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Citations de Hermann Hesse (2212)


S'il était plus simple de chercher réconfort chez ma mère, la consolation avait plus de prix, venant de mon père : elle impliquait la paix avec la conscience morale, la réconciliation et un nouveau pacte avec les puissances du bien.
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Mais chaque homme n'est pas lui-même seulement. Il est aussi le point unique, particulier, toujours important, en lequel la vie de l'univers se condense d'une façon spéciale, qui ne se répète jamais. C'est pourquoi l'histoire de tout homme est importante, éternelle, divine.
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En chacun de nous, l'esprit est devenu chair : en chacun de nous souffre la créature ; en chacun de nous un rédempteur est crucifié.
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La solitude est synonyme d'indépendance. Notre civilisation factice. Sa destinée la plus profonde nous mène vers le monde Spirituel, vers Dieu, sa nostalgie la plus ardente l'incite à retourner vers la nature, vers notre mère commune....L'immense vanité, le caractère aventureux et douloureusement désespéré de l'existence humaine. A mon sens, cette lutte, cette volonté inconditionnelle et obstinée de vivre représente l'impulsion qui anime les actes et l'existence de toutes les personnalités marquantes. Réfléchir une heure, rentrer en soi même pendant un moment et se demander quelle part on prend personnellement au règne du désordre et de la méchanceté dans ce monde, quel est le poids de notre responsabilité, cela personne n'en a envie. Voilà pourquoi tout continuera comme avant. Faut il laisser l'ambition et l'argent continuer de régner ? Il y a encore un certain nombre de personnes qui ont les plus hautes exigences vis à vis de l'existence et qui s'accommodent difficilement de son absurdité, de sa brutalité. Chaque homme est fait de dix, cent, de mille âmes. L'ermite mélancolique réfugié dans sa cellule envahie par les livres. les sonorités de la musique ancienne, leur caractère infiniment majestueux et sacré avaient réveillé en moi toutes les élévations, tous les ravissements et les enthousiasmes, cet univers de noblesse et de félicité. Je distinguais à nouveau des fragments divins. Toujours à la recherche du sublime et de l'éternel. Ne te satisfaisant jamais de ce qui est joli et médiocre. Tu es bien trop exigent et affamé pour ce monde simple et indolent qui se satisfait de si peu. Ce monde t'exècre, tu as pour lui une dimension de trop. Celui qui désire vivre aujourd'hui en se sentant pleinement heureux n'a pas le droit d'être comme toi ou moi. Celui qui réclame de la musique et non des mélodies de pacotille, de la joie et non des plaisirs passagers ; de l'âme et non de l'argent , un travail véritable et non une agitation perpétuelle ; des passions véritables et non des passe temps amusants n'est pas chez lui dans ce monde ravissant... L'époque et le monde, l'argent et le pouvoir appartiennent aux êtres médiocres et fades. Quant aux autres, aux êtres véritables, ils ne possèdent rien. Ils ont l'éternité, les gens pieux appellent cela le Royaume de Dieu.
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La terre ne nous accorde plus grand chose ; elle semble souvent ne plus être que vacarme et angoisse, mais cependant l'herbe et les arbres continuent de pousser. Et même si pour finir elle ne sera plus couverte que de cubes et de béton, les nuages continueront à jouer ensemble, et il y aura toujours çà et là des hommes qui, s'aident de l'art, garderont une porte ouverte sur le divin.

Brèves nouvelles de mon jardin
À Curt Wiedwald
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Les fleurs sont plus gaies et plus belles que jamais, la scille bleue dans la forêt dénudée, les primevères, les violettes, les crocus et toutes les autres dans les près se moquent de nous et de nos soucis.

Brèves nouvelles de mon jardin
À Ernst Kappeler
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La situation dans le monde s'assombrit, mais le printemps arrive, et l'éternelle gaieté rit dans chaque fleur.

Brèves nouvelles de mon jardin
À la baronne Hennet
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(...), il y avait là, parmi les nombreuses caisses toutes couvertes de poussière qui dataient de l'époque de mes aïeux, une caisse pleine de manuscrits jaunis, rien que des cahiers et des brochures que, jeune lecteur, j'entrepris aussitôt d'explorer.

Un dimanche de pluie
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Aujourd'hui encore, la lecture fait partie des armes avec lesquelles je combats l'abattement que me cause un jour de pluie ; et je dispose justement en ce moment de trois livres, plus beaux que ceux d'autrefois.

Un dimanche de pluie
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Tiré de Rosshalde ...Si cela peut adoucir ta peine lui dit-il, n'oublie pas que Pierre n'appartenait plus qu' à moi, puisque tu m'avais accordé de le garder auprès de moi. Je te remercie de ta générosité, laisse moi te le redire. Évidemment, quand tu m'en as parlé, je savais déjà qu'il allait mourir.
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Et voilà qu'au lieu de l'amourette j'avais rencontré l'amour ; il me semblait qu'un léger voile gris était tombé devant mes yeux et que l'univers s'offrait à moi sous un jour divin, dans sa lumière originelle, comme il apparaît aux enfants et dans nos visions de paradis, lorsque nous rêvons.
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Il m'était agréable d'apprendre que son regard clair et bon s'était posé sur moi à mon insu. Dès ce premier soir, où nous fîmes connaissance, je pensai qu'il devait être doux et bienfaisant de sentir toute sa vie sur soi un beau et franc regard comme celui-là et qu'il devait alors être impossible de jamais se livrer à de mauvais actions, d'avoir de mauvaises pensées. A dater de cette soirée, je sus que mon désir d'unité et d'harmonie subtile pouvait être apaisé, et qu'il y avait au monde un être dont le regard et la voix s'accordaient en une profonde pureté avec chaque battement de mon coeur.
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Ce jour-là, pour la première fois depuis très longtemps, je pleurai. Malgré moi, je versai des larmes de rage sur ces êtres, sur mon ami Muoth, sur la vie et l'amour, et des larmes plus calmes, plus secrètes, sur moi-même, qui vivais parmi ces gens-là comme si j'avais été sur une autre planète, sur moi qui ne comprenais pas la vie, qui étais assoiffé d'amour et devais cependant le redouter.
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J'avais oublié que le monde pût être si beau. Je m'étais habitué à vivre replié sur moi-même, j'avais tâché de me persuader que le monde extérieur avait perdu tout attrait pour moi, que la perte de ses brillantes couleurs coïncidait inévitablement avec la perte de l'enfance et qu'il fallait payer de ce sacrifice la virilité et la liberté de l'âme. Maintenant je constatais avec ravissement que je m'étais trompé et qu'il était possible, étant parvenu à la liberté et ayant renoncé à son bonheur d'enfant , de revoir le monde avec les yeux émerveillés de l'enfance.
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Il y a une grande différence entre le fait de porter le monde en soi et le fait de le savoir.
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Je trouve notre existence, l'existence ordinaire de l'Occidental d'aujourd'hui si atroce qu'elle ne pourra être supportée que par les balourds, les imbéciles, les gens dépourvus de nerfs, les êtres sans goût, sans résonance ; certe, l'《héroïsme》 est aussi l'idéal de notre époque, mais il expire dans les tranchées par quarante degrés de froid. Non, les hommes ne supportent cette vie que parce qu'ils ont déjà perdu l'habitude d'utiliser leurs pouvoirs les plus subtils, et parmi ceux-ci, les meilleurs et les plus beaux de leurs talents. Moi, au contraire, je suis un poète, c'est-à-dire un être appartenant à une époque mythique et révolue, un être à vrai dire plus sensé et capable d'émotions beaucoup plus nuancées que celles de l'homme d'aujourd'hui, mais un être prisonnier du monde actuel, de l'air qu'on y respire et destiné à y crever comme un animal étrange dans la cage d'un jardin zoologique.
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N'est-elle pas absurde, cette route, ne me mène-t-elle pas en courbes, peut-être même en cercle ? Qu'elle soit comme elle voudra, je la suivrai.
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Quand on cherche, reprit Siddhartha, il arrive facilement que nos yeux ne voient que l'objet de nos recherches ; on ne trouve rien parce qu'on ne songe toujours qu'à cet objet, parce qu'on s'est fixé un but à atteindre et qu'on est entièrement possédé par ce but. Qui dit chercher dit avoir un but. Mais, trouver c'est être libre, c'est être ouvert à tout, c'est n'avoir aucun but déterminé. Toi, Vénérable, tu es peut-être en effet un chercheur ; mais le but que tu as devant les yeux et que tu essaies d'atteindre t'empêche justement de voir ce qui es tout proche de toi.
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Le contraire de toute vérité est aussi vrai que la vérité elle-même !
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Chaque péché porte déjà en soi sa grâce, tous les petits enfants ont déjà le vieillard en eux, tous les nouveau-nés la mort, tous les mortels la vie éternelle
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