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Critiques de Henry David Thoreau (338)
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Ainsi parlait H. D. Thoreau



"Somme toute, il faut bien se rendre à l’évidence que mener une existence est à la fois très personnel et très silencieux." (71)



Tous les chemins auraient dû me mener à Thoreau depuis longtemps et je ne l’ai que tout juste frôlé. Je me décide, à travers ce recueil pas trop effrayant, tout de vide et de phrases courtes, à me rapprocher du personnage. Introduction limpide, où les idées se suivent avec fluidité et sans surcharge, fort agréable à lire tout en offrant l’essence de l’époque et de l’homme. Une sélection de citations dont quelques unes se détachent. On en déduit qu’incontestablement il savait tourner de belles phrases. Mais la vision reste parcellaire.



"Un vrai bon livre est quelque chose d’aussi naturel, primitif, sauvage, d’aussi mystérieux et merveilleux, d’aussi ambrosiaque, d’aussi prolifique qu’un lichen ou un champignon." (105)


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Balade d'hiver, couleurs d'automne

« Le vent a murmuré délicatement à travers les jalousies, soufflé avec autant de douceur qu’une plume contre les fenêtres et, de temps à autre, soupiré tel un zéphyr estival qui soulève les feuilles, toute la nuit durant. [...]… tandis que la terre a sombré dans le sommeil, des flocons duveteux animent le ciel, comme si régnait une Cérès du grand Nord, semant ses graines argentées sur les champs. »



Voici les premières lignes de Balade d’hiver. Ce texte datant de 1846, ainsi que Couleurs d’automne ( de 1862 ), sont extraits du journal de Henry David Thoreau. Ils témoignent de son regard vigilant sur les beautés des paysages de la Nouvelle-Angleterre aux saisons du couchant et de son talent de conteur.



Une promenade plus naturaliste que philosophique, la (dé)marche est à l’observation, les réflexions qui accompagnent inspirées par la vue sous une plume impressionnante par sa richesse et sa générosité.



Dans Balade d’hiver, court premier récit, nous cheminons depuis l’aube sur les sentiers puis le long des rives à travers « ce vaste paysage de forêts, de champs et de rivières jusqu’aux lointaines montagnes enneigées. » Il se dégage de cette lecture une lumière diffuse, une ample et libre respiration, des images qui (r)éveillent les sens en douceur, si évocatrices qu’elles rappellent des moments, des émotions; ces pas intimes de promeneur. D.H.Thoreau nous raconte la « robuste innocence » et la « muette sobriété » de la nature, parsemant ce chemin de figures mythologiques et antiques, de poèmes, de références géographiques et historiques.



Dans Couleurs d’automne, c’est bien de rayonnement qu’il s’agit tant l’auteur donne à voir l’intensité des teintes pouvant rivaliser « avec toutes les couleurs de la palette du peintre « . Le propos est précis, botanique, un herbier en mots. Les descriptions y sont lyriques sans grandiloquence ni théorie, des tableaux en chronologie saisonnière du vif et du chatoyant tout en nuances et contrastes « dans lesquels plongent l’œil et la pensée« .
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Cap Cod

Plutôt qu'un roman, il s'agit ici surtout d'une suite de séquences. Vers 1850, l'auteur fit plusieurs séjours au Cap Cod, une région encore sauvage qui s'avance dans l'immensité de l'océan. L'auteur est un écologiste avant la lettre pour qui la pensée se nourrit du contact permanent de la nature sauvage. L'essentiel qui court sous ses mots est la conception d'être au monde pour la quête de l'authenticité.

Ce roman nous permet également de comprendre la littérature américaine.
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Cap Cod

"Cap Cod" permet de se faire une idée plus précise et complète de la personnalité de l'auteur puisque transparaît au fil des pages un certain sens de l'humour que l'on ne lui connaît pas dans d'autres récits. Humour par ailleurs bienvenu au milieu des descriptions, un peu longues à mon goût, des dunes du cap.

Dans ce coin du Massachusetts où le sable fait loi j'ai bien envie d'y déposer mes bagages.
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Cinq discours pour désobéir

Celui de La Boétie, parce que c'est lui
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Couleurs d'automne

Serions-nous tous, comme le prétend Thoreau, aveugle aux couleurs de la nature, sourd à la multitude des bruits propres à l'automne?

Au dix-neuvième siècle déjà, alors que la nature tenait une place - dans la vie comme sur Terre - largement plus prépondérante qu'aujourd'hui, cet amoureux regrettait le peu d'intérêt que ses contemporains lui portaient. A qui la faute sinon à l'urbanisation et l'industrialisation?

Thoreau, lui, fuit toute nature humaine pour se consacrer à ses recherches botaniques. Mais ce qu'il aime par dessus tout, ce sont donc ces couleurs incroyables que seule la nature est capable de produire et qui se déploient tout autour de lui, à condition de trouver la bonne focale pour les apprécier.

Marchant dans la forêt proche de Concord, Massachusetts, il étudie cette valse des feuilles dans le temps, chacune déployant ses couleurs selon l'espèce de son arbre et son cheminement automnal. A leur apogée, elles sont écarlates et lumineuses, rougeoyant le ciel, diaboliques.

Puis elles tombent sous les rafales d'octobre, tapissant jardins, forêts, ruisseaux et lacs. Les cours d'eau disparaissent sous les feuilles, et Thoreau dans sa barque aime s'asseoir sur ce tapis flamboyant. le moindre petit animal est de suite dénoncé par le bruissement des feuilles sous ses pattes.

Il y a de très beaux passages dans cet essai sur ces couleurs magnifiques que l'on peut voir sur le continent américain en automne, mêlés à la misanthropie légendaire de Thoreau.
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Couleurs d'automne

Avec maman
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De l'esclavage : Plaidoyer pour John Brown

Alors que l’État du Massachusetts vient de condamner Anthony Burns, esclave en fuite, à être restitué à son maître en Virginie, Henry David Thoreau ne mâche pas ses mots. Il accuse le gouverneur et la Cour d’être du côté de l’injustice et de n’avoir pas préféré démissionner, les soldats de n’avoir été entraînés « que pour voler le Mexique er ramener des esclaves en fuite à leurs maîtres », l’auteur de la loi le permettant, d’en être « aussi indissociable que le bousier de sa boule d’excréments », la presse d’être « sans aucune exception ou presque, corrompue » et les gens qui la lisent « pareils au chien qui retourne à son vomi ».

Tout aussi péremptoire, il s’insurge : « Je souhaiterais rappeler à mes compatriotes qu’il sont avant tout des hommes, et qu’ils ne sont des Américains qu’en second lieu. Qu’importe une loi qui protège vos biens et qui préserve votre âme et votre corps, si elle ne vous maintient pas dans les rangs du genre humain. » Il appelle « que chaque homme rompe son union avec l’État aussi longtemps que ce dernier sursoit à faire son devoir ». Voilà qui semble on ne peut plus d’actualité n’est-ce pas ?



Suite de l'article en suivant le lien.
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De la marche



Henry David Thoreau, l'auteur du grand Walden, déroule dans un petit opuscule l'éloge de la marche. Ce grand pionnier de l'écologie moderne, nous livre plus qu'un amour de la marche, un essai en forme d'éloge, où la marche est devenu l’indispensable instrument de sa liberté.



Qui ? mieux que Sylvain Tesson pouvait illustrer l'art de la marche, la libération de l'homme en mouvement, le disciple de Thoreau, prend corps après son accident. Sa reconstruction semble s’imprégner de ce balancement si particulier dans le silence des chemins de bois noirs.



Celui qui avait vécu dans les forêts de Sibérie, comme Thoreau dans sa cabane de Walden, s'est nourri de toute les vibrations de la nature, envahissant terreau de liberté en recréant au milieu des congères sa propre bibliothèque.



La marche c'est aussi la possibilité d'aller vers de nouvelles réalités, aller vers les autres, vers l'ailleurs. Par le non retour arrière, la fuite, l'individu peut libérer ses tensions, rechercher une reconstruction, une nouvelle énergie, la marche invite ainsi à vivre autrement. L'éloge de la fuite d'Henri Laborit, complète bien la pensée de Thoreau.



La fuite, devient solution et chemin, car "pour retrouver l'ensemble du cosmos, pour se situer dans la nature, l'homme doit s'approcher des fenêtres étroites que, dans sa prison sociale, l'idéologie dominante, ici ou là, veut bien entrouvrir pour lui faire prendre le frais. " H Laborit.



Sylvain tesson et Henri Laborit montent toute l'actualité de la pensée de Thoreau. Il m'apparaissait intéressant de montrer une continuité de sensibilité, d'un continent à l'autre d'un siècle éloigné au notre.



L'ouvrage est si court, qu'il pourrait être considéré comme un résumé. Il s'adosse au contraire à de multiples références philosophiques, naturalistes qui amplifient le propos.



Ainsi dans un second mouvement, Thoreau évoque la force exercée par la volonté d'aller vers l'ouest, comme une fascination de la lumière, celle qui est à la naissance de toute vie. " chaque crépuscule dont je suis le témoin m' inspire le désir d'aller vers un ouest assez lointain et plus beau que celui où le soleil descend". P28



La vie sauvage est aussi questionnée. Mis en avant, la marche est la rencontre de cette nature sauvage , ce sont les chemins noirs de Tesson .

"Comme ce qui est sauvage est proche de la beauté P39 "

La nature sauvage n'est pas mauvaise, c'est notre regard qui voit des nuisances entre les animaux nuisibles, et les mauvaises herbes. La nature, est à cette époque l'objet de nombreuses recherches comme l'interdépendance ou les l’interaction des espèces entre elles.



Enfin la fin de son voyage littéraire, évoque l'ignorance utile, car les croyances opaques ou les connaissances opaques sont bien plus dangereuses pour l'homme en marche, les fausses routes comme les idées fausses ne peuvent nous faire avancer !



Pour ceux qui lisent en marchant, c'est le livre idéal qui tient dans une poche !

Pour tous ceux qui aiment marcher, puis lire, cette invitation de partir sans se retourner, sans vouloir revenir à son point de départ est un défi.

Rassurez vous Thoreau parle par image comme dans la bible où la femme de Loth fut cristallisée pour avoir regardé en arrière.



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De la marche

Un ouvrage trés court mais trés important . Thoreau est l'un des rares à avoir mis en avant l'importance d'un réel rapport avec la nature , au delà de tout bucolisme. Ici le ton est sérieux , à des années lumiéres du ton enfantin de tf1 . Thoreau met en avant la marche comme le moyen le plus apte à réconcilier l'homme et la nature . Loin de toute béatitude , il élabore une pensée précise et expliquée , sur la fusion nécessaire selon lui entre l'homme qui souhaite retrouver son humanité et la nature , sauvage et dans le méme temps si ouverte si l'on prend le temps de l'écouter . Un ouvrage court mais puissant , qui s'impose de par le sérieux de son discours sur un sujet bien trop galvaudé ailleurs .
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De la marche

Je rejoins Meyeleb avec plaisir ! lecture enrichissante, humanisante (si le terme existe) joyeuse, qui nous transporte vers l'avenir de notre moi intérieur avec jubilation ! tout petit livre de 74 pages mais grand par son enthousiasme
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De la marche

A short text that praises walking, getting out of the comfort of your house to wander off the beaten tracks, far from the world. Walking to reconnect with Nature and its beauty and understand its importance. But walking also to reconnect with our inner wanderings, our thoughts, and reflect on the connections between Nature and us. Thoreau’s writing has been deemed as ecological literature and this book is something between an essay and an autobiography. An excellent text to start reading Thoreau.
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De la marche

Un petit texte très court sur lequel il fait bon revenir souvent.

Il m'a permis de découvrir Thoreau dans toute sa grandeur. Un homme ancré dans le présent, conscient de sa valeur d'homme (qu'il reconnait devoir en partie à la nature, à l'extérieur).

A chaque fois que j'y reviens, j'ai de nouvelles phrases qui viennent me percuter et me marquer. Un livre "confiserie" que j'aime particulièrement
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De la marche

Lorsque j’ai découvert ce petit bouquin à la bibliothèque alternative autogérée de mon quartier, je me suis dit que le célèbre auteur de Walden ou la vie dans les bois et de la désobéissance civile avait peut-être quelque chose à m’apprendre sur mon loisir préféré et que de plus, cela pourrait convenir pour valider une lecture sur le challenge Riquiqui. Mais j’ai besoin de parcours bien balisés avant de partir, de suivre des sentiers de randonnée, je ne parle pas des applications telles que Strava ou Visorando, cette dernière sonne dès qu’on s’éloigne du sentier pour nous rappeler à l’ordre et nous ramener sur le droit chemin !! Je pense que Thoreau n’aurait pas du tout apprécié ce genre de gadget. En effet, il prône une marche où on se laisse aller à une forme de magnétisme subtil qui nous indique la bonne direction. Pour lui, c’est donc l’instinct qui décide. Jamais sur les routes qui sont faites pour les chevaux et les hommes d’affaire (oui, on est au XIX° siècle), il s’aventure dans les forêts de la Nouvelle Angleterre alors que le “troupeau” des hommes cherche le confort d’un nid douillet, de belles pelouses ou des champs cultivés, les hommes préfèrent vivre en ville ou dans les villages. Pour lui, c’est notre côté servile, on se conforme à une loi à laquelle obéir et nos besoins matériels sont une illusion et “l’ennui n’est que l’autre nom de la vie domestique”. Bref, il propose à l’homme de se reconnecter à la nature dont il est partie intégrante, de considérer la vie sauvage sous son angle philosophique et esthétique.

Allez, je vais virer mes applis de géolocalisation et c’est peut-être en se perdant que l’on risque de se trouver. Et lorsque j’aurai besoin de découvrir de nouveaux horizons, il me suffira de grimper à un arbre.



Challenge Riquiqui 2022.

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De la marche

Je suis un peu déçue, je m'attendais à plus de réflexion sur la marche et la spiritualité (et le lien entre les deux) mais au bout du compte, cet essai ne consacre que peu de place à la marche...



Néanmoins, je découvre Thoreau et son style, la poésie de ses mots, et je crois que j'aime bien (même si j'ai perdu depuis longtemps l'habitude de lire des textes de cette époque).
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De la marche

D'une modernité incontestable, De la marche développe une vision du monde où l'homme évolue dans la recherche pacifique d'une harmonie avec la nature. Déjà conscient des dérives que peut susciter la dépendance matérialiste, Thoreau revendique une marche à contre-courant. Une marche qui, loin d'être la somme des pas posés sur un chemin tout tracé, faisant de nous des promeneurs conditionnés, propose à l'homme d'arpenter l'aventure humaine (la quête de soi) au sein de la Nature, à laquelle il s'accorderait humblement. Thoreau, penseur de la décroissance en somme ? Une lecture en tout cas rafraîchissante par sa poésie, enrichissante par ses références et enthousiasmante par l'évidence de son raisonnement.
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De la marche

Marcher, c'est penser. Penser, c'est se laisser faire par la Nature (la majuscule, chez Thoreau, est plus que nécessaire). Le philosophe marche au hasard, guidé par la forêt hors des routes trop droites, là où les autres ne passent pas, toujours vers l'Ouest ou vers la cime des arbres. Il s'agit de tenter de vivre l'instant, rien que l'instant, le présent d'un oiseau qui chante ou d'une montagne au loin. N'y a-t-il pas de liberté plus grande que celle-ci? N'y a-t-il pas de contestation de l'ordre établi (j'avais écrit "étable", divine erreur!), de désobéissance civile plus radicale que celle qui consiste à cesser de se cogner la tête contre le travail, à cesser de courir à sa perte ou à son profit pour marcher vers soi-même et vers la sensation pure d'être vivant? Thoreau nous montre le chemin où s'égarer pour mieux se trouver.
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De la marche

Je découvre avec plaisir cet auteur avec ce petit éloge à la vie sauvage. Cette philosophie me parle, me plaît. Le parallèle entre le chemin à parcourir intérieurement pour découvrir la sérénité, et le chemin à parcourir réellement sur terre pour revenir à la source de ce que nous somme est simplement juste. En refermant cet ouvrage, je n'ai qu'une envie, continuer à découvrir la philosophie de cet homme.
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De la marche

J’avais été abasourdie par la lecture de Walden ; ça avait été comme une épiphanie, une découverte brillante et merveilleuse. Alors quand je suis tombée sur cet opuscule sur la marche, je n’ai pas hésité une seconde. Je me suis plongée dedans, recherchant avec avidité la même grâce.

Je dois avouer que j’ai été un peu déçue. Les attentes étaient sans doute trop grandes…

Certes, on retrouve l’amour de Thoreau pour la nature, ses élans poétiques et sa critique de la société moderne mais il y avait dans cet écrit un petit relent patriotique qui m’a déplu. Je conçois aisément que l’Amérique du début du XIXe siècle devait être impressionnante d’étendues sauvages mais bon, est-il besoin d’insister à ce point ?

J’avais imaginé une sorte d’éloge de la marche et c’est au final une réflexion plus large sur nos rapports à la nature qui est développé.

Bien, évidemment, plein d’actualité malgré sa date de parution, mais pas à la hauteur de mon enthousiasme pour l’auteur.
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De la marche

Ce que j’ai ressenti:



« Comme ce qui est sauvage est proche de la beauté! »



Je sais que j’entretiens ma santé physique et mentale en marchant. C’est donc naturellement que je suis allée vers ce livre: cette lecture précisément, et cet auteur. Il me fallait enfin faire sa découverte, sur le chemin des grands marcheurs, les grands esprits se rencontrent, inévitablement…Alors De la marche ou de l’esprit, ce livre ou cette pratique apporte un réconfort et une dynamique qui ne me fera plus jamais changer et abandonner la marche…



Mais s’il est vrai que ce livre est une énergie qui avance presque d’elle-même, on sent aussi le besoin d’un retranchement pour poser un regard plus avisé sur le monde qui nous entoure. C’est un effort de réflexion presque méditative pour comprendre que la nature est un lieu à préserver pour notre santé physique et/ou mentale, mais aussi pour que l’on reste connecté à notre essence-même du Vivant…



Entre poésie, magnétisme et espoir, Henry David Thoreau nous offre une balade intelligente et revigorante, au cœur du Vert, et ce souffle de liberté fait un bien fou, à lire! J’ai été agréablement surprise par cet esprit de vagabondage et la profondeur des réflexions, tellement que je compte découvrir toute sa biographie…Bref, un petit livre indispensable pour les amoureux de la nature et de la liberté!



« Je crois en la forêt, en la prairie et en la nuit où pousse le maïs. »
Lien : https://fairystelphique.word..
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