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Critiques de Henryk Sienkiewicz (113)
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Quo vadis ? (Intégrale)

J'ai ressenti un peu de nostalgie en lisant ce roman car j'ai pensé à l'époque de mes cours de latin depuis longtemps révolue.

Ce roman nous fait revivre l'époque romaine de Néron avec ses orgies, sa folie meurtrière et son envie obséssionnelle d'être considéré comme un poète inégalable.

Pendant ce temps,Vinicius, un patricien égoiste s'éprend de Lygie une chrétienne qui lui apprendra à aimer et à s'ouvrir à une autre façon de vivre et de croire.

Néron ne tardera pas à incendier Rome pour le plaisir de son art et à faire porter le chapeau aux chrétiens qu'il persécutera sans remords.

Ce roman dépeint avec beaucoup de précision cette époque sauvage et grandiose et suit l'évolution de Vinicius et son combat pour Lygie.

Un grand moment de lecture.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Une épopée, une fresque même de l'époque romaine récompensé par un prix Nobel de la Littérature, mérité à mon avis. Un des chefs-d'œuvre devenu à juste titre un classique de la littérature polonaise.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Si vous voulez de l’érudition sur Rome, lisez Mommsen.

Si vous souhaitez plutôt un roman historique haut de gamme, lisez Sienkiewicz.

De l’érudition il y en a aussi, dans Quo vadis : nous sommes sous le règne de Néron, on est plongé dans les intrigues de palais et on se promène à loisir dans les quartiers de la ville.

Une intrigue imaginaire est intimement mêlée aux évènements historiques réels : Vinicius, un jeune aristocrate, tombe amoureux de Lygie mais au lieu de chercher à l’épouser, il la fait enlever pour se la faire livrer. Et ça tourne mal : car la jeune fille fait partie des premiers chrétiens. Et à la suite de l’incendie de Rome, les persécutions contre eux commencent…

Tout le cadre historique est splendidement reconstitué, que ce soit la vie mondaine des patriciens ou la vie clandestine des chrétiens, les décors, l’atmosphère. La description de l’incendie de Rome est un véritable morceau de bravoure.

De nombreux personnages émaillent le récit, mais ils sont suffisamment incarnés pour prendre corps sous nos yeux : Sienkiewicz n’est pas tendre avec Néron et Poppée, il est bien plus indulgent avec le poète Pétrone, et parmi les chrétiens il boutonne Pierre avec Paul.

Les personnages imaginaires sont tout aussi intéressants, notamment le retors Chilon, particulièrement réussi dans son rôle de traître : "Il y a beaucoup de méchantes gens de par le monde, seigneur, qui sont incapables d’apprécier les bienfaits de votre clémente domination, et de ces justes lois en vertu desquelles vous prenez tout à tous pour vous l’approprier !"

J’ai pourtant regretté la faiblesse de l’intrigue "amoureuse". Vinicius est particulièrement imbuvable : "Je vais te faire donner trois cents coups de verge dans mon ergastule (…) L’ordre qu’il venait de donner l’avait excité et ranimé."

On se demande ce que Lygie peut bien lui trouver d’aimable. De même, à part le fait d’être belle, Lygie n’a rien pour elle - elle ouvre à peine la bouche durant tout le roman.

Et puis ces revirements religieux, ces conversions miraculeuses, ces apôtres charismatiques, c’est un peu trop didactique pour appuyer solidement le récit : "L’habileté de ces gens à gagner des adeptes est stupéfiante. Et comme cette secte se répand !"

Finalement, c’est l’humanité et l’humour de Pétrone, "spirituel, éloquent, fécond en pensées subtiles" qui m’ont semblé les plus sympathiques.



Traduction de B. Kozakiewicz et J.L de Janasz.



Challenge Nobel

LC thématique septembre 2023 : "Première rencontre"
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Quo vadis ? (Intégrale)

Quo Vadis, c'est d'abord 600 pages d'aventures romanesques aux rebondissements multiples. C'est aussi une histoire d'amour, le récit d'une initiation et la folie d'un homme.

Nous sommes en 64 après J.C. A Rome, Néron règne sans partage pendant que, dans l'ombre, une nouvelle secte se développe qui prône l'amour de son prochain -fut-il son ennemi- et se réclame d'un Dieu unique, porteur de la promesse d'une vie éternelle après la mort.

Vinicius est un soldat, rejeton d'une famille noble, neveu de l'écrivain Pétrone. Il est amoureux de Lygie, fille d'un roi barbare, élevée comme leur fille par Aulus Plautus et son épouse. Elle est belle, Vinicius la veut. Elle est otage, Pétrone, proche de Néron, la réclame à l'Empereur pour son neveu. Mais Lygie, chrétienne, refuse d'être liée à qui ne partage pas sa foi et s'enfuit, augmentant le désir de Vinicius qui ne comprend pas.

De fuites en poursuites, les deux jeunes gens et Pétrone se retrouvent pris au piège de la folie d'un Néron monstrueux.

D'obstacles en épreuves, le désir de Vinicius pour Lygie se transforme et, à la lumières de l'enseignement de l'apôtre Pierre, devient amour. Ce n'est plus la beauté de la jeune fille que Vnicius aime, c'est son âme.

Mais, alors que Rome brûle, la chasse aux chrétiens est lancée...

Roman fleuve, roman historique, Quo Vadis nous plonge dans l'Histoire et la vie de Rome au Ier siècle. L'écriture de Sienkiewicz est riche et évocatrice. Les mots se succèdent, certains qu'on n'utilise plus, qu'on a peut-être oublié déjà. Des mots, des phrases qui dessinent une silhouette, un visage, une expression, qui construisent un décor, qui évoquent une odeur, un son... J'ai marché dans Rome, parcouru les catacombes, écouté Pierre dans une carrière sous la lumière de la Lune...J'ai vu Rome brûler et assisté aux martyres des chrétiens.

Sous la plume de Sienkiewicz, deux mondes s'opposent. Le premier agonisera tout au long des III et IVème siècle, perdu par sa soif de conquêtes et de pouvoir. Le second, que tout semble opposer à la conception romaine de l'existence, se lève -lumineux- sur un monde qu'il obscurcira ensuite bien souvent.
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Quo vadis ? (Intégrale)

J'avais essayé de le lire trop jeune et j'avais abandonné. La visite du Muséoparc Alésia, en Côte d'Or, m'a soudain donné envie de m'intéresser d'un peu plus près à l'Antiquité et particulièrement à l'époque romaine (avec laquelle j'étais fâchée depuis la fac d'Histoire). C'est donc assez naturellement que j'ai choisi de redonner une chance à l'oeuvre.



Quelle vanité ! C'est l'oeuvre qui m'a redonné ma chance !



C'est un roman superbe qui n'a pas volé sa place au Panthéon des Grands Classiques. J'ai littéralement été transportée au Ier siècle, j'ai écouté les discours plein de sagesse et de poésie de Pétrone, j'ai vécu le terrifiant incendie de Rome aux côtés de ses habitants, j'ai marché dans les pas des apôtres Pierre et Paul, j'ai accompagné les martyrs chrétiens jusque dans l'arène... Bien sûr, je me suis émue de la très belle histoire d'amour qui naît entre Vinicius et Lygie mais j'ai été encore plus troublée par la conversion de Vinicius, par sa quête spirituelle, par l'incroyable transformation que subit son être au fur et à mesure de ses épreuves.



Dans le même temps, c'est avec plaisir cette fois (contrairement à mes cours de fac) que j'ai découvert l'univers de la vie quotidienne des patriciens romains et de la plèbe et que j'ai ouvert mon esprit aux divinités domestiques, aux banquets, aux jeux, aux délires impériaux...



J'ai lu "Quo Vadis" alors que je m'offrais une parenthèse (ou une bouffée d'oxygène, c'est égal) dans la lecture des "Bienveillantes", ce qui peut aussi expliquer mon enthousiasme pour une oeuvre qui bien qu'étant assez noire m'est apparue définitivement lumineuse.





Challenge AUTOUR DU MONDE
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Quo vadis ? (Intégrale)

Une merveilleuse découverte qu'est ce livre , de bon moment, un peu d'histoire aussi et pas mal de tendresse. Beaucoup de beauté dans ce livre et une plume telle qu'on n'en connait peu aujourd'hui
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Quo vadis ? (Intégrale)

Il y a des moments dans la vie de lecteur où l'on fait une découverte, aussi unique qu'imprévue, avec un grand roman. Bon d'accord, @Henrick Sienkiewicz est Nobel 1905 mais à vrai dire avant mon inscription au challenge Nobel, animé par @Meps (tu as vu petit coup de pub au passage:-)), je n'en avais jamais entendu parler.



Les péplums, je connais, du moins en films, adolescent j'en ai vu un paquet et à vrai dire cela me plaisait, c'était bien avant que les films au préfixe, superlatif ou non, suivis de man ou men ne vampirisent le petit écran. Aujourd'hui les péplums sont désuets, ils ont un côté prosélyte incompatible avec notre époque, j'ai d'ailleurs retrouvé ce prosélytisme dans le roman de @Henrick Sienkiewicz, mais ce serait faire un procès injuste envers ce formidable roman que de focaliser sur ce point.



Le roman décrit l'émergence du christianisme sous Néron, à travers une histoire d'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, neveu de Pétrone « l'arbitre de l'élégance  », et Lygie, une jeune otage lygienne (probablement l'actuelle Pologne), convertie au christianisme.



Dès le début du roman, le lecteur entre en immersion complète dans la Rome de 64 après JC. D'un côté le monde des patriciens avec les fêtes orgiaques organisées par Néron, le mont Palatin surplombant les édifices du forum romain qui étaient le cœur de la Rome Antique. De l'autre côté, les plébéiens, les affranchis et les esclaves qui vivent dans le Transtévère et dont les conditions de vie pour le moins précaires.



L'histoire des sept collines, les vêtements ou les pièces d'habitation décrites dans le roman permettent de mieux se rendre compte de ce qu'était le quotidien des romains. Et que dire des scènes se déroulant dans les cirques dont la cruauté atteint son apogée avec l'imagination du despote Néron. Tout simplement Magistrales !



Nous sommes en 64 après J.C. C'est aussi la date de l'incendie de Rome dans lequel je deviens Marcus Vinicius luttant contre les flammes, à la recherche de sa belle disparue.



Outre les deux amoureux, les personnages principaux sont des personnages célèbres  : Néron, Tigellin son principal conseiller, Pétrone l'écrivain, Pierre qui deviendra Saint Pierre ou encore Paul de Tarse qui s'autoproclamera « treizième apôtre ». Cela apporte une crédibilité à l'histoire ainsi que de l'empathie pour certains personnages, Pas Néron ça c'est sûr !



Un roman historique passionnant et très instructif sur cette période sombre de Rome. Du grand art !





Challenge Multi-défis

Challenge Pavé

Challenge Nobel

Challenge Atout-Prix

Challenge solidaire
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Quo vadis ? (Intégrale)

"Quo vadis ?" est un roman que j'avais lu étant ado et qui m'avait profondément marquée, sans doute davantage par le tableau de la décadence de Rome et du martyr des Chrétiens que par l'histoire d'amour qu'il raconte. De fait, venant de le relire, je me suis plus intéressée à cette peinture de la Rome de Néron. Au final, les personnages secondaires m'ont plus marquée que les deux héros. C'était d'ailleurs déjà le cas dans mes souvenirs de ma première lecture. Des personnages comme Pétrone, Néron ou même Chilon Chilonidès ont une épaisseur et/ou une évolution captivantes et une telle place dans le récit (surtout les deux premiers) que c'est à se demander s'ils sont vraiment des personnages "secondaires". Le portrait de Néron est sidérant. On dirait un enfant capricieux mais avec un pouvoir incommensurable. Avec lui, le mot "mégalomanie" prend tout son sens. Vinicius et Lygie, quant à eux, sont bien gentils mais un peu fades, quoique la conversion de Vinicius soit effectivement racontée avec beaucoup de sensibilité et de minutie.

Le contraste entre la vie orgiaque et démente de Néron et de son entourage et celle, toute simple, des premiers Chrétiens, est vraiment saisissant.

Il faut noter aussi la virtuosité et la minutie des descriptions. On croirait effectivement, comme l'a souligné un autre Babelionaute, que l'auteur a été témoin de tous ces évènements.

En bref, un roman épique et marquant qui n'a pas pris une ride.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Un court roman pour comprendre, avec un certain parti pris, l'enjeu des débuts du christianisme et de la décadence de l'empire romain. Facile et rapide à lire, avec des informations historiques clés, même s'il manque même le point de vue de la culture romaine classique, ici un peu réduite à sa portion congrue et violente. Un péplum littéraire !
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Quo vadis ? (Intégrale)

J’ai voulu relire ce roman qui m’avait marqué à l’adolescence. Bof ! Finalement c’est quand même surtout une énorme apologie du christianisme avec tous les poncifs manipulateurs : description des Romains en monstres diabolisés et peinture angélique des Chrétiens. Un tel manichéisme fait que ce livre paraît un peu daté. Quant à l’histoire d’amour entre Lygie et Vinicius, elle est très mièvre. Par contre l’auteur a un style très agréable à lire et parvient avec brio à nous immerger dans l’antiquité romaine du temps de Néron et à nous dépeindre la naissance du christianisme et l’évangélisation de la société.
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Quo vadis ? (Intégrale)

C'est en mars 1895 que parut "Quo Vadis" sous forme de feuilleton dans le journal "Gazeta Polska". Dix ans plus tard, cet ouvrage valut à son auteur le prix Nobel de Littérature.

Son auteur, Henryk Sienkiewicz est un écrivain polonais qui laissera à la postérité un autre chef d’œuvre, "Les chevaliers Teutoniques", un récit sombre de vengeance plein de fracas et de fureur des batailles et teinté du désir de la Pologne à devenir libre.

"Quo Vadis" eût d'abord en France un très mauvais accueil, provoqué par une campagne menée par la presse et quelques écrivains. La mauvaise qualité des éditions et des traductions offertes, alors, au public, n'aidant pas à rehausser le prestige d'une œuvre méprisée par nombre d'intellectuels.

Pourtant "Quo Vadis" est un ouvrage puissant et dense, où les descriptions, tellement vivantes, laissent à penser que l'auteur a assisté lui-même aux événements qu'il peint. L'incendie de Rome est dessiné avec tant de force et de détails que les flammes semblent s'animer sous nos yeux.

Il nous présente deux grands personnages païens : Néron et Pétrone, il donne à l'un la séduction derrière laquelle se cache le monstre vulgaire et à l'autre la nonchalance qui le mènera au suicide par peur du tracas.

Ce livre est une grande fresque, presque archéologique et la force de son récit lui fait traverser le temps sans lui infliger son outrage.

Longtemps, on a dit de "Quo Vadis" qu'il était un ouvrage teinté de religion, il s'avère qu'en traversant le siècle, il aura fini par être compris comme ce qu'il est : un roman historique fort plein d'humanisme.

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Quo vadis ? (Intégrale)

Sous la Rome de Néron, le jeune tribun Marcus Vinicius tombe amoureux de la belle Lygie, mais celle-ci est une otage romaine, fille d'un roi barbare et fille adoptive d'Aulus Plautius et de Pomponia, et surtout elle est chrétienne. L'empereur a tous les droits sur elle, et la fait appeler au palais...

Un très bon roman historique avec une bonne intrigue. Cependant, le livre nous transporte dans une Rome assez "cliché" : ainsi, le personnage de Néron, comique et ridicule par sa prétention et son avidité de compliments, est caricatural (on sait par exemple qu'il n'a pas réellement mis le feu à Rome). Quo Vadis ? nous montre très bien le développement de la communauté chrétienne et la manière dont ses membres étaient perçus par les Romains, mais Henryk Sienkiewicz fait selon moi un peu trop l'éloge du christianisme. Le récit suit tour à tour Vinicius, Pétrone et Néron, mais le rythme est parfois un peu trop lent car de très nombreuses scènes sont consacrées à un seul événement. Enfin, un autre bémol est que l'amour entre Vinicius et Lygie est assez stéréotypé lui aussi : les sentiments sont pour moi trop beaux et trop idéalisés...
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Quo vadis ? (Intégrale)

Sous le règne de Néron à Rome, Vinicius tombe amoureux de Lygie, merveille de beauté, fille du roi des Lygiens.

Convoitée aussi par Néron, la jeune femme est enlevée, cachée et c'est difficilement que Vinicius tente de retrouver sa trace.

Parallèlement à cette belle histoire d'amour contrariée se déroulent les intrigues et manipulations politiques romaines : Pétrone le stratège mais aussi Néron et au final c'est Rome qui subit son ambition déraisonnable et brûle.

Dernière couche du roman : le développement du christianisme et la présence de Pierre à Rome qui diffuse le message de Jésus. Les chrétiens sont de plus en plus nombreux mais inquiètent les puissants romains qui les massacrent, emprisonnent et torturent par milliers.

Un roman très intéressant, riche mais d'un style fluide et d'un rythme soutenu qui rendent la lecture très plaisante.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Excellent !



L'accès pédagogique de ce livre est très réussi. Une multitude d'anecdotes et d'éléments historiques sont rassemblés dans une histoire passionnante.



J'ai accroché du début à la fin ! Malgré quelques moments un peu longuets, l'auteur sait nous transporter dans l'Antiquité sans revenir au présent avant plus d'1 heure !



L'auteur a cependant un vocabulaire soutenu, parfois légèrement éxagéré à certains moments de l'histoire.



La construction du récit, quand à elle, est parfaite. L'idée de découper le livre en 3 parties nous aide à comprendre le schéma narratif de l'histoire.



Pour les personnages, ils sont habilement représentés, d'une façon variée. Malgré tout, une certaine partie des personnages, du côté des Romains, n'est peut être pas assez décrite par l'auteur ce qui nous met en confusion sur les réels sentiments de ces personnages.



Chaque moment est complètement différent d'un autre, ce que j'avais rarement rencontré jusq'ici dans mes lectures. Une formidable histoire d'amour, qui fait un peu cliché, mais qui est tellement bien racontée !



Mais comme l'histoire présente 3 petits points faibles (moments parfois longuets, confusion entre les sentiments des personnages et vocabulaire parfois exagéré), j'ai voulu attribuer à ce livre la note de 8.5 pour sa valeur historique et romantique.



Ce que nous présente l'auteur dans ce livre, c'est une foule immense d'éléments, de mots, d'anecdotes, d'expressions, collés un à un, pour former un récit magnifiquement bien mené !
Lien : http://lecture-folle.e-monsi..
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Quo vadis ? (Intégrale)

Un voyage à Rome il y a 2000 ans.

Jésus est mort quelques années auparavant. Sa parole commence à se rependre grâce aux apôtres jusqu'à la capitale de l'Empire Romain, représenté par Néron, terrible seigneur qui repend le malheur autour de lui, l'amour (le christ dans notre cas) parviendra t-il à vaincre ?

Non je vous jure il y a pas besoin d'être croyant pour lire ce livre, le christianisme est complètement idéalisé, mais la description de la vie romaine, l'érudition de l'auteur, les événements incroyables du livre, une certaine beauté, valent le cout, c'est gigantesque.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Avec ce roman, Henryck Sienkiewicz nous emmène dans une fresque historique avec pour décor Rome.

Pétrone est un personnage intéressant car il est sage et a toujours du recul par rapport aux événements. C'est dans cet état d'esprit qu'il tentera d'apporter son aide à Vinicius amoureux de Lygie.

Néron apparaît comme un tyran qui a tous les droits. Rome à cette époque est remplie de superstitions où les chrétiens sont montrés comme des monstres responsables des pires fléaux.

Dans sa quête pour tenter de retrouver Lygie dont il est éperdument amoureux, Vinicius va prendre une voie plus spirituelle.

Que dire sinon que la rencontre n'a pas vraiment eu lieu entre ce roman et moi dont j'ai abandonné la lecture à la moi

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Alors que Pierre fuyait Rome et les persécutions des Chrétiens, le Christ lui apparut sur la Via Appia se dirigeant vers Rome.

Pierre lui demandât alors : "Quo Vadis, Domine ?" (Où vas-tu seigneur ?), à quoi le Christ lui répondit qu'il allait à Rome s'y faire crucifier une deuxième fois.

Pierre comprit alors qu'il ne devait pas fuir et retourna à Rome, où il fut crucifié.



L'apocryphe qui a donné son titre à ce roman n'est qu'une infime partie de l'histoire et ne sert que de contexte historique.

Pour le reste, il s'agit essentiellement d'une histoire d'amour sous la Rome Antique entre le jeune et impétueux Vinicius et la belle Lygie.

Le premier est au début du roman sûr de lui, irrespectueux, prêt à tout pour récupérer Lygie qui pourrait presque passer pour une vulgaire marchandise ou objet de décoration de sa somptueuse villa, mais il va évoluer au cours de l'histoire et acquérir une certaine sagesse jusqu'à renier (ou presque) sa vie d'antan, le luxe et le faste des débauches de la Rome de Néron : "J'en ai assez de Rome, de César, des fêtes, d'Augusta, de Tigellin et de vous tous ! J'étouffe ! Je ne peux pas vivre ainsi; je ne peux pas !".

Ce revirement, il le doit à Lygie, qui outre sa grande beauté fait surtout partie des premiers chrétiens et va transmettre à Vinicius son amour pour cette religion et la parole de paix universelle qu'elle véhicule : "A toutes ces questions, il n'était qu'une réponse : s'ils ne tuaient pas, c'est qu'ils portaient en eux une bonté comme il n'en avait pas existé dans le monde et un amour si infini de l'humanité, qu'il leur commandait d'oublier les offenses, leur propre bonheur, et d'oublier leurs misères, - un amour enfin qui leur commandait de vivre pour les autres.".

Ce roman possède un côté grandiose, dans le sens où il fait revivre toute une page de l'histoire de Rome en mettant en scène l'empereur Néron, aussi dangereux que mégalomane.

Il y a de très belles scènes de la vie quotidienne, le faste et l'excès des fêtes y est très bien retranscris, tout comme le martyre des chrétiens avec des scènes poignantes lors des mises à mort toutes plus cruelles les unes que les autres.

A la lecture de ce roman, je n'ai pu m'empêcher d'avoir à l'esprit un péplum tant la trame narrative en a les ressorts, d'autant plus que j'ai découvert cette histoire il y a plusieurs années par le film de 1951.

D'un autre côté, c'est avec grand plaisir que je me suis replongée dans la Rome de cette époque et que j'ai eu l'occasion de retourner sur des lieux visités lors de mon séjour en mai dernier.

La reconstitution historique est fidèle bien que je regrette quelques prises de liberté trop communes, comme le fait que l'incendie de Rome ait été commandité par Néron dans l'unique but qu'il achève un poème.

Cette image véhiculée de Néron est sans doute fausse, d'autant plus que cet empereur a participé activement à la reconstruction de la ville et en améliorant ses infrastructures.

Pour les quelques aspects négatifs, j'ai regretté une histoire d'amour bien trop facile, un peu trop à l'eau de rose et un basculement du personnage de Vinicius bien trop rapide : il passe d'un extrême à l'autre en peu de temps, non seulement cela ne laisse pas trop le temps au personnage de mûrir mais cela le fait presque devenir fade et sans relief, surtout lorsque le lecteur le met en comparaison à celui de Néron.

Vinicius finirait presque par en manquer de charisme tant il se laisse porter par les événements, son amour et sa foi.



Après une première tentative de lecture de ce roman au cours de ma jeunesse et qui s'était soldée par un arrêt à la trois centième page, je suis aujourd'hui contente d'avoir pu aller au bout de "Quo Vadis", une histoire m'ayant transporté dans la Rome Antique et permis de revoir quelques magnifiques endroits de Rome, un roman qui peut se révéler exigeant et qui pour être pleinement apprécié se doit de ne pas être lu trop tôt.

A conseiller à tous les amoureux/ses de l'Italie et de son Histoire.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Livre qui m'aura énormément marquée lorsque je l'ai lu au début de mon adolescence. L'action se déroule à Rome pendant l'Antiquité, et évoque les premiers chrétiens, qui se réunissent secrètement car ils sont pourchassés et violentés. Un roman passionnant, très bien écrit. Un véritable chef-d'oeuvre et pour moi un grand coup de coeur. Une oeuvre dont je recommande la lecture.
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J'avais lu et adoré la version abrégée de la Bibliothèque verte quand j'avais dix ans et j'ai profité de mes vacances pour redécouvrir ce roman.

Et, clairement, mon regard dessus à beaucoup changé.

Je reconnais le style et le talent de l'auteur, sans aucun doute, mais l'histoire est vraiment terrible et assez malsaine, beaucoup plus que dans mon souvenir. Et il faut lire avec une immense distance, remettant la langue employée et les personnages dans un contexte historique, sinon on s'étouffe devant le racisme et le sexisme dans laquelle marine l'histoire.

Mais, malgré ces deux gros défauts, je dois donner un bon point au protagoniste, Marcus, qui s'améliore réellement tout au long des quelques 600 pages du roman afin d'être digne de celle qu'il aime et qui refuse de le fréquenter tant qu'il ne change pas. Et, pour le 19ème siècle, c'est moderne homme qui fait l'effort de corriger ses défauts et reconnait ses erreurs et tords envers une femme !

Enfin, j'ai quand même trouvé l'histoire captivante et c'était un réel plaisir de redécouvrir ce roman.

l'auteur a fait un travail de recherche remarquable afin de rester au plus près des faits relatés par les auteurs Antiques tout en tissant ses propres intrigues dans l'Histoire. les descriptions de Rome, du palais impérial et des jeux sont incroyablement vivantes et bien écrites.
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L'histoire d'amour est plutôt mièvre: Vilcinius aime Lygie pour un simple regard.... Mais les péripéties des amants vont nous conduire dans les années 60, sous Néron, à Rome. Et là, c'est une découverte! La cruauté - et la bétise - du tyran marricide (empereur à 17 ans, il mourra à 31), celles de son entourage et notamment de Poppée, sa dernière compagne, et de son épouvantable assistant, Tigellin. Face à cela, la montée du christianisme: le Pierre et le Paul du livre sont bien les apôtres de l'évangile. C'est un roman historique, un vrai: le support est bien l'Histoire. Je préfère ce livre aux derniers jours de Pompéi. C'est grandiose, magnifique, et vrai.
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