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Citations de Irvin D. Yalom (1634)


« Ah, mais il y a une grande différence entre vous et moi. Je ne prétends pas faire de la philosophie pour vous ! Tandis que vous, cher docteur, continuez de prétendre vouloir me rendre service, et soulager ma souffrance ; ce qui n’a rien à voir avec les motivations profondes de l’être humain. Cela participe tout bonnement d’une mentalité d’esclave soigneusement entretenue par la propagande des prêtres. Allons, disséquez encore un peu plus vos raisons profondes ! Vous découvrirez que personne n’a jamais, jamais, agi entièrement pour les autres. Tout acte est dirigé vers soi, tout service ne sert que soi, tout amour n’aime que soi. »
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Superstition et raison n'ont jamais fait bon ménage.
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Lorsqu'on ne parle pas de l'essentiel rien d'autre ne peut être dit d'important.
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Épicure désapprouvait fermement l’amour passionnel et irrationnel qui asservit celui qui aime et apporte en fin de compte davantage de douleur que de plaisir. Il dit qu’une fois passé l’embrasement des sens, celui qui aime connaît l’ennui et la jalousie, ou les deux à la fois. Mais il accorde une grande importance à un amour plus noble, l’amour des amis, qui nous élève à l’état de félicité.
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L'homme disposant de la richesse intérieure n'exige rien d'autre du monde extérieur que le temps libre et la tranquillité qui lui permettront de profiter de sa richesse, c'est à dire de ses facultés intellectuelles.
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« Vous souhaitez devenir vous-même. Combien de fois vous ai-je entendu dire cela ? Combien de fois vous ai-je entendu vous plaindre de n’avoir jamais connu la liberté, votre liberté ? Votre bonté, votre devoir, votre fidélité, voilà les barreaux de votre prison ! Ces petites vertus finiront par vous tuer ! Aussi devez-vous apprendre à connaître vos vices et votre méchanceté. Vous ne pouvez pas être à moitié libre : vos instincts, eux aussi, ont soif de liberté, comme des chiens sauvages… »
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Je crois que les prophètes sont des hommes doués d'une imagination exceptionnelle , mais pas forcément d'un grand raisonnement.

Je crois que plus on en saura , et moins il y aura de choses connues de Dieu seul. Autrement dit , plus grande est l'ignorance , et plus on attribue de choses à Dieu.

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Comment, Ernest, si le transfert érotique ne me manquerait pas? Si tout cela ne m'attristerait pas? Mais évidemment! Evidemment! J'adore qu'on m'adore. Qui n'aime pas ça? Vous n'aimez pas ça, vous?
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Si mes larmes parlaient, elles diraient : "Enfin libres !"
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D'éternel, aucune plume ne peut rien écrire
Qui n'ai trempé dans la noirceur de la nuit
(George Chapman)


Comment les plus sombres des grands auteurs - Kafka, Dostoïevski, Virginia Woolf, Hardy, Camus, Plath, Poe- auraient-ils pu, sans cela, mettre en lumière la tragédie inhérente à la condition humaine ?
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La plus grande des sagesses consiste à faire de l'instant présent le but ultime de la vie, car c'est la seule réalité - tout le reste n'est que pensée. Mais l'on pourrait y voir aussi notre plus grande folie, car ce qui n'existe que le temps d'un instant avant de s'évanouir comme un rêve ne vaut jamais la peine qu'on s'y attarde.
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(...) Celui qui ne s’obéit pas à lui-même tombe sous la coupe des autres. Il est plus facile, beaucoup plus facile, d’obéir à autrui que de se commander soi-même.
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J'essaie d'exhumer des bribes de mon enfance, mais quand je les compare avec celles de ma soeur, de mes cousins et amis, je suis toujours stupéfié par la différence de nos souvenirs communs. Dans mon travail quotidien, alors que je m'efforce d'aider mes patients à reconstruire leur jeunesse, je suis de plus en plus convaincu de la fragilité et de la nature mouvante de la réalité. Les Mémoires, y compris les miens, sont beaucoup plus fictifs que nous aimons le croire. (Page 67)
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- Je ne peux pas guérir le désespoir, docteur Breuer. Je me contente simplement de l'étudier. Le désespoir est, à mes yeux, la rançon de la lucidité. Regardez la vie droit dans les yeux : vous n'y verrez que du désespoir.
- J'en suis bien conscient, professeur, mais je n'attends pas d'être guéri - seulement d'être réconforté. Je veux que vous me guidiez, que vous me montriez comment supporter une vie désespérée.
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"Une telle situation - une souffrance quasi constante, avec seulement quelques embellies chaque année, et une vie de douleur -, tout cela me paraît être un terrain propice au désespoir et au pessimisme métaphysique. "
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Every person must choose how much truth he can stand.

Chaque personne doit déterminer quelle dose de vérité elle est capable de supporter.
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Les Nyilas étaient les Croix fléchées, les nazis hongrois. C'étaient des barbares, une milice de truands armés qui parcouraient les rues à la recherche de juifs qu'ils tuaient sur place ou emmenaient à la maison du parti pour les torturer et les massacrer. Ils étaient plus terribles avec les juifs que les Allemands ou la police hongroise. Le terme Nyilas vient du mot « Flèche » en hongrois.
Leur emblême représentait deux flèches croisées sur le modèle du swastika.
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Il pose comme postulat que l'état de non-être d'après la mort est identique à l'état de non-être d'avant la naissance
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(...) plus grande est l'ignorance, et plus l'on attribue de choses à Dieu.
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Dans ma pratique de la psychothérapie depuis quarante ans auprès de patients moins gravement atteints, j’estime le diagnostique le plus souvent inapproprié, et j’en suis venu à la conclusion que les contorsions auxquelles nous, psychothérapeutes, devons nous livrer pour répondre aux exigences des compagnies d’assurances qui veulent des diagnostics précis, se font au détriment à la fois du thérapeute et du patient. Le processus de diagnostic n’est pas applicable à la personne dans sa complexité. Les catégories diagnostiques ont éte forgées de toutes pièces et sont arbitraires. Elles sont le produit d’un vote collectif et subissent invariablement, et dans des proportions considérables, des révisions tous les dix ans.
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