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Citations de Irvin D. Yalom (1634)


L'espoir est le pire de tous les maux car il prolonge le tourment.
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Une vraie présence est le plus grand cadeau qu'on puisse faire à celui ou celle qui affronte la mort (ou à une personne en bonne santé en proie à la peur de la mort).
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Penser, vraiment penser, est une tâche tellement ardue, c'est comme déplacer de lourdes malles dans le grenier.
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Jeune homme, la psychanalyse ne s'attaque pas aux ego à coups de bélier jusqu'à ce que épuisés ils agitent le drapeau blanc de la reddition. Patience, patience. Gagnez la confiance du patient. Analyser et comprenez les résistances - tôt au tard elles cèderont et se dégagera le chemin de la vérité.
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Ne sommes-nous pas les seuls animaux à rougir?
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Le sens de la vie ? Le sens de ma vie. Justement, les livres empilés dangereusement sur les tables de Momma contiennent des réponses prétentieuses à ce genre de question. "Nous sommes des créatures en quête de sens, ai-je écrit, qui doivent s'accommoder de l'inconvénient d'être lancées dans un univers qui n'a intrinsèquement aucun sens. " Puis, pour éviter le nihilisme, j'explique que nous devons nous engager dans une double tâche. Premièrement, inventer ou découvrir un projet donnant un sens à la vie et assez solide pour soutenir une vie. Deuxièmement, nous efforcer d'oublier notre acte d'invention et nous convaincre que nous n'avons pas inventer mais découvert ce projet donnant un sens à la vie - qu'il a une existence indépendante "au-dehors".
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Tant qu'un patient persistera à croire que ses problèmes principaux résultent d'éléments qui échappent à son contrôle -actions provenant d'autres que lui, nervosité, injustices sociales, gènes- le thérapeute ne pourra lui apporter qu'une aide limitée. Nous pouvons témoigner de la sympathie, suggérer des méthodes pour réagir aux agressions et à l'injustice de la vie ; nous pouvons aider le patient à acquérir la sérénité, ou lui apprendre à modifier son environnement avec plus d'efficacité.

Mais si nous espérons un changement plus significatif, nous devons encourager nos patients à assumer leur responsabilité - en d'autres termes, à appréhender la façon dont eux-mêmes contribuent à leur propre détresse. [...]

L'acceptation de la responsabilité est un premier pas essentiel dans le processus thérapeutique. Une fois que l'individu reconnaît son rôle dans la création d'une situation difficile, il prend conscience qu'il a, et lui seulement, le pouvoir de changer cette situation.

Revenir sur sa propre vie et accepter qu'on est responsable de son propre accomplissement peut déboucher sur un véritable regret. Le thérapeute doit anticiper ce regret et s'efforcer de le modifier. J'incite souvent mes patients à se projeter dans le futur et à réfléchir à la façon dont ils peuvent vivre désormais afin que d'ici cinq ans ils puissent regarder en arrière sans que le regret vienne les submerger à nouveau.

(P159)
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[…] je hais ceux qui me privent de ma solitude sans pour autant me tenir compagnie.
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Les gens s'aiment s'ils voient une image aimable d'eux reflétée dans les yeux de quelqu’un qui est important pour eux.
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Parmi les formules de Schopenhauer qui m'ont beaucoup aidé, dit Philip, il y avait cette idée que le bonheur relatif provient de trois éléments : ce qu'on est, ce qu'on a, et ce qu'on représente aux yeux des autres. Pour lui, il faut absolument se concentrer sur le premier élément et ne pas miser sur les deux derniers - la possession et notre réputation - parce que nous n'avons aucun contrôle sur eux.
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Vivez pleinement la vie !
L’horreur de la mort disparaît dès lors que l’on meurt en ayant vécu jusqu’au bout !
Si vous ne vivez pas au bon moment, alors vous ne mourrez pas au bon moment non plus.
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L'espérance est le pire des maux parce qu'il prolonge le tourment.
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Les propos collectés par Nagy démontrent très clairement que les enfants, en dépit de leur connaissance imparfaite, redoutent la mort et sont terrifiés par elle. Terrifiante, en effet, l’idée d’être enfermé dans un cercueil cloué, d’appeler à l’aide sous la terre, d’être enterré pendant une centaine d’années et de se transformer en bois, d’être rongé par les vers, transi de froid, de bleuir et de verdir, ou encore de ne plus pouvoir respirer.

Ces conceptions infantiles de la mort sont apaisantes, surtout pour les parents et les éducateurs qui préfèrent tout ignorer du sujet. « Ce qu’on ignore ne peut nuire », telle est la logique sous-tendant le silence officiellement approuvé. Or, ce que les enfants ignorent, ils l’inventent, et comme le démontrent ces exemples, les fruits de leur imagination s’avèrent souvent plus horribles que la vérité. 
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Il y a des années que je suis convaincu qu'il y a une corrélation objective entre l'angoisse de la mort et le sentiment de ne pas avoir vécu ce que l'on avait à vivre. En d'autres termes, moins on a vécu sa vie, plus on a peur de la mort.
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Le sentiment que "l'on aurait dû en faire plus" reflète, à mon sens, le désir sous-jacent de vouloir contrôler l'incontrôlable. Après tout, si l'on est coupable de ne pas avoir fait ce que l'on aurait dû faire, il s'ensuit qu'il y avait quelque chose à faire - pensée réconfortante qui masque notre pathétique impuissance face à la mort.
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J'ai consigné une phrase terrible: « Nous aimons plus le désir que l'être désiré. » Et celle-ci : « Vivre dans le confort est dangereux. Nietzsche prétend que toute ma vie de bourgeois aura été dangereuse. Il veut dire par là, me semble-t-il, que je rIsque de perdre ma vraie personnalité ou de ne pas devenir qui je suis, Mais qui suis-je ?
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Pour établir une relation entière avec autrui, il faut d'abord établir une relation avec soi-même. Si nous sommes incapables d'affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu'utiliser les autres comme des boucliers. L'homme doit vivre comme un aigle -sans personne pour l'entendre- pour pouvoir se tourner vers les autres avec amour et se soucier de leur épanouissement.
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Je souhaite mener une vie de piété sans l'interférence d'aucune religion. Je suis convaincu que toute religion - qu'il s'agisse du catholicisme, du protestantisme, de l'islam ou du judaïsme - ne fait que nous dissimuler les vérités essentielles. J'espère voir un jour un monde débarrassé des religions, un monde dont la religion universelle permettrait à l'individu d'user de sa raison pour connaître et vénérer Dieu.
- Cela veut-il dire que vous souhaitez la fin du judaïsme ?
- La fin de toutes les traditions qui interfèrent avec le droit de chacun de réfléchir par lui-même.
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Il se livra sur-le-champs à une experience mentale. Il tenta tout d'abord de se glisser dans le personnage viennois, imbu de toute cette pompe qu'il avait appris à détester. Il bomba le torse et marmonna dans sa barbe : "Comment ose-t-elle !", plissa les yeux et resserra ses lobes cérébraux frontaux; il ressentit alors cette irritation et cette indignation qui caractérisent ceux qui se prennent trop au sérieux. Puis, soupirant et se détendant, il évacua tout cela et retrouva sa véritable nature, son état d'esprit à lui, qui lui permettait de rire et de lui-même et de ses poses ridicules.
Il remarqua que chacune de ces deux humeurs possédait sa propre couleur émotionnelle : l'arrogante était en angles droits, en méchanceté et en susceptibilité, en morgue et en solitude. L'autre, au contraire, avait quelque chose de rond, de doux et d'ouvert.
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Voir la fin approcher provoque toujours un brutal coup d'arrêt. Celui qui dévore d'une traite les centaines de pages des Frères Karamazov décélère soudain, quelques dizaines de pages avant la fin, pour savourer lentement chaque paragraphe, pour goûter le nectar de la moindre phrase, du moindre mot.
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