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Critiques de Ivan Zinberg (287)
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Storia 2020

Une très belle initiative que ce recueil de nouvelles, “Storia”. Non seulement cet achat permet de faire une bonne action pour l'association ELA, tout comme le précédent opus “Phobia”, puisque les droits sont entièrement reversés pour les enfants atteints de leucodystrophie, mais de plus on passe un “agréable” moment de lecture.



17 auteurs de thrillers ont détourné pour notre plus grand plaisir des contes populaires pour les transformer en nouvelles terriblement noires.



Il était une fois…

Qui n’a jamais frissonné à ces quelques mots ?



Enfants, j’ai toujours adoré les contes. La plupart, je les ai découvert un peu tard, car mes parents ne maitrisaient pas le français. Mais, j’ai le souvenir d’une maitresse à la maternelle qui nous en lisait très régulièrement… Nous étions tous assis parterre en rond… Seule sa voix perturbait le silence.



Il est toujours un peu difficile de parler d'un recueil de nouvelles. Les textes trop courts ne permettant pas souvent un développement optimal.



Comme pour chaque ouvrage de ce type, certaines nouvelles m’ont beaucoup plues, certaines sont même excellentes et j’ai même eu un coup de cœur. Mais malheureusement, j’avoue avoir été un peu déçu par certaines… C’est dommage.

Mais qu'importe mon ressenti très inégal, ce qui compte avant tout, c'est la démarche accomplie par les auteurs à travers ce livre.

Et de plus cela m'a permis de découvrir certains auteurs que je ne connaissais pas encore !
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Matière noire

GRAND PRIX DU FESTIVAL SANS NOM 2020



Je découvre l’auteur avec ce roman, c’est son 5e.



L’action se déroule à Sainté, comprenez Saint-Etienne, ma ville d’adoption.



Évidement, j’ai aimé retrouvé les noms des rues et des quartiers presque tous cités (il manque entre autre Terrenoire).



J’ai découvert l’arrière-cour du commissariat du cour Fauriel, celui que l’on ne voit pas de la rue.



J’ai souri aux noms des boites de nuit modifiées, et j’ai retrouvé les vrais noms.



Un aperçu pas toujours rose mais très réaliste sur cette ville minière pauvre, sur ses trafics en tout genre.



Un roman très local, donc, mais pas que.



J’ai aimé le flic parisien des RG à la retraite qui travaille pour Crime Hebdo et qui mène sa propre enquête, recoupant divers informations et reliant des affaires aux quatre coins de la région.



L’explication du titre ne vient qu’à la toute fin du roman, mais ce n’est pas le plus important.



Un auteur que je continuerai de lire, c’est certain.



L’image que je retiendrai :



Celle de Karim Bekkouche, dit Bek, chef de la BAC qui pendant ses vacances fait son ménage tous les jours.
Lien : https://alexmotamots.fr/mati..
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Michael Singer : Miroir obscur

Il n’y a pas à dire, Ivan Zinberg maîtrise l’art du thriller avec brio. Tout est là pour faire vivre un moment plus que plaisant aux amateurs du genre, tant l’auteur nous entraîne dans une enquête sous tension. Les pages et les chapitres s’avalent sans déplaisir et on aurait même tendance à trouver ce Miroir obscur bien trop court à notre goût. C’est l’une des forces du romancier, tant il réussit l’exploit de nous maintenir attentif jusqu’à la dernière ligne, notamment avec son utilisation des codes du thriller et d’un aspect cinématographique qui donne envie d’en voir une adaptation au plus vite. S’il y avait un seul bémol à retenir du récit, ce serait, sans doute, la trop grande facilité à comprendre où l’auteur souhaite nous emmener. Cependant, il serait dommage de s’arrêter sur ce seul petit point, tant Miroir obscur nous propose bien plus.

Ivan Zinberg nous plonge également directement dans le bain et dans son ambiance, grâce à une utilisation astucieuse de cette ville tentaculaire qu’est Los Angeles. Dès lors, le sentiment d’être dans les différents quartiers de cette mégalopole est là, tenace. L.A. grouille de vie, de paradoxe et la tension se fait ressentir à chaque instant. Si les personnages sont de qualités et donnent l’impression d’être dans le décor depuis des années, c’est bel et bien la cité des anges qui les a façonnés à son image : complexe, versatile et jouant sur les apparences pour nous tromper. Qu’on ne s’y trompe pas, L.A. n’est pas une ville comme une autre…



avis Miroir obscur Ivan Zinberg

Tout l’art de ce Miroir obscur ne réside pas, pour moi en tout cas, dans l’application des codes du thriller, mais bien dans la vision acerbe et cynique que nous propose Ivan Zinberg quant aux médias américain. Le roman exploite avec brio ce besoin permanent de l’Amérique de mettre en scène les pires actus pour faire du clic, des vues et de l’argent, à la manière du long-métrage Night Call de Dan Gilroy. Laissez BFM et CNews de côté, ici on va encore plus loin dans la crasse et l’appât du gain. Oubliez toute déontologie, oubliez la décence, L.A. se transforme en ville du vice. Les tueurs ont compris le système, il faut faire le buzz, il faut se vendre pour gagner de l’argent…

Le romancier réussit à mettre tout ce système au pilori, sans pour autant nous donner son avis de manière frontale. L’idée est là, elle monte en nous et c’est à nous, lecteurs, de se rendre compte de tout ce cirque médiatique qui n’a que faire des familles des victimes. Sauf qu’il faut bien garder en compte, que c’est aussi nous qui sommes mis en cause. Pas de demande, pas d’offre. Le serpent qui se mord la queue, tant on est attiré par les spectacles morbides. Il suffit de se rendre compte de notre réflexe lorsque l’on passe à côté d’un accident de la route.



Vous aurez donc compris que ce Miroir obscur d’Ivan Zinberg a finalement bien plus à proposer à son lecteur. Avec sa vision acerbe de la société américaine, avide de sensationnelle, l’auteur nous plonge dans une ville qui vit perpétuellement sous tension. Miroir obscur devrait être, sans conteste, l’un des romans qui vous accompagnera durant vos vacances estivales.
Lien : https://tomabooks.com/2021/0..
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Michael Singer : Miroir obscur

C’est avec miroir obscur que je vous retrouve ce soir. J’ai vraiment eu une agréable surprise en découvrant ce roman.



Miroir obscur est un thriller d’une grande subtilité qui se déroule principalement en Californie.



C’est d’abord pour moi une première découverte qui s’installe en premier univers qui s’étend avec la mise en lumière sur le journalisme. Quand le meurtre d’un gynécologue survient avec graver sur le front le chiffre un c’est tout qui s’enchaînent de façon naturelle et fluide.



L’auteur nous offre : Voyage, angoisse, enquête, indices, jusqu’à nous mener au dénouement final, calculé et millimétré.



je me suis tout de suite senti impliqué dans cette quête sombre et sanglante, source d’argent et de doutes. C’est avec beaucoup de précision que l’auteur nous expose à quel point la soif d’argent est important dans un pays comme les États-Unis !



Au milieu du récit c’est un Page-Turner qui s’installe, et qui ne m’a plus lâché jusqu’au dénouement. Les meurtres sont commis de façon mécanique et presque sans aucune pitié et c’est d’ailleurs cette principale froideur qui m’a touché.



Ivan Zinberg m’a séduite avec ce roman !
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Michael Singer : Miroir obscur

En voilà un thriller qui sort des sentiers battus ! Tant par son intrigue, son décor que par son ossature. C’est mon premier Ivan Zinberg donc totale découverte pour moi. Miroir Obscur est assez atypique dans son genre, avec ses chapitres oscillant entre enquête journaliste, revue de presse People, journal intime d’un tueur et procès verbaux. C’est cette petite caractéristique qui a vraiment fait la différence pour moi. Une construction originale, dynamique, fluide et efficace qui a rendu ma lecture difficile à lâcher.

La plume de l’auteur est claire et directe, il distille des indices par-ci par-là, pour finalement nous envoyer dans les roses. Composé de plusieurs parties aux chapitres courts, le récit est palpitant, mettant de côté l’enquête policière pour mettre en lumière l’enquête journalistique grâce au personnage principal, Michael Singer. J’avoue n’avoir eu aucune attente avant de démarrer ce nouveau thriller. Non pas qu’il ne m’intéressait pas, au contraire, mais ignorant tout d‘Ivan Zinberg, je n’avais aucune idée de ce que j’allais trouver en tournant les pages de ce livre.

A travers la paparazzade, on découvre les dessous d’Hollywood, on visite Los Angeles, on roule sur Mulloland Drive, bref on se dépayse et c’est vraiment agréable. Réussir à faire un thriller sombre, retord et psychologique sous un soleil écrasant mettant le monde des paillettes, de l’argent et des paparazzi en exergue, voilà un sujet intéressant pour un thriller ! Que dire des choix des victimes qui sont en fait des personnalités bien réelles ? Il fallait oser, j’admets avoir été surprise et avoir dit « ah ouais quand même il ose! ». Audacieux mais respectueux, quel talent!

Le personnage de Mike est touchant, surtout par sa volonté d’être plus fidèle à ses convictions et son envie de changement d’orientation. Souhaitant mettre ses talents de journaliste au profit de causes nobles plutôt que de voyeurisme people. Il est sincère, passionné et déterminé. Je regrette de ne pas avoir fait sa connaissance dans le précédent roman Étoile morte que je n’ai pas lu, où il tenait déjà le rôle principal.

C’est une lecture facile, rapide, distrayante, où on se fait balader d’un chapitre à l’autre, les rebondissements se multipliant au fil des pages pour un final digne d’un feu d’artifice du 14 juillet. Un thriller d’été avec ce décor Angelin maîtrisé d’une main de maître.



Pour conclure ?



Excellent moment passé, divertissement garanti, ma curiosité est piquée, je vais lire les autres livres de cet auteur ! Avalé en 48h (malgré les journées de boulot), j’ai eu du mal à lâcher mon livre et c’est pour moi, un très bon indicateur de réussite.

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Matière noire

C'est le premier livre que je lis d'Ivan Zinberg, et quelle claque avec Matière noire, c'est excellent !

Les chapitres alternent entre deux histoires de disparitions. Celle d'Inès Ouari, à St Etienne, adolescente difficile qui a déjà fuguée. Le chef de la bac, Karim Bekkouche, ami d'enfance de la mère d'Inès, va prendre tous les risques pour la retrouver.

La disparition de la joggeuse Marion Testud, à Chambéry, emmène le journaliste Jacques Canovas, ancien flic des RG, sur la piste de plusieurs disparitions similaires dans la région.

Les deux histoires vont se croiser et se mêler.

C'est un roman très réaliste, une écriture prenante du début à la fin, des personnages attachants. Le fait que l'auteur soit capitaine de police amène un côté vrai à l'histoire mais également aux investigations. Le fait qu'une partie de l'intrigue se passe dans la région de Chambéry, ma région , amène un plus à l'histoire quand on la lit et les lieux sont décrits avec justesse.

C'est vraiment un auteur avec beaucoup de talent et je vais m'intéresser à ce qu'il a fait d'autre et ce qu'il fera par la suite.



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Storia 2020

J’avais envie d’une lecture « facile et rapide ». Je me suis donc dit que c’était l’occasion de le lancer dans ce recueil de nouvelles !

Chaque auteur a revisité un conte en l’actualisation à sa sauce. On passe donc en revu 17 contes en passant par la fille aux allumettes jusqu’à Peau d’Ane et j’en passe !



C’était très agréable de changer d’univers à chaque nouvelle en redécouvrant ces contes anciens, tellement connus dans un contexte actuel. Preuve de leur intemporalité !!!



Certains sont d’une grande tristesse, d’autres angoissants ou bien emplis de suspense. J’ai adoré les fins ouvertes que certains auteurs nous offre en laissant notre esprit deviner la suite des événements ! Pas besoin de description détaillée des actes pour s’imaginer le pire et être complètement alarmée par ce qui pourrait suivre !!



Je ne vous en dis pas plus, pour que vous puissiez découvrir ces petites pépites par vous-même 😉



J’ai découvert qu’il existait un recueil un peu plus ancien de ces auteurs toujours engagés pour la cause des enfants malades, ce qui est plus qu’honorable, je pense que nous sommes d’accord. Il s’agit de Phobia, les nouvelles portent cette fois-ci sur nos phobies les plus tordues ! Je pense aller me le procurer très prochainement 🙄
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Matière noire

Bonjour à tous ,

Avez-vous déjà lu les romans de Ivan Zinberg ?

Je le découvre avec Matière noire , un vrai coup de coeur !

Le lecteur est pris au piège : une fois commencé , il ne peut lâcher ce roman.

Nous avons affaire à un tueur en série : des femmes retrouvées mortes avec des modus operandi différents. Mais qui est ce psychopathe ? Est -il seul ? Voilà le point de départ mais ..

Karim Bekkouche , chef de la BAC de Saint Etienne flirte avec les limites et prend tous les risques.

Jacques Canovas , journaliste , es flic des RG couvre les faits divers.

Quels sont les points communs entre ces deux hommes ?

L'auteur a bien ficelé son roman jusqu'à la fin ! Je suis allée de surprise en surprise.

Ivan sait nous tenir en haleine jusqu'au bout de la nuit : ses personnages attachants , troublants , désagréables , méchants , mais tellement bien travaillés ! Je me suis attachée à deux d'entre eux (je vous laisse deviner lesquels !).

Ce roman est comme je les aime ! impossible de dénicher le coupable avant d'avoir lu la dernière page.

Ivan Zinberg est capitaine de police , il connait son sujet . A bientôt , mon ami !
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Michael Singer : Miroir obscur

Encore une fois, je n'ai pas été déçue par ce roman



je me doutais que je serai surprise par l'épilogue ..... mais pas à ce point



On y retrouve une dernière fois les personnages du précédent roman " étoile morte"

Cependant il peut se lire indépendamment





















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Michael Singer : Miroir obscur

Avec ce livre acheté par hasard , Ivan Zinberg est une découverte

pour moi .

J'ai été accroché par l'histoire dès les premières lignes

et le rebondissement imprévisible en fin de 1ère partie rend la suite

du roman difficile à lâcher .

Une bonne intrigue , une lecture agréable ... un auteur à suivre !
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Matière noire

Oui, bah oui, pardon mais là. @ivanzinberg frappe fort. Très fort. Et je vais tacher de ne pas me perdre en cour de route.



J’ai eut la chance de pouvoir le lire avant qu’il ne sorte alors croyez moi. N’attendez pas, il sort aujourd’hui vous pouvez y aller. Les yeux fermés, c’est du bon bouquin. Et en toute objectivité. J’aime quand l’auteur sait capter mon attention sans même que je m’en rende vraiment compte. Et ce fut le cas.



Il faut dire que la plume de @ivanzinberg y est pour beaucoup. Les mots sont bien choisit. Suffisamment pour avoir encré ce livre dans une réalité suffisante pour presque laisser croire aux lecteurs qu’il fait partit du truc. (Je sais pas si c’est super clair là mais vous allez devoir faire avec, pardon 😅). Je ne vous parle pas de la fin, parce que je ne m’en remet pas, j’étais sur d’avoir trouver pourtant... Mais la, c’est extrêmement bien jouer de l’auteur. Je n’en dirais pas plus.



Suivre Jacques et Karim n’a pas été de tout repos, mais pourtant je repartirais bien faire un tour en suivant leur aventures respective.



Maintenant, bienvenue messieur’dame, dans la meilleure partie. Celle ou je vais féliciter @ivanzinberg d’avoir été plus que fidèle à Saint-Etienne. Oui, pardon, je laisse mon âme d’amoureuse de ma ville parler, qu’il n’en déplaise on a pas grand chose. Si ce n’est les rappés, la passion du maillot vert et du foot populaire, un climat atroce et on est perdu dans une cuvette entourée de 7 collines. On à le tram et une merveilleuse cité du design. Alors forcément j’allais être intransigeante sur ce point là. Et chapeau bas. Ce livre reste carrément fidèle à notre ville, tant par la description parfaite des lieux, par l’atmosphère qui règne maintenant dans certaines rues à certains moments de la journée.
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Jeu d'ombres

L'histoire exploite une idée intéressante à défaut d'être originale : le glissement de personnalité. Patricia Highsmith s'y était déjà frottée avec "Le talentueux Mr Ripley", roman adapté au cinéma par la suite. On peut d'ailleurs regretter que le quatrième de couverture mine un peu le suspense en dévoilant trop de l'intrigue. Sur les points négatifs, j'ai trouvé le rythme pendant une bonne moitié très mou ; les personnages n'ont aucune originalité et n'ont pas créé grand chose chez moi (flic alcoolique suite à la perte des membres de sa famille, la psychiatres spécialisée dans les troubles de la personnalité, le flic politicard) ; des failles dans la crédibilité (un étudiant souffle à un capitaine de police les questions à poser lors d'un interrogatoire). Toutefois ce roman a aussi des qualités, l'intrigue est plutôt bien menée avec deux enquêtes parallèles qui se rejoignent intelligemment ; l'accélération, même si elle est un peu tardive, est très bien (dommage que tout le roman ne soit pas sur ce rythme) et le final est remarquable et relève le roman. Au final je dirai que c'est un premier roman intéressant, mais perfectible.
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Matière noire

Un roman policier efficace où l'on découvre l'envers du décor avec d'un côté le point de vue du policier et de l'autre celui d'un ancien flic devenu journaliste qui va permettre de faire des avancées dans l'enquête. A cette enquête, l'auteur a rajouté les histoires personnelles de nos deux personnages principaux, qui rend cette histoire attachante et on souhaite vite arriver au dénouement.
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Matière noire

J’ai entamé cette lecture sans savoir à quoi m’attendre, le titre ne correspondait pas au résumé de mon point de vue. J’ai découvert deux personnages, un flic et un journaliste avec un passé assez difficile, sans forcément qu’ils soient attachants. J’ai trouvé une bonne partie du livre assez lisse malgré quelques actions, mais ce n’est que vers la fin que je me suis laissée embarquer avec les personnages, l’action, le suspense, les émotions, tout s’est alors mis en place, ainsi que l’attachement aux personnages. Leur volonté d’aller jusqu’au bout, les embûches à surmonter et les lois transgressées forgent pour eux une admiration. La fin quant à elle est vraiment surprenante, on pensait avoir tout vu, et bien non, l’auteur nous a réservé une belle surprise.
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Storia 2020

Dans les contes de fées, si tout finit bien, il y a toujours des méchantes fées, des ogres, des loups et j’en passe. Au fond, ce sont les premières lectures où on joue à se faire peur.



Alors quand 17 auteurs de thrillers relèvent le défi de revisiter ces histoires qui ont bercé notre enfance, la tension monte d’un cran car on se doute bien que l’issue de ces nouvelles sera bien plus sombre qu’un « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».



Et autant prévenir, la brochette d’auteurs participant à l’aventure n’est pas des moindres : Nicolas Beuglet, Roy Braverman/Ian Manook, Armelle Carbonel, Christophe Dubourg, Nicolas Duplessier, Damien Eleonori, Thomas Enger, Jacques Expert, Victor Guilbert, Johana Gustawsson, Vincent Haauy, Lorraine Letournel Laloue, Jérôme Loubry, Mo Malo, Ludovic Miserole, Alice Morgane et Ivan Zinberg.



Des récits parfois poignants, parfois drôles, parfois glaçants. Et surtout l’occasion de retrouver la plume d’auteurs déjà appréciés et de faire une percée dans l’univers de ceux qu’on n’a pas encore eu l’occasion de lire et qui viendront bientôt faire grossir la PAL.



En tout cas, un bon moment de lecture et, cerise sur le gâteau, une bonne action au passage, les droits étant reversés à l’Association européenne contre les leucodystrophies (ELA).

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Storia 2020

Avec Damien Eléonori, ce sont pas moins de 17 auteurs, parmi les plus belles plus du polar, qui ont usé et abusé de leur talent pour revisiter nos contes les plus célèbres… A leur façon !



Comme précédemment, les droits seront reversés à l’association ELA qui lutte contre les leucodystrophies. Lorsque vous foncerez en librairie pour vous procurer ce petit livre, vous vous offrirez ainsi quelques frissons tout en réalisant une bonne action !



Dix-sept auteurs, parmi eux de grands habitués comme des petits nouveaux, pour autant de nouvelles tout à fait remarquables et originales. Une légère préférence pour celles signées Roy Braverman/Ian Manook, Armelle Carbonel et Mo Malo, mais aussi l’occasion pour moi de découvrir les plumes de Victor Guilbert et Alice Morgane !
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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Storia 2020

Un bon moment de lectures en compagnie de ces nouvelles qui nt pour but de faire de la réécriture de contes, je l'ai lu par tanche de 100 pages de mon côté afin de ne pas ressentir de lassitude et de continuer d'autres lectures en parallèle.



Cet achat permets également de faire une bonne action pour l'association ELA tout comme le précédent opus PHOBIA, comme chaque ouvrage de ce type certaines nouvelles nous plaisent plus ou moins mais je dis avouer ici que j'ai bien aimé la plupart des récits.



J'ai aimé être dépayse avec la nouvelle de Mo Malo ou j'y ai trouvé un petit côté de la Nuit des temps de Barjavel, j'ai aimé celle de Johana Gustawson qui parle de chaussures, celle de Lorraine Leturnel Laloue qui nous revisite le conte de Boucle d'Or et les Trois Ours.



Cela m'a permis de découvrir certains auteurs également comme Thomas Enger, Nicolas Duplessier, Damien Eleonori, Christophe Dubourg, Ivan Zinberg et Alice Morgane.



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Matière noire

Pour l'introduction de ce "Polar", je ne remercierais pas un éditeur de m'avoir fait parvenir un exemplaire, ni un booktrucmachin, et encore moins une instagrameuse aux longues jambes gainées de grandes chaussettes, allongée langoureusement sur son lit mais je remercierai ma dealeuse de livres préférées :



Ma médiathèque (D'où ma demande d'une certaine tolérance pour l'énorme logo que j'ai dû ajouté sur le code- barre.On ferme la parenthèse).



A travers différents critiques sur différentes plateformes, j'ai relevé ces mots : Haletant, technique, crédible, immersif...donc je retourne à la médiathèque pour emprunter (sur place) un dictionnaire des synonymes.





Il s'agit ici de mon style de lecture : "un polar"pur jus : un Vrai qui rejoint mes lebel(s), Norek(s), Saussey(s)...que du lourd. La touche française que j'affectionne.



Cette lecture n'a pas été une lecture anodine, ce livre m'a accompagnée sur un moment de ma vie, et il a été une porte de secours, de part la maitrise de l'écriture et sa syntaxe (voilà pourquoi je lis et n'écris pas) et son histoire.



Pas "d'alambigage" à la Jacques Saussey ( Alambigage : action d'embrouiller grave le lecteur. CF "le dictionnaire Ada") :



Inès, petite future délinquante : disparait sur le parking d'une boite de nuit.

Marion, joggeuse émérite, disparait sur le chemin d'une boite de nuit (voir mordibus plus tard).



Une fugue et une disparition pour deux enquêteurs : Karim, chef de la bac, flirtant avec les limites et Jacques, ancien flic, journaliste du scandale et du crapuleux.



Un meurtre, une disparition : deux enquêteurs dans deux domaines différents et les chapitres qui s'enchaineront jusqu'à la rencontre. Ce roman n'a pas été addictif pour moi, j'ai pu le poser et justement reprendre la lecture pour en faire une lecture immersif. J'avais envie d'écrire : "comme on lit un livre de poésie" mais je me sens incapable d'expliquer cette phrase.



Ou plutôt si, ce roman est un livre "technique" comme peut l'être un recueil de Dickinson (Emily, i Love You), il y a une maitrise des descriptions, tout comme les vers d'un poème répondent à des règles( qui d'ailleurs n'en sont pas) : Les scènes de crime sont décrites sans effusion de sordide, d'hectolitre de sang. La réflexion des deux protagonistes naît d'indices et non de spéculations.



Arrêtons là cette digression.



Pas de suspens, pas de violence (autre que celle liée à une réalité de terrain), une enquête écrite à l'ancienne, façon "36 quai des Orfèvres", ancrée dans la réalité de ce siècle, à travers une cartographie sociale de notre réalité : les cités, le bain éducatif des mômes et tout ça sans tomber dans le "pathos" du stéréotype bon marché.



"L’ambiance générale de « Matière Noire » est résolument sombre. Il y est question de meurtres, de disparitions, de détresse sociale, de solitude, de familles en souffrance, de deuil, de perversion, des « monstres du quotidien »



Il est clair que cet opus est un écho à différentes histoires de ces décennies passées. Ce qui en fait un :"Polar actuel" qui ne s'adressera pas uniquement aux lecteurs de policiers mais tout aussi bien aux lecteurs de blanche (la blanche est la littérature, hors romans policiers, fantasy, sciences fiction ...)



J'ai très vite adopté ce Jacques, il cherche, il fait "fonctionner ses petites cellules grises" quand Karim reste (pardonnnnn !) un flic : intuitif fonçant parfois tête baissé pour réfléchir après action. Ce personnage m'a dérangé : son quotidien hors travail qui revient comme un leitmotiv : sport, série télé. dodo. manger. (pas de carte de bibliothèque ?). Un peu de sexe. Je n'ai pas réussi à "dessiner" Karim, dans ma tête.



Avec minutie, Jacques récolte assez d'indices, lui permettant de relier le meurtre de la joggeuse à d'autres meurtres, non élucidés .Ce qui le conduira à rencontrer Karim qui associera la disparition Inès à l'enquête de Jacques (même si c'est plus Jacques qui conduit Karim sur une bonne longueur).



J'ai l'impression qu'il y a eu un Jacques dans la vie de l'auteur.



"Je m’intéresse aux affaires et événements que je vois passer au quotidien dans le cadre de mon boulot de policier. Je ne cherche pas à écrire des histoires 100% réalistes, mais au minimum il me faut une base crédible, qui me rappelle ce que je vois dans la vie"



Les deux enquêteurs finissent par se rencontrer et mettre leurs travaux en commun (SURTOUT le travail de Jacques !!!), ils sont de la même maison, même trempe. Ils savent fonctionner ensemble.



"Je pense que j’aurai de plus en plus de mal à l’avenir à écrire des histoires trop éloignées de la réalité"



Il n'y a rien d'artificiel dans ce livre, c'est cartésien et construit comme devrait l'être un plan de meuble Ikea.



La douloureuse reste pour moi l'épilogue qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe alors que tout le roman avait été construit avec la minutie architecturale d'un puzzle de

2000 pièces. J'entends que si les recherches et enquêtes de Jacques et Karim nous menaient vers un dénouement certains, rien ne pouvait présager le chapitre de fin.



Les petites phrases citées de l'auteur sur son roman, proviennent de cette page : https://gruznamur.com/2019/12/07/interview-1-livre-en-5-questions-matiere-noire-ivan-zinberg/


Lien : https://adacharlie.wixsite.c..
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Storia 2020

Gros gros coup de coeur !

C'est simple j'ai adoré du début à la fin.

Le pari était osé mais alors quelle réussite mais quelle réussite !!

Pour le coup on peut dire qu'ils sont plus que revisités nos contes d'enfance mais mon dieu que c'est bien fait !

Et quelle imagination de nos auteurs français, cocorico !

Car mettre de la beauté sur la misère humaine, sur la noirceur des âmes, en réussissant le tour de force de créer à chaque fois une ambiance qui nous imprègne de suite sur des nouvelles d'une vingtaine/trentaine de pages et avec pour thème un conte de notre enfance...là je dis chapeau bas les artistes !

C'est simple si vous ne l'avez pas, foncez l'acheter car en plus on contribue à une belle action.
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Matière noire

C'est exactement le genre de livres que j'aime : une enquête de police haletante et addictive avec un tueur en série. Matière Noire est un vrai polar comme je les aime tant, avec une enquête extrêmement bien menée par un auteur qui connaît parfaitement le milieu policier, puisque c'est son métier, en plus d'être un excellent romancier.



L'intrigue est sans temps mort, on se retrouve dans les mailles d'une sacrée enquête, plutôt deux enquêtes en fait, l'une menée par Jacques Canovas, ancien flic devenu journaliste d'un journal de faits divers, et l'autre par Karim Bekkouche, alias Bek, chef de la BAC à St-Etienne.



Deux enquêtes et deux hommes qui vont se rejoindre et s'acharner à trouver la vérité avec filatures, les interpellations, les anciens dossiers qui remontent à la surface, l'atmosphère qui grimpe, l'émotion, drogue, sexe, délinquance, prostitution, tout est là pour nous faire passer un excellent moment de lecture.



L'écriture est très visuelle et soignée, on a l'impression d'être spectateur d'un très bon polar cinématographique, avec des descriptions bien nettes des lieux et des personnages bien construits et profondément humains et attachants. Habitant dans le 93, j'ai plusieurs fois souri du langage employé par la jeune Beurette...



Même si on subodore le coupable en même temps qu'on avance dans le dénouement, ce n'est pas un problème car on se laisse envahir par l'adrénaline que nous procure cette intrigue.



Vous aurez compris, c'est une fois de plus un gros coup de coeur que je vous recommande si vous ne l'avez pas encore lu.
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