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Critiques de Ivan Calbérac (217)
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Venise n'est pas en Italie

Un petit livre sympa qui détend.Plein de réflexion sur la vie vu par un adolescent qui font sourire et qui sont bien véridiques.Un livre faciel à lire qui est bien distrayant
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Venise n'est pas en Italie

Ce livre m'a été recommandé et je ne regrette pas de l'avoir lu, en plus, j'ai la chance de l'avoir dédicacé.

Nous suivons Emile, adolescent qui pense qu'il ne vit que de déconvenues et qui en plus à l'air d'être un aimant à galère.

Emile est amoureux et comme tout adolescent qui se respecte, cet amour, est bien, c'est celui de sa vie. En effet, Pauline a tout pour lui plaire et ça tombe bien car elle lui plaît, elle l'invite à venir la rejoindre à Venise pour les vacances de Pâques, et Emile fou de joie, apprend par la même occasion que ses parents sont d'accord, donc tout va bien dans le meilleur des mondes.

Sauf que, parce qu'il y a un sauf, au dernier moment, ses parents ainsi que son grand frère ont décidé de se joindre à lui et de passer quelques moments de vacances en Italie et le problème, c'est que Emile a honte de ses parents, leurs comportements, leurs façons de vivre, leurs réactions, même le travail de son père, tout l'énerve, il ne les comprend pas.

Nous allons donc les suivre, en vivant avec eux des situations cocasses, des moments émouvants plein de tendresse, on va sympathisant avec cette famille un peu déjantée mais pas tant que ça.

Au début de ma lecture, j'ai eu un peu peur de retrouver le cliché les tuche, film que j'avais d'ailleurs beaucoup apprécié, mais non la famille d'Emile ne sont pas aussi "beaufs" et ce sont simplement des gens qui ont décidé de vivre comme ils l'entendent, d'être heureux et surtout de tout faire pour rendre leurs enfants heureux même si ceux-ci n'en demandent pas autant, surtout quand les bonnes intentions sont maladroites.

Je n'ai pas mis de citations car sinon il aurait fallu recopier le livre, tant les jeux de mots drôles sont présents dans ce livre, si vous aimez rire, que vous voulez une lecture détente et passer un bon moment en tournant les pages sans même vous en rendre compte, foncez vous ne serez pas déçu.
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Venise n'est pas en Italie

J'ai vérifié la définition, j'étais pas 100 % sûre que ça colle, ici : vaudeville. Ce terme est désuet, et pourtant oui, c'est bien cela : ce roman m'a fait penser à un vaudeville moderne.

Emile, sorte de Candide de notre temps, raconte sa vie, le temps d'un voyage en direction de Venise, qui le propulse en pleine mutation et compréhension du monde, de sa vie et celle de ceux qui l'entoure. Tout arrive, le temps de ce voyage : l'amour, le pardon, le sexe, le choix d'être pleinement soi, avec moult rebondissements qui pourraient lasser et qui, pourtant, nourrissent l'histoire. Son histoire. Son chemin vers l'adulte magnifique et bienveillant qu'il promet ici de devenir, malgré les écueils, les échecs, les souffrances...

Emile est une promesse, une chance, un espoir.
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Venise n'est pas en Italie



Roman lu en diagonale avec une impression d'avoir perdu mon temps.



Cela se présente sous la forme d'un journal intime écrit par un adolescent, sur un ton qui se veut humoristique, mais, qui m'a profondément ennuyée ainsi que pas intéressé du tout.



Même si je n'ai pas adhéré au style, à l'écriture de l'auteur ainsi qu'au fil conducteur de l'intrigue, je reconnais que ce petit roman peut plaire à certain(e)s.



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Venise n'est pas en Italie

"Frais" drôle... nous entrons dans la vie d'Emile adolescent de 15 ans à son 1er amour... Une écriture à une voix réaliste sur la société,la famille, les valeurs... les sentiments humains sont là et ça fait du bien! Un moment plein d'émotions!
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Venise n'est pas en Italie

Emile, 15 ans, est tombé fou amoureux de Pauline , belle à en vivre, dès le moment où il l'a vue.

Un jour Pauline l'invite à venir la voir jouer en concert à Venise et c'est le début d'un road trip initiatique et complètement barré à la "little miss Sunshine".

Ce faux blond à la famille un peu, beaucoup, passionnément loufoque, romanesque, rocambolesque, théâtrale (et encore plein d'autres adjectifs)... se livre à nous dans son "journal intime" parce que, si il ne donne pas d'importance à sa propre vie, qui le fera? Bref il y livre sa dose de réflexions sur la vie, les choix difficiles qu'il doit faire entre compote et crème au chocolat, vérité et mensonge, agrémentées de citations de son père (dont les sources comprennent une certaine marge d'erreur). C'est beau et cynique en même temps, poétique et immature à la fois, plein de citations qui nous touchent, nous émeuvent, de jeux de mots bien tournés et qu'on réutilisera un jour nous aussi c'est certain, tellement ils sont mignons.

Tous les personnages en sont de sacrés, du père logorrhéique et inspiré, au frère voyou-militaire en passant par la mère qui donne tout ce qu'elle a à ses enfants ( et qui les teint en blond parce qu'ils sont plus beaux comme ça), à Natacha, la jeune femme ravissante et un peu paumée rencontrée sur une aire d'autoroute qui s'embarque avec eux pour cette grande aventure.



C'est l'histoire d'un premier amour, celui qui est inoubliable, et nous non plus on ne l'oubliera pas. Si l'histoire nous passera peut être, parce qu'universelle (quoique une famille comme ça, franchement c'est dur à oublier!) la forme, elle, vaut le détour et le retour.
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Venise n'est pas en Italie

Comment grandir quand on est ado dans une famille étrange, qui vit dans une caravane ? Avec une mère qui vous teint les cheveux en blond, un père souvent absent, des émotions nouvelles à vivre ? Ivan Calbérac répond en mêlant humour et émotion dans un récit dont le narrateur (un double ?) interroge ses relations aux autres : famille, amis, amours...
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Venise n'est pas en Italie

Livre a lire absolument en vacances. Pas de prise de tête, on ne se noie pas dans les personnages. Livre attendrissant et pleins d'humour.
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Venise n'est pas en Italie

Un coup de coeur en ce qui me concerne! Déjà, rien que le titre me plaisait et m'a accrochée. Venise pour y être allée, j'ADORE, et c'est vrai que ce n'est ni en Italie, ni nulle part ailleurs, c'est le temps suspendu, un jardin de Babylone, un rêve.



Une leçon de vie, d'amour, et d'amour filial. Sous forme de road-trip de Montargis à Venise, raconté dans son journal intime, caravane attelée à la voiture, Emile Chamodot, 15 ans, part trouver l'amour auprès de sa belle Pauline.



Mais c'est bien plus qu'il va trouver, et entamer la transition de l'enfant à l'adulte. 



On se retrouve tous dans ce roman: les 1ers émois, ce qu'on est prêt à faire (physiquement aussi pour plaire),les bobards racontés pour se faire bien voir, la honte des parents, et la reconnaissance éternelle qu'on leur voue, et nos petites hontes inavouées... Chaque réflexion de cet adolescent ressemble à du velours, c'est beau, c'est doux, altruiste. Le rythme du roman est parfait, difficile de s'arrêter, il y a sans cesse des intrigues et des rebondissements.



Je pense que cet auteur a un grand avenir en librairie (un style pur et évident), sachant qu'il a déjà fait ses preuves au cinéma et au théâtre. Une adaptation au cinéma serait un ravissement.
Lien : https://www.lesnourrituresli..
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Venise n'est pas en Italie

Quand on me conseille un livre je le démarre sans lire le synopsis. Pour ménager le suspens, tu vois. Et bien c'est exactement ce qu'il faut faire avec celui-la. Parce que si je te dis qui est Émile, là où il vit, que je t'explique sa famille et que je te donne les quelques petits détails qui le rendent atypique, ta lecture n'aura pas la même saveur.

Personnellement je l'ai dégusté ce roman. Il est drôle et émouvant, il est plein de mots d'esprit comme je les aime, il donne envie de le relire et de le voir au cinéma. Bref, un vrai coup de coeur.
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Venise n'est pas en Italie

Très sympa !

C'est un livre qui se lit vite mais se savoure lentement.

Le petit Émile est si touchant, avec sa terrible famille, dont la particularité est d'être très commune.

La 4ème fait référence au film "little miss Sunshine", je suis d'accord mais Émile pourrait être aussi le fils de Berurier, le superbe inspecteur de San Antonio ( Frédéric Dard).

C'est drôle avec plein de petites citations au scalpel.

Ça replonge en adolescence, Émile est un super anti-héros.

Nous sommes tous un peu passés par là et ce n'est pas difficile de se projeter.

C'est certainement pour cela que ça marche.



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Venise n'est pas en Italie

Coup de coeur pour ce roman ou nous suivons Emile jeune adolescent ainsi que sa famille, celui-ci est amoureux d'une jeune fille Pauline qui lui propose d'aller à un de ces concerts en Italie à Venise.



Emilie demande à sa famille si cela est possible et contre toute attente celle-ci accepte, Emile se demande donc s'il a fait le bon choix en faisant cette requête. La famille d'Emile est en effet un peu particulière et ils vivent dans une caravane en attendant la construction de leur maison.



Et puis le frère d'Emile va également se joindre à ce voyage, ce qui va donner lieu à des situations loufoques. Un récit de voyage mais également sur l'adolescence, les premières relations amoureuses, les relations parents/enfants. Le roman est fluide et se lit très rapidement, on voit également très vite le fossé entre Emile et Pauline.



Un roman comme j'aime et qui m'a fait passé un agréable moment.
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Venise n'est pas en Italie

Venise n'est pas en Italie d'Ivan Calbérac

Flammarion 11 mars 2015

Le Livre de Poche 01 février 2017



Venise n'est pas en Italie est le premier roman du scénariste, réalisateur et dramaturge Ivan Calbérac, auteur de l’Étudiante et M.Henri.



Venise n'est pas en Italie est un roman drôle, plein d'humour, qui nous présente une famille hors normes, une famille farfelue.

Dans son journal intime, Émile, un adolescent de quinze ans, raconte sa vie au jour le jour, ses amours naissantes pour Pauline...Venise est la ville où il se rend, après maintes péripéties, pour entendre Pauline jouer dans un orchestre. Rien, bien sûr, ne se déroulera comme prévu.

Ce voyage initiatique lui permettra de se rendre compte que la famille idéale n'est pas toujours celle que l'on croit.



Un roman drôle, sympathique, qui fait du bien.

Un seul petit bémol, même si c'est un adolescent qui s'exprime, le manque de l'adverbe de négation « ne » dans la plupart des phrases négatives a gêné notre lecture.



A conseiller à tous ceux qui ont envie, besoin d'une lecture légère, divertissante, drôle.
Lien : https://caflittraire.wordpre..
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Venise n'est pas en Italie

Comment ne pas aimer ce roman!! D'abord il y a Emile, ado décoloré par sa mère qui le trouve plus beau en blond hyperoxidé! Il y a le reste de la famille, un père qui cité des proverbes et a des solutions à tout, un frère avec un coeur gros comme ça, une copine dont Emile est fou amoureux, bref une ribambelle de personnages plus attachant les uns que !Es autres! Et le voyage à Venise!!! Situations burlesques, dialogues tirés au cordeau, et une écriture qui courent et virevolte!! Un très bon moment de lecture et de détente!! Sourire garanti😀
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Venise n'est pas en Italie

Émile à quinze ans, l’âge du premier grand amour. Comme pour déverser ce trop plein d’émotions, il se lance dans la rédaction de son journal intime. Il y raconte la vie avec des parents fantasques et un brin envahissants. Mais aussi Pauline, la fille de ses rêves, celle qui paraît inaccessible tant elle semble extraordinaire. On suit les doutes, les joies, d’un adolescent mal dans sa peau, qui a honte de sa vie, de ses parents qui lui teignent les cheveux en blond … On pourrait s’attendre à une certaine pesanteur, le moindre petit problème prenant des proportions immenses chez les ados. Comme c’est le cas chez Émile, grand sensible. Surtout quand on lui annonce qu’il ne partira pas seul à Venise, où Pauline l’a invité quelques jours, mais avec ses parents. Il n’en est rien. Ivan Calbérac a bien joué son coup, en donnant à son personnage un langage plein d’esprit et des réflexions très imagées et souvent drôles. Une jolie comédie à lire d’une traite un dimanche de déprime.
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Venise n'est pas en Italie

Voici un roman incroyablement drôle et sensible que je ne suis pas prête d’oublier ! Vous êtes prévenu, c’est un vrai gros coup de cœur que ce roman bien écrit qui nous emporte avec lui avec une simplicité désarmante.



Emile a quinze et va au lycée à Montargis. Son père est VRP, sa mère femme au foyer. Enfin, pour tout foyer, il y a la caravane qui prend place sur le terrain où leur maison devrait bientôt être construite. Ses parents sont inclassables : ils sont aimants, ils sont vrais mais aussi envahissants et trop. Trop tout. Sa mère lui teint les cheveux en blond depuis son enfance parce qu’il est plus beau comme cela. Son père est fier d’être ce qu’il est et peut être embarrassant. Et puis Emile rencontre Pauline au lycée : il tombe sous le charme, il est amoureux. Mais Pauline est belle, riche, joue du violon. Et lui a les cheveux teints et vit dans une caravane. Pas facile. Alors quand elle l’invite à la voir jouer à Venise, il est tout excité : il va partir seul la voir, dormir chez elle et partager un grand moment. Mais ses parents décident que finalement ils iront tous en caravane. Emile pensait que le pire était arrivé. Jusqu’à ce que son frère, militaire, ait une permission exceptionnelle et débarque la veille du départ… Voilà un voyage qu’Emile n’est pas prêt d’oublier !



L’histoire est décapante parce qu’elle est pleine de drôlerie et de sensibilité. On part dans un road trip familial déjanté, où ce ne sont pas les éléments qui se liguent contre Emile mais plutôt sa famille, à la recherche d’un premier amour fragile mais très beau. Et si cette famille est hors norme, on aimerait presque avoir la même. Parce qu’on ressent leurs liens, leur amour, parfois embarrassant, souvent hors limite, mais toujours présent.



Mais ce qui rend ce roman si génial, c’est le ton employé. Parce que c’est Emile que nous suivons, qui nous explique toute son aventure au travers d’un journal qu’il écrit. On sent son désarroi face à ses parents, son émotion face à Pauline, tout ce qui peut se passer dans la tête d’un adolescent à la poursuite de son premier amour, accompagné d’une famille rocambolesque. Ce roman a été mis en scène et joué au théâtre, j’ai eu la chance de voir la pièce, l’acteur était juste parfait, à tel point que j’entendais sa voix quand je lisais le livre. L’incertitude, le doute face à tout ce qui lui arrive, ses premiers émois, tout est tellement bien écrit, avec une grande délicatesse qu’on ressent à chaque instant. On vit les moments d’embarras, de joie, de désespoir, d’attente avec une grande intensité.



Les personnages sont tous très bien écrits, chacun a son caractère unique. Pendant toute la lecture du roman, on les côtoie au quotidien, on les imagine dans notre vie de tous les jours. Et on se demande : que dirait le père d’Emile dans cette situation ? Sûrement « Impossible n’est pas Chamodot » ! Que ce soit la mère, le frère et même Emile, chacun a son petit truc qui les rend attachants – un peu fous mais attachants. On se délecte des colères de la mère et du comportement excentrique du père. On s’extasie devant ce frère un peu à côté de ses pompes, sans aucune gêne, souvent lourd, mais avec un grand cœur. Rien que pour avoir l’occasion de rencontrer cette famille, d’en faire partie le temps de cette lecture qui sera de toute manière bien trop courte, il faut lire ce roman.



Ivan Calbérac nous propose un roman pas comme les autres, un road trip incroyable d’une famille excentrique et fantasque, mais accueillante et bienveillante, sur le chemin d’un rêve d’adolescent, celui de retrouver le béguin d’un jeune garçon dans une des villes les plus romantiques du monde, Venise. C’est enlevé, drôle, prenant. C’est une parenthèse qui fait du bien. Un coup de cœur.
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Venise n'est pas en Italie

J’ai pris plaisir à lire ce livre, même si le sens de son titre – Venise n’est pas en Italie – m’échappe un peu. Il faut que je vérifie si c’est une citation. Sinon, cela signifie peut-être quelque chose du genre « Le bonheur n’est pas forcément là où on l’attend. » Cette formulation un peu facile que je viens d’utiliser résume assez bien le style et le contenu de ce roman. Autrement dit, je le trouve plutôt bien écrit, assez simplement, je trouve aussi que ce qu’il dit n’est pas faux, ou plutôt ne sonne pas faux, puisqu’il s’agit d’une fiction et qu’il n’est pas d’une grande originalité. « Two out of three ain’t bad » comme on dit outre-Atlantique et pour ma part les petites scènes qui racontent d’abord le quotidien puis l’aventure d’un adolescent étaient suffisamment bien senties et racontées pour combler le manque de grande originalité.



Émile, le narrateur, a quinze ans et il nous raconte sa vie dans son journal intime. Il n’a pas la meilleure vie du monde et pas la pire non plus. Il aimes ses parents et son frère et est aimé d’eux, mais ce n’est pas la famille idéale. D’ailleurs, c’est ce que j’ai préféré dans ce livre : je trouve la description des relations enfant-parents plutôt fine. Je lis sur la quatrième de couv que le père est un « doux-dingue » mais ce n’est pas l’impression que je retiens du bonhomme – je ne le trouve pas très doux, en tout cas. Le portrait de la maman me semble être un peu moins haut en couleur mais peut être qu’un personnage flamboyant par famille suffit. Je me suis plutôt attaché à Émile, cet adolescent réfléchi et sa plume m’a paru assez habilement guidée par Ivan Calbérac pour lui donner une voix « authentique », le défi ultime de l’auteur.



J’ai parlé plus haut de quotidien puis d’aventure car le roman se situe sur les deux plans. On passe d’une description de la situation familiale, du lycée, du blues des adolescents à une épopée où Venise prend effectivement sa place titulaire. Le seul bémol que j’émettrais sur la narration serait le nombre assez invraisemblables de rebondissements de situation surtout vers la fin du récit ; tout va mal, ensuite tout va très bien puis pas du tout, ça redevient génial et c’est de nouveau la catastrophe. Peut-être l’auteur a-t-il voulu simuler les sautes d’humeur bien connues des adolescents. Si oui, à mon avis, il a forcé le trait.



Fidèle à mon engagement de ne rien dévoiler de l’intrigue, je ne vais pas détailler l’action du roman sauf pour saluer cette trouvaille de l’auteur qui à elle seule symbolise tous les malentendus dans la communication parents-enfant, les errances de l’amour parental et filial, la limite entre le choix libre et la coercition : je parle des cheveux blonds …





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Venise n'est pas en Italie

Une histoire drôle et surprenante. Une virée familiale en Italie, agréable à suivre. Un récit initiatique, celui d’une adolescence…



J’ai bien apprécié les personnages de ce roman, notamment cette famille assez spéciale voire déjantée qui m’a fait passer de très bons moments ! Mais, il me manquait ce petit je ne sais quoi pour être totalement emmenée dans cet univers.
Lien : https://lecturesgourmandeswe..
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Venise n'est pas en Italie

Ce livre m'a un peu surprise au début car je ne m'attendais pas à un journal intime rédigé par un adolescent... Mais on se retrouve tellement dans son histoire - l'adolescence cette période de vie "ingrate" où l'on rêve d'avoir d'autres parents que ce qu'on a, même si on les aime; une fratrie différente, un(e) amoureux(se), etc. - que je me suis laissée emporter par ce joli roman qui, au passage, se lit très bien!
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Venise n'est pas en Italie

Si vous avez un coup de blues, un cou de mou et que vous trouvez que le monde est décidément bien moche je vous conseil de lire ce roman. Pour assurer une détente légère et ensoleillée, rien de mieux qu'un road trip parent / adolescent que celui de Ivan Calbérac. Journal intime amusé d'un ado de 15 ans, cette tendre histoire vous inspirera un moment de bonheur, une bulle légère où tout est possible, où rien n'est grave tant qu'on a une famille aimante, même un brin loufoque.



Emile 15 ans, vit à Montargis dans une caravane avec ses parents en attendant que la demeure familiale se construise. Un père VRP, une mère dépassée par la mode et un frère militaire de vingt ans porté sur la bouteille, c'est dire les situations cocasses que ça peut inspirer! Emile n'est pas épargné puisque sa mère décide depuis l'enfance de le teindre en blond, car selon l'avis de la famille, ça lui va mieux... Voilà dans quelles conditions débute ce roman facétieux. Mais au delà de nous décrire une vie de famille bordélique Emile, nous raconte surtout, le coup de foudre qu'il éprouve pour Pauline, belle et mystérieuse jeune fille rencontrée au détour d'une balle de ping pong perdue.





"Entre les deux, il y a l'âge adulte, c'est peut-être l'accalmie. Mais quand je vois la tronche que tirent les gens dans les transports en commun, disons entre vingt-trois et cinquante-huit ans, j'ai du mal à croire qu'ils soient en train de vivre la meilleure période de leur vie."



Au fil d'un timide rapprochement, il accepte une proposition inespérée: assister au concert classique dans lequel Pauline se produit...à Venise. Issue d'une famille bourgeoise, le choc des cultures est imminent! C'est sans compter sur la venue de ses parents et de son frère en permission durant quelques jours, qui décide de partir en caravane! Alors arrivera, arrivera pas? Emile réussira-t-il à séduire sa dulcinée? Mais surtout la honte de ses modestes origines ne va-t-elle pas gâcher son séjour?





"Si ça servait plus à rien d'être riche, ça voudrait dire qu'on nous aurait menti avec la promesse du pouvoir d'achat qui devait remonter le moral des Français"



Un premier opus aux airs de roman d'apprentissage, où le héros découvre l'amour, la sexualité, ses désirs profonds, tout en mettant en contradiction les réflexions adolescentes sur l'amour et la détestation de sa propre famille. L'écriture est porté par un style parlé, ce qui le rend dynamique et léger, ce qui peut parfois lasser. Toutefois, l'auteur à su capter le regard d'une tranche d'âge cruelle mais toujours avec malice. Adapté au théâtre, je suis curieuse de voir quelles peuvent être les différences apportées et surtout la mise en scène de l'auteur. Un thé glacé à la pêche et un énooooorme muffin au fruit confis dans la continuité de la fraîcheur du roman égaiera votre lecture.
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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