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Critiques de Hugo Pratt (571)
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Jesuit Joe

Jesuit Jo réunit trois récits très différents avec pour point commun, la cruauté humaine. Le plus réussit pour est "Jesuit Jo", l'histoire de cet indien du grand nord qui revêt l'uniforme d'un "galon jaune", police royale canadienne. Il applique sa loi et à sa façon. on y trouve de superbes plans graphiques.

La seconde histoire parle des cangaceiros, ses. bandit brésiliens aux grands chapeaux décorés. Elle évoque la mort du dernier d'entre eux "Corisco". La police leur coupait la tête en guise de trophée. Mêlé à la magie du Macumba, Hugo Pratt dessinera encore beaucoup sur ces bandits rebelles.

Le troisième passage raconte les aventures de soldats coloniaux en Somalie et la crainte des soldats locaux confrontés à la sorcellerie et à l'animisme.
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Corto Maltese, tome 5 : Les Ethiopiques

Corto est à son meilleur dans ces Ethiopiques : héros romantique par excellence, qui se retrouve au milieu de tout sans avoir jamais rien voulu, côtoie les pires comme les meilleurs en faisant ressortir à tous leur humanité, lorsqu'ils l'ont gardée. Gare aux autres, d'ailleurs, qui sont cruels, et subiront la loi de Chronos.

Apparaissent pourtant à Corto des failles humaines. Remise en question, conscience... Un grand Pratt à consommer sans modération, et qu'on n'arrive d'ailleurs plus à lâcher une fois commencé.

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J'avais un rendez-vous

Difficile de ne pas tomber sous le charme des voyages d'Hugo Pratt dans le Pacifique si l'on est déjà amoureuse de son beau marin et de ses aventures...



Deuxième très belle réussite des éditions du Tripode après Voyages avec Rimbaud, Kippling, Baffo, J'avais un rendez-vous nous dévoile objets précieux, cartes marines, historiettes et légendes rapportées par Hugo Pratt, et bien sûr de nombreuses aquarelles toujours aussi splendides et évocatrices de lointaines contrées.



Fans de Corto, foncez les yeux fermés !
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Sergent Kirk, tome 6 : La Montagne des espr..

Une série mythique à redécouvrir avec plaisir.
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Fable de Venise : Autour de Corto

Je ne connaissais pas les BD avec Corto Maltese et j'ai plutôt bien aimé. Son côté un peu sombre (on ne le voit quasiment jamais sourire), le regard presque toujours dur, en font un personnage assez mystérieux et on a envie de mieux le connaître. C'est pourquoi, il me faudra lire une autre aventure pour savoir si je m'attache vraiment à lui.

Au niveau de la narration, j'ai tiqué sur quelques passages où le hasard fait vraiment trop bien les choses.

Par contre, un point très positif pour moi c'est la typographie. En effet, pour une BD les écritures sont assez grosses ce qui convient très bien à mes yeux vieillissants.

Bref, une lecture sympathique, à confirmer.
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Corto Maltese, tome 15 : Le Jour de Tarowean

De l'aventure maritime, et, des aventures en compagnie de Corto Maltese qui va d'une île à une autre pour sauver un jeune fils de roi ïlien. De l'action, surtout avec le sinistre Raspoutine dans les parages. Les dessins de Ruben Pellejero sont pleins de finesse et même de poésie par moment. L'histoire n'est pas facile à résumer mais le plaisir est de se laisser flotter au grè des planches dessinées.
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Corto Maltese, tome 1 : La Ballade de la me..

Hugo Pratt, c'est un peu le Blaise Cendrars de la bande dessinée: toujours à la frontière entre fiction et réalité, baroudeur des mers, poète, fuyant les liens tout en montrant une amitié indéfectible.

Tout en reconnaissant sa qualité, le trait d'Hugo Pratt ne m'attire pas: il me faut pas mal d'efforts pour me lancer dans l'une de ses oeuvres, et ce côté "mâle détaché de tout" m'ennuie pas mal, m'agace même... et pourtant, persévérante, j'ai fini par me laisser happer par ce récit de pirates en pleine guerre mondiale, aux fins fonds de l'Océan Pacifique. Car les personnages, tous sans exception, ne manquent pas de personnalité ni de complexité, au fond, et que ça m'a permis de m'accrocher.

Et puis ce Corto, c'est vrai, quel bel homme! Quelle prestance!

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Capitaine Cormorant

Un pur récit des mers du sud dessiné par Hugo Pratt en 1962;

L'aventure commence au Timor le 15 juin 1778, un jeune noble vient enquêter sur la concession et la disparition de l'or de son défunt père. On retrouve les éléments chers à l'auteur, des voiliers, des aventuriers à moitié pirates, des canailles, des cannibales et des tribus sauvages sur des iles séparées par une mer infestée de requins.
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Le Désir d'être inutile

Un magnifique recueil d’entretiens avec Hugo Pratt, centré sur sa vie et ses idées, et illustré de superbes dessins et aquarelles. Aventures, rêveries, ésotérisme, brassage de cultures, m’ont procuré un moment de lecture passionnant. Outre les informations que le livre m’a apportées sur Hugo Pratt, j’en tire une belle leçon d’optimisme et d’harmonie !



J’ai déjà évoqué ici toute l’affection que j’avais pour Corto Maltese. Il m’a ouvert les yeux sur le côté ésotérique de Venise, loin de la guimauve touristique qui la présente comme la ville des amoureux. J’aime beaucoup le personnage libre et aventurier de ce personnage, ainsi que son univers onirique. Lire un volume de ses aventures est toujours irremplaçable moment d’évasion.



Là-dessus, j’en suis venu à m’intéresser à son auteur, Hugo Pratt, pour me rendre compte petit-à-petit qu’il ne manquait pas de points communs avec son personnage le plus célèbre. Pour en savoir plus, j’ai choisi de commencer par me plonger dans des entretiens menés par un passionné de bande dessinée, Dominique Petitfaux, qui les a publiés en deux volumes: « De l’autre côté de Corto », centré sur l’oeuvre d’Hugo Pratt, et puis « Le désir d’être inutile », centré sur sa vie et ses valeurs.



« Le désir d’être inutile » m’a procuré un réel plaisir de lecture. Tout d’abord, c’est un bel objet: 287 pages de grand format, papier de couleur crème, composition élégante, superbes dessins et aquarelles d’Hugo Pratt et quelques photographies d’époque. Je l’ai emprunté à la bibliothèque, mais je pense que je vais me l’offrir !



Les entretiens ont été menés de janvier 1990 à mars 1991, quatre ans avant le décès d’Hugo Pratt. Dominique Petitfaux a structuré l’ouvrage en deux parties. Dans la première, « Sous le signe du chat », il laisse Hugo Pratt raconter sa vie, chronologiquement, en sept chapitres. Puis, dans la deuxième partie, « Sept portes vers un univers », il l’interroge sur certains thèmes: la diversité des cultures, l’ésotérisme, les mythes, les femmes, la guerre, etc. La septième porte s’intitule « Le désir d’être inutile »; elle se termine par un paragraphe qui explique le titre et qui caractérise fort bien le dessinateur: « Bien sûr, c’est vrai que les mondes que je visite au hasard de mes recherches peuvent parfois être jugés puérils ou inutiles, tant ils sont éloignés des préoccupations quotidiennes, mais quand aujourd’hui je repense à ceux qui m’accusaient d’être inutile, et à ce qu’ils croyaient être utile, alors, vis-à-vis d’eux, je n’ai pas seulement le plaisir d’être inutile, mais aussi le désir d’être inutile. ».



Hugo Pratt a mené une vie d’aventurier incroyable. Né en 1927 dans une famille multiculturelle, il a grandit dans une Italie fasciste. « Le fascisme était la doctrine officielle, et ma famille était naïvement fasciste. Mon père, en particulier, était totalement sincère et honnête. » Jeune adolescent, il vit avec sa famille en Éthiopie, où il se retrouve enrôlé dans l’armée italienne. Mais, presque par jeu, avec ses copains de l’époque, il finit par passer d’un uniforme à l’autre. « Nous étions parfois irresponsables, mais devions être aidés par le diable. Nous savions comment nous procurer au dépôt américain le chocolat, le Coca-Cola, les cigarettes et le chewing-gum, bref tout ce qui vis-à-vis des gens de notre âge constituait les attributs du pouvoir. » Rassurez-vous, il a rapidement pris ses distances vis-à-vis du fascisme.



Les années passant, il a mené d’autres aventures aux quatre coins du monde, notamment en Argentine, où il a connu un brillant début de carrière de dessinateur.



La première partie de ce recueil d’entretiens se lit comme un roman d’aventures ! Assurément, Hugo Pratt a dû vivre quelques moments difficiles, mais cela ne transparaît jamais dans ses propos: on a plutôt l’impression de suivre un homme qui a su goûter chaque seconde de plaisir que la vie a pu lui offrir. Un modèle d’esprit positif, dirais-je. Des moralisateurs pourraient sans doute déverser un fiel de reproches sur cet aventurier; par exemple, sa façon libertine d’aborder les femmes serait probablement qualifiée de machiste de nos jours. Mais dans ces entretiens, Hugo Pratt m’a frappé, et séduit, par sa sincérité et l’harmonie qui se dégage de sa personne. Il ne cache rien, il assume sa vie telle qu’elle a été. Sans doute que, plus âgé, il n’aurait réagit autrement face à certaines situations qu’il a connues dans sa jeunesse, mais il assume sa jeunesse; c’est ainsi.



Dans la première partie, mais plus encore dans la seconde, on mesure l’étendue de la culture d’Hugo Pratt, nourrie par ses voyages, son ouverture et sa curiosité et facilitée par sa connaissance des langues des pays où il a vécu (ce qui est remarquable, soit dit en passant). Hugo Pratt n’est donc pas un aventurier superficiel, qui ne penserait qu’aux mauvais coups et à la castagne. Il est bien plus intelligent que cela, sans quoi son oeuvre n’aurait pas eu le succès bien mérité qu’elle a eu.



Je vous recommande bien chaleureusement ce beau livre ! Quand à moi, je mets sur ma pile « De l’autre côté de Corto » ainsi que la série des Corto Maltese que j’ai à peine entamée mais que je compte bien lire et relire.
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Corto Maltese, tome 5 : Les Ethiopiques

« Les éthiopiques » n’est pas le meilleur de la série mais chez Hugo Pratt, même quand c’est un peu moins bon c’est tout de même excellent. Ces aventures africaines de Corto Maltese sont très plaisantes. Les différentes histoires qui composent le tome font voyager en oscillant entre réalisme et magie. La violence y est parfois âpre (on est dans des contextes de guerre) mais il y a une touche de poésie proche parfois du fantastique qui donne un charme incomparable à l’album. Tout comme le dessin de Pratt. J’adore cette simplicité du trait et des couleurs, je trouve ça très séduisant et d’une efficacité formidable.
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Corto Maltese, tome 7 : Fables de Venise

Bellissima Venezia!

"Venise: quelle ville pour les marins. Tout flotte, rien ne roule." André Suares



Corto Maltese est à la recherche de la "Clavicule de Salomon", entre bâtiments fascinants du 17e siècle, rues étroites et places "calle et campi" de Venise.

Entre les lions en marbre, venus de Grèce de l'Arsenal, le pont Rialto et le trône de Saint Pierre de la basilique San Pietro du Castello, le marin se perd dans "La Sérénissime".



Corto libère un génie nommé Saud Khalula, fait la connaissance de Francs-maçons... et d'une jolie femme.



Et sur "L'escalier des rencontres", Corto convoque le poète, les Frères-Maçons, Stevani, Boselli...et le Baron Corvo...

"Tu commences à jouer curieusement avec les souvenirs assoupis dans la poussière du temps passé...Tu joues un jeu dangereux."



Une fable, un rêve et de la magie... "C'est le témoignage de mon amour, pour Venise", disait Hugo Pratt, l'auteur qui y a vécu enfant.

Il y a, à Venise, trois lieux magiques et secrets. L'un dans la "Rue de l'amour des Amis", le deuxième près du "Pont des merveilles" et le troisième dans la "calle dei Marrani"...



"Que c'est triste Venise, le soir sur la lagune

Quand on recherche une main que l'on ne nous tend pas

Que c'est triste Venise, au temps des amours mortes." Charles Aznavour.
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Tout Pratt - Sergent Kirk, tome 3

La série Sergent Kirk reste une des œuvres majeures auquel à participer Hugo Pratt, sur un scénario d’Oesthereld.
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Tout Pratt - Sergent Kirk, tome 3

Le déserteur continue ses aventures …
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Sergent Kirk - Intégrale 2 :  Deuxième époque

Héctor Oesterheld, lui, développe une intrigue truffées de questionnements existentiels, sur la tolérance ou l’acceptation des différences et c’est bien là que réside l’originalité de cette série, qu’il faut replacer dans son contexte de l’époque.
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J'avais un rendez-vous

Sublissime ouvrage réalisé en 1994 aux derniers jours d'Hugo Pratt. La réédition chez Trípode (2020) vaut son pesant.



L'auteur raconte en textes et en images (aquarelles, cartes d'époque, croquis, extraits de Corto Maltese etc...) son dernier voyage dans les îles du Pacifique (de Râpa Nui aux Îles Samoa en passant par les Bismark). Il retrace l'histoire de navigateurs célèbres, pirates, brigands, écrivains, métisses, chefs tribaux... Bref, il reconstitue des parcours entre réalité historique et légende. On sent toute sa sincère admiration pour R.L. Stevenson. Il explique aussi comment toute cette mythologie a nourri le parcours de son Corto.

La fin de l'ouvrage est écrit par Patricia Zanotti, son assistante argentine. Elle joint des photos de leur périple dans cet océan, qui selon Pratt, n'avait rien de tout à fait Pacifique mais qu'il aimait beaucoup.



Dans le top 10 de mes découvertes 2021.
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A l'Ouest de l'Eden

Au carrefour des religions et des croyances, « À l'Ouest de l'Eden » est une version moderne du mythe de Caïn et Abel, de ce meurtre fratricide qui ouvre les premières pages de la Bible. Et il faut bien le dire, Pratt a du talent : sa bande dessinée est terrifiante. Dans une ambiance d'une noirceur abyssale, les morts s'égrènent un à un sous les coups de feu d'un mystérieux vengeur. Le trait est somptueux, aride, sublimant un désert funeste d'où l'on ne réchappe pas vivant. Un bémol : le mélange d'influences de Pratt n'est pas encore imbuvable, mais presque. L'idée de revisiter le mythe sous les uniformes de l'armée britannique est géniale. Mais certains personnages (dont Ève) tombent dans une bouillie ésotérico-chamanesque pas forcément du meilleur aloi. Dommage. Ceci dit, il s'agit bien d'un album réalisé de main de maître... auquel on sera en droit de préférer certains Corto Maltese et d'autres aventures d'Hugo Pratt plus... chaleureuses et humaines !
Lien : http://artetpoiesis.blogspot..
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L'île au trésor (BD)

Une bd de Pratt qui avait jusque-là échappé à mes radars ... bien dans son univers, une histoire de pirates que chacun connaît, avec sa galerie de personnages tous plus retors les uns que les autres. Et au milieu, le jeune Jim Hawkins ...

Dessin reconnaissable entre tous, et plaisir renouvelé de découvrir sous une forme nouvelle cette île au trésor, sans cesse adaptée dans de multiples formats.

Seul bémol, le format de cette édition justement, qui rend la lecture peu pratique. Mais pour lire du Pratt - et du Stevenson, c'est un détail dont je m'accomode !
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Corto Maltese, tome 6 : Corto Maltese en Si..

Il peut vous parler gentiment ou vous faire fusiller sur place... Voilà Corto Maltese prévenu. Il arrive au sud de la Sibérie, en Mongolie. Là-haut s'agite un inquiétant baron "blanc" - dans le sens: adversaire des Rouges - natif de Graz, Roman von Ungern-Sternberg. Arcady Stolypine en parle dans "La Mongolie entre Moscou et Pékin". Pris dans une mystique guerrière, le baron exalté sera l'un des derniers chefs blancs à se battre contre l'Armée rouge.

La guerre est finie en Europe, crie un vendeur de journaux (il en existait, autrefois; où est l'âge d'or de la presse papier ? loin du présent, comme Albert Londres et les télégraphistes) Elle continue en Sibérie ! ajoute le vendeur. En effet. L'ataman Semionov. Le général Alexandre Koltchak. Plus un grand oublié qui se battra dans l'est sibérien longtemps après tout le monde. Face à eux, les Rouges. Des trains blindés circulent.


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Corto Maltese, tome 8 : La Maison dorée de Sa..

Destin, kismet, tout est destinée. Voilà les derniers mots d'un pacha controversé dans "La Maison dorée de Samarkand" avant son ultime charge, vaine, à cheval. Dans cette histoire dessinée d'Hugo Pratt, la distribution inclut des personnages à même de faire des vagues: Enver pacha, Josef Staline, entre autres. Raspoutine, lui, pas le staroste tué à Petrograd fin 1916 mais son alter ego de papier, est captif quelque part des basmatchis, rebelles du Turkestan. Une fois qu'il leur fausse compagnie, Raspoutine rejoint Corto. Ensemble, ils prennent un chemin bien tortueux qui les mènera, après un séisme, jusqu'à... Mais je ne veux pas déflorer ce qui suit.

Reprenons. Le contexte belliqueux implique des Turcs kémalistes, des Arméniens, une Russie en pleine guerre civile, avec des insurgés au Turkestan russe qui affrontent les Rouges. La dernière charge solitaire d'Enver se situe en 1922 quelque part là où se situe aujourd'hui le Tadjikistan (des rebelles y combattront les Soviets jusque dans les années 1930 !). Corto passe un moment avec des derviches. Il voit ensuite que les fruits de certains arbres sont inquiétants, du côté de l'Ararat, où l'arche de Noé est supposée s'être échouée. Le déluge s'est allongé: sept jours chez les Sumériens, quarante dans le livre de la Genèse biblique.

La Caspienne, le Turkménistan, l'Azerbaïdjan accueillant cette histoire, celle-ci résonne à présent avec les enjeux actuels: gaz, pétrole, finance, avec en arrière-plan les collines du Karabakh.
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Corto Maltese, tome 4 : Les Celtiques

Quand un corbeau "parle" à quelqu'un, c'est que la réalité commence à céder du terrain à l'imaginaire. Corto Maltese entend parler un corvidé. Le "Songe d'un matin d'hiver" constitue l'une des pièces du puzzle des "Celtiques". L'enchanteur Merlin, lui, entre-temps... Enfin, pas question de trop en dire. Nul n'est censé réveiller Merlin pour rien. Des hameçons peuvent servir à tout autre chose qu'à attraper des poissons, apprenons-nous dans ce recueil de récits dessinés qui ont tous un contexte chronologique commun: la Grande Guerre. Front italien. Front français. Peut-être que cette conflagration aura été la catastrophe de trop pour l'un des protagonistes, un comédien et metteur en scène qui bascule dans une espèce de folie: "Jusqu'à quel point votre folie est-elle réelle ?" lui demande le marin à la boucle d'oreille. Les marionnettes, l'art de l'illusion ? Au-delà de tout ce qu'un curieux approchant des coulisses d'un théâtre aurait osé imaginer, même.

Et toujours l'ennemi. Prêt à s'insinuer. D'autant que pour la première fois l'assaillant peut venir du ciel, en 14-18. Clem, soldat australien (il y en eut en France) entend bien descendre un ennemi célèbre que tous, côté français et britannique, rêvent d'abattre. De quoi faire dire à Corto que ces combats gaspillent la force et la jeunesse du monde.
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