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Citations de Graham Swift (227)


Mais il avait été tout ce qu’elle avait et la plupart du temps, en toute sincérité, tout ce qu’elle désirait avoir. Comme le bout de ses doigts avaient cherché son grand corps. Si seulement elle pouvait avoir tout de lui. Et elle avait même pensé un jour qu’enfin elle avait au moins ça, et avait forgé tout un avenir pour eux deux.
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À vrai dire, elle vécut son chagrin à la mort de Donald — le second grand chagrin de sa vie — comme la fin de sa propre existence. Elle aurait été capable de se jeter sur son bûcher. Au lieu de cela, elle améliora ses talents d’écrivain et devint célèbre. 
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Le fusil. Ce putain de fusil, dont il ne put jamais se convaincre de se débarrasser. Dont elle ne put jamais le persuader de se séparer. Pourquoi l'avait-il gardé ? Leur terrain était-il infesté par les lapins ? Pourquoi l'avait-il gardé ? Le fusil qu'il avait conservé tout ce temps dans ce placard, comme s'il pouvait y avoir son père là-dedans. Ce fusil, à propos duquel - d'une manière totalement absurde mais seulement pour répondre à l'outrage par l'outrage - elle avait été jusqu'à suggérer qu'il avait dû lui-même le tourner contre son père.
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Plus tard, quand elle se produisit sur scène avec Ronnie – dans leur numéro de magie -, sa propre modestie ne l'empêcha pas de deviner que tous les hommes de l'auditoire la regardaient, elle, plus qu'ils ne regardaient Ronnie. Oui, les tours de magie étaient bons, mais c'était elle le meilleur de tous. Ou bien, alternativement, de deviner que tous ces hommes se disaient en voyant Ronnie : J'aimerais avoir son pouvoir magique.
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Être une bonne, c’était un peu comme être une orpheline : vous viviez dans la maison d’autrui, vous n’aviez pas de chez vous.
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Elle aurait pu rester lire au jardin — par exemple Joseph Conrad, qu'elle vient de découvrir — ou parcourir à bicyclette la campagne du Berkshire, dans le sud de l’Angleterre. Au lieu de cela, c'est son amant qu'elle rejoint en secret — il s'appelle Paul Sheringham ; c'est un jeune homme de bonne famille, à la veille d'épouser une jeune fille de son milieu et de mettre fin à la relation clandestine qu'il entretient avec Jane depuis sept ans.
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Les mots étaient comme une peau invisible qui enveloppait le monde, qui lui conférait une réalité. Pourtant, vous ne pouviez pas dire que le monde n’existerait pas, ne serait pas réel si vous supprimiez les mots. Au mieux, il semblait que les choses pouvaient remercier les mots qui les distinguaient les uns des autres et que les mots pouvaient remercier toute chose. (p. 107.)
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Et quelles autres qualités sont, à votre avis, nécessaires pour devenir écrivain ?
- Eh bien, vous devez comprendre que les mots ne sont que des mots, un peu de vent, c'est tout...
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Elle reconnut des titres d'ouvrages qu'elle avait lus. Elle n'était donc ici ni une parfaite étrangère, ni une intruse. En un sens, elle y était même à sa place.
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Les gens lisent des livres pour échapper à eux-mêmes, pour oublier leurs problèmes, n'est-ce pas ?
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Un bien curieux personnage qu'une nounou,
cette mère de substitution qui amenait l'enfant à ses parents
à cinq heures, telle une cuisinière présentant un gâteau.
P60
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A l'époque, elle avait compris que les livres étaient une nécessité, le rocher sur lequel étai fondée sa vie.
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Les Lawrence paraissaient pouvoir endosser des rôles variés, à la différence des parents de Ronnie dont celui-ci pouvait seulement dire, si on lui posait la question, que son père était matelot et sa mère femme de ménage. Comme s'ils devaient être cela éternellement.
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Aussi Ronnie se souviendrait-il de son père comme d'un simple visiteur, un personnage capable de surgir soudainement, puis de repartir tout aussi soudainement. Peut-être à cause de leur brièveté, ces moments de présence paternelle se gravaient parfois dans sa mémoire de manière indélébile.
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La vie est injuste, ma chérie, elle l'a toujours été, elle le sera toujours (...) mais ne n'inquiète pas, ma chérie, ton tour viendra.
A quoi Evie devait-elle croire, à l'injustice ou à la certitude que son tour viendrait ? Et que signifiait "tour" ?
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Quant au "premier mari" de sa mère, voilà un homme qui n'était vraiment personne, vraiment nulle part : son père.
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Elle s'exécuta donc. Glissant de pièce en pièce. Elle regarda, mémorisa, mais, en secret, laissant aussi une part d'elle-même. Se dire que, si choquante que fût sa visite - elle était à poil ! - personne ne saurait ni ne devinerait jamais qu'elle avait été ici semblait lui donner des ailes. Comme si sa nudité lui conférait non seulement l'invisibilité, mais aussi l'impunité.
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Quoi qu’il en soit, il y avait dans leur expérimentation une telle intensité, une si étrange gravité ou, du moins, une si mauvaise conscience (autour d’eux, le monde était en deuil), qu’il avait fallu compenser par quelque élément de légèreté : le rire. En fait, on aurait dit parfois que faire rire l’autre était le véritable but – un but dangereux, vu qu’il ne fallait surtout pas qu’on les découvre.
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Elle devait se montrer courageuse, généreuse, impitoyable, en lui accordant, sans doute pour la dernière fois, le don de sa personne.
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Son père lui dit un jour : "L'argent ne fait pas le bonheur, Adrian, mais ça te permet d'être douillettement malheureux" .
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