AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Irvin D. Yalom (1630)


Les professionnels de la religion ont toujours cherché au cours des siècles, à être les seuls interprètes du mystère. Cela leur est bien utile.
Commenter  J’apprécie          120
- Excuse-moi, Paul, mais j'ai du mal à t'imaginer subvenant aux besoins sexuels des femmes privées de désir.
- Oui, mais je ne passe pas mon temps à me plaindre. Entre nous, je n'ai pas une bite à la place du cerveau, du moins plus maintenant... Et je ne le regrette pas. La vieillesse a du bon, tu sais. D'ailleurs, je viens juste de terminer une ode à la "sérénité testiculaire".
Commenter  J’apprécie          120
« Pardonnez mon impatience, mais de la connaissance intellectuelle à la connaissance sensible, il y a un abîme, un immense abîme. Souvent, lorsque la nuit je suis dans mon lit, éveillé, effrayé par la mort, je me récite la maxime d’Epicure : « Quand nous sommes, la mort n’est pas là, et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes pas. » C’est une vérité éminemment rationnelle, irréfutable, et cette phrase ne m’apporte aucun repos. Dans ce cas la philosophie ne suffit plus. Enseigner la philosophie et la pratiquer sont deux choses fort différentes. »
Commenter  J’apprécie          120
"Je rêve d'un amour qui ne se réduise pas à deux personnes essayant désespérément de se posséder l'une l'autre".
Commenter  J’apprécie          120
De nombreux théoriciens existentiels ont évoqué le coût élevé de la lutte contre l’angoisse de mort. Ainsi, pour Kierkegaard, l’homme s’auto-limite afin d’éviter de contacter « la terreur, la perdition et l’annihilation tapies près de tout un chacun ». Otto Rank, quant à lui, décrit le névrosé comme celui qui « refuse le prêt (la vie) afin d’échapper au paiement de la dette (la mort) ». Selon Paul Tillich, « la névrose est le moyen d’éviter le non-être en évitant l’être ». 
Commenter  J’apprécie          110
Le deuil est le prix que nous payons pour le courage d'aimer.
Commenter  J’apprécie          111
Nous ne pouvons pas comprendre la Bible avec les mots d'aujourd'hui : nous devons la lire en ayant en tête les conventions du langage d'alors, du temps où ces textes ont été écrits et réunis, c'est-à-dire il y a quelque deux mille ans.
Commenter  J’apprécie          110
Ginny parle peu de son père. La présence de sa mère, en revanche, est imposante. « Je suis le pâle reflet de ma mère », murmure-t-elle. Elles ont toujours été extrêmement proches. Ginny lui dit tout. Elle se souvient qu’elles lisaient ensemble les lettres d’amour de Ginny, et en riaient. Ginny a toujours été mince. Depuis son enfance, elle a eu de nombreux troubles alimentaires et, au début de l’adolescence, pendant plus d’un an, elle a si souvent vomi, avant le petit-déjeuner, que sa famille en était venue à considérer que ça faisait partie de son hygiène matinale. Elle a toujours mangé beaucoup mais avec de grandes difficultés pour avaler la nourriture. « Je pouvais manger tout un repas et, à la fin, me rendre compte qu’il était encore entièrement dans ma bouche ; je devais alors l’avaler d’un coup. »
Commenter  J’apprécie          114
Quand je retourne au cimetière et arpente les allées où sont alignées les tombes de mes parents et de toute la communauté du petit shtetl de Cielz, j'ai littéralement mal au cœur, frappé par le rappel de la faille qui ne s'est jamais comblé entre mes parents et moi, et de tout ce qui est demeuré non dit.
Commenter  J’apprécie          110
"Je vois en vous un amoureux des mots, M Andrews. Vous vous plaisez à les faire danser. Mais les mots ne sont que des notes. Ce sont les idées qui font la mélodie. Ce sont les idées qui donnent une structure à notre existence."
"Je plaide coupable, répondait Paul. Je n'ingère pas les mots, je ne les métabolise pas, j'adore simplement valser avec eux. Et j'espère vivement continuer de me rendre à jamais coupable de pareil délit."
Commenter  J’apprécie          110
Peut-être les symptômes sont-ils porteurs d’un sens et disparaissent-ils uniquement une fois que leur message a été entendu.
Commenter  J’apprécie          110
"Je me demande si problème est posé non par le contenu des interprétations du Dr Pande, mais plutôt par son style et par sa visibilité. Serait-il possible que nombre d'entre vous puissent se sentir menacés par son intelligence, par ses contributions à la psychanalyse, par ses dons littéraires et surtout par son ambition ? Est-on capable de tolérer un franc-tireur comme lui ? De tolérer quelqu'un qui défie l'orthodoxie de la même manière que Sandor Fernczi défia le dogme psychanalytique il y a soixante-quinze ans ? Je maintiens que les véritables motifs en jeu ici sont la jalousie, la défense de l'orthodoxie, la crainte du père et la peur du changement."
Commenter  J’apprécie          110
"Mieux vaut laisser les hommes être ce qu'ils sont, plutôt que de les prendre pour ce qu'ils ne sont pas." (Page 330)
Arthur Schopenhaueur Aphorismes sur la sagesse dans la vie (page 144 )
Commenter  J’apprécie          110
Je sais maintenant que le secret d'une vie heureuse est d'abord de vouloir ce qui est nécessaire, et ensuite d'aimer ce qu'on a voulu.
Commenter  J’apprécie          110
- Solitaire et cependant, contrairement à toute attente, cette idée peut unir les hommes entre eux- c'est être simultanément à part tout en prenant part.
Commenter  J’apprécie          110
Mais lui, Josef Breuer, n'était plus nécessaire : il serait oublié, sa maison ensevelie par le temps et l'existence d'autres humains. Il mourrait d'ici dix ou vingt ans. Et il mourrait seul : aussi entouré que l'on soit, se dit il, on meurt toujours seul.
Commenter  J’apprécie          110
Hitler a , malgré les limites de sa formation académique et les considérables insuffisances de son savoir , une extraordinaire confiance en lui . Il répète à satiété des mots comme ´ inébranlable ´ qui impliquent une totale assurance dans ses convictions et l'absolue certitude , quelles que soient les circonstances , de ne jamais rien changer à ce en quoi il croit . D'où lui vient un tel aplomb ?
Commenter  J’apprécie          110
J'ai compris il y a longtemps qu'il est plus facile de vivre avec une mauvaise réputation qu'avec une mauvaise conscience.
Commenter  J’apprécie          110
Je tiens moi-même en grande estime la spontanéité. Je m'y abandonne quand j'écris. J'aime que quelque chose d'inattendu me vienne et m'entraîne dans une direction qui n'était pas prévue. De fait, j'adore ça.
Commenter  J’apprécie          110
- S'il te plaît", Gabriel a saisi la main de Bento, "accepte sa proposition. Reviens sur tes positions.
- Il me paiera à faire quelque chose que je ne peux pas faire. [...] Je ne ferai jamais cela. Je ne suivrai aucune autorité sur terre autre que celle de ma conscience."
Commenter  J’apprécie          110



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Irvin D. Yalom Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
240 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}