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Critiques de Hédi Kaddour (139)
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Les Prépondérants

Années 20 en Algérie. Le choc de plusieurs cultures à l'occasion du tournage d'un film par des Américains dans un village ou sévissent les clivages du colonialisme. C'est superbement écrit, plein d'intérêt pour une période et des lieux qui nous sont étrangers dans le temps et dans le mode de vie.
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Waltenberg

Lorsque j'ai pris ce livre en main, dans une librairie, je pressentais un merveilleux moment de lecture, je ne sais pourquoi, c'est le grand mystère des choix de lecture. Je n'ai pas été déçue : ambiance finement décrite, comme une œuvre impressionniste, de l'action aussi, la passion, la nostalgie..... une œuvre immense qui devrait être davantage mise en avant i
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Les Prépondérants

Une équipe de tournage américaine débarque dans une ville d'Afrique du Nord. Les cultures s entrechoquent. Les mœurs sont tellement décalées en ce début de 20ème siècle. Mais le livre ne décolle pas au bout de 100 pages j abandonne la lecture.
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Waltenberg

Intrigué par les prix reçus en 2005 ("Goncourt du premier roman" et "Meilleur roman français de l'année 2005" par le magazine Lire) et par la nomination de Hédi Kaddour à plusieurs prix littéraires en 2015 (dont le Goncourt Général et Prix Roman de l4académie Française) je me suis intéressé à son premier gros roman d'aventure : Waltenberg.

Ce roman nous plonge dans l'histoire passionnante des hommes et des lettres du XXe siècle. Mêlant aventure, espionnage, récit de guerre et histoire d'amour avec un sentimentalisme raisonné (sans lyrisme), ce livre est dense, oui, mais si bien écrit et les histoires des principaux protagonistes si prenantes qu'on a qu'une hâte à chaque fin de page, tourner la page pour connaitre la suite.

Attention : l'écriture à la première personne du singulier pour tous les personnages successifs peut surprendre voire perdre par moment le lecteur (surtout dans les 200 première pages - sur 800 tout de même).
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Les Prépondérants

Une grande et longue fresque, éminemment romanesque, qui nous plonge dans les années 20, au moment où les sociétés basculent.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Les Prépondérants

Un formidable roman sur l'époque coloniale.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Savoir-vivre

Une écriture agréable, un contexte et des évènements qui m'ont accrochée, mais les portraits de personnages déroutants et entremêlés m'ont parfois perdue...
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Waltenberg

livre somptueux, dans lequel parfois on se perd, mais il nous enveloppe et nous entraîne ailleurs et haut.
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La nuit des orateurs

Ce roman suscite l'admiration pour le travail d'écriture : un texte riche, finement sculpté, presque mot à mot, avec des inserts en latin dans le texte français, comme les sculptures de marbres sont serties de feuilles d'or. Un texte qui se lit lentement pour en comprendre le sens et la portée. Un texte qui exprime une érudition rare sur la Rome impériale de la fin du Ier siècle. Au-delà de l'orfèvrerie littéraire, ce roman dit les jeux du pouvoir à une époque où les rapports de force se jouent par l'élimination physique du plus faible. On y voit comme de nos jours les réseaux sociaux, ces endroits d'où surgissent parfois des paroles inspirantes, mais hélas souvent, le plus souvent même, de détestables ragots dont les auteurs peu courageux s'autorisent plus volontiers qu'ils se cachent derrière des pseudonymes. Ce roman rappelle les textes étudiés et traduits lors des humanités latines et s'il reste peu de connaissance de la langue, l'auteur ranime, chez le lecteur, la flamme de cette culture qui fut l'un des berceaux de notre civilisation. Ce livre impressionne donc par toutes ces dimensions, qui lui promettent une belle et durable place dans les bibliothèques mais il impressionne plus qu'il ne passionne, à cause du rythme lent et des détails parfois trop fournis du récit.
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La nuit des orateurs

Le titre du roman est d’autant plus frappant qu’on cherche les orateurs dans cette histoire. L’art oratoire n’est plus ici au service de Rome, du bien de la cité, mais de sa propre survie. Face à l’empereur et aux délateurs, il consiste désormais à savoir que dire ou ne pas dire, à qui, devant qui, où et quand. Il devient l’art de manier et d’interpréter les mots interdits, les formules, les silences, l’expression du visage qui les accompagne, les bruits qui courent, les sous-entendus.



Au fil des chapitres, le roman fait entendre les voix des personnages en proie à ces questions de vie ou de mort, leur voix intérieure surtout puisqu’il y a peu de dialogues. Ils acquièrent ainsi beaucoup de profondeur, de même que la description de Rome est formidablement crédible et vivante, notamment celle du quartier de Subure. À travers eux, nous sont également livrées des analyses historiques, politiques et littéraires d’une grande finesse. Je retiens particulièrement la très belle réflexion sur l’origine de la poésie et la magnifique lecture du Satiricon. Enchâssées dans le récit, j’ai aussi découvert ou redécouvert avec joie tout un tas d’anecdotes tirées de l’histoire et de la mythologie. Il y a enfin le plaisir de lire du latin (traduit, rassurez-vous) !



Il ne s’agit pour autant pas d’un livre réservé aux latinistes et érudits. C’est avant tout une très bonne histoire. Les digressions n’empêchent pas et même participent à maintenir la tension, celle d’une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de tous les protagonistes, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.
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Les Prépondérants

Très belle chronique des années 20, dans le Maghreb mais aussi aux USA, en Allemagne, à Paris, …



C’est très bien écrit, certaines scènes sont savoureuses (par exemple, la projection d’un film à Nahbès, avec les remarques des uns et des autres).

On en apprend pas mal sur la période, et c’est un point de vue original : le protectorat vu par les indigènes, et aussi le sentiment de supériorité des colons, la montée du fascisme, les scandales hollywoodiens, …



Seul défaut : c’est trop ambitieux, la profondeur des personnages est sacrifiée.

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Les Prépondérants

Nahbès, ville imaginaire du Maghreb , dans les années 20 au début des prémices d'autonomies. "Les Prépondérants" , est un roman classique, essentiellement naturaliste. Depuis Waltenberg (2005), on sait le goût de l'auteur pour la fresque ; le voilà qui trouve son bonheur à tourner la roue de l'histoire à travers des histoires. Nahbès est sa montagne magique.



On y trouve Une équipe de cinéma américaine,

on s'aime, on se méprise, on se déchire, on se jalouse. La vie, quoi. Cela fourmille de personnages bien que, dans les rôles essentiels du roman on trouve : le caïd, son fils Raouf , une jeune et belle veuve Rania, un marchand perfide Belkhodia , coté "blanc" ,ce sont les notables de la ville, le médecin, l'avocat, le contrôleur civil, des officiers… ils s'appellent Pagnon, Doly, Marfaing, Ganthier, Gabrielle , Laganier. Il y a là les représentants du lobby colonial, ils freinent toute propagation de l'éducation, de la culture et de la lecture, supérieurs, ils sont convaincus du génie de leur race. Ce sont les Prépondérants « il y a du droit dans ce mot, de la valeur, du légitime ».



Kaddour est un amoureux du romanesque, il ne recule pas, il est proche de Thomas Mann et de Dumas, son héros du type Balzacien " Raouf" est magnifique, son talent de conteur, son souci du rythme son goût de la chronique, son souci de la voix, chacun la sienne, font de ce roman naturaliste l'une des évocations les plus riches en personnage et des plus agréables à lire.



C'est plein d'humour et d'aventures, grave lorsque l'on aborde les rapports de soumission et le fort sentiment d'indépendance. Sirènes occidentales , trésors culturel immémoriales, religion castratrice, nombreux interdits.



Autre titre que l'on pourrait retenir

« voir comment on fabrique ce qui vous domine »



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Les Prépondérants

Au printemps 1922, des Américains d'Hollywood viennent tourner un film à Nahbès, petite ville du Maghreb. Ce choc de modernité avive les conflits entre notables traditionnels, colons français et jeunes nationalistes épris d'indulgence. Raouf, Rania, Kathryn, Neil, Gabrielle, David et d'autres se trouvent pris dans les tourbillons d'un univers à plusieurs langues, plusieurs cultures, plusieurs pouvoirs. Ils tentent tous d'inventer leur vie, s'adaptent ou se révoltent. Il leur arrive de s'aimer.
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Les Prépondérants

Très beau roman, au Maghreb, en France et en Allemagne.On y suit les relations entre les membres d'une équipe de tournage avec les autochtones sur fond de colonisation (du Maroc?)
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Waltenberg

J ai eu du mal à croire qu'on puisse traverser le XXème et passer sa vie à chercher une femme... Un peu tiré par les cheveux, mais historiquement très documenté et j ai lu le roman en entier en dépit de ses longueurs et ses 700 pages
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Savoir-vivre

L Angleterre de l entre deux guerres, un roman de vies presque ordinaires jusqu'au coup de théâtre qui en fait une histoire vertigineuse
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Les pierres qui montent : Notes et croquis ..

Hédi Kaddour note ses réflexions littéraires, ses observations dans la rue, le métro, ses souvenirs d'enfance qui remontent telles les pierres durant l'année 2008.
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Les Prépondérants

Une réflexion profonde et parfois teintée de burlesque sur l'impérialisme. La France y est une puissance coloniale finissante, tandis que l'Amérique, à travers le cinéma, annonce son règne. Mais, Hédi Kaddour ne s'arrête pas là et élargit la question de l'émancipation des peuples à celle de la femme. Une belle galerie de personnages, l'impression que l'harmonie peut se faire malgré les différences. Mais... Car il y a toujours un mais...
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Les Prépondérants

Difficile de rédiger une critique ....... Le colonialisme, les années folles, la condition de la femme, le cinéma, la politique de l'entre deux guerres.... Un roman complexe tant dans l'écriture que dans le contenu. Une période méconnue pour moi à quoi s'ajoute un récit alambiqué, qui passe d'un groupe de personnages à un autre, de Paris à Berlin puis revient à Nahbès. Chassé croisé de cultures, préjugés raciaux, un roman au charme désuet mais qui se fait l'écho de ce que nous vivons actuellement. Globalement cette lecture a été pour moi éprouvante, mais je me suis accrochée et je ne regrette pas car au final ce roman érudit ne m'a pas laissée indifférente.........
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Les Prépondérants

Probablement mon plus grand plaisir de lecture depuis longtemps. Le chant d'une superbe langue classique marié à une vision très actuelle des personnages, des religions, de l'Histoire : bravo M. Kaddour, et surtout merci !
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