrateur et éditeur de la série Ermo). Bref, des gens qui maitrisent un peu le sujet.



Brigadistes! n’a cependant pas vocation à être un ouvrage historique sur les Brigades Internationales. Il s’agit d’un recueil de nouvelles noires qui joue pleinement son rôle de nouvelle littérature réaliste qu’est la littérature noire. Ni historique ni hagiographique, le recueil donne au travers de différents parcours, différentes péripéties, un aperçu du vécu des brigadistes, de leurs souffrances, leurs espoirs et leurs désillusions, les solidarités et les divisions, les fidélités et trahisons…



Outre le plaisir de quelques textes à l’écriture particulièrement savoureuse, j’en garde le souvenir de quelques angles originaux comme Gilles Del Pappas qui nous narre une rocambolesque contribution de Marius Jacob au combat des brigadistes, la note punk 77 de Domengès, la touche sports populaires de Patrick Amand ou Roger Martin qui aborde la trop méconnue participation de noirs américains (et le soutien de certaines de leurs stars)…



Je n’en dirai pas plus car tout ce que je pourrais écrire sur le recueil sera moins intéressant à lire que le recueil lui-même. Fermez donc cette page et allez acquérir Brigadistes!.



Critique extraite d'un article publié sur le blog R2N2 à l'occasion de la mort de Josep Almudever Mateu, dernier membre encore en vie des Brigades Internationales.
Lien : https://romancerougenouvelle..
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Le pif dans la truffière

Les truffes… Les reines de la gastronomie. Elles peuvent atteindre les prix les plus fous et attiser les convoitises. C’est le cas de Rudolph Pélican, un ancien légionnaire prêt à tout pour le casse du siècle dans le milieu de la truffe. Y arrivera t-il? comment s’y prendra t-il?



Un casse bien préparé prend du temps et demande beaucoup de discrétion. Surtout des partisans très sûrs et peu bavards. Rudolph pourra t-il rassembler tout cela? Fera t-il un choix entre l’amour et le casse? Nous découvrons le monde paysan et viticole. Nous découvrons leurs traditions qui perdurent à travers les siècles. En plus de cette histoire d’amour naissante. Peut-être vaudrait-il mieux ne pas établir de liens, quels qu’ils soient, afin de mener à bien un casse préparé avec tant de précautions?



Le pif dans la truffière est un thriller qui nous fait voyager dans un monde très fermé: celui de la truffe. Un monde très secret. Dans le sud de la France. L’écriture est incisive par moments, comme ces hommes qui préparent leur casse. Parfois, elle se fait douce et chantante comme la région dans laquelle se déroule l’histoire. Les personnages sont très vivants, à travers les descriptions qui les rendent attachants. C’est un roman addictif qui se lit d’une traite.
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La rascasse avant la bouillabaisse

Robert dit Bob est un petit escroc/truand qui n'a décidément pas de chance. Il enchaîne ses coups bas mais à chaque fois le destin décide de lui jouer un mauvais tour. Un jour, lors d'une énième fuite, il fait la rencontre de Guy. Cette rencontre le conduira directement en prison et lui fera perdre l'amour de sa vie. Il se promet qu'un jour, il le retrouvera et prendra sa revanche sur tous les plans. Le retrouvera-t-il ? Si oui, dans quelles conditions ? Et surtout, est-ce que le destin sera cette fois-ci de son côté ou lui jouera-t-il de nouveau un mauvais tour ?



"La rascasse avant la bouillabaisse" n'est pas le premier livre de cet auteur et pourtant j'en avais jamais entendu parlé. Il a donc fallu que j'y remédie très vite ! J'ai d'abord été intriguée par le titre qui parle plutôt de nourriture, mais quand vous poursuivez avec la quatrième de couverture, vous découvrez un roman policier mais pas que... ce policier vous fera saliver comme la recette qu'il prend plaisir à vous faire partager.



Ici, nous avons affaire à un vrai roman policier d'aventures, nous faisons le tour du monde avec des truanderies/filouteries à tire larigot, tout en passant par la Guyane, l'Espagne pour enfin finir en France. Un roman qui se lit à vive allure et dont vous vous souviendrez tellement la recette de celui-ci est atypique. Un roman qui fait rire également. Un style fluide accompagné d'expressions "à la marseillaise" qui vous plongent tout droit dans l'atmosphère sudiste.



Je me suis beaucoup attachée à Bob malgré sa condition de truand et ses coups bas. J'ai même eu de la peine pour lui, c'est pour dire !



Prenez un escroc qui a une poisse du tonnerre, ajoutez-y des minauderies, du sexe, parsemé le tout d'humour, c'est LA recette parfaite ! Concluez, par une fin mémorable à laquelle on ne s'attend pas, c'est limite si on en demanderait pas encore tellement on a aimé ça ! Rassurez-vous, vous ne risquerez pas l'indigestion ;)



Gilles Del Pappas, un auteur atypique et "caliente" qui vaut le détour ! A suivre de très près !
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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La girelle de la belle de mai

Constantin, dit Le Grec, se niasque au Rhum pour oublier, oublier qu'une fois encore la vie n'est pas tendre.

Tant et si bien qu'il finit a la baille au bout de la jetée du vallon des auffes.

alors qu'il se nèguent il est repêché par une Girelle sur son voilier.

c'est le point de départ d'une aventure qui les conduiront en Guyane ou les engatses vont les rattraper.

Del pappas avec sa tchache "pure huile d'olive", comme il l'écrit si bien, nous fait faire a bord d'un voilier un aller retour savoureux, comme le sont les recettes de beaucoup de plat méditerranéens que l'ont peu découvrir à la fin du livre.

l'intrigue policière est faible et la fin un peu exagéré mais j'ai encore passé un bon moment
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Pleure pas, le mistral se lève

si vous ne connaissez pas Constantin dit "le Grec", Marseillais et photographe free -lance, vous ratez un personnage truculent a l'accent qui fleure bon ma ville natale.

l'action de ce roman commence le 5 février 1973 avec le départ de Constantin pour la Turquie a bord d'un cargo mixte transportant en plus d'une cargaison quelques passagers.

il part car il a besoin de vacance et décide de prendre une année sabbatique.

A bord, il fait la connaissance d'une superbe Girelle, prénommée Wola, qui lui crame immédiatement le cœur.

il la suivra plus ou moins contre son gré d’Istanbul à Kaboul en faisant gaffe pour éviter les engatses et les nervis qui veulent lui faire la peau.

vous ne saurez la fin que dans les dernières pages et vous serez surpris.
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Du sel plein les yeux

Sixième tome des aventures de Constantin dit "Le Grec" photographe marseillais amoureux de la vie et de sa ville.

Ce ne sont pas réellement des polars même si il y a toujours des méchants dont il faut déjouer les plans. Constantin est un personnage sympathique et attachant et on sent l'amour de l'auteur pour Marseille dans chaque description de la ville qui est plutôt perçue comme un grand village où tout le monde se connait.

Bref, c'est un peu comme du Izzo pour le lieu et l'atmosphère et du Vazquez Montalban pour l'épicurisme et les recettes de cuisine mais...en moins bon.
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Attila et la Magie Blanche

Si je connaissais parfaitement le nom de Gilles Del Pappas comme auteur (vacances dans le midi à Cassis oblige..) , je n’avais encore jamais eu l’occasion de lire un de ses romans. Cette lacune a été comblée grâce à un partenariat entre Blog O Book et la toute jeune maison d’édition « Au-delà du raisonnable » à qui je souhaite une longue vie…





Comment définir ce roman, qui se veut une biographie « romancée » de la vie de Marius Jacob, gentlemen cambrioleur qui inspira le personnage d’Arsène Lupin à Maurice Leblanc (bien qu’il semble que celui-ci l’ai toujours nié) sinon par le simple mot de SAVOUREUX.



Il est construit de façon originale , avec des retours en arrière, des évocations historiques qui replacent le contexte politique de l’époque, des intrusions de personnages célèbres rencontrés au gré des pérégrinations de Marius.





L’histoire de Marius Jacob est intéressante à plusieurs points de vue. C’est une époque d’avancées énormes, tant scientifiques que culturelles.. C’est le début du cinématographe.. on y croise les frères Lumière et Georges Méliès.. Mais c’est également une période riche en péripéties et en histoire. Marius , anarchiste, décide de combattre les injustices en cambriolant les riches pour alimenter la cause de ceux qui luttent contre le capitalisme..





A ce côté « politique » se greffe la partie « romancée » de la biographie avec la rencontre avec Rose et Jean, ce géant amnésique qui leur fera vivre des moments intenses voire très douloureux pour certains.





Ce que j’ai aimé dans ce roman..l’originalité du déroulement du récit, l’intrigue, les personnalités célèbres qu’on y croise (Colette par exemple) mais surtout … la chaleur et les expressions marseillaises… j’avais l’impression d’entendre l’accent chantant de cette région..et d’avoir en permanence un magnifique soleil au dessus de la tête..





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Le pif dans la truffière

Sud de la France - Ancien légionnaire, Rudolph Pélican, malgré un patronyme ridicule, ne prête pas à sourire.

Rêvant d'îles paradisiaques que sa pension ne peut lui offrir, il commet quelques petites escroqueries qui rapportent peanuts.

Il décide alors d'organiser une arnaque à plus grande échelle en lien avec "l'or noir", comprenez la truffe.



Vous voulez un polar léger et bourré d'humour? Celui-ci est pour vous.

Gilles Del Pappas nous fait suivre pas-à-pas l'organisation parfois compliquée de ce hold-up hors du commun.

Homme pointilleux, Rudolph baisse pourtant la garde devant Garance, jolie institutrice, qui le convainc même de faire un exposé face à ses élèves. Preuve que le légionnaire est mordu!

L'auteur ensoleille son récit avec des termes provençaux et des réparties savoureuses qui font du bien par ce temps maussade.

Ne vous attendez pas à un suspens insoutenable mais pourtant j'ai passé un très bon moment avec ce polar truculent.



Éditeur : EDITIONS DU CAÏMAN
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Le pif dans la truffière

Rudolph, drôle de prénom, n’est-ce pas ? Suivi du nom de Pélican… Difficile de passer inaperçu ! Et pourtant c’est ce qu’essaie de faire cet homme, se fondre dans la masse, se faire oublier. Après avoir été légionnaire, il s’est installé à Marseille puis à Avignon, bien décidé « à piocher dans le filet garni de la vie. » La pension octroyée par l’état français ne suffit pas à couvrir ses besoins financiers et il faut bien trouver un moyen pour améliorer l’ordinaire. Pour ne pas trop prendre de risques, ne pas se faire remarquer, il se lance dans de petites arnaques. Ça fonctionne bien et il devient plus gourmand…



Gourmand ? C’est le cas de le dire puisque qu’il monte une petite affaire en lien avec la truffe entre autres. D’ailleurs ne dit-on pas que ce champignon est de « l’or noir » ? De là à imaginer non pas une petite mais une grosse fortune, il n’y a que quelques pas à faire …. en forêt, de préférence de chênes. Il pourra alors se mettre à l’abri pour très longtemps sans plus avoir à se mettre en danger.



Rudolph est pointilleux, organise, minutieux. Il ne se lance pas au hasard, il réfléchit, planifie, examine, pense à tout ce qui pourrait se mettre en travers. Il anticipe les problèmes et une fois qu’il a bien tout en tête, il agit. C’est donc pour cela que nous le suivons sur plusieurs semaines, il cherche et trouve les lieux adéquats. Il s’entoure des bonnes personnes et il sait parfaitement où il va.



En plus, cerise sur la truffe, il rencontre une belle enseignante ! Il témoigne auprès de ses élèves, des liens se crée, il est heureux. Et plus si affinité ? Ne croyez pas que je vais tout vous raconter.



C’est avec une écriture pleine d’humour et de fantaisie, sans temps mort que l’auteur nous entraîne à la suite de Rudolph. Il y a beaucoup de rythme, le style est vif, désopilant. Les événements se succèdent rapidement et le lecteur ne s’ennuie pas. Il a même le sourire devant certaines situations. Les protagonistes sont haut en couleurs. Pour la plupart ils n’ont pas la langue dans leur poche, ce qui offre quelques dialogues savoureux.



C’est un polar tourbillonnant sur une cadence endiablée qu’a écrit Gilles Del Pappas. Il a dû prendre énormément de plaisir à rédiger cette histoire.



Quant à moi, je n’ai pas vu le temps passer et j’ai bien ri !


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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