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Critiques de Holly Black (2075)
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

Ce second tome m'a définitivement convaincue, contrairement au premier qui m'avait laissée plutôt mitigée, surtout dans sa première partie. Nous retrouvons donc Jude et Cardan, quelques mois après le couronnement, pour mon plus grand plaisir. Les intrigues politiques, les jeux de pouvoir, les complots, et les retournements de situation sont toujours présents et m'ont tenue en haleine tout au long de ce second tome.



J'adore suivre l'évolution de Jude, qui reste une héroïne, loin d'être parfaite. C'est un personnage au fort caractère, ambitieuse, prête à tout pour conserver son pouvoir. Elle garde une part de naïveté qui la rend humaine et agréable à suivre.



Cardan est le parfait anti-héros, il m'intrigue encore beaucoup car on ne sait finalement pas ce qu'il pense ni les raisons de certaines de ses actions. De plus, on le voit assez peu. J'aimerais enfin une vraie discussion entre les deux, sans interruption d'un autre personnage, car ils en ont grandement besoin !



Ce second tome renforce mon opinion, cette trilogie mérite qu'on s'y attarde. L'univers fantastique/féérique est très réussi, les personnages sont tous captivants, loin d'être parfaits, et c'est personnellement ce que j'apprécie dans ce genre de livre.
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Le prince cruel, tome 3 : La reine sans roy..

Dernier tome de cette trilogie. Un livre réussi, mais pour moi il s'agit du moins bon des trois. L'univers perd un peu de son charme. On est plus ici dans une succession d'actions et les intrigues de cour perdent en valeur.

Cette trilogie reste tout de même d'un bon niveau et je la recommande.
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Le prince cruel, tome 1

J'ai été partagée durant une bonne partie de ma lecture. La première moitié ne m'a pas vraiment convaincue, j'ai eu du mal à m'immerger dans cet univers, à visualiser les personnages et les lieux. Il m'a fallu m'accrocher pour ne pas abandonner le livre. Mais une fois cette première partie passée et que les intrigues ont enfin commencé à se mettre en place, j'ai été peu à peu emportée par l'histoire et les personnages.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Jude. Pour une fois, nous avons une héroïne féminine qui n'est pas une totale cruche superficielle... Bien qu'elle puisse par moments réagir de façon déconcertante, avoir des comportements un peu naïfs sur certains aspects, mais elle ne se lamente pas sur son sort, ce qui fait d'elle un personnage agréable à suivre, du moins à mes yeux.



L'intrigue politique m'a également beaucoup plu, et je ne m'attendais pas vraiment à tous ces rebondissements. La fin en particulier m'a donné envie d'en savoir plus, notamment sur Cardan.
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Le prince cruel, tome 3 : La reine sans roy..

Et voilà mon aventure se termine avec Cardan et Jude, ce troisième tome est sûrement celui que j'ai préféré.



Tout d'abord, commençons par le rythme, il n'y a rien à dire, l'action démarre dès le début et l'effet page turner est à nouveau indéniable. Les rebondissements sont nombreux, nous retrouvons cette ambiance pleine de mystère, de magie, mêlée aux trahisons et complots, qui font toute la qualité de cette trilogie. J'ai adoré le fait de voyager dans l'extrême Nord, près de la Cour des Crocs. C'était très intéressant d'avoir des descriptions de paysages nordiques alors qu'on n'avait rien eu de tel jusqu'à présent et de rencontrer d'autres peuples.

En ce qui concerne les personnages, nous en rencontrons de nouveaux, dont une qui a su gagner ma sympathie au fil du récit : Grima Mog, ancienne générale de la Cour des Crocs. le passage où Madoc se livre à Jude et l'affrontement qui suit était un moment fort, qui a montré un autre visage à Madoc et j'ai beaucoup aimé. Mais ce qui m'a fait le plus plaisir, c'est de voir se construire la relation fraternelle que j'espérais tant entre Jude et ses soeurs. Surtout avec Taryn, qui enchaînait trahisons et jugements à l'encontre de sa jumelle, mais ici, elle a complètement changé. Elle devient un véritable soutien pour Jude et donc moins détestable. Quant à Vivienne, elle se montre enfin à la hauteur de la situation et ne fuit pas dans le monde des mortels, au contraire elle puise dans toutes ses forces pour protéger Jude et Domelfe. Nous découvrons enfin le trio de soeurs qu'on attendait tous, je pense, avec impatience. C'est ce qui rend la lecture bien plus agréable que les précédents tomes. J'ai d'ailleurs trouvé Jude plus nuancée, c'était nécessaire car je la trouvais toxique, sa soif de pouvoir la rendait néfaste.



Malheureusement, il y a quelques bémols, d'abord au sujet de la romance. Quand Jude fait sa « déclaration » à Cardan, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Je trouve qu'ils se sont trop détestés durant deux tomes et qu'il y a eu trop peu de démonstration entre eux pour que leur romance soit crédible. J'y suis restée plutôt hermétique, mais c'est intimement lié au style d'écriture que je reproche à l'autrice depuis le début. Elle ne va jamais assez en profondeur et ça porte préjudice aux évènements du récit. J'ai également été très déçue par la révélation de Cardan par rapport au bannissement de Jude. Ce n'était pas à la hauteur de sa personnalité, j'aurai voulu qu'il s'agisse d'une véritable leçon, comme quoi, lui aussi était capable de la trahir pour sauver Domelfe.

Je déplore aussi que les lettres de Cardan n'aient pas été incorporées dans le livre, ça apportait un gros plus à l'histoire et surtout à la romance.



Pour finir, j'ai apprécié le passage de la malédiction, le dénouement dans sa globalité m'a convaincue. Par contre, je suis restée sur ma faim, un épilogue en rapport à nos questions restées en suspens aurait été plus judicieux.



Je suis tout de même ravie d'avoir découvert cette trilogie dont tout le monde parlait. Quelques détails m'ont chagrinée c'est vrai, mais il serait malhonnête de retenir uniquement ces aspects négatifs alors que j'ai dévoré la saga en une semaine. J'ai passé un agréable moment de lecture, ce troisième tome est mon préféré par les nombreux points positifs évoqués. Domelfe et ses complots vont me manquer, mais comme toujours, je garderai en souvenir tout ce petit monde.
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

Voilà une saga qui m’est bien problématique ! L’an dernier, j’avais eu une lecture très mitigée du Prince cruel, dont je trouvais les personnages creux, clichés et l’histoire pas aussi intense et sombre qu’elle aurait dû l’être. C’est le personnage de Cardan, le plus intéressant, qui m’a poussée à laisser une chance à sa suite, Le Roi Maléfique.



Encore plus que pour le premier, je n’ai lu que des critiques positives de ce second tome ! Tout le monde adore, la note des lecteurs sur Babelio en est un exemple édifiant. Sauf que, voilà, ce n’est pas mon cas. Je dois être cheloue, je ne sais pas, mais je n’y arrive pas avec cette saga. Alors, attention, je n’ai pas détesté, il y a des choses qui m’ont plu et j’ai même trouvé que c’était meilleur que le premier. Mais je trouve que c’est gâché par beaucoup d’événements, et de personnages, que j’ai trouvé insupportables…



Le tome reprend donc quelques mois après la fin du précédent. Jude a réussi à sauver l’enfance de son frère en forçant Cardan, qui venait d’assister au massacre de toute sa famille par son grand frère, à monter sur le trône de Terrafae. Maintenant sénéchale du roi, c’est en réalité elle qui gouverne le pays dans l’ombre. Et les responsabilités sont dures à supporter pour une simple humaine. Alors que tout le monde semble devenir les ennemis de Jude, elle découvre qu’un gros complot est en train de se tramer contre elle et Cardan, risquant de mettre à mal l’avenir du pays, la vie de Cardan et tout ce qu’elle a dû sacrifier pour sauver son frère… Il va falloir qu’elle découvre rapidement qui est le traître pour déjouer ses plans avant que le pire ne se produise… Et Cardan est la seule personne en qui elle peut avoir confiance. Mais ne fait-elle pas une erreur là aussi ?



Comme pour le premier tome, il y avait vraiment tout pour me plaire ! Déjà, on ne s’ennuie vraiment pas, les rebondissements s’enchaînent, l’écriture est fluide, il y a beaucoup d’action bien rythmée et on découvre plusieurs endroits de Terrafae, ce que j’ai apprécié. Car il est vrai que dans le premier tome on restait plus ou moins aux mêmes endroits alors que la carte donne envie de tout découvrir. Mais là, ce n’est pas le cas, et l’accès au trône par Cardan nous permet de découvrir les liens qu’a ce peuple si particulier à son pays.



Jude n’est pas aussi insupportable qu’avant (oui, vraiment). J’ai réussi à plus l’apprécier ici parce que, comme elle a beaucoup de responsabilités, elle passe beaucoup moins de temps à se plaindre pour tenter de démasquer les complots et les traîtres ! Elle montre aussi toute la force de son caractère et de sa volonté, notamment à travers un passage assez terrible sous l’eau. C’est une vraie battante ! Sa relation avec Cardan est plus mature, et son évolution aussi. On reste toujours sur une romance un peu bizarre entre les deux, mais ça m’a plu. D’ailleurs, Cardan est le meilleur personnage du roman. À la fois faussement frivole, lunatique, intelligent, vulnérable et calculateur, il brille dans ce tome. Je le trouve terriblement bien écrit ! La plupart des événements qui lui sont liés sont toujours plein de surprises, c’est difficile de s’y attendre tant il est imprévisible.



J’ai honnêtement beaucoup aimé ces aspects de ma lecture et j’aurais aimé que ça reste dans ce sens mais, voilà, j’ai eu l’impression que le livre en faisait beaucoup trop et ça a grandement alourdi ma lecture. Déjà, on a les complots, il y en a trop. Il y a tellement de traîtres que les révélations n’arrivent même plus à surprendre. Et en conséquence, il y a beaucoup trop de personnages secondaires qui amènent des intrigues qui ne sont pas abouties ou balayées en deux lignes. Ces personnages, peu approfondis, trahissent d’un coup sans que l’on comprenne réellement ce qui leur arrive, ni leurs intentions, et il n’y a aucune conséquence derrière. Juste, ils sont relous sur le moment. C’est comme s’ils étaient là pour mettre des malus à Jude parce qu’elle s’en sort un peu trop bien.



Ce n’est peut-être que moi, hein, mais je n’ai trouvé aucun charisme aux méchants. Ils sont stupides, égocentriques, faibles et se font bêtement avoir. Leur seule ambition, c’est le pouvoir. Pourquoi, on ne sait pas, juste ils veulent du pouvoir. J’avais l’impression que tout le tome était en fait un combat d’égo, dont Jude fait aussi partie. Mais elle, au moins, travaille, tandis qu’on se demande vraiment ce que font les autres ! Du coup, c’est la même chose que lorsqu’il y a trop de personnages secondaires, s’il y a trop d’antagonistes et bien ils deviennent rapidement creux car pas assez développés… Ce que je trouve dommage quand on connaît le potentiel de l’autrice lorsqu’elle écrit des personnages aussi géniaux que Cardan.



De même que pour les méchants, les personnages soi-disant alliés de Jude, ou qui ont du moins sa survie à cœur, sont insupportables. Je parle bien-sûr de ses sœurs. Alors, on est tous d’accord pour dire que Taryn est le pire personnage de toute la saga ! Mais voilà, encore une fois j’ai trouvé qu’elle en faisait trop. Ses intentions sont tellement inexplicables qu’elle en devient incompréhensible, elle me paraît alors vide de toute substance. Difficile donc de comprendre, et de vraiment haïr, un personnage comme Taryn. Je l’ai trouvée trop bête et trop prévisible. J’aurais aimé qu’elle me surprenne un peu plus et qu’elle soit plus complexe. Pareil pour Vivi, dont le côté rebelle m’avait plu dans le premier tome, et qui me paraît ici juste stupide à ne rien prendre au sérieux à ce point. Difficile de croire qu’elle n’était pas consciente des dangers de Terrafae quand sa mère a été assassinée sous ses yeux par son propre père avant qu’il ne les embarque, elle et ses sœurs, de force chez lui… En réalité, ce que je reproche à ces personnages, c’est qu’ils sonnent faux parce qu’ils en font trop. Un peu plus de subtilité et de justesse dans leurs actes auraient été bienvenu et auraient rendu le récit moins lourd, plus crédible.



Peut-être que j’avais trop d’attentes pour ce tome, je ne sais pas. Mais je ne peux pas m’empêcher d’être déçue de ma lecture malgré un bon nombre de points positifs. C’est dommage. J’ai été surprise par la fin qui me donne tout de même envie de lire la suite ! J’espère que la conclusion de la saga me plaira malgré tout, en tout cas j’aimerais savoir comment ça va se finir. Et puis rien que pour Cardan, je me dois de lire la suite !


Lien : https://lesaffamesdelecture...
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Eleanor

Eléanor est un roman pour la jeunesse accessible dès 11-12 ans.

L'histoire est originale et assez glauque par moment: 3 jeunes adolescents pratiquent régulièrement des jeux de rôle avec des figurines. Ils ont inventé tout un monde imaginaire rempli de pirates, de sirènes et de trésors ...Leur reine est une très ancienne poupée qui trône derrière une vitrine parmi d'autres bibelots.

Un jour, cette poupée prend vie dans le rêve de l'une des adolescentes, elle lui dit qu'elle est fabriquée à partir des ossements d'une petite fille morte il y a longtemps, et qu'elle voudrait être enterrée parmi les siens.

Les 3 amis vont alors vivre une aventure réelle et non plus fictive, en fuguant une nuit pour accomplir leur mission.

Les premières pages m'ont quelque peu déçue car je ne m'attendais pas à ce que le livre soit destiné à un public aussi jeune. Je pensais lire quelque chose de plus fouillé. Puis peu à peu, l'intrigue prend de la hauteur et la présence de cette poupée-fantôme qui semble posséder quelque peu les ados m'a assez perturbée.

Le roman se lit assez rapidement car on a envie de savoir s'ils vont parvenir à accomplir leur mission, et surtout ce que veut faire cette Eléanore.

La fin est sans surprise mais bien menée tout de même.

Un bon roman, plaisant, avec une idée originale.
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Magisterium, tome 1 : L'épreuve de fer

Le style est détestable : phrases courtes sans connecteurs, et ce sans volonté stylistique propre ou compréhensible. C'est écrit avec les pieds et à part en cherchant avec obstination je vois très peu de passages qui mériteraient leur place dans les citations de Babelio.



Au départ, j'ai cru que ce livre allait passer tout droit en "abandonné", et puis je me suis souvenu de son prix et j'ai décidé de lui offrir une seconde chance en mettant de côté le style et en me focalisant sur l'histoire, l'intrigue.

Manque de bol, c'est également très mauvais. Les incohérences sont légion et décrédibilisent le récit (Le mage chevauche un esprit de l'air pour descendre la montagne mais se fait suer à faire des trous dans la falaise pour remonter... Untel houspille un autre avant de s'incliner et lui baiser les pieds en geignant "je ne vous avais pas reconnu", trois lignes plus loin il affirme l'avoir attiré là exprès et savoir depuis des lustres qu'il était là ; Cal et son père ne veulent pas qu'il réussisse l'épreuve de fer mais il ne leur vient pas à l'esprit de ne pas répondre à l'appel mental comme ceux qui échouent...) ; les quelques bonnes idées présentes sont traitées par dessus la jambe pour ne servir qu'une fois, comme prétexte à la narration, sans logique d'ensemble, le tout est là pour servir d'appui à l'histoire de Cal, le monde est créé autour, au fur et à mesure, et non l'inverse (le contrepoids, le bridage de magie, les cinq principes, les porteurs de chaos, etc. etc... quelle gerbe) ; les personnages, s'ils peuvent être le seul intérêt, sont tout de même assez caricaturaux et bourrés de contradictions (l'éclopé qui ne peut pas descendre d'un bateau sans tomber mais qui a une passion pour le skate ; le rival bcbg qui en fait n'est pas vraiment méchant ; l'esprit de feu habitant un lézard aux manières copiées de Gollum ; etc.)



Quant à l'intrigue, parlons-en. On aurait pu croire que cela sauverait le récit, l'histoire n'était pas mauvaise à son commencement (un nouveau-né seul survivant, une inscription "tuez cet enfant"), mais le problème c'est que tout est tellement pompé à droite et à gauche qu'il n'y a aucun suspense ! Dès la première mention du transfert d'âme, et vu que tout n'est que bâti pour faire tenir l'histoire, on sait bien ce qu'il va advenir. Alors oui, il y a des petites surprises, mais tellement tirées par les cheveux qu'on ne s'y laisse plus prendre (Drew, notamment, et le lézard guet-apens).



Je ne suis pas fan d'Harry Potter (puisque Magisterium n'est qu'un nanar censé le pasticher), mais au moins J K Rowling a-t-elle respecté son public en lui offrant une histoire tenant la route. Un monde bâti solidement dans lequel vient s'insérer Harry Potter ; ici, tout est fait pour servir l'histoire de Callum Hunt et un twist final cousu de fil blanc.



Peut-être Magisterium ravira-t-il le jeune lectorat, mais j'ai pour ma part soupé de la pseudo fantasy jeunesse écrite pour Hollywood.

La suite sera sans moi.
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Coldtown

Je poursuis avec mes découvertes des romans young adult de Holly Black. Je n’avais pas été très emballée par le premier tome de la série Les Faucheurs, mais comme Coldtown est un one-shot, je me suis laissée tenter. Et j’ai bien aimé. Je ne l’ai pas non plus dévoré d’une traite mais l’histoire est assez prenante.



Lorsqu’on lit un énième roman sur les vampires en littérature jeunesse, on ne sait jamais trop à quoi s’attendre. C’est un peu quitte ou double, à savoir : soit on reste dans le classique « romance impossible », soit il y a un petit plus qui fait toute la différence. Je classerais Coldtown dans la deuxième catégorie. Il y a bien sûr le côté romance interdite, mais j’avoue qu’elle est franchement laissée en deuxième plan. Le petit plus, c’est que les vampires sont connus de tous et que le vampirisme est considéré comme une maladie. Lorsqu’on se fait mordre par un vampire, on attrape un coup de froid, une sorte de virus dont on peut guérir. En fait, pour le coup, j’ai plus eu l’impression de me retrouver dans un roman de zombies que de vampires. Mais c’est cela qui m’a le plus plu.



Nous suivons donc Tana, Aidan et Gavriel d’abord dans un petit road trip en direction de la ville de Springfield devenue une Coldtown (une enclave où sont enfermés vampires et humains contaminés ou pas), puis dans la ville-même. Tana, peut-être contaminée, veut protéger sa famille déjà hantée par la perte d’un des leurs à cause d’un coup de froid, Aidan est contaminé et Gavriel est un vampire bien étrange. Le trio détonne un peu mais il est tout de suite très agréable de les suivre. Les relations qui se tissent entre les trois sont étranges et intrigantes, et j’avoue que je ne savais pas du tout où l’auteur voulait nous emmener. Mais l’histoire est pas mal du tout. Il y a vraiment un cheminement, un processus dans cette sorte de voyage initiatique où Tana et les autres nous font découvrir le côté cru et réel de cette épidémie. Le côté romantique du vampire passe totalement à la trappe bien qu’il soit exploité. Etre ou devenir un vampire n’est pas glamour du tout. Pas trop de glauque non plus, bien que Holly Black nous laisse entrevoir la cruauté et l’horreur de tout cela. Le vampire est un prédateur et l’humanité son garde manger.



Là où les choses deviennent intéressantes, c’est de voir l’histoire à travers différents personnages. Bien que Tana soit l’héroïne, elle n’est pas un narrateur omniscient et nous avons droit à des chapitres consacrés à différents personnages. Tana a vécu un drame qui l’a profondément marquée et son envie de protéger sa famille ainsi que les autres s’est accentuée. Je l’ai sentie résignée à de nombreuses reprises mais cela ne l’empêche pas de prendre la situation en main. Elle est déterminée et courageuse, pleine de ressources. Je ne me suis pas forcément attachée à elle, mais c’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié. Aidan est mignon et attachant. Son évolution, même si elle est assez secondaire, nous dévoile un certain aspect du vampirisme que j’ai apprécié. A contrario, le personnage de Minuit que j’ai détesté du début à la fin est grotesque. Le cliché même que l’on peut se faire de ses adorateurs de la mort et des vampires et qui ne pensent pas une seconde aux conséquences… Du coup, il était très intéressant de faire le parallèle entre Aidan et Minuit. Quant à Gavriel, eh bien, il est assez unique en son genre. J’ai beaucoup apprécié le personnage, il est d’ailleurs mon préféré dans le roman, bien qu’on ne le voit pas assez à mon goût. Et plus on en apprend sur lui, plus il est fascinant. Sa folie douce amère, sa relation avec Tana, son comportement… rien à redire.



La fin du roman m’a surprise. D’une part par rapport à un événement que je n’avais pas du tout vu venir. Et que j’ai pour le coup vraiment apprécié. Mais aussi par son côté « fin ouverte ». Comme si l’auteur ne parvenait pas à se décider sur un point crucial de son intrigue. Je n’ai pas trouvé cela dérangeant, car deux solutions se profilent et l’une comme l’autre ont leurs points positifs et négatifs, mais j’avoue que j’aurais préféré l’une d’elle en particulier. Je peux me dire que c’est celle-là qui se produira mais il y a toujours ce « doute » de l’autre fin.



Un roman donc sympathique et qui change de l’ordinaire.
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Le livre de la nuit, tome 1

Charlie Hall est une voleuse qui, malgré son grand talent, enchaine des coups qui ont tendance à mal finir. Si bien qu'elle a décidé de raccrocher et de se contenter de son emploi de barmaid pour payer les factures. Hélas c'est sans compter sur son petit côté poissard et sa curiosité maladive. Elle va vite se retrouver dans une affaire où les puissants de la vallée se font des coups bas à grands renforts de pratiques magiques.



Ceci est une première découverte de l'auteur, Holly Black, pour moi et j'avoue avoir apprécié sa plume dynamique et son univers original.



Nous sommes aux États-unis, de nos jours, mais depuis quelques décennies une nouvelle science a fait son apparition : le crépuscule, la magie des ombres. Certaines personnes voient leur ombre s'éveiller et devenir une alliée magique très puissante. Cette pratique attire tous les envieux, les escrocs et les scientifiques. Certains passages expliquant cette magie peut parfois paraître un peu abscons mais globalement le côté fantastique est très intéressant, maîtrisé et parfaitement incorporé à l'intrigue.

L'intrigue se met en place tout doucement. Les présentations d'abord notamment ceux des personnages, et des retours dans le passé permet de mieux les connaitre. Le personnage central, Charlie, n'est pas vraiment la fille parfaite. Ses mauvaises côtés prennent souvent le dessus et ses activités peu recommandables. Mais elle est une héroïne qui fonctionne bien, avec son côté volontaire et ses démons (très nombreux). Elle a du potentiel pour de futures aventures.

Apres une mise en place, l'histoire installe quelques mystères, quelques quêtes personnelles. Puis progressivement ça prend de l'ampleur, ça se complexifie et avec son nombre de retournements de situation et de surprises, il devient difficile de laisser le livre. La tension est à son comble à la fin et le final à la hauteur.

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Le prince cruel, tome 1.5 : Les soeurs perd..

Les soeurs perdues c'est une petite nouvelle qui se présente sous la forme d'une lettre d'excuse de Taryn à Jude. De cette manière, on revit les évènements majeurs du premier tome du Prince cruel, mais cette fois à travers les yeux de Taryn. Cela nous offre un autre point de vue et quelques informations que l'on n'avait pas eues puisqu'on connait finalement peu Taryn. On en apprend également davantage sur Locke et son côté manipulateur, qui n'est désormais plus un secret pour personne.



Même si c'était intéressant de découvrir les explications de Taryn vis-à-vis des trahisons et jugements qu'elle porte envers Jude, il faut dire qu'elle n'en reste pas moins détestable. Malheureusement, Taryn apparait d'autant plus égoïste et on se rend compte que sous ses airs de fille bien sage, elle a été responsable des nombreux malheurs traversés par Jude. Elle qui critiquait sans cesse le tempérament fougueux et vindicatif de sa soeur ne valait guère mieux, car les motivations de Jude avaient au moins le mérite d'être honorables. En tout cas, cette lettre n'a pas réussi adoucir ma rancoeur envers Taryn, même si j'ai bien aimé me plonger dans sa vision des choses.

Concernant l'écriture, je l'ai trouvé pour le coup bien plus agréable dans cette nouvelle que les autres tomes. Enfin, c'était une lecture sympathique, pas indispensable certes, mais ça vient compléter la saga du peuple de l'air et je la conseille à ceux qui l'ont appréciée !
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Le prince cruel, tome 1

J'ignore ce qui m'a pris de vouloir lire ce livre : YA, 4ème de couverture basique... Rien ne m'attirait excepté le thème : les Faës. La note Babélio, les diverses critiques vues sur le net... Bon, OK, allons-y !

Moralité : il ne faut pas toujours se fier à ses premières impressions littéraires.

Le roman est bon, très très bon.



* World-building : l'autrice nous entraîne à Terrafaë, le pays du Petit Peuple. Ce dernier est conforme au folklore : nous n'avons pas affaire aux gentilles fées de Disney. Ici, on ne peut faire confiance à personne (quand je dis "personne", j'entends par là "vraiment, absolument personne !!")et être impitoyable est une question de survie. L'univers est sombre à souhait, oppressant, cruel...

Holly Black reprend la distinction entre les cours Seelies et Unseelies, dans un parfait respect des légendes. Avec Faërie de Feist, c'est le meilleur roman que j'ai lu traitant des Faës.



* Personnages : Jude, l'héroïne, est très intéressante. Humaine vivant avec les Faës, elle est l'objet de nombreuses humiliations et va se battre non pas pour simplement survivre, mais pour avoir sa place dans ce monde. Elle est haïssable, sans compassion... En sommes, elle s'intègre parfaitement à son habitat.

Cardan, sa Némésis, n'est pas dénué d'intérêt. Bien que l'on ne suive pas l'histoire de son point de vue, on comprend au fil de la lecture que le personnage est plus qu'un simple tyran de cours d'école.

Le rapport entre les deux est toxique et malsain... On éprouve par moment un véritable sentiment de malaise. C'est l'une des grande réussite car cette relation est à l'image de Terrafaë.



* L'intrigue : sans trop en dire, complots et trahisons sont au rendez-vous. Les révélations de la fin du livre sont... Incroyables !



Bien qu'il s'agisse d'un roman Y.A, on peut en faire aisément une lecture adulte, notamment pour percevoir toute la toxicité de cet univers et de la relation entre Jude et Cardan.



Une excellente lecture ! (J'ai noté ce livre en prenant en compte son classement Y.A).
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Le prince cruel, tome 1

Si comme moi, tu traînes sur les réseaux sociaux ami-lecteur, alors tu as sans aucun doute entendu parler de la trilogie de Holly Black. Sur TikTok particulièrement, Le Prince Cruel est très présent. À force de le voir passer, j'ai fini par succomber et faire un petit tour chez mon libraire préféré. Sans vraiment savoir dans quoi j'allais me plonger...



Sincèrement, j'avais quelques craintes avant d'ouvrir Le Prince Cruel, surtout que l'ouvrage est classé Young Adult. Or j'ai trop souvent eu l'occasion de me plonger dans un roman que j'espérais de fantasy pour me rendre compte que la toile de fond, le monde imaginaire, n'était qu'un prétexte à nous raconter une romance des plus classiques – avec triangle amoureux, pouvoirs magiques et blablabla,...-. Au terme de ma lecture, je suis donc ravie de pouvoir le déclarer haut et fort, pour moi, ce premier opus de la trilogie de madame Black n'est pas une romance. Les sentiments et le marivaudage ne sont présents que pour mieux mettre en valeur la cruauté du monde des Fæs dépeint ici. Quel soulagement...



Un autre élément que j'ai apprécié dans ma lecture est que l'auteure prend son temps. Je ne me suis pas ennuyée une seconde mais on ne nous bombarde pas d'action à tous les paragraphes et, surtout, la trame principale de ce premier volume, met du temps à se mettre en place. Concernant le monde construit dans Le Prince Cruel, il joue avec des mythologies assez classiques puisque Jude, l'héroïne, vit à la Haute Cour de Domelfe, tenue par les Fæs. Malgré l'absence d'une grande originalité, l'autrice parvient à tirer son épingle du jeu en livrant un tableau suffisamment riche pour rester intéressant. Alors je me suis laissée emporter par l'histoire de Jude, cette adolescente - 17 ans – qui a été obligée de s'adapter à un monde où le pouvoir, la politique et les complots sont au premier plan. J'ai aimé qu'elle soit à la fois paumée, pleine de colère, et d'ambitions. Jusqu'à la dernière page du Prince cruel j'ai été complètement happée par le récit. Pourquoi, dès lors, mettre une bonne note mais pas une excellente à ce roman ? Car malgré tout il n'est pas sans défaut. Déjà j'avoue que certains éléments narratifs ne m'ont pas du tout surprise. Finalement c'est cela la faiblesse de cet ouvrage : le manque d'originalité. C'est un super bon récit de fantasy mais ce n'est pas un coup d'éclat, l'écriture est rigoureuse mais n'a pour seul but que de raconter, sans poésie et sans panache... Enfin j'avoue espérer que le prochain tome de cette trilogie nous permettra de mieux comprendre la psychologie des personnages ainsi que leurs motivations.



Car oui, je sais déjà que je vais lire la suite de ce roman, Le Roi maléfique. Plus que cela même, je vais trépigner d'impatience...
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Minuit ! 12 histoires d'amour à Noël

Douze "contes" de noël où l'amour finira toujours par triompher. Douze histoires portées par de grandes signatures de la littérature jeunesse.



Le lecteur appréciera la variété de tons et tentera de reconnaître à chaque fois la singularité de chaque auteur.



Ainsi David Levithan nous offre le récit d'un jeune homme très amoureux, qui pour son petit ami va accepter, alors même qu'il est juif, de porter le costume du père noël.



La "Dame et le Renard" nous propose une histoire féerique dans un monde où le fantastique n'est jamais très loin. Il en est de même pour Jenny Han qui nous amène auprès des elfes du père noël.



A l'inverse, Holly Black nous propose une histoire assez effrayante où le Krampuslauf, le père fouettard va venir apporter une forme de justice sociale.



Stéphanie Perkins nous plonge dans une histoire où le personnage principal est l'arbre de noël alors que Gayle Forman introduit dans son récit la nourriture des fêtes, thème qu'amplifie Kirsten White de façon très juste dans "Bienvenue à Christmas, Californie", mon préféré.



Mais plus que chacune des nouvelles, car j'ai moins aimé la première et la dernière, c'est le recueil qui forme un livre attachant, bonne humeur, avec sa couverture de fête ! A partager...


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

Alors que le premier opus du Peuple de l’air s’était révélé une agréable surprise, la nouvelle qui le sépare de la suite, Les Sœurs perdues, m’avait un tantinet déçue car le court texte n’apportait pas grand-chose au récit principal. Tu me connais, ami-lecteur, je suis parfois méfiante quant à mes lectures, particulièrement après un échec. Voilà pourquoi j’ai mis des mois à me décider à lire Le Roi maléfique…



Cette lecture n’aura pas été une navigation sur mer calme, loin de là… La première moitié du roman m’a fortement inquiétée. Tandis que je retrouvais la si jeune Jude désormais sénéchale de Cardan, je trouvais que le récit s’enlisait. Puisque Le Roi maléfique est le deuxième tome de la trilogie, j’imaginais moult péripéties, moult crises. Bien entendu, Jude fait face à quelques complots et beaucoup d’incertitude, mais sa relation avec Cardan, entre désir et haine, prenait de la place. Trop de place à mon goût. Lors de ma critique du Prince cruel, je me réjouissais grandement que ce ne soit pas une romance, or je commençais à penser que ce n’était pas le cas de sa suite. Je n’ai rien contre les histoires d’amour – j’en lis et chronique après tout… -, mais j’avais apprécié d’entrer dans de la fantasy young adult qui ne tourne pas autour de cette dernière.



Bref, à la moitié du Roi maléfique, j’étais déçue, lasse et je pensais en livrer une critique un brin acerbe. Sauf que le récit prend un tournant inattendu qui sauve tout le reste. Les chapitres suivants ont su m’accrocher et je n’avais qu’une hâte voir où Holly Black m’emmènerait eu terme de son roman. Juste avant le dénouement, je replongeais dans la méfiance pour finalement soupirer de soulagement dans le chapitre final. Ouais, ça aura été une lecture en dents de scie. Et je me suis laissée avoir comme une bleue !



Comme le premier tome, le récit prend du temps à se mettre en place et pour La Reine sans royaume, dernier volet du Peuple de l’air, je serai plus patiente avant de me déclarer déçue. Une fois que le roman s’accélère, nous sommes en présence d’une fantasy divertissante et sympathique. Hélas, cette dernière possède les mêmes défauts que j’avais relevé dans Le Prince cruel : un certain manque d’originalité et, surtout, une psychologie des personnages sommaire et survolé. Est-ce parce que les romans sont à destination des jeunes adultes ? Peu importe, Jude, Cardan et tous les autres, auraient eu tout à gagner à dévoiler plus en profondeur leur complexité.



N’empêche, qu’après cette lecture à la fois inégale et divertissante, je sais que je lirai prochainement le troisième et dernier tome du Peuple de l’air…
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Le prince cruel, tome 1

Une jeune fille arrachée a sa famille, projetée dans un monde de princes et de princesses, et qui prend conscience progressivement de ses dons exceptionnels. Une approche très classique pour ce livre, bien écrit, centré sur la vie intérieure de Jude, l'héroïne, sur ses souffrances, ses émois et ses aventures.

Le fil rouge de l'intrigue est une guerre de succession entre princes, dont certains sont particulièrement méchants, et dont les comportements peuvent sembler contradictoires. Jude se fait sa place, utilisant son intelligence et ses dons au combat, pour influer sur le cours des événements.

On parle de magie, d'espionnage, de soumission des humains, sans trop insister sur le contenu... ce qui est frustrant. Ce monde parallèle, duquel il est possible de s'échapper vers le monde reel, semble extrêmement réduit, et on se demande comment il peut susciter autant d'effusions de sang.

Les personnages ont de l'épaisseur, il y a du vrai suspens, mais ça manque un peu de profondeur et d'originalité. Il ne faut pas non plus chercher de message politique ni encore moins psychologique ou philosophique, ce livre s'adresse aux jeunes adolescentes, sans autre prétention qu'un divertissement et une identification forte a l'héroïne...

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Le prince cruel, tome 1

Je vous préviens, ça va être très long. Et plutôt négatif (j'ai mis deux étoiles cependant, parce que c'était beaucoup moins pénible que Acotar)



"Le Prince Cruel" est un roman young adult américain si classique que si vous me dites que l'auteure l'a écrit d'après un bingo des tropes du genre, je vous crois.



On retrouve donc:

- une intrigue minimaliste (lutte pour le pouvoir, et pour l'héroïne : trouver sa place)

- du jugement moral qui serre la main à beaucoup de tension sexuelle ("Les fées c'est trop des débauchées qui couchent à tout va et... trop bien cette TENSION SEXUELLE entre mes persos ! Je vais en mettre un peu plus par ici...")

- une héroïne de 17 ans forte-et-rebelle, pas girly, qui s'intéresse pas aux garçons (mais aux épées), qui agit comme une adulte trentenaire ou une ado immature suivant les besoins du scénar, qui s'estime ordinaire mais qui est évidemment "divinement belle"....

Désolée les vraies moches, je sais pas si vous aurez droit à votre roman young adult un jour.



On a aussi:

- Un brun ténébreux plus beau que tous, et qui souffre à l'intérieur, bourreau supposé de l'héroïne mais pas tant que ça, et après qui elle s'énerve en se faisant des films dans sa tête comme quoi il la déteste

- Une tension sexuelle étalée à l'extrême par le biais du "moins ils se voient, mieux c'est" sur une bonne tartine de "ils se détestent, mais en vrai c'est surtout un problème de communication / traumas personnels"

- Une plume passe-partout, parfois un peu simplette et répétitive

- Un traitement assez paresseux-naïf des tropes (on les fait durer, plutôt que de les faire évoluer ou de les complexifier)





**Maintenant dans le détail et le spoiler**



>D'abord, la foire aux incohérences :



Cardan et sa bande harcèlent Jude et Taryn parce que ce sont des mortelles. Et dans cet univers, les mortels ayant une vie courte et n'ayant pas de pouvoirs, ils sont exploités par les nobles fae.

Mais c'est aussi un fait que les mortels sont "plus compétents que les fées dans bien des domaines" + sont nécessaires pour que le monde des fées survive, et il y a des couples faes-humains reconnus (Madoc et la mère de Jude), et d'ailleurs Locke n'a pas de souci à sortir avec une mortelle. Et personne ne s'offusque quand il le fait.



Et puis les fae "immortelles" en réalité sont mortelles vu qu'on peut les tuer. Et elles peuvent vieillir et mourir de vieillesse (cf Eldred). Et les humains qui restent à Domelfe ne vieillissent pas.

Donc, à part qu'elles ont des pouvoirs magiques et ne peuvent pas mentir, les fées sont comme les humains. Elles peuvent être sympas ou non, égoïstes ou non. Dans les faits, les nobles faes privilégiés se comportent exactement comme des humains privilégiés classiques (donc ils sont pas très sympas).



Forcément avec tout ça, difficile d'avaler le fait que Jude et Taryn se font harceler juste car "ce sont des mortelles".

Cardan et sa bande leur disent que, comme elles vont mourir, elles sont déjà en décomposition, se feront manger par des asticots etc... mais euh Cardan, je te poignarde, je te mets en terre, il t'arrive la même chose. Et si personne ne tue Jude ou Taryn, elles ne mourront pas de vieillesse et resteront là comme les fae. Donc..?



À noter d'ailleurs la mentalité étrangement biblique des faes qui disent que les mortels viennent de la terre (mais euh, non ?) et y retourneront, ou qui appellent Jude "fille d'argile" alors qu'il n'y a pas de religion abrahamique chez les faes. Et encore heureux, ça serait totalement incohérent d'avec leur réalité, mythes, pouvoirs, comportements etc. BREF.



Forcément, difficile aussi d'avaler le fait que Jude doive autant se battre pour "trouver sa place et être utile" dans ce monde. Alors que ça ne devrait pas être un problème au départ puisque les mortels sont juste des fae sans pouvoir qui peuvent mentir. Donc, que tout le monde la méprise parce qu'elle est mortelle... où est la logique ?



Mais quand bien même ! Comme elle est douée à l'épée, et - encore une fois - que des tas d'humains aux talents reconnus vivent intégrés parmi les faes, bah... ça va en fait. Et de toute façon, elle n'a que 17 ans, et Madoc prend soin d'elle, elle est riche, est officiellement sa fille adoptive, il est immortel... elle n'a pas de place à trouver. Donc à part pour en faire une martyre, sa situation et sa problématique n'ont pas de sens.



Comme les humains peuvent mentir, les fées leur reprochent de ne pas avoir d'honneur... mais ça non plus ça n'a pas de sens ! Pein de faes mentent par omission ou en jouant avec les mots, ils se trompent les uns les autre en se jouant de mauvais tours, et s'en prennent aux plus faibles... en quoi simplement pouvoir mentir directement est plus déshonorant que tout ça ? Allez savoir.



Locke sort en secret avec Taryn, mais sort en public avec Jude (qui ignore tout), le tout pour que Taryn lui prouve... "qu'elle peut aimer comme une fae" à savoir : ne pas lui en vouloir de ses aventures, ne pas vouloir l'exclusivité, ne pas être jalouse. Sauf que : déjà je sais pas dans quel monde humain vit l'auteure, mais dans le mien aucun être humain n'est fidèle par nature. Ni n'aime de façon exclusive jusqu'à la fin. C'est même plutôt exceptionnel !



Mais le pire, c'est qu'il y a des fae fidèles (coucou Madoc), des fées ultra jalouses qui le font savoir (coucou Nicasia), et d'ailleurs la jalousie, ça pimente le couple selon Locke, en fait c'est même le but. Donc euh... au final, c'est quoi "aimer comme une fae ? Allez savoir.



Pour tester la jalousie de Taryn, Locke aurait pu choisir n'importe qui, mais il prend Jude pour créer du drama. Ce qui forcément va blesser les deux sœurs et mettre en péril leur relation. On peut résumer aisément ça en "c'est un gros connard". Alors pourquoi Taryn veut à tout prix se marier avec lui ? Quel intérêt ? En plus, c'est sa toute première relation, elle a le temps de voir autre chose, surtout maintenant qu'elle sait qu'elle peut plaire à des faes... ELLE A 17 ANS BORDEL



Mais non, ils se voient un peu, s'embrassent, couchent ensemble et "il faut à tout prix qu'il m'épouse, même si c'est un monstre !!". Elle va foutre en l'air sa relation avec sa sœur (jumelle, bordel !) pour ce type qui la harcelait il y a peu et qui a aucun intérêt, à part qu'il la drague et qu'il est distrayant...



Cardan est donné pour être cruel, et on le voit être pas cool avec des gens, des fois, en effet. Mais la plupart du temps, il n'est pas du tout si horrible. Il ne se délecte pas des souffrances de Jude et veille d'ailleurs toujours à ce que ça n'aille pas trop loin, il juge Taryn horrible pour ce qu'elle fait subir à sa sœur, et enfin, il aide et protège plusieurs fois Jude (quand elle est ensorcelée par le fruit des fae, c'est lui qui la sort de là réellement, pas Locke). Mais Jude, qui nous relate tout ça pourtant, semble paradoxalement ne rien voir. Et elle reste persuadée qu'il la hait. Elle n'a bien sûr jamais eu l'idée de s'expliquer avec lui à ce sujet, ou d'argumenter, elle préfère direct passer à la violence, logique. Après, c'est peut-être juste qu'elle est stupide, je ne sais pas.



En mission d'espionnage (façon dont elle trouve enfin "sa place" si importante), où prudence et discrétion sont de mise, elle vole un livre de Cardan (super, comme ça on saura qu'un intrus est venu) pour le plaisir, puis décide de libérer arbitrairement une humaine de son esclavage, sans raison, compromettant totalement sa mission (madame, mais arrêtez d'être bête enfin !)



Pourquoi Jude ment à Cardan à la fin, à part pour se mettre dans la merde dans le tome 2 ? Pourquoi ils ne sortent pas tout simplement ensemble et œuvrent ensemble ? Cardan l'aime et est partial envers elle. On voit complètement qu'il l'apprécie et l'écoute, et qu'ils fonctionnent bien ensemble. Elle aurait pu trouver des tas d'autres arrangements et promesses pour protéger son petit frère, comme en régnant aux côtés de Cardan, à la cool. Surtout que techniquement les enfants d'Eldred sont plus légitimes à régner que le fils de Dain (qui était en plus un connard). Donc ? Et Cardan sait bien que Balekin et Madoc sont une menace pour le royaume ! C'est dans son intérêt aussi d'agir ! Bref.



Enfin : bien que totalement inspiré du folklore européen et n'ayant jamais inspiré les cultures amérindiennes, le monde des faes se trouve en bordure des Etats-Unis...



> le plus gros gâchis dans ce roman, c'est la relation "enemies to lovers":



Ça peut être très agréable deux persos qui se détestent mais éprouvent malgré eux une attirante qui nourrit leur détestation. Quand ces deux persos ne se détestent pas en raison de valeurs et mentalités complètement opposées bien sûr (parce que c'est peu crédible), mais pour des histoires de hiérarchie qui les opposent, jalousie, etc. Qui plus est avec un faux perso de méchant, qui n'est pas en réalité foncièrement et unilatéralement mauvais et cruel. Comme ici : Cardan dans le fond ne veut pas la perte de Jude, et il la déteste car il méprise les mortels + est jaloux du fait que Jude soit aimée de son père adoptif.



Mais ici, ce trope est gâché selon moi par une succession de choses.



Déjà par l'attirance de l'héroïne envers Cardan qui ne repose que sur son physique.



Ensuite, par le fait que la haine de Jude soit en décalage d'avec le comportement ambigu de Cardan envers elle. Ça fait artificiel et bête de sa part, elle ne s'interroge pas, ni ne cherche à comprendre et régler le souci, elle s'oppose juste frontalement, bêtement, et nie les moments de sympathie de Cardan.



Cardan est plus nuancé et sa détestation (comme son attirance) sont relativement crédibles, donc il y a une lutte intérieure qui est intéressante à voir chez lui. Jude est juste un bovidé. De ce fait, elle est trop pénible, incohérente (avec sa personnalité tantôt adulte tantôt enfant immature), et un peu idiote, pour que l'amour du héros n'agace pas un peu le lecteur qui a accès aux pensées de Jude.



J'ai donc eu un sentiment de relation "enemies to lovers" forcée artificiellement. Surtout quand on sait que le dégoût de Cardan pour Jude "car elle est mortelle" ne va pas avec le fait que, comme dit avant, les mortels sont essentiels au monde de Terrafae et peu différents des fées (il aurait fallu changer ça). Et en plus, Cardan et Jude auraient communiqué plus tôt, ils se seraient vite rapprochés ! Donc la crédibilité de leur haine s'essouffle vite.



Bref. Dommage.



La grande originalité du Prince Cruel, c'est avant tout ce fromage qui n'arrête pas de poper. Je ne sais pas si c'est l'aliment préféré de l'auteure, mais alors dès qu'il est temps de manger quelque chose, elle pense bien à préciser qu'il y a du FROMAGE. Du pain ou des bretzels, et du FROMAGE.



L'héroïne n'arrête pas de nous dire que les fae sentent bon alors qu'elle, elle doit sentir la sueur tout ça, mais avec tout le fromage qu'elles se bouffent je veux pas imaginer l'haleine de ces fae...





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Le prince cruel, tome 1

J'ai adoré cette lecture mais ça ne sera pas un coup de coeur.



Je deviens vraiment accro à ce genre de roman fantasy avec des fae et autres personnages.



J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice qui est très prenante et fluide.

Des personnages qu on aime ou qu on déteste au début mais qu on finit par aimer et inversement au fur et à mesure de l'histoire.



Un récit rempli de rebondissements, d'intrigues, de surprises.



Et cette fin.....on en parle 😱. Une fin que ne donne envie que d'une seule chose ... poursuivre avec le tome 2
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Le prince cruel, tome 1

Avant de revenir sur cette lecture, quelques mots sur son contexte : après ma lecture de Il était deux fois de Franck Thilliez (un thriller ultra-glaçant) je me suis calée une relecture des deux premiers tomes d'ACOTAR (de la romance New Adult croisée avec de la Fantasy). Reboostée par le sex-appeal de Rhysand, je me suis sentie pousser des ailes et j'ai cru que ce serait une bonne idée d'embrayer sur un roman tout autant plebiscité: Le prince cruel de Holly Black. Une erreur que j'ai vue venir de loin (déjà parce que je sais que Rageot publie surtout des romances YA, or je ne supporte pas ça) mais que je n'ai pas pu m'empêcher de commettre, ce qui rajoute un peu de drôlerie à l'histoire de ce crash annoncé.



Les reviews Youtube pêchées au hasard vendent un univers hyper profond. Heu non, moi pas d'accord. Nous agiter sous le nez dès que l'occasion se présente (et elle se présente à chaque foutu chapitre) des noms de lieux-dits magiques et des représentants de chaque espèce du petit peuple en veux-tu en voilà, c'est pas de la profondeur : c'est de l'étalage unidimensionnel. Ça souligne au contraire la platitude crasse et la pauvreté de cet univers dont on n'explore vraiment quedalle. Ajoutez à ça une obsession de l'autrice pour les coupes de cheveux fantaisies, et vous m'avez définitivement perdue.



En second on m'a aussi vendu une narration simple mais poétique. Va pour la simplicité, le texte se lit bien. Pour la poésie par contre, je cherche toujours. A défaut de jolies tournures, ce que j'ai trouvé en revanche c'est une narration à la première personne infantilisante à en mourir. Jude, l'héroïne et narratrice, a dix-sept ans et raconte son histoire à l'écrit comme elle le ferait à l'oral à ses meilleures copines (qu'elle n'a pas). Par exemple elle se réfère constamment à sa soeur Vivienne en tant que "Vivi", à sa mère en tant que "maman" (entre autres) et si c'est mignon au début parce qu'elle a sept ans quand commence l'histoire sur un double homocide, dix ans plus tard j'ai simplement trouvé ça insupportable. Le lecteur est directement pris à partie par Jude quelques fois sans raison (c'est hyper inesthétique), et les dialogues tombent pour la plupart à plat, comme celui-ci au dénouement qui m'a sérieusement bidonnée :



"- A quoi t'attendais-tu en te présentant ici ? (...) Tu aurais pu obtenir tout ce que tu désirais, mais à présent tu n'auras rien.

- Tu crois vraiment que je vais t'exposer mon plan en détail ? Assez discuté, c'est le moment de s'affronter !"



Comme dirait Yugi dans Yu-Gi-Oh : c'est l'heure du duel, hein !



L'intrigue était supposée être mouvementée et je donne raison à ce qui se dit sur ce point. Le prince cruel est un récit qui bouge beaucoup. Sans doute trop en fait dans la mesure où l'intrigue n'est pas soutenue par un univers dense, une écriture et une troupe de protagonistes suffisamment costauds. Ça fait fouillis, tout est précipité et peu plausible, et même les motivations de Jude à devenir chevalier sont bancales - elle a dix-sept ans, elle est humaine dans un monde de faës surpuissants et demande cash à un prince à rejoindre ses chevaliers parce qu'elle est pas trop mauvaise en escrime. Sérieusement ? D'accord il faut créer des héroïnes badass pour inspirer la jeunesse, mais on ne se pêche pas un titre de chevalier comme on tire le gros lot à une fête foraine, que je sache ? Le tiers du récit devient intéressant quand Jude rejoint la fine équipe d'espionnage du prince Dain pour l'aider à gagner la course à la couronne contre son aîné Balekin. Les motivations du prince à la recrutrer sont plausibles et la situation délicate dans laquelle ça la place est sympathique à suivre. La suite manquera par contre de réalisme voire virera dans le pure cliché.



Et tant qu'on est dans les personnages, un petit ménage ne serait pas du luxe : la jumelle de Jude, Taryn, ne sert strictement à rien - c'était juste classe de dire que l'héroïne a une jumelle, et c'est un levier narratif pratique. La clique de Cardan qui mène la vie dure à Jude passe encore (j'ai bien aimé le personnage détestable de Nicasia que je devine un peu complexe), la sœur Vivienne mi-faë mi-humaine est juste là pour faire le pont avec le monde des humains et justifier quelques virées shopping au centre commercial : tampons et culottes à pois en promo. Wait, WHAT ? ~ je vous jure que ça arrive vraiment dans le roman et que j'ai rien compris à ce que ça fichait là. Le seul protagoniste bien fichu c'est Cardan, notamment grâce à une scène en particulier qui creuse un peu le personnage. On s'attend par contre à le trouver royal et cruel mais c'est "juste" un bully puérile. Il envoie de la terre sur les tartines de Jude, lui tire sa tresse, la jette à la flotte avec les nixes et lui ordonne de baiser son pied sous GHB féérique. Tant de cruauté que je n'en dors plus la nuit !



Attention petit disclaimer : la trame du livre romance des faits de harcèlement moral et physique. Okay Cardan n'est pas crédible dans son rôle de harcelleur, okay Jude l'est encore moins dans celui de victime, okay énormément de romances ennemies-to-lovers surfent sur cette vague haine/amour, mais si la chose est rédibitoire pour vous, passez votre chemin.

Je revends sans regret mon exemplaire et je laisse la suite à d'autres. Y a rien à faire, la YA, ça passe pas ici.
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

Je suis toujours aussi lente que ce soit à lire ou à rédiger mes avis. Il faut dire que je n’avais que moyennement apprécié le tome 1, et je ne m’attendais pas à véritablement apprécié le tome 2, ce qui est pourtant le cas.

Jude a réussi à faire monter sur le trône le prince Cardan, le fameux « prince Cruel » qui donne son titre au premier tome. Elle est mortelle, il est un Fae. Elle est devenue sa Sénéchale, mais personne ne doit soupçonner les véritables raisons qui l’ont amené à agir ainsi, personne. Elle doit être sur tous les fronts, la cour regorge en effet d’intrigues, d’alliances, de contre-alliance, de trahisons. Il faut faire avec ceux qui ont des projets personnels, ceux qui ont des projets avec le nouveau roi, ou ceux qui ont des projets pour le nouveau roi – parfois, ce sont les mêmes. Jude, la mortelle, celle qui a grandi en subissant le pire dans ce monde, monde qu’elle considère pourtant comme le sien, est comme une funambule marchant sur un fil, elle qui veut aussi protéger sa famille – son frère, sa jumelle, sa soeur aînée, authentique Fae, pas toujours très consciente de ce que c’est d’être une mortelle, comme sa petite amie Heather.

Non, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, la cour est toujours aussi pourrie, et les espions, toujours sur le pied de guerre, en coulisse, n’y pourront rien. Jude encore moins, qui doit composer avec la personnalité de Cardan, qui devient réellement intéressante dans ce second tome. Oui, l’on en apprend un peu plus sur sa jeunesse, sur la manière dont il a été élevé. Ame sensible s’abstenir, certaines pages, la manière dont Jude peut être traitée, par lui, par d’autres, est toujours aussi difficile à lire. Et pourtant, j’ai apprécié le déroulement de cette intrigue, les péripéties nombreuses, inattendues, les retournements de situation, jusqu’au coup de théâtre final.

Lire le tome 3 ? Oui, bien sûr.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le prince cruel, tome 2 : Le roi maléfique

deuxième tome de la saga le prince cruel c 'est parti !



franchement comme pour beaucoup de trilogie j'ai longuement hésiter avant de prendre le deuxième tome de la série de peur qu'il soit moins bon que le précédent .

et c'est vrai que au début j'ai eu un peu de mal a rentrer dans l'intrigue mais à force de persévérance le livre m'a accrocher et j'ai passer un excellent moment avec Jude . les rebondissement sont très bien mené et toujours choquant , la psychologie des personnage sont fines et on voit l'évolution , petit bémol cependant , je trouve que certaines romances sont trop évidentes et il n'y a pas de surprise quand on voit que tels sont amoureux . mais dans l'ensemble c'est une écriture fluide et un plaisir de lecture . je prendrais bien vite le troisième ( non c'est faux je vais encore attendre trois plombs )

P.S. : bravo au créateur des couvertures elles sont magnifiques !



et voila une chaude recommandation !!
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