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Critiques de Holly Black (2076)
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Magisterium, tome 1 : L'épreuve de fer

Un bon roman avec une trame qui donne envie au lecteur de poursuivre sa lecture jusqu'au bout, des personnages attachants et plein de suspense. L'idée d'une magie élémentaire avec en plus le chaos m'a agréablement surpris, car d'habitude on ne rencontre que les quatre éléments principaux. Mais malgré ces bons points mon avis reste partagé car il y a vraiment beaucoup de points commun avec Harry Potter : 3 amis dans une école de magie, un directeur secret, une famille presque inexistante du héros...

Mais selon le meilleur point de ce livre est lorsqu'à la fin [spoiler]on découvre que le héros n'est autre que L'Ennemi lui-même![/spoiler]

Voili voilou !
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Le prince cruel, tome 3 : La reine sans roy..

Dernier tome de la trilogie que j'attendais avec impatience !

J'ai vraiment adoré mais j'avoue que j'en attendais un petit plus de la conclusion. Parce que je m'attendais à un peu de génie dans la résolution des problèmes, vu que j'avais été surprise dans les tomes précédents. Là même si ça reste une lecture tout autant addictive , il y a moins de trahisons et de complots.( et ça, on a beau dire, c'est bien sympa !) il reste néanmoins pas mal de suspens sur l'avenir du roi et du royaume ....Par contre le côté young aduld ressort un peu dans ce tome : quelques facilités dans les dénouements de certaines histoires et plus vraiment de personnages effrayants , une fin pas assez épique ! L'histoire d'amour reste en fond , plutôt mignonne si on tient compte du passé de Cardan.



Challenge Mauvais genres 2022

Challenge Les aventuriers du rail

Challenge auteure sfff 2022
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

« Le roi maléfique » fait partie de ces suites que j’attendais avec impatience au point de faire une précommande au cours de la lecture du premier tome. Vous vous en doutez, j’avais de très hautes attentes concernant les aventures de Jude à Terrafae. Parmi elles, il y avait l’espoir de rentrer directement dans le récit. Heureusement, ce fut le cas. J’ai été ravie de retrouver assez rapidement mes marques. Néanmoins, j’aurais bien voulu un petit listing des personnages, car ces derniers sont vraiment nombreux et ont tous leur importance dans l’intrigue… Dans ce second volet, les complots et stratégies politiques seront à l’honneur. Chaque membre du peuple des Faes va essayer d’accéder au trône ou va tenter de croquer un peu du pouvoir ! Certains se contenteront de machinations dans l’ombre, d’autres de violentes trahisons… tandis qu’une poignée d’individus préfèrera employer la manière forte : la torture et les crimes. Or, Jude et ses alliés ne seront pas épargnés ! On avait déjà eu un petit aperçu de la noirceur de ce monde fantastique dans le premier tome, grâce à des sévices révoltants. Cette fois-ci, on va monter encore un cran, en particulier grâce au peuple de l’eau…



La narratrice m’a fait forte impression. Son caractère est véritablement complexe et ne ressemble pas aux héros classiques. En effet, contrairement aux gentils héros qui se frottent au pouvoir, aux secrets et à la politique pour espérer survivre, Jude y prend goût. C’est une véritable stratège qui n’hésite pas à commettre le pire ou à faire souffrir autrui pour parvenir à ses fins. J’aime assez le fait que l’on soit face à une anti-héroïne peu conventionnelle, avec des défauts. Voilà une jeune femme qui est perdue dans ses sentiments, tournant plus ou moins le dos à sa famille et traînant des casseroles derrière elle. De plus, sa relation avec le Roi Cardan m’a encore une fois impressionnée. On est sur un pur « ennemies to lovers », mais qui va évoluer de façon très noire. Cardan et Jude se haïssent, tout comme ils se cherchent, se protègent, se blessent et s’embrassent. C’est toujours très intense, obsédant, passionnel et violent ! On souhaiterait presque avoir le point de vue de Cardan, afin de constater si, dans sa tête, c’est autant le chaos sentimental !



Malgré l’épaisseur de l’ouvrage, les pages défilent toujours autant avec aisance. Il faut avouer que les pages sont assez aérées et que les têtes de chapitres (toujours superbement illustrées), prennent de la place. En plus de la mise en page facilitant la lecture, le scénario est à la fois prenant et rempli de rebondissements inattendus. On va de surprise en surprise ! Par exemple, deux passages m’ont étonnée : celui du traître ainsi que le twist final. Honnêtement, c’est brillant ! Beaucoup de lecteurs vont tomber de haut face à ces trahisons !! Il me tarde de connaître la sortie de la suite et de l’acquérir. J’espère ne pas être déçue du devenir de certains protagonistes, qu’ils soient principaux ou secondaires…
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

Lu juste après le premier tome, on retrouve dans cette suite Jude qui se retrouve propulsée dans un rôle qu'elle n'imaginait même pas. Mais ce ne sera pas de tout repos et dés le début du tome, elle doit gérer pleins de problèmes tout en continuant à espionner pour protéger le roi. Et je la trouve bien solide et efficace après les trahisons ( les siennes comme celle de son entourage) et face à un Cardan bien nonchalant, qui ne l'aide pas beaucoup . Je le trouve assez détestable d'ailleurs. En même temps il est tenu en laisse et n'a pas voulu en arriver là. C'est ça qui est intéressant dans cette trilogie, c'est qu'on trouve parfois les personnages pénibles mais en même temps on se demande comment on agirai à leur place ! Et cette fin !! Wahou, j'ai rien vu venir et gageons que Jude non plus ^^^On est loin de la romance adolescente typique et de schéma classique du genre . Un beau tour de force, qui casse un peu les codes. Je vais me jeter sur la fin !

Challenge Mauvais genres 2022

Challenge Les aventuriers du rail 2022

Challenge auteure SFFF
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Au-delà du monde de Spiderwick, tome 3 : Le r..

Dernier tome de cette trilogie avec un petit pincement au cœur car nous allons quitter les enfants Vargas qui ont réussi à me charmer sans le moindre soucis. Un pari donc gagnant pour cette suite et franchement, si jamais les auteurs décident de poursuivre la série, je ne pense pas que j’hésiterai longtemps à plonger dans leur univers de nouveau.



Nos héros pensaient avoir sauver leur ville, en éloignant les géants, et nous aussi. Mais voilà, contre toute attente, les monstres étaient en fait là pour contrer une menace encore plus grande. Un gros coup dur pour Nicolas qui s’était tellement impliqué qu’il en prend une grosse part de responsabilité. Ce n’est pourtant pas de sa faute. Qui pouvait savoir ? Et franchement, entre la peste et le choléra… Difficile de choisir… Mais, le trio ne se laisse pas abattre. Alors que leur famille est en pleine crise, les trois frères et sœur aidés des enfants Grace sont prêts à aller jusqu’au bout.



Des trois tomes, et cela se ressent très rapidement, celui-là est le plus intense mais aussi celui qui montre les enfants comme des héros avec un grand H. Prêts à tout sacrifier, ils se lancent à corps perdus dans leur « quête ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce qui les attends n’est pas réjouissant. Même avec le peu d’aide qu’ils ont et toujours en comptant sur le fait que les créatures fantastiques ne sont pas à prendre à la légère.



Déjà d’un point de vue des caractères et des évolutions, ce dernier tome passe au niveau au dessus. Nicolas se découvre et c’est tant mieux. Il n’est pas un loser, loin de là, et malgré ses défauts, c’est un jeune garçon qui a de nombreuses possibilités qui s’offrent à lui. La preuve en est : c’est lui qui a le plus d’initiative, ressortant ainsi, comme Jared avant lui, comme étant le personnage principal. Il gagne aussi en maturité, en grande partie aussi à cause de ce qu’il se passe au niveau de sa famille. Les cœurs s’expriment et il y a des prises de conscience qui font un bien fou. Comme si quelque chose de longtemps enfoui refaisait surface pour permettre à la famille Vargas de recommencer sur de bonnes bases. Un très bon point, car non seulement la crise fantastique est gérée mais la familiale aussi. Pas de manque, alors que nous n’avons que trois tomes.



Les choses vont de mal en pis au fur et à mesure pour finir par un grand combat (une vraie épopée, je vous dis) et avec une conclusion pleine d’espoir et de jolis moments. Il y a toujours ce petit côté pince sans rire tout de même, propre aux auteurs, mais cela fait aussi tout son charme à l’univers.



Une trilogie donc réussie, une histoire maîtrisée et un petit moment de plaisir qui en ravira plus d’un. Entre le format, la longueur et les illustrations, je trouve que ce sont de très bons livres de transition pour les jeunes lecteurs.
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Comment le prince Cardan en est venu à détester..

J'ai vraiment apprécié retrouver Cardan dans ce court roman qui lui est consacré. Un peu de son enfance, son adolescence et son présent au côté de Jude. Cela apporte vraiment un plus d'avoir son point de vue et son ressenti, on comprend qu'il est pu vouloir se construire une façade dure. C'est un récit en plusieurs parties qui vont finalement se retrouver liées à un moment. Lecture courte mais prenante. J'ai l'impression d'avoir une véritablement fin à la trilogie en retrouvant Jude et Cardan quelques temps après les événements de la trilogie; ils sont vraiment mignons à deux et c'était sympa de voir un peu ce qu'ils devenaient.

Challenge Mauvais genres 2023
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Le prince cruel, tome 1

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Le prince cruel de Holly Black. Jude a 17 ans et vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ.

Enlevée au monde des mortels lorsqu’elle n’était qu’une enfant et élevée avec ses sœurs parmi les puissants, elle a appris à se protéger des sortilèges et à se battre à l’épée.

Pourtant, elle subit jour après jour les moqueries et les insultes. Car elle n’est qu’une humaine, vouée à la mort, dans un monde où règnent les Fæs, créatures sublimes, immortelles… et cruelles. Personne ne la hait plus que le Prince Cardan. Le plus jeune des héritiers de la couronne semble décidé à lui nuire... Jusqu’à la tuer ?

Mais Jude, elle, est prête à tout pour gagner sa place à la cour et reprendre le pouvoir sur sa vie.

Le prince cruel est un roman pour jeunes adultes qui nous plonge dans un univers très original. Les personnages sont malfaisants, cruels, manipulateurs... Tout un programme :)

Jude et ses sœurs sont emmenées à la mort de leur mère à Terrafæ. Vivienne, l’aînée, est à moitié fæ. Mais ce n'est pas le cas de Jude et Taryn, qui sont simplement humaines. Jude se retrouve au cœur d'un complot, elle va devoir apprendre à se défendre... S'en sortira t-elle ?

Je ne vais pas en dire plus, mis à part que j'ai aimé l'univers crée par l'autrice. Il y a beaucoup d'originalité dans cet ouvrage pour ados et jeunes adultes. On trouve des personnages forts et à aucun moment je ne me suis ennuyée.

C'est un premier tome abouti et prometteur pour la suite. Je me demande vraiment ce que réserve Holly Black. Si j'en ai l'occasion, de lirais le second tome.

Pas de coup de cœur mais une bonne surprise qui mérite quatre étoiles :)
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Au-delà du monde de Spiderwick, tome 2 : La m..

Suite des aventures des enfants Vargas et quelles aventures ! Les géants se sont tous réveillés et nos héros sont face à une menace qui les dépasse complètement. Mais avec l’aide du vieux chasseur, on se demande comment tout cela va se terminer. Imaginez-vous à trois contre cinq cents… L’angoisse totale. Et pourtant même si les auteurs nous montrent bien que les adolescents, enfin surtout Nicolas, est en pleine panique, le texte reste plutôt dans une optique positive. Il n’y a pas cette oppression que l’on aurait pu ressentir dans un roman à public plus âgé. Comme si un espoir presque surréaliste planait tout le long.



Pourtant la menace est bien là, et arrivé à la moitié du roman, on se retrouve limite dans un film catastrophe. L’action est beaucoup plus palpitante, pour le coup, que dans le premier tome (ce qui est normal, après tout). La situation de crise fait que les enfants agissent un peu dans la panique et font pas mal de choses… disons répréhensibles. Mais, avouons-le nécessaires. Ce que j’apprécie aussi, c’est la prise en main et les initiatives. Contrairement aux enfants Grace, Nicolas et Laurie n’ont pas de grimoire. Ils font donc avec les moyens du bord. Et franchement, ils se débrouillent pas mal.



Côté personnages, pas de réelle évolution. Julien et sa petite amie Cindy sont mis à contribution, ce qui est top car pour l’instant ils étaient mis de côté. La bande s’agrandit et j’approuve, surtout que Nicolas et Laurie sont trop jeunes pour certaines situations. Là où par contre, j’ai apprécié les développements, c’est surtout au niveau de la famille en elle-même. Beaucoup de choses ressortent. Des négatives, mais je me dis que c’est un mal nécessaire pour partir sur de nouvelles bases plus saines. Il y a tellement de non-dits que cela en devient étouffant à certains moments. J’espère donc que le dernier tome permettra d’apaiser tout cela. Un petit plus avec la rencontre d’une autre créature magique, un hobgobelin à priori, qui se transforme en une sorte d’animal de compagnie. Il n’a pas vraiment d’importance mais il est mignon tout plein.



La fin est à la hauteur nous amenant sur deux points : le retour d’anciens personnages et une révélation qui change toute la donne ! Un retournement de situation qui ne fait absolument pas retomber la pression, bien au contraire.

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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

Après une lecture mitigée du premier tome, je dois dire que sa suite m'a agréablement surprise. Il ne m'a pas fallu plus de 24h pour le boucler, l'effet de page-turner est indéniable tant le rythme est palpitant et les rebondissements nombreux.



Dès le départ, l'action est présente, dans ce nouveau rôle Jude est partout à la fois, les difficultés et complots qui se dressent contre elle ne manquent pas, ce qui n'est pas pour me déplaire. Je reprochais au premier tome son rythme lent et je craignais que cela se répète dans celui-ci mais je me trompais. Nous sommes dans un tout autre registre, les évènements s'enchainent sans nous laisser de répit et les intrigues politiques sont palpitantes. J'ai également apprécié le fait d'explorer davantage Terrafæ, notamment les Fonds marins, mais aussi toute l'intrigue qui allait avec. Les interactions autour du peuple nous permettent d'en apprendre plus sur leurs coutumes, leurs ruses, ce qui là aussi était appréciable. Tout ceci donne plus de relief au Worldbulding de l'univers qui était selon moi sous exploité dans le premier tome.



En ce qui concerne l'écriture, je n'arrive toujours pas à accrocher que ce soit pour le choix de la narration ou la plume. Elle manque de profondeur, l'auteure ne va pas au bout des choses et se focalise trop peu sur ce qui serait important pour le récit. C'est d'autant plus frustrant puisqu'il y aurait matière à faire… Les personnages en souffrent et n'ont pas beaucoup évolué. Taryn est toujours aussi détestable, Vivi naïve, Madoc brutal et sournois, Locke puéril, Nicasia provocante et malheureusement, Jude agaçante. Sa soif de pouvoir la rend désagréable, alors effectivement on ne peut nier le courage dont elle fait preuve. Mais ce désir de détenir le pouvoir empoisonne son personnage. Sans oublier son autoritarisme à l'encontre de Cardan qui frôle parfois l'insupportable. J'avais hâte que le serment soit brisé pour qu'il soit libéré de son emprise. Ce qui a pour conséquence de compliquer la romance qu'on sent s'installer. Comment y adhérer vu le caractère intraitable de Jude tandis qu'on sent Cardan sincère ? En parlant de lui, c'est un des rares personnages que j'affectionne, il ne cesse d'évoluer et de nous surprendre. À côté, j'aime beaucoup les espions de la Cour des Ombres et le rôle décisif qu'ils jouent.



Pour finir et je tiens à souligner le talent particulier d'Holly Black pour les rebondissements incroyables qu'elle apporte à chaque fin de ses livres. Elle manie les retournements de situation avec brio et fait monter la tension à un tel point qu'on ne peut s'empêcher de vouloir connaitre la suite. J'ai été stupéfaite par le dénouement que je n'avais à aucun moment senti venir. Mon ressenti à chaud était partagé entre déception et incompréhension, j'espérais un peu de douceur, une sorte de trêve. Mais avec du recul, compte tenu des évènements, c'était à la fois nécessaire et juste. En tout cas, jamais une phrase n'aura sonné aussi vraie que celle de Madoc « il est facile de s'emparer du pouvoir, mais le plus difficile, c'est de le garder ».



Sur ces mots, je conclurais ce billet en vous disant que ce deuxième tome a été meilleur que le premier à bien des égards même si quelques défauts subsistent. J'attends avec impatience de lire « La Reine sans Royaume » pour connaître le fin mot qu'Holly Black donnera à sa trilogie.
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Le prince cruel, tome 1

Curieuse de découvrir ce livre dont tout le monde parle depuis déjà un moment, je me suis laissée porter pour découvrir l'histoire de Jude.



Bon, autant le dire c'était très mal parti, dès les premières pages, l'écriture d'Holly Black a été très pénible. Ça n'a fait que se confirmer au fur et à mesure des chapitres. C'est fluide, certes, mais ça manque terriblement de profondeur. Malgré les longues descriptions, je ne parvenais pas à visualiser le monde de Terrafæ et encore moins à accrocher à l'histoire. Le choix de narration a aggravé ce sentiment, on se retrouve à suivre le récit du point de vue de Jude, une adolescente de 17 ans, inévitablement le ton jeunesse est omniprésent et j'ai souvent levé les yeux au ciel devant la tournure des phrases. J'ai conscience qu'il s'agit d'une fantasy YA, mais je pense qu'il était tout à fait possible de trouver un compromis.

J'ai également eu du mal avec le rythme du roman, l'action se met lentement en place, il est difficile de voir où l'autrice souhaite nous emmener et c'était parfois décourageant. Il a fallu que je m'accroche pour ne pas abandonner, ce qui est dommage parce qu'à partir du moment où l'action démarre, on est incapable de lâcher le livre.



Je peux maintenant aborder les points positifs, qui ont réussi à me faire apprécier le Prince cruel. Dès que Jude conclut son pacte avec Dain, l'histoire devient très intéressante. Fini l'ennui, j'ai été complètement absorbée par ma lecture, les rebondissements sont nombreux et le rythme devient si intense qu'on ne sait plus où donner de la tête. La tournure des évènements, l'ambiance sombre, empreinte de manipulation, magie, vengeance m'ont convaincue. Et le dénouement final quelle claque ! Tout fini par prendre sens, c'était vraiment incroyable ! J'ai adoré, et rien que pour ça, je ne regrette pas de m'être accrochée.

En ce qui concerne les personnages, je trouvais que chacun remplissait son rôle même si peu d'entre eux ont su attirer ma sympathie (ce qui est plutôt cohérent vu l'univers impitoyable de Terrafæ). Par contre, j'ai fini par m'attacher à Cardan, qui est selon moi le personnage le mieux développé, il apporte un véritable intérêt au livre de par les nuances qui lui sont données. Et finalement, on comprend que ce n'est pas lui le Prince Cruel, ce qui est un joli coup de la part d'Holly Black. Concernant Jude, je dois avouer que d'avoir opté pour une héroïne loin de ce que l'on peut habituellement voir a été un choix de rigueur. Cela permet de casser les clichés de la fantasy YA et ce n'est pas un mal.



Je tenais à faire une dernière remarque à propos de ce que l'on promet autour de ce livre : une romance « ennemy to lover ». Si vous lisez uniquement pour cela, vous serez déçu, car ce n'est pas ce qui est mis en avant. Je dirais même que c'est quasiment inexistant. Je pense que la relation évoluera dans le second tome mais pour ce qui est de cet opus, la politique et le complot sont ce qui est le plus omniprésent. Personnellement, ça ne m'a pas posé souci étant donné que je craignais que ce soit trop mièvre et que l'on tombe dans l'aspect YA qui justement a tendance à me déplaire.



Pour en finir avec ce long billet, je dirais que ça a été une lecture en demie teinte. L'écriture est un vrai problème et manque de profondeur, il est inutile d'insister sur le fait que ça me dérange beaucoup. Cependant, malgré ce défaut, compte-tenu de l'évolution de l'histoire et de la trame en elle-même, je considère ce roman comme étant une jolie découverte. Je lirai donc la suite, avec certes quelques appréhensions, mais aussi beaucoup d'impatience quant au fait de connaitre l'issue des évènements de ce final explosif !
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Le prince cruel, tome 1

Un vrai coup de coeur pour ce premier tome, je me rends compte que j'ai vraiment un gros faible pour la Fantasy dite jeunesse, après Lady Helen, je succombe à The Cruel Prince. A force de trainer sur Instagram, on finit par être tenté par toutes ces belles sorties outre atlantique, alors avec mon niveau pourri en anglais, je me suis lancée. J'ai beaucoup traduit au début mais une fois qu'on appréhende les enjeux, les caractères et les termes liés au Folklore, j'ai dévoré ce tome !



L'histoire commence dramatiquement, elle annonce clairement la couleur pour la suite et sera déterminante sur la vie de ses 3 frangines. Elles sont toutes les 3 bien différentes et cohérentes, elles sont ce qu'elles sont, avec leurs bons côtés et leurs mauvais. La grande force de ce récit réside dans cela ! Les personnages sont gris et complexes, on ne pourra pas s'empêcher d'en détester certains, avec des agissements tellement énervants ou encore révoltants.



Mais nous sommes en Faerie, et ici tout ce que nous savons du Folklore Celtique montre clairement que tout le monde marche sur des oeufs. Ils ne peuvent pas mentir, mais ça ne veut pas dire qu'ils ne savent pas tricher ou jouer sur les mots, cela implique également d'être rusé ou fort. Meurtres, complots, alliances font de ce tome un super roman d'action, avec une montée en tension au fil des pages. J'ai adoré, mon coeur n'a eu de cesse d'avoir des embardées !!!



Je me suis beaucoup attachée au personnage de Jude que nous suivons, elle est arrivée en Faerie à l'âge de 7 ans alors qu'elle n'est qu'une simple humaine comme sa soeur jumelle Taryn. Quant à Vivi sa soeur ainée... il se trouve qu'elle est l'un des leurs, la fille du Général du Roi. Les humains sont vu comme mortel, et donc inférieur. Evoluer auprès de la cours s'avère difficile, et c'est Jude qui en subira le plus les conséquences mais finalement, c'est peut-être celle qui leur ressemble le plus.



Le caractère de celle-ci est de rendre coups pour coups alors que Taryn est prête à faire carpette... Vivi n'a aucun problème car elle ne risque pas de se faire manipuler ou encore de manger quelque chose qu'un humain ne supporterait pas. Voilà comment 10 ans de Faerie peuvent forger quelqu'un. Jude devient ce qu'elle déteste, comme celui qui l'a élevée, comme celui qui... La relation avec ce père est vraiment bien faite, je me répète mais ces personnages sont complexes et il n'y a pas de place pour le manichéisme de base.



J'ai adoré détester les autres personnages, j'ai adoré craquer pour Cardan. Il est vraiment étrange, tout n'est pas toujours clair avec lui mais on finit par profiter des moments qu'ils offrent. Tous les deux, ils sont explosifs. Plus il l'embête, plus elle rend le double. Elle ne se démonte pas alors qu'elle n'est qu'une simple humaine. Tout ce qu'elle fait, c'est pour trouver sa place, elle ne connait que la Faerie et ne se voit plus revenir dans le monde des humains à la différence de sa grande soeur. Un comble ! J'ai adoré les personnages, la plume, le rythme, l'intrigue tellement bien ficelée, oui on voit venir certains trucs, mais d'autres c'était vraiment bien joué !



Je n'ai pas hâte pour la suite. Je suis impatiente, je suis frustrée, je serais prête à le relire la tout de suite !!! Mon dieu que j'ai aimé couinée.
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Magisterium, tome 1 : L'épreuve de fer

J’ai voulu lire ce roman pour deux raisons : la couverture que je trouve vraiment très sympa, et aussi les deux auteurs. J’aime beaucoup ce qu’Holly Black a fait en littérature jeunesse, et Cassandra Clare, c’est la saga Mortal Instruments, tout simplement. Vous allez me dire que c’est un peu léger, surtout que je ne savais pas du tout de quoi cela parlait, mais… vive l’aventure ! Et j’avoue que durant les premiers chapitres, je me suis dit que l’aventure n’était pas si géniale que cela…



Ce n’est pas que ma lecture a été déplaisante au début, disons juste que les choses se mettent très lentement en place et que le décor est assez mal planté à mon goût. J’ai eu un peu de mal à situé dans quel genre de monde nous nous situions, et aussi la « mythologie » si je puis dire des deux auteurs était très obscure. Le premier chapitre met tout de suite dans l’ambiance, on se croirait dans un mon de fantaisie, et puis tout à coup, on bascule dans le fantastique, à savoir le monde « normal » avec des être ayant des pouvoirs, pour se relancer en fin de compte dans du fantaisie. Bref, c’est assez confus. Arrivée à la moitié du roman, tout est bien calé mais le début pêche un peu à mon goût. J’aurais, par exemple, bien voulu qu’on voit la vie de Callum dans le monde « normal », qu’on cerne mieux sa personnalité, qu’on apprenne un peu à connaître son père… qu’on ait des bases auxquelles se raccrocher tout simplement.



Fort heureusement, dès que notre héros plonge dans son monde, celui des mages, les choses vont de mieux en mieux. Je dirais même qu’à la fin de ma lecture, j’ai eu envie d’avoir le second tome dans les mains. Une bonne chose que je ne croyais pas possible au début de ma lecture. Alors bien entendu, il est facile de faire des rapprochement avec d’autres romans jeunesse du même type. Je n’en citerais aucun mais un jeune magicien qui ne connais pas son monde d’origine et qui va dans une école pour apprendre à contrôler ses pouvoirs… Vous voyez… Je suis sûre qu’au moins un titre vous vient à l’esprit ;) Mais je suis passée outre tous les points qui se ressemblent (et la liste est longue), parce que les deux auteurs sont parvenus à créer leur propre monde avec des aspects bien à elles, et surtout une trame et une histoire de fond qui promettent d’être très intéressantes. Et puis, il y a aussi l’amitié, l’acceptation des différences, le fait de grandir, d’apprendre à penser par soi-même, d’aller au-delà de ses limites, d’évoluer, de tisser de nouvelles relations… Tout un tas de choses que j’adore retrouver dans n’importe quel roman, et quand en plus tout cela est bien traité, je suis ravie.



Les personnages, quant à eux… Disons que notre trio principal est intéressant. Les autres personnages, mis à part maître Rufus, Alex, Warren et Carnage m’ont laissée de marbre… et pourtant, ils sont nombreux ces personnages secondaires. Peut-être qu’ils seront plus étoffés pour certains dans les prochains tomes, je garde espoir. Nous avons donc Callum ou Cal. Un jeune garçon qui a souffert et dont la défense est l’attaque par l’attitude et les mots. Il est insolent, tête brûlée, n’a pas sa langue dans sa poche, mais il reste un très bon garçon. Il n’a pas été habitué à ce qu’on soit tendre avec lui et pour le coup, ses relations avec les autres en ont pâti. Mais il évolue énormément, il s’ouvre aux autres et c’était un réel plaisir de voir ses changements s’opérer. Tamara, elle, est tout de suite catégorisée comme l’intello snob de bonne famille. Elle a tout pour elle, mais elle ne s’en sert pas vraiment, c’est plus ses connaissances et sa famille qui font qu’elle peut paraître antipathique au départ. Et puis, cette influence disparaît quand elle entre à l’école. Et là, on voit la jeune fille se retrouver à penser par elle-même, sans quelqu’un pour lui dire quoi faire ou quoi penser. Et c’est une révélation. Elle est loin d’être extravertie à souhait, mais elle s’épanouit. Aaron, lui, est difficile à cerner. Même après avoir appris certaine chose sur lui, je n’arrive toujours pas à le comprendre. Je n’ai pas confiance en lui aussi. C’est étrange comme ressenti mais je n’arrive pas à me défaire de cette idée, alors qu’il fait partie du trio principal. Peut-être à cause de son côté héros, garçon parfait. C’est des trois, celui dont je me suis sentie le moins proche, même s’il reste un personnage intéressant. Je pense surtout qu’il ne s’est pas assez ouvert, qu’il reste encore très secret sur lui-même. J’espère que cela changera par la suite.



La fin, quant à elle, est assez surprenante pour un fait que je n’avais pas vu venir. J’ai d’ailleurs été étonnée à plusieurs reprises lors de ma lecture, ce que je trouve génial car il est difficile de me surprendre en littérature. La fin donc, nous donne beaucoup de réponses ce qui est une bonne chose, mais elle nous laisse aussi sur une ouverture totale quant à la suite. Je veux dire par là qu’il est difficile de s’imaginer ce qui va suivre et je trouve cela rafraîchissant. Et puis ma curiosité a été piquée. J’ai vraiment envie de savoir où les deux auteurs veulent nous mener.
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Le prince cruel, tome 1.5 : Les soeurs perd..

L’expression Il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau, prend ici tout son sens. En effet, si je ne comptais pas lire ce hors-série de la saga Le Peuple de l’Air que j’ai beaucoup aimée, j’ai changé d’avis en le découvrant sous format audio sur Nextory. Je ne peux pas dire que je le regrette mais cette novella est loin d’être indispensable. Je ne suis toutefois pas objective détestant la sœur jumelle de Jude.



Les Soeurs Perdues ne m’aura pas fait changer d’avis sur Taryn, bien au contraire. Guidée par son égoïsme et un « amour » qui ressemble plus au caprice d’une midinette qu’à un grand amour, elle est prête à . Après tout, sa soeur étant sa sœur, elle devra bien lui pardonner ! C’est amusant de voir comme elle se souvient de son lien de sang avec Jude quand cela l’arrange… Taryn m’a agacée tout au long de la trilogie et fidèle à elle-même, elle m’a agacée dans ce récit. Mais je reconnais que j’ai apprécié de voir qu’elle était capable de ressentir de la culpabilité. Pas assez pour se comporter avec décence et loyauté vis-à-vis de sa sœur jumelle, mais assez pour susciter une pointe d’empathie chez les lecteurs.



J’ai abhorré son égoïsme mais d’une certaine manière, j’ai compris son besoin d’exister dans un monde cruel qui n’est pas le sien. Dommage que pour cela, elle en vienne à . Et dommage qu’elle en veuille à Jude de ne pas, contrairement à elle, courber l’échine et trahir ses propres valeurs, quand la seule coupable dans cette histoire est dans son propre miroir…



En bref, si cette novella n’est pas indispensable à la série, elle permet de renouer avec la Cour de Terrafæ et de comprendre un peu mieux Taryn, mais toujours pas de l’apprécier.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Le prince cruel, tome 1

Honnêtement, c'est ce livre qui m'a fait éprouver le besoin d'écrire ma première critique.



J'ai rarement lu des livres aussi mauvais et je regrette amèrement d'avoir perdu mon temps a vouloir le terminer malgré tout.



Je vais tenter d'être bref mais certains points du livres sont pour moi rédhibitoires et m'ont vraiment déçu :



- Tout d'abord, parlons du style : je ne sais pas si cela est dû à la traduction, mais j'ai tantôt trouvé le style d'Holly Black trop simple, visant à tout détailler avec un vocabulaire extrêmement simpliste et s'attardant uniquement sur les tenues des personnes, sans intérêt et sans lien les uns entre les autres. Par moment, j'avais vraiment l'impression de lire des successions de descriptions, plus invraisemblables et inintéressantes les unes que les autres. A l'inverse, le style était parfois relativement confus, si bien que je me sentais obligé de relire plusieurs fois la même phrase pour être sur d'avoir bien compris.



- Concernant les personnages : Ils sont réellement insipide et agaçants. Jude est un personnage dont les actions n'ont aucune cohérence avec la description apportée par l'auteur. Sa soeur jumelle est l'un des pire personnage que j'ai eu l'occasion de découvrir et je peine encore à trouver quel est son rôle dans ce premier tome. Enfin, pour ce qui est du prince Cardan, après ma lecture, j'ai l'impression de ne toujours pas le connaitre, ni même de le comprendre, mais peut être s'agit il tout simplement d'un choix de l'auteur, ce que je peux encore comprendre.



SPOILER :

- Enfin, je veux aborder la pire partie selon moi, c'est à dire le PLOT : le livre est très très lent et l'histoire n'est, selon moi, pas du tout cohérente. Les actions ne s'enchainent pas bien, le déroulement des évènements est très futile et ne fait presque pas avancer le main plot. Par exemple, Jude a une soeur jumelle, mais cet élément n'apporte absolument rien à l'histoire. Autre élément : Jude décide de sauver une humaine qui décide de se suicider : encore une fois, cela ne sera jamais réellement réadressé dans l'histoire. Dans un sens également, on peut remarquer que tous les personnages secondaires ne font absolument pas avancer l'histoire.



- Quand le titre s'appelle "LE PRINCE CRUEL", je m'attends donc à ce que le Prince Cardan soit évoqué. POURTANT IL N'EST JAMAIS PRESENT DANS 60% DU LIVRE. Pour faire simple (SPOILER), Jude se fait bully au début, ensuite Cardan se fait fouetter par son frère sous les yeux de Jude, puis on ne parle plus de Cardan, et soudainement il réapparait vers la fin et embrasse Jude. CELA N'A AUCUN SENS. D'autant plus que la justification de Cardan pour avoir harcelé (été violent avec) Jude ne tient absolument pas. Aucun effort de rédemption pour ce personnage de la part de l'autrice et j'ai vraiment du mal à savoir comment cette phase de changement sera possible pour lui.



ENFIN, j'en arrive aux points vraiment rédhibitoires pour moi et, que je considère comme étant extrêmement problématiques :

- LE LIVRE S'OUVRE SUR UN FEMINICIDE, et ensuite plus rien. Presque aucune mention de celui-ci.

- La façon dont l'autrice aborde les traumas de Jude est vraiment fainéante. Elle fait juste un chapitre en disant "oups voilà ce qui lui est arrivée, mais ça va maintenant parce que du coup elle préfère ne plus y penser"



- le syndrome de stockholm de Jude envers son "père adoptif"



- ET ENFIN, je ne supporte pas le message que fait passer l'auteur, malgré elle, sur le harcèlement. En effet, lorsque Jude se fait harceler à l'école, c'est principalement parce que c'est une humaine dans un monde de Fae. Plutôt que d'avoir une vision sur la tolérance de l'autre, sur les différences entre les êtres humains (ou non), le comportement de Jude vise simplement à se plaindre de ne pas être une Fae, tout au long du livre sans aucun second degré ou remise en question (ce qui est très agaçant et problématique). Parfois, on a presque l'impression que Jude trouve ça normal de se faire harceler parce que c'est une humaine.



BON je vais m'arrêter là, et je suis désolé pour ceux qui ont aimé le livre mais ce fut vraiment une de mes pires lectures et je peine à comprendre comment ce livre peut être aussi populaire.
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Le prince cruel, tome 1

Ce livre est une invitation dans un univers de magie auprès d’un peuple aussi diversifié qu’extravagant.

Les descriptifs des décors, des créatures qui peuplent Terrafae sont si précis que l’imagination et le rêve sont au rendez-vous. Jude est une mortelle qui a été emmenée très jeune avec ses sœurs dans le monde des faes. Elle ne se sent, cependant, pas à sa place et la supercherie a l’air d’être le mot d’ordre dans ce monde où pourtant personne, hormis les mortels, ne peut mentir. Elle va se retrouver embarquée dans une histoire de trahison, de couronnement et de malversations qu’elle n’avait pas vu venir. Malgré le fait qu’elle soit souvent terrifiée, elle s’était tout de même jurée d’être plus forte que ça, de tout affronter. Mais les sentiments, les émotions et les attachements ne se commandent pas et pourraient bien l’anéantir.

Ce premier tome est totalement exquis et prometteur quant à la suite qui va venir pour combler les vides et non entendus de certains passage. Le deuxième tome est prévu pour 2021 et devrait largement répondre aux attentes soulevées.



#NetgalleyFrance #Leprincecruel
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Au-delà du monde de Spiderwick, tome 1 : Le c..

Suite des aventures des Chroniques de Spiderwick, Au-delà du monde de Spiderwick nous emmène en Floride avec des nouveaux héros. Partant sur le même principe que la première saga, à savoir de jeunes adolescents découvrant le monde pas si féérique des créatures magiques, j’avais un peu peur qu’il y ait une certaine redondance voire une pointe d’ennui dans cette lecture mais il n’en a rien était. S’il y a de nombreux points communs, la trilogie arrive à tirer son épingle du jeu.



Les Vargas sont une fratrie de trois adolescents : Laurie et Nicolas qui ont onze et douze ans ainsi que Julien, l’aîné. La famille est en fait recomposée, Laurie étant la fille de la nouvelle femme de M. Vargas. Autant vous dire que Nicolas ne prend pas les choses très bien. Les deux adolescents sont à l’opposé l’un de l’autre, et ce n’est pas peu dire. Le côté excentrique de Laurie exaspère Nicolas. Le garçon est très terre à terre, loin d’être très ouvert et apte à croire en l’existence des créatures fantastiques. Mais la dynamique des deux est aussi très intéressante. Surtout que notre héros a le sarcasme facile, ce que j’adore.



Comme pour les enfants Grace, la découverte des fées se fait un peu par hasard et dès l’instant où les deux adolescents basculent dans ce nouveau monde, les ennuis commencent. Une naïade un peu susceptible, un géant pas commode et voilà nos deux héros avec une mission périlleuse sur les bras. Je pense qu’il y aura une part assez environnementale sur le développement de l’intrigue, peut-être encore plus poussée que dans les Chroniques, mais j’espère aussi que le côté familiale sera bien exploité. La famille Vargas a de nombreux soucis à régler et je trouverai très sympathique que les enfants sauvent la Floride (oui, rien que ça) mais arrivent aussi à stabiliser leurs relations.



Si nous rencontrons de nombreux nouveaux personnages, j’ai été plus que ravie de retrouver aussi des anciens. Un bon moyen de faire adhérer les fans de la première saga tout en relançant l’histoire. Le rythme est toujours prenant et je suis toujours épatée par la richesse des textes. Une ouverture bien menée et détaillé en une centaines de pages, je dis bravo.

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Le livre de la nuit, tome 1

Holly Black n’est plus une auteure à présenter tant cette dernière est couronnée de succès. C’est pourquoi et après avoir plus qu’apprécier sa série Le Peuple de l’Air, dédiée aux elfes et autres créatures légendaires, c’est avec empressement que je me suis jeté sur sa dernière œuvre en date, Le Livre de la Nuit. Dévoilée comme bien plus sombre et mature que ce nous a précédemment offert, j’admets avoir fortement apprécié cette orientation malgré un certain détachement me concernant.



Il faut dire que je lis très/trop peu de fantasy urbaine alors que nous sommes clairement dans ce registre avec ce chapitre. Aussi déroutante que soit la construction et la présentation de l’univers, il est indéniable que celui-ci se dévoile à la fois moderne et réaliste et qu’une fois mes repères en mains, j’ai adoré voguer dans ce monde alternatif se rapprochant du nôtre. Mieux encore et la magie des ombres dévoilée se veut plus que séduisante et intéressante. Ainsi et bien que par moments assez timides encore, la mythologie crépusculienne dévoilée m’a fait forte impression et j’ai été sensible à la noirceur ainsi qu’à la dureté de ce récit. Peu à peu, je me suis laissé emporter par la plume toujours aussi directe et visuelle de Holly Black et son style se démontre hautement immersif au fil des chapitres. C’est pourquoi et bien qu’intrigué dès le prologue, c’est sur le long terme que l’auteure est parvenue à me fédérer pleinement à ce premier volet, synonyme d’introduction.

L’intrigue mise en place se dessine alors pertinente et captivante malgré un manque parfois de rythme. Je m’attendais à un dynamisme plus palpitant même si dans l’ensemble le résultat se veut consistant et surtout assez complexe à parcourir et ce bien davantage encore lors des derniers chapitres dévoilant un final explosif et détonant. D’autant plus qu’en dévoilant un récit plus mature et dédié à un moins large public, je craignais que l’auteure tombe dans les pièges de son acolyte, Sarah J. Maas et sa série m’ayant fait défaut, Crescent City, dévoilant un texte truffé de grossièretés inutiles et d’autres futilités du genre alors que, fort heureusement, Le Livre de la Nuit se veut bien plus pondéré et nuancé et le tout est justement dosé.



Cette nuance s’adapte d’ailleurs parfaitement aux personnages dévoilés et comme pour le reste, il m’a fallu m’adapter au sombre et profond caractère de Charlie, notre intrépide escroc. J’apprécie quant un protagoniste ne se dévoile tout blanc ou tout noir et j’ai été plus que servi par l’auteure cette fois-ci. En effet, notre repentie brigande se dessine finement travaillée et surtout et avant tout fortement écorchée. Cette première rencontre ne manque ainsi nullement d’explosion et si les premiers chapitres m’ont laissé distant envers cette dernière, j’admets m’y être finalement attaché. Cet affect en devenir est lié aux parties dédiées à son passé et aux causes d’un tel comportement présent. Holly Black offre le temps à son lecteur de rencontrer et d’apprendre à connaître son protagoniste principale. C’est donc en profondeur que celle-ci est construite et j’ai été sensible à cet aspect. Cependant, je regrette que certains autres personnages plus secondaires n’aient pas bénéficié du même traitement tant ceux-ci se dévoilent aussi intriguant qu’intéressant à rencontrer, excepté Vince, le petit-ami de cette dernière cachant bien des secrets. Néanmoins, je suis ravi que l’auteure sorte des sentiers battus en ne tombant pas le schéma classique et répétitif de la romance arpentant l’intrigue en second plan. Ainsi et même si celle-ci reste présente et derrière aventures qui attendent dans l’ombre de Charlie, celle-ci se dessine bien plus tumultueuse qu’à l’ordinaire et j’ai adoré la complexité de cette relation esquissée.



Finalement, Holly Black réussit le défi d’apporter une nouvelle corde à son arc en dévoilant une fantasy urbaine convaincante et travaillée. Bien plus mature que par le passé, son style ne faiblit pas et c’est avec un intérêt solide au long terme que j’ai parcouru ce premier volet aussi sombre que captivant. Avec modernité et noirceur, l’auteure dévoile une magie et un univers enchanteur que j’ai apprécié découvrir
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Le prince cruel, tome 1.5 : Les soeurs perd..

Une nouvelle sur Taryn, qui explique dans une lettre à sa sœur, son ressenti lors des évènements du tome un. Je n'accroche toujours pas à ce personnage et j'ai toujours autant de mal à la comprendre ....Elle m'exaspère plus qu'autre chose et elle parait bien fade à côté de sa sœur ! Heureusement pour avoir terminé la trilogie, elle se rattrape je trouve par la suite .

Challenge Mauvais genres 2022

Challenge auteure sfff 2022



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Arthur Spiderwick : Grand guide du monde me..

Magnifique. Ce livre est magnifique!

Dans ce Grand guide du monde merveilleux qui vous entoure, on y découvre des créatures de l'imaginaire que l'on connaît... ou pas. Les 2 auteurs de ce livre ont très bien fait leur travail ( recherches et dessins sublimes). Ce guide est un petit bijou !
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

Oh putain ! La claque !



Est-ce que nous sommes tous et toutes dans le même état ? Une sorte d'état de choc ? Symtômes : tension artérielle élevée, sueurs chaudes et froides, une respiration inégale et une sorte d'envie de relire depuis le début ?



Le premier tome était un coup de coeur mais celui-ci ? Il est encore mieux, on est dans la continuité du premier. On est 5 mois plus tard, Jude avec son arrangement a placé le prince Cardan sur le trône en attendant que son frère grandisse tranquillement sur Terre. Elle dirige en secret la Faerie, manipulant et en continuant son travail d'espion.



J'adore le personnage de Jude. Elle est pleine de défauts et de qualités. Elle a grandit en Faerie, elle sait qu'elle ne peut faire confiance en personne et encore plus maintenant. A tout moment, ce nouveau roi peut-être renversé, c'est bien ainsi qu'il y a été mis ? Cardan n'est pas une marionnette docile, alors ils sont en perpétuel rivalité, ils se détestent, ils aiment se détester, et surtout, ils ne savent pas comment gérer leur attirance.



Ce tome monte en crescendo dans la relation enemies-to-lovers mais aussi du côté de l'intrigue, des complots politiques. Impossible de prévoir à l'avance ce qu'il en est, et ce qu'il va advenir de nos personnages. Jude prend cher et elle continue avec cette rage et cette force qui la rend si mature et si adulte, mais d'un autre côté vu ce qu'elle se prend, elle est touchante et si humaine. Cardan toujours aussi trouble et si vous adorer les gros batard, c'en est un, indéniablement.



J'ai fini ce livre en pleine nuit, si j'avais pu, j'en aurais crié. Dire qu'il faut attendre un an avant d'avoir The Queen of Nothing. Comment allons nous faire ? Y-t-il un groupe de soutien qui auraient succombés à la plume d'Holly Black et de son The Folk of Air ?
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