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Critiques de Guillaume Lecler (44)
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Deux zéros et demi

J'ai passé un moment assez sympathique avec "Deux zéros et demi", humour et fantasy.

Cela m'a énormément fait penser au "Donjon de Naheulbeuk", mais en moins abouti, ici le scénario est plutôt léger et manque un poil de rigueur, on peut aimer rigoler et aimer les scénarios cohérents, comme je ne veux pas "divulgâcher", je ne parlerai donc pas de la "larme sanglante".

Côté humour si vous aimez les situations absurdes et les quiproquos je pense que vous passerez un bon moment, pour ma part je ne me suis pas ennuyé.
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Des illusions matutinales

De l'humour, de la Fantasy, du sérieux… "allez savoir", un livre broché à ce prix avec une couverture sublime, où je savais que j'allais passer du bon temps, ça ne se laisse pas traîner en boutique.



Après avoir lu "Deux zéros et demi" en 2017, "Bons baisers de Goscranie" en 2018 et "Partie fine, et inversement" en 2019, (1) l'auteur a daigné nous livrer cette année "Des illusions matutinales".



Alors que dire du titre lorsque l'on connait l'auteur sur les réseaux, je précise bien : sur les réseaux! Matutinales : du matin, qui a lieu le matin?! Là j'ai eu un bug, mais "des illusions" m'a rassurée, j'ai eu peur pour lui…



Pour la couverture, lorsque l'on possède les 4 romans ce n'est que du bonheur de voir ces illustrations fines, détaillées et tellement représentatives. Chapeau bas à Alex Lecler. Des dialogues hilarants où mon entourage se pose des questions quant à ce que je lis!



"- Ouah! j'ai bien dormi, moi! Jermold? Tu dors encore? Ho! Tu dors? - Non, plus maintenant. - Je t'ai réveillé? - Penses-tu! Tu beugles comme un Nain et tu me secoues dans tous les sens mais je suis toujours en train de pioncer."



Nous allons donc retrouver Tallia Sans-Refus, Jermold Deux-Fois et Ethinor Thamer. Ces deux derniers partent à la recherche de la première et du roi Obron et sont conduits par un nouveau personnage Fuck…



"Au creux d'une petite dépression, un arbrisseau rachitique enjambait un ru en grande partie asphyxié par les gunnères (2) et les prêles. Le tableau serait passé pour délicatement champêtre s'il n'avait pas franchement évoqué une tranchée d'eaux usées." (3)



Plus loin cet extrait m'a "touchée" moi qui ai un problème avec ce mot et qui ne l'écris jamais avec la bonne orthographe :



"La forêt marquait le pas devant une falaise si intimidante qu'on n'aurait pu l'aborder sans plusieurs formules de politesse. Sa hauteur était accentuée par une profonde faille qui longeait son pied, une entaille dont on ne distinguait pas le fond, dissimulé qu'il était par une brume, peut-être causée par une rivière, peut-être seulement là pour confirmer la profondeur de la fosse aux sceptiques." (4)



Entre une écriture humoristique, du fantasy et quelques passages "plus sérieux" l'auteur nous enchante et nous envoie dans des contrées, énigmes décalées, légèrement foireuses pour les personnages, qui sont eux bien résistants et où la nature ne leur épargnera rien.



Encore une épopée burlesque, prenante, qui nous fait du bien, à lire d'urgence, c'est bon pour le moral.



(1) Un petit clic pour avoir mes retours sur ces titres



(2) Gunnera est un genre de plantes à fleur de la famille des Gunneraceae. On y décompte environ 45 espèces. Il a été nommé en hommage à Johan Ernst Gunner, évêque et botaniste norvégien.



(3) Que de poésie…



(4) l'auteur sait se jouer de jeux de mots, il est important de lire ce livre du début de la couverture jusqu'à la fin de la quatrième.


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Deux zéros et demi

Un très bon roman Fantasy décalé et plein d'humour : 17/20



Je ne regrette pas d'avoir lu ce roman grâce auquel j'ai passé un excellent moment.

Dans ce livre, on baigne dans la Fantasy, mais d'une manière parodique, avec des héros - ou plutôt des zéros - plus nuls les uns que les autres. Cette équipe de bras cassés va se retrouver unie pour le meilleur, mais surtout pour le pire... et le rire !



Tout d'abord, je tiens à saluer l'excellente qualité d'écriture de l'auteur que j'ai trouvée de haut niveau, surtout pour un livre humoristique. C'est aussi ce paradoxe qui rend le roman et ses personnages plus drôles encore. Alors certes, j'ai eu quelques fous-rires, notamment avec "Thamer" et les conversations absurdes qui m'ont rappelé le film "Le dîner de cons", mais attention, il n'est pas hilarant non plus. Par contre, on sourit tout du long et c'est avec un plaisir certain que l'on suit les aventures de ces héros improbables et que l'on découvre les secrets de toute la clique. D'ailleurs, le barbare et le magicien ont la palme des personnages les plus absurdes, et c'est pour cela qu'on les aime tant !



Alors si vous aussi vous voulez rire et vous délasser avec un bon roman, celui-ci vous plaira à coup sûr !
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Deux zéros et demi

Deux zéros et demi de Guillaume Lecler.

Je vais faire très court parce qu’il serait ridicule que je vous décortique ce roman: il me faudrait des centaines de lignes pour le faire correctement et encore, je n’ai fait qu’une seule lecture et suis à peu près sûre d’avoir loupé certains jeux de mots et vannes, tant il y en a.

En tout cas, si vous êtes fan d’Alexandre Astier ( comme moi ), si vous aimez l’humour des Monty Python ( comme moi ), ça nous fera déjà 2 points en commun, alors vous lirez peut-être ce livre et on aura alors un quatrième point en commun : vous passerez un très bon moment.

C’est frais, c’est espiègle, intelligent, vif. Les scènes se succèdent comme un shortcom à la Kaamelott, parfois les dialogues, savoureux, m’ont fait penser aussi au Dîner de cons.

De jeux de mots à gogo en vaudeville, ce roman vous laissera une banane sur la trombine qui fait vraiment du bien.

Je me suis toujours dit qu’il est plus difficile dans un livre de faire rire que pleurer, faire rire intelligemment, avec finesse. Beaucoup moins d’auteurs s’engagent sur ce parcours que sur le thriller ou la romance et pour ceux qui s’y risquent, il m’a souvent semblé que l’humour prévalait sur le style.

Guillaume réussit l’exercice haut la main parce qu’en guise de cerise sur le cheesecake, c’est trèèès bien écrit.

Raison de plus pour ensuite embrayer sur la suite qui vient tout juste de sortir.

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Bons baisers de Goscranie

On pourrait penser que cette suite nous replonge dans l'univers découvert dans Deux zéros et demi, et c'est le cas. C'est le cas mais avec un petit quelque chose en plus. La plume de l’auteur a évolué, indéniablement. Il y a peut-être un peu plus d’assurance (parce que c’est le deuxième tome, que l’univers est déjà implanté et les personnages connus) et surtout un travail avec les mots plus poussé. On s’éclate, on admire, on reste sur les fesses devant certaines trouvailles de l’auteur.

L’humour percutant de Guillaume habille le livre de sa plus belle robe. Oui indéniablement cet auteur est finement drôle. Les boutades sont recherchées, les tournures originales et les punch line terriblement efficaces. Je n’ai pas eu l’impression de relire les mêmes choses. Pas même une intrigue dont la trame serait calquée sur la précédente. Et c’était un risque tant cet auteur est atypique. Mais on doit se rendre à l’évidence, le bonhomme sait très bien se renouveler tout seul. Et s’il me l’avait déjà prouvé dans le premier tome en me surprenant à chaque nouveau gag, il le fait à nouveau pour mon plus grand plaisir !

On retrouve les mêmes personnages bien évidemment puisque oui, il s’agit d’une suite. Tamer, Jermold et Tallia sont rappelés une nouvelle fois pour mener à bien une mission. Et comme ils sont toujours aussi couillons et gauches, ils vont se faire avoir. Une mission à base de furets… je vous laisse l’incommensurable plaisir de la découvrir par vous-même.

Non seulement cette suite vaut un détour, mais elle mérite surtout qu’on s’arrête au stand et que l’on se délecte de son goût sucré qui (re)donne de la joie jusqu’au fin fond du cœur. Ce livre, à l’instar de son petit frère, est un anti-moral-dans-les-chaussettes efficace que je ressortirai quand nécessaire.

Les convaincus par Deux zéros et demi seront ravis de retrouver les personnages et la plume de l’auteur, quand à ceux qui ne connaissent pas encore, c’est le moment de s’envoyer les deux d’un coup !
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Deux zéros et demi

Tout de suite, nous sommes dans l'ambiance, après un court prologue, le roman s'ouvre sur une dispute entre dieux. Eh oui, même eux se chamaillent comme des gamins ! Et de leur échange verbal musclé va naître une quête des plus abracadabrantesques !

Les personnages sont caricaturaux, les situations absurdes, etc. pour notre plus grand plaisir ! Car c'est un réel plaisir ce roman, on sourit, on pouffe, on rit, on lève les yeux au ciel... Bref, on s'amuse comme devant un bon film des Monty Python. Ce livre, c'est un vrai "Holy Heroic Fantasy".

Une mention spéciale pour les notes en bas de page qui ne sont pas sans rappeler l'honorable et regretté Terry Pratchett (j'avais ri, mais ri, en découvrant son style dans "De bons présages").

Dans ma version du texte, il restait beaucoup de coquilles mais, comme l'auteur est un indépendant sérieux, il a fait re-corriger son texte alors foncez !



En bref, un roman de fantasy humoristique vraiment très sympa. À découvrir !
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Deux zéros et demi

La guerrière 'Tallia Sans-Refus', Jermold Deux-Fois,petit magicien looseur et le redoutable Ethinor doivent, pour que leur soit rendue leur âme, accomplir deux missions:

ramener la Larme sanglante et escorter Morgune, la belle qu'il faut présenter au roi en mal d'épouse.



Humour à la Monty Python avec un brin d'érotisme, Guillaume Lecler et Pierre Pelot ne feraient qu'un??

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Anamorphose et boulettes

Suite, suite, suite, suite et donc suite… Allons retrouver nos héros Jermold, Tallia et Ethinor dans ce cinquième opus. Alors voilà, j'ai déjà eu un problème avec le titre : Anamorphose, bah je ne sais pas vous, mais moi je ne l'utilise pas couramment ; donc j'avais bien une petite idée, mais j'ai préféré m'en assurer.



Anamorphose :

• Phénomène produit à l'aide de miroirs ou de lentilles cylindriques ou toriques, observé lorsque le système optique qui permet de passer d'un objet à son image amplifie différemment les dimensions horizontales et verticales de l'objet.

Bon jusque-là ça va…

• Transformation du plan qui ramène à des droites les courbes d'un abaque cartésien.

Pfffttttt… voilà l'embrouille!

• Déformation provoquée volontairement sur les clichés radiologiques et destinée à mettre en évidence des éléments habituellement peu visibles.

Bon! J'ai "en gros" compris la définition de ce terme, ensuite toujours sur le titre : "boulettes", là je suis dans mon élément… Allons-y!



Vous l'aurez peut-être compris, je brode un peu, car je ne voudrais rien dévoiler de l'histoire, une centaine de pages de délires, de rires mais pas que… l'auteur est assez malin pour intégrer quelques faits "essentiels" de notre vie sociale. Un roman fantasy, humoristique et intelligemment mené.



On part avec notre trio sur les îles chaosiennes, retour sur les bancs de l'école.



C'est un beau coup de cœur pour l'histoire, pour l'écriture et ses dérives. Je tiens à féliciter le frangin qui fait des couvertures sublimes. Je vais me répéter mais, ne pas rater les notes de bas de pages, c'est pour cela que je préfère le livre papier dans ce cas-ci. J'apprécie aussi lorsqu'il y a une carte géographique en début de roman, comme ici, ce qui manque dans certains "autres" livres "d'autres" auteurs. Je recommande vivement cet auteur et ses histoires qui nous font partir on ne sait jamais où, et qui est trop peu reconnu.


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Deux zéros et demi

C'est difficile de se remettre au travail après les vacances, surtout quand la rentrée se fait sous un soleil estival ! Alors chassons la morosité avec une lecture hautement distrayante, le délicieux roman de fantasy humoristique de Guillaume Lecler "Deux zéros et demi " qui s'empare des codes du genre pour nous conter la quête héroïque de trois personnages hauts en couleurs, Ethinor, le guerrier musculeux (pas vraiment futé, mais très avide de notoriété), Tallia la belle aventurière aux formes généreuses (mais quel secret dissimule son passé mystérieux ?) et le mage Jermold, bras cassé dans la profession mais néanmoins plein de ressources.

Nos héros, à la recherche de la Larme Sanglante, ce rubis qui permet de voir le passé et l'avenir, trouveront sur leur route un mage qui s'exprime en vers, un sorcier maléfique, une jeune fille en détresse (en détresse vraiment ?). Ils affronteront des tueurs impitoyables, ils dompteront une démone qui se révèlera un allié bien utile et ils finiront par triompher de l'adversité bien sûr après avoir permis au lecteur de retrouver son âme d'adolescent.

Ce texte est bourré de références et évoque l'humour déjanté des Monty Python bien sûr, mais aussi le regretté Goscinny (les mésaventures des tueurs maladroits m'ont fait penser aux pirates malchanceux dans les aventures d'Astérix ) qui prête le langage d'Obélix à certains des personnages. On pense aussi à Gottlib avec sa rubrique-à-brac et également dans un registre plus contemporain à Harry Potter qui a défriché le champ de la littérature ado avec un brio remarquable.

Je me suis amusée à lire ce livre que je me plairai à imaginer en Bande dessinée sous la plume d'un illustrateur de fantasy (Ah, si seulement Frank Frazetta était encore parmi nous pour donner vie à la superbe Tallia... et aussi à la démone tant qu'à faire!)
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Deux zéros et demi

Les dieux du Destin et celui de la Chance/Malchance ont un différent sur leur importance réciproque et décident de faire une expérience pour déterminer qui a raison.Un trio mal assorti, un guerrier à la Arnold, une guerrière à la Barbarella et un pitoyable magicien, leur servira de cobaye. Ils seront confrontés à un démon majeur, un mage tout puissant, une succube mal embouchée etc. etc.Les situations sont cocasses mais les dialogues répétitifs et trop de clichés agace. Les tribulations de ce trio m'ont parfois fait sourire mais jamais rire aux éclats; faut croire que je préfère Pratchett.. et de loin!
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Deux zéros et demi

Grâce aux bons conseils des copines et au fait que j’ai pu croiser l’auteur au détour des réseaux sociaux, j’étais très curieuse de découvrir son livre dont je trouve la couverture magnifique.

Donc me voilà, dès le début de l’histoire, totalement plongée dans son récit où se mélange fantasy, humour, action,…

Nous découvrons des personnages complètement originaux et décalés qui vont se retrouver au cœur d’un complot mais qui sont l’opposé des héros habituels.

Il y a donc Ethinor, le costaud du groupe, un guerrier à la recherche de reconnaissance, Tallia, très belle jeune femme, guerrière de son état mais mystérieuse et enfin Jermold magicien sans talent et dont le physique l’handicape.

Ils vont donc se retrouver par hasard pour accomplir une quête, une mission qui va prendre des drôles de tournures avec des rencontres inattendues.

J’ai vraiment adoré ces personnages qui sont à mourir de rire mais il y en a d’autres dont notamment Manafatorasumenos qui a une façon bien à lui de s’exprimer.

Ce livre est vraiment un petit bijou à plusieurs niveaux.

Déjà les personnages qui sortent de l’ordinaire et sont, à la limite, carrément à l’opposé mais où dans chacun on peut retrouver les travers de personnes que l’on connait.

Ensuite l’humour, alors là j’ai été servie tellement j’ai ri suite à certaines scènes ou dialogues. J’ai eu la patate tout le long de ma lecture en tout cas.

Mais ce livre n’est pas uniquement ça car on voit qu’il y a un sacré boulot derrière pour faire tenir l’histoire, que les personnages soient cohérents l’ensemble construit avec une écriture fluide, pertinente, structurée et je dois avouer que pour une fois j’ai lu toutes les notes qui complètent et agrémentent l’histoire. Il ne faut surtout pas les rater !

Pour résumer je suis rentrée totalement dans l’histoire, j’ai voyagé avec nos héros déjantés. Ri, tremblé avec eux et franchement je n’ai pas vu le temps passer.

Donc merci aux copines pour leurs bons conseils mais surtout merci à l’auteur pour ce livre car j’ai été très heureuse de le suivre dans son univers.

Vous comprendrez bien que je ne peux que vous le conseiller si vous ne l’avez, comme moi, pas encore découvert.
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Des illusions matutinales

Cette chronique m’ennuie un peu. D’ailleurs, elle est restée quasiment une semaine dans mes brouillons en mode « sortira, sortira pas ». Elle m’embête parce que Guillaume Lecler est un auteur que je défendrai coûte que coûte ; que je conseillerai à vie lorsqu’on cherche de l’humour, de la finesse (si, si !) et de l’intelligence ; qui possède un vrai talent, une vraie patte, en somme une identité, mais ce n’est pas pour autant qu’il est exempt de chronique mitigée. J’ai toujours fonctionné à l’honnêteté, je n’ai dérapé qu’une seule fois et ça ne se reproduira jamais. La lecture Des Illusions matutinales a été l’occasion pour moi de faire deux constats :

↪ Le talent de l’auteur n’est pas discutable. Que l’on aime ou non ses écrits, il faut lui reconnaître ses talents. De la plume à l’humour en passant par la maîtrise de la langue française et son utilisation à des fins humoristiques, Guillaume Lecler n’a rien à envier à ses collègues auto-édités.

↪ Le second constat est une préférence personnelle qui m’a certes fait moins apprécié ce livre-ci (et peut-être même le précédent dont la chronique était déjà un peu plus mitigée que pour les deux premiers), mais ne découle pas de l’auteur lui-même, du livre ou de la façon dont ce dernier est écrit ou construit. Pour en venir au fait, je préfère Guillaume Lecler dans les romans plus longs. C’est ainsi que je l’ai découvert et aimé, c’est ainsi que je le préfère. Et donc, c’était bien, mais…

On a commencé par la conclusion avec cette chronique, mais je tiens tout de même à développer un peu plus, même si ça veut dire me répéter, d’autant plus qu’il y a du positif dans ce livre sur lequel j’aimerais revenir.



Au départ, j’ai tout mis sur le dos des personnages, dont j’ai supposé qu’ils m’avaient tout dit dans les trois livres précédents de Guillaume Lecler (Des illusions matutinales est le quatrième livre d’une série). Je me suis dit : Des illusions matutinales est un chouette bouquin, mais peut-être me suis-je lassée des personnages qui ne me surprennent plus dans leurs gags, puisque je les connais par cœur. La lecture et la fin du roman m’ont prouvé le contraire. Mon intérêt pour les personnages est toujours là ; Thamer me fait toujours autant rire, et en refermant le livre, j’avais très envie de tous les retrouver – la fin ouverte de ce présent livre laissant entrevoir une suite. Alors quoi ? Ça ne pouvait venir de l’écriture ni du (manque de) talent de l’auteur, c’est une certitude.

Des illusions matutinales est un très bon livre, bien écrit comme toujours, avec cet humour intelligent propre à l’auteur, ses jeux de mot tellement bien trouvés et amenés, ses gags, sa fraîcheur et la bonne humeur qui dégouline à chaque page. C’est un livre qui fait du bien et que j’ai apprécié lire. Je suis friande de l’esprit de Guillaume, de sa répartie et de la façon dont il joue avec les mots, de son humour qui est pile le genre que j’apprécie parce qu’il y a toujours de l’intelligence derrière, loin des « vous les adultes, vous croyez encore aujourd’hui que la rentrée des classes, c’est un jour merveilleux » et hop on enchaîne sur les profs pendant 12 minutes. Pour ceux qui vont aller chercher sur Google, laissez tomber, c’est Kev Adams.

Il y a donc énormément de choses que j’aime chez Guillaume Lecler, et pourtant, bah je ne suis pas autant emballée par ce livre que par les précédents. Et je ne remets pas du tout en cause le talent de l’auteur, je lirai ses prochains romans sans aucun doute. Alors j’ai réfléchi, parce que je veux comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas totalement avec un bouquin, malgré ses qualités. Une hypothèse principale ressort de mes lectures concernant cet auteur : je préfère Guillaume Lecler dans le format long, et ça c’est un fait. Je le trouve encore meilleur dans un format comme Deux zéros et demi ou Bons baisers de Goscranie, que dans les deux derniers livres plus courts, parce que le format « plus long » permet à l’auteur d’étendre tout ce qu’il sait faire. Le format court ne permet pas non plus de créer la même richesse dans l’histoire (ce que j’avais particulièrement aimé dans les deux premiers) et peut-être ai-je besoin, même dans ce genre-là et même dans l’humour, d’une histoire en béton, bien remplie et riche pour totalement apprécier ses personnages perchés et tout ce qu’il y a autour et qui rend le tout très drôle (j’ai, par exemple, encore plus apprécié le Glork 2 de Guillaume Carbonneaux que le 1 justement parce que l’histoire est plus complète).



Si un auteur comme Guillaume Lecler est capable d’évolution positive à chaque nouveau livre publié tout en renouvelant ses gags, son humour, ses histoires et ses personnages, c’est donc que le souci n’émane pas forcément du livre, de l’écriture ou des choix de l’auteur. En l’occurrence, je pense que le format court me séduit moins, car je sais pertinemment ce dont est capable l’auteur sur une version longue qu’il maîtrise parfaitement bien. Je ne le dirai jamais assez, mais il y a un vrai talent littéraire chez cet auteur, difficile de ne pas reconnaître qu’il sait jouer avec les mots et utiliser la langue française à bon escient et intelligemment. Il est un des rares auteurs à le faire de cette façon-là et rien que pour ça, il mérite d’être lu. Finalement, mon avis ne change rien au fond et à la forme de ce livre : c’est du bon, d’autres vous le diront, d’autres qui n’ont rien eu à redire sur ce livre d’ailleurs.
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Partie fine, et inversement.

Partie fine, et inversement est le troisième livre de Guillaume qui fait suite à Bons baisers de Goscranie, qui lui-même faisait suite à Deux zéros et demi, en somme il s’agit d’une trilogie, à lire dans l’ordre sinon on ne comprend rien. La dernière fois que je vous parlais de cet auteur, j’avais souligné une nette progression dans l’écriture et je persiste. Deux zéros et demi était très drôle mais peut-être n’avait-il pas cette maturité dans l’écriture et l’humour que les deux autres Guillaumeries ont. Il est indéniable qui l’auteur a encore progressé avec ce dernier tome qui se voit doté de réflexions profondes et actuelles un peu l’air de rien mais aussi un peu l’air de quelque chose quand même, ça n’est pas balancé comme ça, ça a un sens. Preuve que lorsque je disais que chez Lecler on trouve de l’humour intelligent et bien c’était vrai !



Sous ses airs de rigolo, le bonhomme en a dans le carafon et au-delà du pan humoristique de ses romans on trouve autre chose notamment du vocabulaire, des tournures de phrases qui font mouche, des petites réflexions qui font réfléchir, de la culture et des dialogues à me faire kiffer les dialogues (prouesse !)

Je ne vais trop parler de l’histoire au risque de dévoiler l’intrigue et puis ça ne vous avancerait à rien, il faut avoir lu les deux autres tomes pour tout piger. Toujours est-il que cette fois-ci, Tallia, Jermold et Thamer ❤ vont allez voir ce qu’il se passe du côté des nains et qu’ils vont, encore une fois, se faire couillonner parce que depuis le premier tome, à ce niveau-là rien a changé ; un cerveau pour trois ça fait des dégâts !

Ce qui change en revanche, c’est l’humour qui s’efface légèrement (léger hein, mais remarquable quand même) et on ne peut dire avec ce troisième tome que Guillaume est exclusivement très drôle. On ne le lit plus pour simplement se marrer mais aussi pour réfléchir (même si c’était le cas avant, humour intelligent…) mais c’est encore plus marqué dans ce dernier roman.

Le seul bémol pour moi, et c’est le premier depuis le début, sera la fin que je trouve trop brutale. J’ai tourné la page en pensant qu’il restait un chapitre ou deux pour boucler la fin du livre (et amorcer sa suite) et je me suis retrouvée dans les remerciements. Ça m’a surprise, voilà c’est dit.



Partie fine, et inversement est une lecture relaxante et drôle, ponctuée d’instants plus profonds et intellectuels qui, j’en suis sûre, raviront les lecteurs qui ont aimé les deux autres tomes.

Et si vous n’avez toujours pas lu le Guigui vous pouvez toujours lire des extraits gratuits de chaque tome sur Amazon, histoire de vous faire une idée et peut-être de succomber à cette trilogie perchée, devenue incontournable ! J’attends ma prochaine Guillaumerie avec impatience !
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Deux zéros et demi

Deux zéros et demi, de Guillaume Lecler, est un livre sans prétention. Oui, j’ai conscience qu’habituellement, cette expression est plutôt péjorative, même dans ma bouche, mais pas aujourd’hui. Ce que j’entends par là, c’est déjà, que l’auteur n’est pas prétentieux : il est même aussi gai et facile d’accès que son œuvre. Ce que j’entends aussi par là, c’est que son livre n’a sans doute pas de grand message à faire passer ; c’est juste un divertissement, c’est parfaitement assumé et c’est… terriblement bon.

Imaginez qu’en plus, je sortais juste de la lecture d’un autre autoédité qui lui, par contre, est du genre bouffi de prétentions (« ce livre va changer votre vie »… oui oui, rien que ça), mais qui ferait pourtant pas mal d’aller prendre des cours de style auprès de Guillaume Lecler !

Mais revenons à nos cons, euh, nos moutons : nous voilà donc en présence de trois z’héros de fantasy totalement calamiteux. Enfin, du moins, les deux mecs sont absolument inénarrables de nullité crasse… La femme, Tallia, relève un peu le niveau. Comme dans la vraie vie, quoi ! Tellement nuls ils sont qu’ils ne devraient avoir aucune chance d’aller au bout de leur quête, me direz-vous… Seulement voilà, les antagonistes sont aussi crétins qu’eux, et parfois même pires, ce qui relève de la gageure, c’est moi qui vous le dis.

Toute l’histoire est une immense entreprise de mise en boîte de la bonne vieille fantasy à papa… Vous savez, celle avec les nains, les gobelins, les trolls, les démons et les nécromants, celle dont on a un peu soupé ; en tout cas, c’est mon cas. Et du coup, je me suis régalé. Avis aux rôlistes bougons qui ont quelques centaines d’heures de jeu au compteur, à ceux qui considèrent qu’ils commencent à avoir fait plus que le tour de Tolkien et de ses dérivés et contrefaçons plus ou moins grossières : vous allez vous taper sur le ventre façon barbare.

Alors certes, le bousin n’est pas parfait. Il demeure quelques coquilles, et quelques moments de confusion, notamment dans les dialogues : une poignée d’incises supplémentaires pour mieux désigner les locuteurs ne serait pas du luxe, mais je me suis laissé dire que l’opération était en cours. Certes, les envolées lyriques des Dieux, tout en majuscules d’imprimerie, m’ont fait saigner les yeux, et je continue à plaider pour leur transformation en italique, cependant que la « biographie romancée » écrite par Deux-fois pourrait être entre guillemets pour ne pas confondre (encore qu’il faudrait être con pour confondre : on s’appelle pas Ethinor, non plus !) Également, les tics de langage des crét… euh, des personnages, pourraient être différenciés pour faciliter leur identification. Ils sont tous du Nord, ils disent « chu » pour « je suis ». Ou alors, c’est parce qu’ils bossaient dans un hosto ?

Mais foin de chipotage, le style est aisé, trépidant, à la bonne humeur communicative, et avec quelques passages qui pourraient devenir cultes si ce garçon avait le bonheur de passer sous le radar des gens qui ont le pouvoir. Il y a comme un souffle de Monty Python qui court sur tout cela, à mi-chemin entre la parodie, l’humour déjanté et la dérision du genre humain tout entier.

Observez bien la psychologie des z’héros et de leurs idiots d’ennemis, vous reconnaîtrez forcément, à un moment ou un autre, ce voisin, ce collègue, ce cousin ou ce beau-frère que vous trouvez désespérément con.

Oui, l’idiocratie régnait déjà au moyen-âge, et rien n’a vraiment changé.

Sauf que maintenant, y’a pu de dragons.

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Deux zéros et demi

Le maître mot de cette série est : absurde. Dans cette ouvrage nous suivons trois personnages dans un monde médiéval fantastique. Nos trois compères ne sont pas vraiment doués et enchaînent les aventures tout en restant, on se demande comment, toujours vivant !

C'est une histoire qui est appréciable car c'est une lecture qui ne fait pas réfléchir. On se laisse embarquer dans ce monde et on a très souvent le sourire aux lèvres.

Dans cette intégrale qui regroupe les 6 tomes, j'ai particulièrement apprécié les 4 premiers tomes. Les aventures sont cohérentes, il y a de l'humour à foison, les personnages ont un côté attachant, un gros côté déconcertant, mais la lecture est vraiment sympa. Les 2 derniers tomes sont un peu plus fouillis à mon sens. Je n'ai pas forcément retrouvé ce qui pouvait me faire rire dans les tomes d'avant. C'est un peu plus tiré par les cheveux et je trouve ça un peu dommage.

Alors je suis tout de même content d'avoir lu ce livre et découvert cet univers. Cela change vraiment de la fantasy habituelle et rien que pour ça, les points positifs l'emportent sur les points un peu plus négatifs.
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Anamorphose et boulettes

Anamorphose et boulettes est le cinquième et dernier roman de la série « Deux zéros et demi », brillamment lancée avec le roman éponyme. Ont suivi Bons baisers de Goscranie, Partie fine, et inversement et Des illusions matutinales. J’avais apprécié les premier et deuxième romans, et avais été un peu moins sympa avec les deux suivants que je trouvais en deçà des autres, sans vraiment saisir pourquoi. Avec Anamorphose et boulettes, je renoue avec un humour, une intelligence et une subtilité que j’apprécie tout particulièrement.



Si vous ne connaissez pas encore Guillaume Lecler et ses guillaumeries, d’abord vous ratez potentiellement quelque chose de barré qui change de ce qu’on a l’habitude de voir en littérature, mais surtout, je me dois de poser rapidement le décor, au risque de répéter ce que j’ai déjà pu dire dans mes précédentes chroniques ; Désolée pour ceux qui ont gardé quelques souvenirs de mes avis.

Guillaume Lecler est auteur de romans humoristiques, basés sur le principe que ses personnages ont un demi-cerveau à se partager, et que les pires emmerdes leur tombent sur le coin du museau, le tout dans une ambiance et un cadre fantasy-ste. L’humour y est raffiné (parfois moins, mais ça reste aussi drôle) et intelligent, les références nombreuses (et j’en rate sûrement !), le rythme entrainant, les intrigues toujours perchées. Dans les romans de Guillaume Lecler, il y a toujours plus que de simples gags pour faire rire la galerie (et la galerie rit), et je crois que c’est encore plus flagrant dans le dernier roman de la série.

Anamorphose et boulettes m’a laissé entrevoir un petit quelque chose de nouveau, une petite lueur, une porte semi-ouverte vers autre chose que l’humour et la fantasy. C’est dans le début du chapitre 8 que je me suis dit, même si je le soupçonnais déjà, que l’auteur avait plus d’une corde à son arc, et qu’il serait bien capable de nous livrer un autre genre de roman, moins humoristique, plus noir. Je me demande même s’il ne nous cache pas certaines choses… De façon générale, ce roman est différent des autres, montre et raconte autre chose, et quelque part, je le considère plus audacieux. L’auteur réussi à transporter son lecteur dans son univers, en y apportant quelque chose d’essentiel et d’inédit, montre qu’il sait être plus qu’une personne drôle à l’humour intelligent (même s’il l’est indéniablement), car si c’est déjà beaucoup, ce n’est pas le seul talent de Guillaume Lecler qui le démontre une nouvelle fois ici.

J’ai pris plaisir à retrouver mes héros préférés, Thamer en tête dont je ne me lasserai jamais du QI, et les dialogues que j’apprécie particulièrement chez cet auteur. En somme, j’ai englouti ce dernier tome que je relirai lorsque j’en aurai besoin.



Alors que dire pour clore cette série d’avis sur la série Deux zéros et demi ? Qu’elle a été chouette ? Sans aucun doute. Même si je n’ai pas adhéré à tout et que j’en ai été peinée, elle a démarré fort bien et se termine en apothéose. Selon moi, ce dernier livre est peut-être le plus court, mais il est le plus abouti. Le plus réussi, même. L’humour s’est affiné, le style a indéniablement évolué, et l’auteur s’ouvre peu à peu : l’évolution va dans le bon sens. J’ai grandement apprécié voir la sensibilité de l’auteur à travers certains de ses mots, tout en me faisant rire. Il y a définitivement beaucoup de potentiel chez Guillaume Lecler, pas seulement humoristique, et j’espère que nous aurons tous la chance de le relire, avec ou sans les personnages de cette série.
Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Anamorphose et boulettes

Il est beau, il est frais, il est attendu par des millions de fans : "Anamorphose et boulettes", de Guillaume Lecler, c'est le 5e ou 6e tome d'une trilogie qui n'en finit pas pour notre plus grand plaisir !

Je ne ferai pas de résumé car la difficulté de ce retour c'est de ne pas divulgâcher un morceau de ce tout.

Quoi qu'il en soit c'est un bonheur de retrouver nos 3 anti-héros qui retournent à l'école pour se former à la science. Et pas n'importe laquelle : un peu de physique quantique ! Forcément pour arriver à être drôle sur ce genre de thème, il faut être érudit, curieux et pédagogue. Je pense que notre auteur relève très largement ce défi. C'est un texte qui est exigeant, il requière la concentration de son lecteur (hé, vous croyez pas qu'on va le lire à vot'place non plus !!) mais vous allez vous régaler. Et je ne parle pas des dizaines de recettes de poissons que vous allez y trouver.

Mon seul regret est de savoir que la boucle est bouclée ; après celui-ci ce ne sera plus ça. Mais je garde espoir de lire encore des textes de cet auteur, qui mériterait votre attention.

Un bijou, une pépite, comme à chaque sortie de Sieur Guillaume Lecler. Je ne peux que vous le recommander et si vous avez envie de sombrer dans ces folles et passionnantes aventures, sachez qu'il a sorti l'intégralité des titres en un énorme volume pour la modique somme de presque rien. Alors vous attendez quoi ?



Disponible sur Amazon en autoédition, 2021.

Couverture dessinée par @alexlecler
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Des illusions matutinales

Et de quatre pour Guillaume Leclerc qui une fois encore, signe ici une vraie bulle d'évasion.

C'est avec bonheur que je retrouve, Tallia, Jermold et Ethinor dans de nouvelles aventures.



Nous les découvrons donc tous les trois en forêt, détendus et assoupis. Un moment de repos bien mérité pour nos trois valeureux guerriers, si si je vous assure!



Mais leur réveil n'en fut pas moins vivifiant car "Oh surprise" Tallia a disparue.



Et voilà le début des aventures bien rocambolesques de nos héros en contrée des Elfes.

Ils doivent à tout prix retrouver Tallia qui aurait été kidnappée par Orion le roi un peu trop coureur de jupons. Ce même roi à l'épouse oh combien charmante, la belle et très très surprenante reine " Titane".

Missionnés pour retrouver le suzerain et accessoirement Tallia, un bien étrange personnage répondant au doux nom de "Fuck " les accompagnera .



Sous des dehors légers, l'auteur sait encore cette fois nous donner une belle leçon de vie.

Je ne peux en dévoiler plus, de peur de trop vous en dire, mais si vous vous laissé emporter par cette aventure, vous passerez un très bon moment.



Un très agréable instant de lecture et de surcroit à un tout tout petit petit prix. Alors qu'attendez-vous ?

Bonne lecture à tous.
Lien : https://surlesailesdunlivre...
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Des illusions matutinales

Partir dans l’univers de ces deux Zéros et demi, c’est oublier le monde, la grisaille, la réalité. Il paraît qu’on appelle ça de la fantasy. Moi, la fantasy, ce n’est plus trop mon truc depuis longtemps, je m’imaginais pas croire à des histoire d’elfes, de fées, de lutins et d’ogres. Mais ici, ça fonctionne. Peut-être parce que les personnages sont finalement très humains, qu’ils parlent comme moi avec plein de gros mots, ou comme mon voisin qui pige pas les mots de plus de trois syllabes mais hoche toujours la tête comme si.

Quand j’ai ouvert Des Illusions Matutinales, la première chose que j’ai faite, c’est m’installer confortablement. Parce que si les personnages parlent comme des charretiers, la narration de Lecler, elle, est exigeante. Les phrases sont longues et construites, dans un style classique bien agréable. C’est en partie pour ce contraste surprenant entre dialogues et narration que j’aime ses livres. C’est aussi et bien sûr pour les très nombreux jeux de mots poilants et les références qu’il faut trouver, comme dans un jeu.



Bref, les trois zigotos – Thamer, Jermold et Tallia –, sont arrivés dans la Contrée. Tout à coup, les deux hommes se rendent compte que leur compagne a disparu. Leur nouveau guide les informe qu’elle a été enlevée par le roi. Ceux qui ont lu les tomes précédents (même si ce n'est pas nécessaire à la compréhension de cette histoire, je les recommande vivement : Deux zéros et demi, Bons baisers de Goscranie, Partie fine et inversement) savent que Tallia, elle n'est pas trop du genre à se faire enlever, plutôt à foutre des branlées à tous les mecs qui passent. Mais bon, soit, la reine veut récupérer son homme, alors ils partent à leur recherche. Et c’est pas piqué des araignées, je peux vous le dire ! Ça bourgeonne de conneries décorées à la sauce Tolkien, Monty Python, Shakespeare (si, si)… Et pendant ce temps, l’autre gratteur de guide leur fait une psychanalyse tout le long du trajet, un pur bonheur !
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Deux zéros et demi

Grâce à ces trois héros j'ai retrouvé la foi : la foi en l'humanité, la foi dans les dieux et déesses de l'univers (dont pour certains je ne soupçonnais même pas l'existence) ! des aventures épiques et palpitantes, menées par des héros ... héroïques et solidaires (oui quelle solidarité), contées avec brio, emphase et humour (oui quel humour) par Guillaume. Le seul reproche : tout ça se lit beaucoup trop vite ! j'aurais aimé passer plus de temps avec Tallia, Ethinor et Jermold ! Maintenant y'a plus qu'à prier les dieux et les déesses de mettre tout en oeuvre pour que Guillaume nous écrive la suite de leurs aventures :)
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