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Critiques de Gilles Morris-Dumoulin (43)
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Les psychomutants

Dans un futur proche, le monde est gouverné par un tyran, Gunther, et une armée de soldats sanguinaires, les psychomutants. « Des êtres humains à l’enveloppe intacte, mais dont il vaut mieux ne pas voir l’intérieur… Des monstres à face humaine qui s’adaptent… S’habituent à tout, jour après jour… ». Ce sont des mercenaires totalement déshumanisés dont le sadisme n’a d’égal que leur absence d’empathie.

Vanessa fait partie d’un groupe d’amazones qui ont trouvé refuge dans les souterrains de ce monde barbare. Elle va organiser la résistance…

Un roman d’anticipation curieusement bien écrit et une histoire qui même si elle ne révolutionne pas le genre, se laisse lire.

Editions Fleuve Noir, Anticipation, 184 pages.

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Kamikazement vôtres

Fallait-il lire ce livre ? Je me le demande encore… Et vous, devriez-vous lire cette critique ? À votre place, je me méfierais.



Vic Saint-Val et son ami Snaky vont être confrontés à un mystère de soucoupes volantes.

Vic St Val, ça fait un peu comme Hubert Bonisseur de la Bath. Non ? Et Snaky… Pfff, non, je ne ferai aucun commentaire !



Vic St Val, c'est un nom que j'ai déjà repéré dans les bibliographies de Gilles Morris. Je suis étonné de trouver ce personnage dans la série Anticipation du Fleuve Noir, puisqu'en effet, il sévit généralement dans la collection Espiomatic de chez Fleuve Noir.

Cette série, avec 60 tomes, a été publiée de 1970 à 1979, les 22 premières aventures de Vic St Val sont écrites en collaboration avec Patrice Dard. Ça vous donne une idée du style : de l'argot, de l'action, des belles gonzesses à poil. Quatre ans après la fin de la série, Gilles Morris exhume son personnage pour une aventure teintée de science-fiction.

Nous voilà à la poursuite de petits hommes verts dans l'arrière pays texan, c'est l'occasion de faire références à la culture de l'époque, le cinéma de Spielberg (E.T. l'extraterrestre, Rencontre du troisième type), Star Wars, et la série Dallas, grand succès télévisuel d'alors.



Tout ça, ça a pris un coup de vieux, les vannes tombent souvent à plat, l'humour n'est pas très fin, la gouaille est loin de celle de Frédéric Dard, heureusement le rythme est là, ce qui permet d'apprécier un minimum l'action rocambolesque.

C'est quand même globalement assez indigeste, les tentatives de faire parler les péquenots texans avec un langage “rural” ne sont jamais très loin de la condescendance, c'est très maladroit. Alors je m'imagine la voix de Christophe Hondelatte imitant l'accent bérichon/chti/alsacien/occitan/basque/breton (entourez celui qui vous convient) pour tous les personnages, même féminins (surtout !), ça passe mieux, c'est beaucoup plus drôle.



Il faut noter que nos deux héros, accompagnés de deux belles minettes vont régulièrement piquer quelques têtes dans les lacs locaux, à poil bien entendu, mais armés, il y a un truc que je n'ai pas tout à fait compris à ce moment, je veux bien qu'on m'explique… Et puis Snaky, ça fait nom de saucisse, vous ne trouvez pas ?

Et ça y est, ma critique à dérapé ! Au départ, je ne voulais pas pourtant !





Bon, je vous laisse avec l'image de la saucisse à poil, armée, nageant dans un lac bouillonnant, plus le doigt d'E.T. lumineux en prime si vous trouvez un endroit où le mettre… et ma critique est finie ! Tant pis pour vous, fallait pas la lire !
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Examen de passage

Une des spécificité de cette collection, surtout dans les années 70, c'est d'avoir des couvertures qui n'ont rien à voir avec l'histoire. Je vous rassure tout de suite, cette fois-ci elle colle au récit… Je sens que vous n'êtes pas vraiment rassurés... Vous vous dites “Aïe aïe aïe !” j'imagine. Je vous répondrais “Aïe aïe aïe !”.

Si ce roman n'avait pas été la suite d'un autre roman que j'ai lu, je ne l'aurais pas ouvert, la couverture me fout carrément les jetons. Il y avait dans le premier tome un aspect Space Opera de série B, un peu kitsch, classique mais distrayant, ici le projet est plus ambitieux... malheureusement, il faut le reconnaître.

Premier tiers du récit, il ne se passe pas grand chose, à part ces spéculations pseudo-scientifiques oiseuses avec un style laborieux, une écriture mécanique, sans vie, un vocabulaire recherché mais lourd, qui tranche maladroitement avec un vocabulaire vulgaire d'un des personnages. L'auteur veut nous refaire le coup de la caverne de Platon, dans une version cyberpunk philosophico hippie (NOOOOON !). Ensuite, jusqu'à la moitié, ça s'aggrave, franchement, j'en ai encore des nausées. Seconde moitié du récit, heureusement, on revient à l'aventure, sans grosses surprises cependant, avec une fin prévisible, je me demande encore comment les personnages n'y ont pas pensé plus tôt. Cette seconde partie n'est pas si catastrophique, mais suite à ce qu'il a fallu se taper pour en arriver là, ça n'en vaut pas la peine. Je ne pense pas lire le troisième tome, je me doute un peu de ce qui s'y passer : Il vont s'en sortir... ou pas...

Le premier tome était plaisant, pas très bien écrit, mais distrayant. Ici, l'auteur nous démontre juste qu'il n'aurait pas dû viser plus haut.

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Terre ! Terre !

D’entrée de jeu, je suis surpris par la qualité de la mise en scène, de l’écriture, de l’ambiance qui se dévoile tout en douceur, je suis surpris surtout parce que la dernière lecture de cet auteur s'était soldée par une note de 1,5 étoiles. La mise en bouche est ici particulièrement soignée, du mystère, un peu de sensualité, une réflexion introvertie du capitaine du vaisseau, dans une sorte de huis-clos feutré. Ce vaisseau d’exploration cherche une planète du genre terrestre à travers l’espace, son itinéraire prévu est changé par le capitaine lui-même, sans qu’il comprenne comment ça lui est venu, et les voilà découvrant une planète idyllique. En apparence…

On est dans l’ambiance de space opera à la mode dans les années 60 à 80, dans le thème des rencontres avec d’autres formes de vies, avec des explorations pleines de dangers, jusqu’à la révélation finale.

Il y a beaucoup de finesse dans le scénario, avec l’idée du héros qui ne peut se faire lui-même confiance, c’est assez réussi, les aspects scientifiques tiennent plutôt la route (ce roman date de 1987), l’évolution du récit est aussi bien menée, et la fin est cette fois-ci tout à fait à la hauteur, pour ne pas dire mieux encore, contrairement à mes précédentes lecture de Gilles Morris. Je dois même avouer que je m’attendais à une déception finale, alors la surprise n’en est que meilleure.

Me voilà réconcilié avec cet auteur, et pas à moitié, c’est un très bon opus de la collection.

Ce fut une lecture passionnante.

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Croyez-moi sur parole

Quand on passe de la lecture de "Tête de lard" de William R. Burnett à ce livre on a l'impression d'une chute vertigineuse.

C'est bavard et cette sauce San-Antonio me reste sur l'estomac. Lourdingue.

Le lecteur doit s'armer de patience, d'indulgence et jeter aux orties son cartésianisme pour aller jusqu'au bout des 220 pages.

Voilà un auteur qui ne va pas encombrer les étagères de ma bibliothèque.

Enfin une bonne nouvelle !
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Vic St Val - Matraquage

Ce livre a quarante ans, mais il semble sortir, à l'instant, de chez le libraire. Son état, comme neuf, trahis le peu d'intérêt qu'il a suscité auprès des lecteurs. Combien je les comprends ! Bavard, se voulant drôle sans jamais l'être, il exaspère l'amateur d'énigme policière.

En prime, il se veut politico sociologique sans jamais convaincre et le lire en 2021 ne peut que faire sourire devant tant de naïveté et d'aveuglement. À fuir sans hésitation.
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Un monde impossible

L'excalibur, un vaisseau d'exploration avec 6 agents à bord, part à la recherche du Stormbringer, disparu, aspiré par une étrange planète. Il va se retrouver piégé sur un satellite de cet astre, découvrir l'autre vaisseau sans son équipage, et nos six personnages vont se retrouver coincés entre des être primitifs et une puissance mystérieuse qui reste cachée. le récit est assez bien réussi, bien rythmé, la confrontation avec les primitifs, les relations entre les six personnages, l'évolution des découvertes, pas trop d'incohérences... il y a tout ce qu'il faut pour rester absorbé par l'aventure. Dommage que l'écriture soit plutôt insipide et plate, il y a quelques tentatives de faire parler certains personnages avec un langage plus cru, mais cela reste artificiel et maladroit. Bon, il suffit de ne pas trop s'attacher à la forme, le fond est suffisamment consistant pour passer un bon moment de lecture.

Il y a une suite que je tâcherai de dénicher au plus vite.
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Chris-le-Prez, tome 1 : Génération Clash





Le jamiK challenge procure de bonnes surprises mais nécessite pas mal d'abnégation.



Je n'y irai pas par quatre chemins, on touche le fond avec ce "Génération clash", cerise sur le gâteaux de ma dernière fournée FNA.



Une revisite pathétique de la querelle des anciens et des modernes menée au pas de charge par G.Morris.

Son futur, à peine esquissé, n'a rien d'original et son style porte à sourire là ou il cherche à créer, sinon l'effroi, tout au moins un malaise.



Besogneux, plat et prédictible, j'en resterai au tome 1.
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Les métamorphes

J'ai passé un bon moment entre cette centaine de pages.



Nous suivons l'histoire, narré par lui même , d'un extraterrestre Métamorphe envoyé sur terre pour nous étudier. Le corps qui lui est donné est celui d'une femme et pas n'importe la quelle, vu qu'il s’agit de celui de Marilyn Monroe, pas le sien propre, vu qu'elle est morte depuis longtemps au moment des faits, mais une parfaite copie qui lui permettra de la rendre célèbre en incarnant cette grande star. Bon, tout cela n'est en vrai que très anecdotique, l’intérêt du livre n'étant pas là, ni dans la mini histoire que ce fait va engendrer.

Non, tout l'intérêt est dans la manière, à travers ce personnage extraterrestre dans un corps humain féminin, qu'a l'auteur de décrit l'humanité et ses mœurs pas toujours très logiques et encore moins très sains. Surtout que, personnage féminin et qui plus est sexe-symbole oblige, il lui ajoute une touche féministe des plus inattendus venant d'un auteur masculin de cette époque-là.



Le personnage est plaisant à suivre dans ces réflexions et le style tout autant.



En conclusion, un petit livre, qui se laisse lire, mais plus pour sa vision de l'humanité que pour son scénario.
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A chacun sa guerre

Le souci de véracité et de cohérence ne devait pas étouffer Gilles-Maurice Dumoulin !

Sur la couverture, son héros Johnny Sanders, agent de la CIA comme il se doit, vient échapper à l’explosion d’une grenade dans une cave. Sale, blessé et sourd, il n’en drague pas moins une belle italienne dans la rue alors qu’il repart en voiture avec trois gamins des rues pour lui indiquer son chemin. Et tout le reste à vau-l’eau à partir de cette erreur grossière.

D’autre part, la narration à la première personne interpellant constamment le lecteur fatigue à la longue, tout comme les jeux de mots lourdingues et le ton viril du héros.

Mauvaise pioche mais je redonnerai toute ses chances à ce Dumoulin un de ces quatre !
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Soucoupes violentes

Deuxième lecture de cet auteur et encore une réussite, même meilleur que la précédente.



Histoire écrite à la première personne qui nous raconte l'histoire d'un homme, écrivain de son métier, comme il y en a beaucoup dans les romans, qui décide de vivre tel un hermite dans un coin pommé français où il se passe de drôle de phénomènes. Mais ces phénomènes sont-ils d'origine paranormal ou autres ? telle est la question. Car au même moment et tout autour du reste du monde, des satellites puis des avions disparaissent, tandis qu'une soucoupe volante, elle fait son apparition.



Livre écrit donc en français, vous l'aurez compris, vu où se situe les événements, au style bien franchouillard avec son phrasé bien particulier plein d'humour et de sous entendus comme seul nous savons le faire. L'auteur y met toutes les expressions et les effets de styles qui rend l'écriture légère et bien encrée dans les années 80. Tout cela est un plaisir, limite jouissif, surtout que c'est bien écrit, jamais lourd.



Tout cela, pour ne rien gâcher, mis au service d'une histoire prenante et originale. Alors soyons franc, ça reste de la petite histoire, courte et donc pas bourrée de détailles, pas de la grande littérature quoi, non, juste du pour se divertir un petit moment. Et coté divertissement, le job est bien fait. On navigue entre fantastique, science-fiction, amourette et voyage bucolique dans un petit coin de France. On joue avec nos peurs mais sans jamais aller jusqu'à l'épouvante. On s'amourache, mais sans tomber dans le fleur bleue. On s'amuse avec les ovnis et les extra-terrestres sans s'enliser dans les clichés, même si l'on tourne bien autour. La science-fiction survole le tout, ne prenant une vraie place que vers la fin. Et quelle science, bien imaginée, crédible et originale. Et quelle fin, bien inspirée, amusante et originale.



Pour conclure, que dire de plus que si vous aimez le genre et que vous avez la chance de tomber dessus, foncez ! Il y a peu de chance que vous soyez déçu, tout en n'oubliant pas que ça reste de la petite littérature faite juste pour le divertissement, pour passer un bon moment.
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Untel, sa vie, son oeuvre

A lire absolument !

Ce roman, du début à la fin, est un chef d'œuvre de Science-Fiction. On peine avec le héros de cette histoire, on vit avec lui, on tourne les pages avec impatience pour connaitre la suite de son aventure.

Et si tout ceci pouvait être réel, si les problèmes graves et tragiques rencontrés par ce héros devenaient possibles ?

Si le monde changeait ? Si l'être humain pouvait se modifier, vaincu sournoisement par des entités inconnues...mais je n'en dirais pas plus, je ne veux pas dévoiler la trame ce merveilleux roman d'un formidable auteur.

Lisez-le ! vous ne serez pas déçu...







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Pourquoi se priver ?

Sous la couverture d'un impropable truand, un flic s'installe dans une cité pour retrouver un truand en cavale. Malgré des dialogues à la ”Audiard” et des tirades à la ”San Antonio” qui arrachent un sourire, on n'accroche pas trop. Cette histoire est bâclée et n'offre aucun intérêt.
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Chris-le-Prez, tome 3 : Evolution Crash

Evolution Crash est le dernier tome de cette trilogie Chris-le-Prez.

Il donne une conclusion troublante à cette histoire qui appartient à la collection anticipation
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Le bout de l'horreur

Dans le cadre de ma 1ère participation à Masse Critique, j'ai eu la joie de recevoir ce livre! Aussitôt réceptionné, immédiatement démarré...

Je n'ai aucune souvenance d'avoir jamais lu un titre de cet auteur, pourtant prolifique aux dires de la 4ème de couv'. Et c'est donc vierge de tout a priori que j'ai abordé cette histoire, courte de ses 170 pages.

La lecture est agréable, fluide, relativement littéraire quand même, avec une volonté d'y introduire quelques touches de vocabulaire plus "actuel" et quelques notes d'humour.

Pour un lecteur chevronné de thrillers, il vaut mieux éviter ce livre, parce que truffé d'invraisemblances et d'approximations qui ôtent une grande part de crédibilité à une intrigue déjà simple et convenue à la base. A aucun moment, je n'ai ressenti de suspense, d'angoisse ou d'effroi. C'est juste une gentille enquête menée par un trio d'amateurs en mal de mystères. Il n'y a rien de paranormal, à l'exception d'une ouverture d'esprit aux multiples capacités d'un cerveau humain.

Et le bout de l'horreur n'existe que par ce que la fin nous inspire, par une lourde réminiscence à un Docteur Mengele et ses sombres actes...

Ce titre est le 1er d'une série... donc on peut avoir envie de suivre ses principaux personnages dans la suite de leurs aventures. Cela me sera difficile dans la mesure où nos 3 héros, Samantha, Rémy et Patrice, sont très lisses, sans aucune surprise. Certes Rémy colle très bien à l'image du Professeur Rémy Chauvin dont il est la copie conforme, tant par son physique que par son approche de la science et son inclination pour le paranormal. Mais les incessantes références à sa vieillesse et au temps qui passe sont assez lourdes, voire agaçantes.

C'est et sera le seul livre de cet auteur que je lirai parce que malgré l'agréable moment de lecture qu'il offre, il ne m'a pas emportée bien loin et certainement pas au bout de l'horreur.
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Pour une dent, toute la gueule

Dans un futur proche hyper violent et dictatorial, le livre nous fait rentrer dans la peau d'un marginal qui va intégrer un programme de "réhabilitation" .



Oui ça peut vous faire penser à "Orange mécanique", et il y a un peu de cela : un tueur en marge de la société qui subit une reprogrammation cérébrale.



C'est agréable à lire, bien amené et avec rythme.
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La gâchette facile

Lors d’une vérification surprise d’identité dans le métro, Peter Warren, détective privé franco-américain, est intrigué par le comportement d’un adolescent qui tient un sac plastique dans une main, comme s’il transportait toute sa fortune dedans. Ce gamin, il est sûr de l’avoir déjà vu.



Il le suit jusqu’en proche banlieue et reconnaît enfin Roland, un des mômes qui participent de temps à autre aux matchs de foot organisés sous la houlette de Jean-Marc, éducateur social. Roland qui a été surnommé la Feignasse pour son peu d’empressement à taper dans la balle. Warren le hèle et Roland prend la poudre d’escampette alors qu’il allait jeter son sac dans une poubelle. Il le rattrape enfin mais le sac est vide. Devant l’insistance de Warren, Roland avoue qu’il trimbalait un flingue. Il l’a balancé par dessus le mur de l’enceinte mais les recherches effectuées n’aboutissent à rien.



Même quand Jean-Marc et ses footeux sont appelés à la rescousse. Warren est persuadé que l’arme ne s’est pas volatilisée pour tout le monde. Un qui est embêté c’est Roland, qui va devoir rendre des comptes à son employeur, car il sert régulièrement d’intermédiaire. Et un 357 Magnum, ce n’est pas du petit calibre. Warren ne désarme pas et en vadrouillant le soir dans la cité il empêche un des gamins, qui a récupéré l’arme, de s’approprier la recette d’une supérette. Mais ce n’est qu’un épisode car le gamin disparaît, tandis que Roland va devoir rétrocéder, par cas de force majeure, l’appartement trois pièces qu’il habitait au grand dam de ses voisins qui le convoitait. Quant à Warren il tombe sur des cadavres qu’il aurait préféré rencontrer vivants.



G. Morris-Dumoulin, qui a fait les beaux jours de la collection Un Mystère aux Presses de la Cité, puis celle de Spécial Police au Fleuve Noir, était un écrivain éminemment populaire, possédant plusieurs flèches à son arc littéraire, puisqu’il a aussi bien écrit des romans noirs, policiers, d’espionnage et de science fiction, qu’il a débuté comme traducteur, qu’il a rédigé un livre de souvenirs, Le Forçat de l’Underwood chez Manya, l’auteur nous prouvait si besoin en était que le talent ne s’effrite pas avec l’âge. Devant l’agression, sympathique mais hargneuse des jeunes auteurs actuels, il démontrait qu’il avait encore quelque chose à dire, à écrire, et que sa vision du monde n’était pas forcément celle d’un rétrograde. Un roman qui fleure bon les années 60, mais dans lequel G. Morris-Dumoulin s’intègre à notre époque, époque qu’il analyse parfois avec causticité.



Mais G. Morris-Dumoulin est décédé le 10 juin 2016.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le commencement de la fin

C’est de ce type de science-fiction dont je ne suis pas fan, celle avec des vaisseaux dans l’espace, avec des tonnes de sigles dès la première page et qui se déroule dans une époque bien trop lointaine en prenant l’échelle d’une vie humaine.

Je n’ai pas été pris dans l’intrigue, ni dans l’univers, c’était trop dans le futur, j’entends par là les civilisations avec des voitures volantes et des immeubles de je ne sais combien d’étages mais avec quelque chose de très ancré dans l’époque à laquelle il a été écrit. C’est un futur qui sent les années 80, pour moi c’est ce qui me bloque.



En dehors de ça, la trame se tient bien et notre personnage principal n’est pas le dernier des imbéciles, mais je pense tout de même que s’il avait fait plus de 200 pages, je l’aurais pas lu en entier. C’est assez dur, je sais mais je suis difficile en ce qui concerne la SF d’anticipation.

L’intrigue se développe bien, plus comme un film d’action, sans temps de pause (ce qui n’a pas été plus mal).
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Chris-le-Prez, tome 2 : Intervention Flash

Gilles Morris Dumoulin confirme avec ce tome 2 , qu’il est le maitre de l’anticipation. Celui-ci est dans la continuité du tome 1 (génération clash) dont le style est accrocheur et le rythme toujours aussi dynamique. On prend plaisir à poursuivre l’aventure de Chris, personnage très attachant.
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Sur le gril

Le début est un peut compliqué pour ce mettre en route, une fois cela trouver on n'est dans l'histoire.

C'est un détective privé, on na à chaque fois une enquête qui nous est raconter avec ce qu'il fait.
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