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Citations de Isabel Allende (740)


Quelqu'un comme lui, qui pensait plus à lui qu'à la communauté, n'avait pas sa place dans le groupe. L'individualisme était considéré comme une forme de démence, comme être possédé par un démon.
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Cependant le contact avec les étrangers était en train de les détruire : non seulement ces derniers leur transmettaient les maladies du corps, mais aussi d'autres de l'âme.
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- Les hommes les plus dangereux que j'aie vus dans ces parages ne sont pas les Indiens mais les traficants d'armes, de drogues et de diamants, les récoltants de caoutchouc, les chercheurs d'or, les soldats et les bûcherons qui infestent et exploitent cette region", réfuta le prêtre, et il ajouta que les Indiens étaient peut-être primitifs sur le plan matériel, mais très évolués sur le plan mental, attachés à la nature comme un enfant à sa mère.
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Ce sont de bonnes gens, et libres; pour eux, la liberté est plus importante que la vie elle-même, ils ne peuvent vivre sans elle. Un Indien prisonnier est un Indien mort : il se replie sur lui, cesse de manger et de respirer, et il meurt, raconta le père Valdomero.
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Le prêtre avait une étrange mascotte, un chien amphibie qui, d'après lui, était natif de l'Amazonie, mais dont l'espèce était pratiquement éteinte. Il passait une bonne partie de sa vie dans le fleuve et pouvait rester plusieurs minutes la tête dans un seau d'eau. Il reçut les visiteurs à une certaine distance, méfiant. Son aboiement ressemblait à un trille d'oiseau, on aurait dit qu'il chantait.
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Ils avaient la peau de la couleur du bronze et les pommettes hautes : les hommes portaient les cheveux coupés au bol à la hauteur des oreilles, ce qui accentuait leur aspect asiatique. Ils descendaient d'habitants du nord de la Chine qui étaient arrivés de l'Alaska il y avait dix ou vingt mille ans. Au moment de la conquête, au seizie siècle, ils avaient été sauvés de l'esclavage parce qu'ils étaient restés isolés. Les soldats espagnols et portugais n'avaient pu vaincre les marais, les moustiques, la végétation, les fleuves immenses et les rapides de l'Amazonie.
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Alex vit plusieurs individus sans cheveux ni dents, à moitié aveugles, couverts d'éruptions cutanées, gesticulant et parlant seuls; c'étaient des mineurs que le mercure avait détraqué et qui mourraient bientôt. Ils plongeaient au fond du euve pour aspirer le sable saturé de poudre d'or à l'aide de gros tuyaux. Quelques-uns se noyaient, d'autres mouraient parce que leurs concurrents coupaient leurs tubes à oxygène; la plupart succombaient lentement , empoisonnés par le mercure qu'ils utilisaient pour séparer le sable de l'or.
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Telles étaient les activités visibles. Les secrètes consistaient en trafic d'oiseaux exotiques, de drogues et d'armes.
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Santa Maria de la Lluvia était un village somnolent et si éloigné qu'il figurait à peine sur les cartes. Quelques colons y élevaient des vaches aux très longues cornes; les autres exploitaient l'or du lit du fleuve ou le bois et le caoutchouc de la forêt à la recherche de diamants; mais la majorité végétait dans l'attente qu'une occasion quelconque leur tombe miraculeusement du ciel.
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- Existe-t-il encore des Indiens qui n'ont eu aucun contact avec la civilisation ? demanda-t-il ?
- On pense qu'il en reste deux ou trois mille, mais en réalité personne ne le sait avec certitude" répliqua le docteur Omayra Torres.
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Les soldats gardaient la frontière entre le Vénézuela et le Brésil. D'après la loi, ils devaient aussi protéger les Indiens des abus des colons et des aventuriers, mais dans la pratique ils ne le faisaient pas. Les nouveaux venus occupaient peu à peu la région sans que personne les en empêchât, repoussant les Indiens de plus en plus loin vers les zones inexpugnables, ou les tuant en toute impunité.
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Santa Maria de la Lluvia se dressait telle une aberration humaine au milieu d'une nature écrasante, qui à tout instant menaçait de la dévorer.
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Seul le bruit du moteur dénonçait la présence humaine dans l'immense solitude de la forêt.
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A bord, les radios ne recevaient plus les messages personnels de Manauw ni n'assourdissaient avec leurs rythmes populaires,les hommes se taisaient tandis que la nature vibrait au son d'un orchestre d'oiseaux et de singes.
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A mesure qu'ils remontaient le Río Negro, la végétation devenait plus voluptueuse, l'air plus dense et plus parfumé, le temps plus lent et les distances plus incertaines. Ils avançaient comme en rêve dans un territoire fantastique.
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Il crut que c'était un requin et son cœur cessa de battre, mais le poisson fit un tour très bref et revint, curieux, s'approchant si près qu'il put voir son sourire. Cette fois son cœur fit un bond et il dut se retenir pour ne pas crier de joie. Il nageait avec un dauphin ! Les vingt minutes suivantes qu'il passa à jouer avec lui comme il le faisait avec son chien Poncho, furent les plus heureuses de sa vie. Le magnifique animal nageait autour de lui à toute allure, sautait par-dessus, s'arrêtait à quelques centimètres de son visage, l'observant avec une expression sympathique. Parfois il passait tout près et il pouvait toucher sa peau, qui n'était pas douce comme il l'avait imaginé, mais plutôt rugueuse.
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Plusieurs fois par jour tombait une brève pluie torrentielle; il dut s'habituer à l'humidité constante, au fait que les vêtements ne séchaient jamais complètement.
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Il ne disposait plus des commodités qu'il utilisait autrefois sans y penser, comme un lit, des toilettes, l'eau courante, l'électricité.
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La nuit, des points colorés apparaissaient entre les taillis : c'étaient les yeux des caïmans épiant dans l'obscurité.
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A l'aube, ils voyaient des dauphins roses sauter au milieu de l'eau et des centaines d'oiseaux passer dans l'air. Ils virent aussi des lamantins, ces gros mammifères aquatiques dont les femelles sont à l'origine de la légende des sirènes.
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