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Critiques de Jacques Expert (2577)
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Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils

J'ai promis à ma femme, je tuerai l'assassin de Victor, le salopard qui s'est enfui après l'avoir renversé à vélo.

Le salopard, c'est Boulard, son chef de service. Il n'a pu éviter le gosse qui a fait un écart et s'est enfui devant les emmerdes que causeraient ses quatre pastis sur l'estomac. Mais sa femme a vu les rayures rouges sur l'aile...



Tour à tour les quatre prennent la parole et m'ennuient. J'accélère ma lecture, les personnages transpirent la médiocrité, l'invraisemblance, une pâle copie du 'Bon coupable' d'Armel Job.

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Hortense

Roman commencé hier et fini aujourd'hui.

Le genre de roman qu'on ne peut pas lâcher.

À priori, un coup de coeur annoncé. À priori.

Je vais vous dire, Jacques Expert, je ne le connais pas. J'ai l'impression que cela fait des années que je vois passer cette couverture, mais non, le roman a été publié en 2016. C'est juste que j'ai fait une fixation sur cette peluche en bas de l'escalier et que je mourais d'envie de le lire. Lui, et de manière plus générale, un roman, n'importe lequel, de l'auteur car il semble faire quasiment l'unanimité auprès des lecteurs. Concernant Hortense, j'ai lu le moins d'avis possibles, du moins je les ai survolés, mais j'en savais assez pour pouvoir dire que ce roman semblait faire partie des thrillers à lire. Et c'est le cas, vraiment, je l'ai trouvé très bon. Je dirais même addictif. On ne sait pas quoi penser, on ne sait pas où l'on va. On se pose des questions, on part sur des pistes qui s'avèrent vraies ou pas, mais on est baladé par l'auteur du début à la fin. On est perplexe et on sent monter l'angoisse. Seulement, moi, je veux bien jouer au pantin, je n'aime rien tant que de me faire manipuler et avoir par les auteurs, mais tout de même j'aime aussi comprendre et saisir au mieux toutes les subtilités des romans que je lis. Et cette fin, qui a beaucoup fait parler et qui a enthousiasmé la plupart des lecteurs, il faut quand même oser le dire : elle est aussi géniale que frustrante. Le problème, c'est ce qu'il reste quelques heures après la lecture… et la frustration l'emporte.

Un roman à lire tout de même pour son efficacité !


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Deux gouttes d'eau

Un joli casse-tête pour la police et le lecteur...

Deux jumeaux mais alors identiques de chez Identiques, et sans empreintes digitales les coquins, s'accusent mutuellement d'avoir décapité Élodie, la petite amie d'Antoine, l'un des jumeaux( l'autre, c'est Franck)...

Bizarres, ces jumeaux...Même leurs défunts parents ne les reconnaissaient pas l'un de l'autre...C'est un peu poussé, ça...

Deux récits parallèles, l'enquête et l'histoire des jumeaux depuis leur naissance...Une histoire de plus en plus inquiétante...Je ne conseillerais pas ce livre à des parents en attente d'un heureux évènement gémellaire ...

Bref, l'intrigue c'est qui est qui, qui manipule qui, qui est Abel et qui est Caïn... Ou y a-t-il deux Caïn ? La lecture est très addictive mais je ne mets que trois étoiles car il y a, il me semble, une incohérence : dès le premier interrogatoire du second jumeau, le commissaire lui révèle comment Élodie a été assassinée... Ce n'est pas credible car c'est un moyen de savoir si ce dernier est innocent, coupable ou complice. S'il est innocent, il ignore le mode opératoire, et dans les autres cas il le connait, donc c'est une information que l'on ne révèle pas...

M'enfin à conseiller quand même pour un agreable moment de lecture.
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Deux gouttes d'eau

thriller psychologique



La gémellité est un sujet très intriguant. D’abord, de par leur ADN: car en théorie, les jumeaux identiques ont la même séquence d’ADN. En pratique, les vrais jumeaux présentent quelques petites différences dans leur ADN. Dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, les jumeaux sont vénérés, ils sont considérés comme des porte-bonheur: il semble pouvoir guérir, éloigner le danger, apporter la prospérité ainsi que communiquer avec le monde des esprits. Dans d’autres, ils sont une malédiction car personne ne peut expliquer pourquoi ils sont nés deux au lieu d'un seul. Bref, être ou avoir des jumeaux, même chez nous, n’est pas banal !



Antoine et Franck Deloye se ressemblent comme deux gouttes d’eau. L’un des deux a été vu par une caméra de surveillance en train de sortir de chez une amie retrouvée morte. Qui est le meurtrier qui a tué à coup de hache la jeune Élodie ? Le casse-tête sera difficile à assembler.



Un roman qui nous tient en haleine jusqu’à la fin … Chacun des jumeaux à une bonne raison de blâmer l’autre. Et tout au long de ma lecture je changeais d'avis. N’y a-t-il pas toujours un jumeau plus fort, plus rusé ? N’y en a-t-il pas un qui est une victime ? … Nos jumeaux ici sont difficilement identifiables, physiquement et psychologiquement. Il est donc difficile de savoir qui ? Je ne sais pas pourquoi mais ce roman de Jacques Expert m'a semblé plus glauque que les autres … Le sujet est par contre très intéressant !

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L'Amour fou



Mon ange, ma merveille, mon amour,



J'imagine à quel point tu as du être surprise de me trouver chez toi en rentrant ce soir. Que tu dois me trouver insensé, à l'image de la démesure de nos sentiments, mais rassure-toi, ce ne sont que de bonnes nouvelles.

Pour toi, pour moi, pour nous.

Nous sommes le 14 février aujourd'hui, et si auparavant je trouvais que la Saint Valentin était une fête commerciale de plus, j'ai compris à quel point cette date était symbolique pour toi. J'ai été égoïste et je m'en excuse.

Oui, je sais bien que ça n'est pas pour cette raison que tu m'as quitté.

Tu sais que je t'ai toujours aimée à la folie ? Qu'il n'a fallu qu'un échange de regards pour que je tombe raide dingue de toi ? Ma raison a été asphyxiée, noyée dans tes yeux verts.

Et quand nous nous sommes embrassés, nul retour n'était envisageable.

N'aie pas peur, ma chérie, je suis là animé des meilleures intentions.

Surtout ne t'inquiète pas, je te sens angoissée.

Les traces de sang dans la cuisine ? Je vais nettoyer tout ça, tu sais que j'ai toujours été pour le partage des tâches ménagères.



J'ai hésité à célébrer cette date en t'amenant des roses, des chocolats, un bijou. Mais je voulais à tout prix t'offrir un présent plus original, pour marquer cette date au fer rouge.

Alors j'ai cherché des idées moins convenues dans le livre L'amour fou, qui propose de nombreux cadeaux différents, sous forme de nouvelles, souvent de qualité. En plus, plusieurs de mes auteurs préférés étaient présents au sommaire.



Je t'ai souvent parlé d'Amélie Antoine par exemple. Elle propose l'envoi d'une carte postale aux paysages enneigés, adressée à nos proches pendant qu'on est en voyage. Des noces de granit qui resteraient ainsi gravées dans la roche.

Jacques Expert, dans le même ordre d'idée, pense déjà aux noces de chêne ( quatre-vingt années de mariage ! ). Autour de cet arbre ainsi planté le jour de leur union, le couple arrivera-t-il à célébrer cet anniversaire symbolique ? Mais même si je suis persuadé que nous aurons une longue et heureuse vie, je ne sais pas si nous arriverons jusque là. J'espère !

Autre couple de personnages âgés, celui de Sophie Tal Men, qui souhaite offrir un voyage pour une destination surprise, pourquoi pas l'Australie ? Un jour je t'emmènerai visiter Melbourne et Sydney, mais là franchement mon budget était un peu serré. Comment ça tu ne connais pas l'auteure ? C'est la belle-soeur d'Aurélie Valognes que tu adores !

Emmanuelle Artero m'a recommandé de t'emmener en croisière. Sa nouvelle m'a beaucoup fait penser à nous deux. A notre rencontre inattendue. Aux abysses dans lesquelles j'ai sombré après notre rupture. Un très bel écrit, sincèrement.

Un paquet de gaufrettes ? Non, j'aurais eu peur de faire autant fausse route que l'auteure Laurence Peyrin. A mon sens il n'y a ni amour ni folie dans son récit, alors que ce recueil tisse justement tous les liens possibles entre l'un et l'autre. Des histoires souvent douces-amères. Ou parfois extrêmement acides.

J'ai beaucoup hésité à t'offrir un gilet rose en cachemire des plus féminins. Un conseil prodigué par Mathieu Lecerf, auteur de la trilogie des démons. Avec cette première nouvelle publiée, il force encore le respect. Presque mielleux, les dialogues prennent soudain une tournure crue inattendue et pourtant si bien trouvée. Pouvoir aimer c'est avant tout s'accepter tel qu'on est.

Hervé Commère préconise quant à lui l'achat d'un scooter neuf pour remplacer l'ancien, moins polluant et moins bruyant. Parce que notre univers se doit parfois d'être complètement réinventé pour appartenir à une nouvelle réalité. Et quand votre épouse, atteinte d'un Alzheimer précoce, ne vous reconnaît plus, quel autre choix reste-t-il ?

Autre suggestion, celle de Jacques-Olivier Bosco : Une peau de bête sous laquelle se réfugier durant nos froides nuits d'hiver. Ou mieux encore, sur laquelle s'étreindre passionnellement devant la cheminée. Evidemment, j'aurais choisi une imitation. Je ne suis pas un barbare



Sourie-moi ma toute belle, laissons nos coeurs s'embraser et fondre du bonheur retrouvé.

Arrête de regarder le couteau que je tiens dans la main.

Tu plaisantes ? Tu penses vraiment que j'aurais pu m'en prendre à vos enfants ? Comme dans la nouvelle de Jérôme Loubry ? Moi aussi elle m'a fait mal au ventre. Ils sont la chair de ta chair, ils font partie de toi, jamais je ne toucherai à un seul de leurs cheveux.

Je n'ai par contre pas compris pourquoi ils s'étaient interposés, nous empêchant de vivre notre nouvelle idylle. J'ai du les neutraliser, ils sont à la cave. Ils ne devraient pas tarder à se réveiller.

Je pose la lame, pas de problème.

C'est mon auteur québecois de prédilection, Patrick Senécal qui a finalement provoqué le déclic. L'auteur de Hell.com, que tu avais dévoré en un week-end en dépit de l'immense malaise que tu avais ressenti au fur et à mesure.

Tu te souviens quand tu m'avais dit que je ne prenais pas assez d'initiatives ? Tu vas être fière de m'avoir à tes côtés désormais.

Je vais mettre fin à l'insoutenable suspense, suis-moi dans la cuisine.

Tu trouveras des petits bouts de ton mari un peu partout, cet enfoiré qui a essayé de se mettre sur le chemin de nos destinées il y a douze ans.

Dans l'évier, les placards, la poubelle, le lave-vaisselle.

Fais attention de ne pas glisser, le sol est encore jonché de fluides et de matières organiques.

Enfin débarrassés, enfin libres

Emue ? Je t'avais pourtant dit que jamais je ne t'oublierai, et que je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle. Tu t'en souviens ?



* * *



C'est à ce moment là que j'ai vu son regard s'illuminer, teinté de larmes et de démence. Elle a basculé.

Ses mains ont empoigné mon cou, serrant, étranglant, broyant, dans une divine étreinte.

Je l'ai retrouvée.

Incapable de se maîtriser, totalement folle.

Quelle plus belle preuve d'amour ?



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Deux gouttes d'eau

Ma lecture a été fortement perturbée par un sentiment de déjà lu. Pourtant j'étais absolument sûre de ne jamais avoir lu ce roman. J'ai fini par comprendre pourquoi : ce n'était pas du déjà lu, mais du déjà vu (en téléfilm). Cela a passablement gâché ma lecture car, une fois n'est pas coutume, je me rappelais parfaitement comment finissait l'enquête !

J'ai quand même réussi à apprécier les moments de retour en arrière centrés sur l'enfance des jumeaux. Par contre les policiers du roman m'ont passablement énervée ainsi que l'ambiance un peu caricaturale du commissariat. L'intrigue est machiavélique et bien tordue, du genre à faire s'arracher les cheveux aux enquêteurs.

Je mets trois étoiles, une note moyenne, car je suis bien incapable de savoir si je suis en train de juger le téléfilm ou le roman...
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Déguster le noir

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose « Déguster le noir »sous la direction de Yvan Fauth . C’est le cinquième recueil collectif d’une collection incroyable sur les cinq sens. Des nouvelles très noires, originales, effrayantes, glaçantes, glauques, parfois émouvantes ou teintées d’humour noir se succèdent autour du goût. L’ensemble génère beaucoup d’émotions, diffuse des saveurs spéciales et dérangeantes dans une recette très réussie. J’ai tout particulièrement adoré “Scène de crime ” de R.J. Ellory , ma nouvelle préférée. Puis “Tous les régimes du monde” de Cédric Sire et “Jalousies” de Sonja Delzongle. Le tout mérite une dégustation sans modération pour les amateurs du genre !
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Le Carnet des rancunes



"La vengeance est un plat qui se mange froid". Combien de fois avons nous eu envie de nous venger après avoir été victime une mauvaise crasse ? Sébastien Duvauchel a la rancune tenace alors que plus d'une décennie le sépare des actes délictueux. Mais il s'en souvient comme si ceux-ci venaient de se passer, et pour cause, depuis une quinzaine d'années il a pris le plus grand soin de tout noter dans son carnet moleskine rouge qu'il emporte partout avec lui. Au moment de souffler ses cinquante bougies, Sébastien va enfin exaucer son vœu le plus cher : mettre à exécution des plans machiavéliques pour enfin se venger mais gare à ce que l'arroseur ne finisse pas arroser !



Lorsque j'ai lu le résumé du dernier ouvrage de Jacques Expert je n'ai pu m'empêcher d'esquisser un sourire amusé.

J'ai profité d'un voyage en voiture pour me lancer en famille dans l'écoute du "carnet des rancunes". Tout de suite nous avons plongé dans cette intrigue qui nous a tenue en haleine. On a rapidement élaboré de nombreuses théories dont l'une s'est rapprochée de la vérité. Néanmoins nous étions à dix miles lieux en ce qui concerne les faits commis par Yannick Lemaire avec lequel Sébastien va jouer au chat et à la souris... Même si Sébastien notre rancunier est un homme brave et sympathique selon certains, je n'ai pas réussi à avoir de compassion pour ce personnage qui rapidement va passer de victime à bourreau machiavélique. Il m'a finalement pas mal agacé, notamment concernant sa dévotion pour sa Dominique.



Je tiens à remercier, Audiolib et Netgalley France pour la découverte du dernier roman de Jacques Expert lu par Thomas Séraphine qui nous a permis de passer un moment d'écoute agréable pendant notre retour. En refermant ce livre je ne peux vous conseiller qu'une chose, éviter de vexer votre entourage car il est bien possible qu'un proche prenne lui aussi des notes !

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Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils

Voilà un petit bouquin assez décapant d'un auteur français que je ne connaissais pas du tout.

Passant tour à tour aux 4 protagonistes principaux de l'histoire (le tueur (qui est vraiment une tête à claques, le beauf dans toute sa splendeur...) et sa femme, le père et la mère de la petite victime), l'auteur se révèle doué au petit jeu des contradictions psychologiques des uns et des autres, bien qu'un peu superficiel, ça aurait pu être davantage creusé... (Le livre est trop court, finalement...).



C'est prenant, mené tambour battant, bien écrit mais sans style particulier, et avec suffisamment de rebondissements pour qu'on se demande comment tout cela va pouvoir finir... Je l'ai lu en rien de temps, preuve que ça se lit "tout seul" !

Sans être inoubliable, c'est plutôt une bonne surprise.

3,5/5
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Deux gouttes d'eau

Deuxième livre de cet auteur que je lis (j'avais déjà lu "La théorie des six") et je dois dire que celui-ci m'a beaucoup plus tenu en haleine.

En effet, je trouve que le dénouement de l'intrigue est ici bien moins prévisible. On est tenu en haleine de bout en bout ... il faut dire que le roman est assez court ;-) . Plusieurs fois au cours de ma lecture, je me suis dit .... Le coupable c'est lui .... Et bien non, je me suis trompé à chaque fois sauf à la toute fin du roman. Mais là, c'est le dénouement final qui m'a beaucoup plu car peu conventionnel. Il m'a toutefois rappelé celui d'un autre roman/film (je ne vous dirai pas lequel de peur de trop en dévoiler !).

Maintenant c'est à vous de le lire pour vous faire votre propre opinion car comme dirait l'autre : "les goûts et les couleurs ..."
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Deux gouttes d'eau

Je connaissais Jacques Expert, homme de média multifonctions, je l’avais croisé à plusieurs reprises dans des salons mais je n’avais jamais eu l’occasion de lire un de ses romans. C’est maintenant chose faite !



L’énigme de ce polar est vite dévoilée. On comprend très rapidement le dilemme auquel vont se confronter le commissaire Laforge et son équipe : seulement deux frères suspects identifiés pour un seul coupable. Si cela semble un peu léger comme intrigue au départ, l’auteur arrive à faire tenir le suspense tout au long du livre. En effet, en parallèle des investigations et interrogatoires menés par les enquêteurs, il nous entraîne dans des flashbacks angoissants qui affûtent notre vision de la situation. Le portrait des jumeaux se précise petit à petit. Et donc, plus l’affaire semble se simplifier dans le présent, plus elle apparaît compliquée avec les éléments du passé. On assiste alors à une histoire à tiroirs qui nous met sur des voies pour mieux nous dérouter et nous désarçonner à la fin.



Toutes les briques de ce casse-tête sont parfaitement disséminées, au point que j’ai pensé plusieurs fois avoir résolu l’affaire avant de me rendre compte de mon erreur. Ce qui est vraiment efficace dans ce genre de livre, c’est que malgré le fait que l’on sache qu’on est manipulé, on tombe tout de même dans le panneau, avec plaisir en plus.



Pour résumer, mon premier contact avec cet auteur a été assez réussi. Je n’ai pas lâché cette enquête très bien construite jusqu’au dénouement que j’ai trouvé original et tordu comme j’aime. Ce n’est pas de la littérature profonde, les personnages sont juste de passage mais avec son écriture simple, Jacques Expert sera le parfait compagnon pour les adeptes de polars qui tiennent en haleine jusqu’au bout.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Plus fort qu'elle

Comme quoi, il n’y a nul besoin d’une intrigue innovante pour écrire un polar addictif.

En prologue, le meurtre de Céline, assommée et poussée dans l’escalier de sa maison.

Qui est le coupable ? Le mari, Patrick ? La maîtresse, Raphaëlle, secrétaire du mari ? Les deux ? Un crime bien banal a priori, une situation archi classique.

Jacques Expert émaille son récit des dépositions des protagonistes (Patrick, Raphaëlle, et leurs proches), à la façon de certaines émissions télé sur des crimes. Cela donne du dynamisme et du rythme et varie les points de vue. Vers le quart du roman le lecteur sait qui est le coupable, mais il est bien le seul. Et en fait, c’est là que cela devient captivant. Comment Raphaëlle, que tout accable (et qui est, il faut bien le dire, crispante, insupportable, horripilante, nunuche au possible, avec son amour digne d’un roman de gare) va-t-elle s’en sortir ? Et puis, même si on est sûr du coupable, il reste quelques détails importants que le lecteur ignore encore. Le plan du meurtre de Céline est pervers, retors, il repose sur l’emprise, mais à malin, malin et demi. C’est machiavélique, tout est dans les détails. La façon dont se produit la chute surprend et le lecteur s’aperçoit qu’il s’est fait balader, comme la police, à cause d’un élément pourtant prévisible depuis longtemps. Un excellent polar qui renouvelle avec bonheur un thème classique.
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Déguster le noir

Les nouvelles, c’est toujours trop court, on a souvent envie que le récit continue, afin de savoir ce qu’il va se passer après. Bref, la frustration est généralement au rendez-vous.



Pourtant, même si j’ai parfois hurlé de ne pas avoir la suite, si j’ai souvent eu envie d’avoir plus, je n’ai jamais été déçue par la pentalogie "Le Noir" qui fait la part belle aux cinq sens au travers de nouvelles sombres, bien noires.



Pour être honnête, je dois reconnaître qu’au fil des recueils, certaines étaient excellentes, des petits bijoux de noirceur, de stupeur, que d’autres étaient bonnes et quelques-unes, une minorité, moins bonnes.



Certaines m’ont aussi marquée durablement, notamment dans "écouter" et "voir". Certains auteurs et autrices m’ont laissée la bouche ouverte devant leurs finals ou la noirceur de leur texte.



Ici, on passe à table, à la casserole, au resto, dans les cuisines, on peut manger "avec les doigts" ou manger "les doigts", si l'on est cannibale. Comme le disait si bien une chaîne de restaurants gastronomiques (hum) : "entre vous et nous, c’est une histoire de goût".



Le Goût Des Autres (Minier) : La première nouvelle a mis la barre très haut, avec le désert irakien et Leila Ramani qui bosse pour le Musée archéologique de Bagdad. Ce qui est le plus fort, dans ce récit, ce n’est pas le final, mais les pensées de Leila sur le conflit irakien et les extraits des discours de George W. Bush. Waw ! (5/5 ♥)



Ripaille (Langaney) : Des amis réunis pour une bonne bouffe… Jusqu’à ce que ça dérape dans les cuisines. On avait commencé fort, on continuait de la même manière. D’un côté, j’aurais aimé être avec eux pour manger les bons petits plats, mais pas en cuisine ! (3,5/5)



Tous Les Régimes Du Monde (Sire) : Le mannequinat, les régimes, les trois pommes mangées… Le culte du corps, de la minceur extrême sont traités dans cette nouvelle dont le personnage principal m’a scotchée par sa froideur, son détachement. (4/5)



Amertumes (Bordage) : Anticipation pour cette nouvelle, puisque nous sommes en 2079 et que le monde n’est plus tout à fait le même. Il y aura beaucoup d’amertume dans son récit, notamment en raison d’un manque de justice flagrant. (4/5)



Joé (Blanchard) : L’auteur rend hommage au roman de Steinbeck "Des souris et des hommes" et si elle est violente, noire, sombre, son final est bourré d’émotions. (5/5 ♥)



Alfajores (Jaillet) : Allumez le feu… Des conditions de travail merdique, pas encore de l’esclavage, mais presque. Une patronne qui gueule, qui demande toujours plus à ses ouvriers, la fatigue qui arrive et un énorme turn over dans le personnel. Jusqu’au burn out… La réalité à presque rejoint la fiction, avec les derniers événements… (4/5)



Dans L’Arène (Fel) : Le réchauffement climatique a tout changé et s’il est en toile de fond, le plus angoissant sera pour ce qu’il se passe chez les deux frères et leurs épouses. C’est un univers glaçant (surtout que le chocolat est réservé à l’élite) et la haine que voue une belle-sœur à l’autre va être un moteur puissant. Je n’avais pas vu venir le final et il m’a laissé sur le cul ! (5/5 ♥)



Jalousies (Delzongle) : Double sens pour ce titre, puisque les jalousies sont aussi des volets… Cette nouvelle est excellente aussi, j’ai adoré l’atmosphère que l’autrice a mise en place dans cette maison, avec cette femme au foyer et son mari, qui se croit le seigneur à servir. Une fin inattendue ! (5/5 ♥)



La Visite (Beuglet) : Une nouvelle qui sent bon l’écologie, les circuits courts, la bouffe locale et qui a failli me retourner l’estomac. Excellente ! Je ne verrai plus le parmesan de la même manière… (5/5 ♥ 🤢)



Un Père A La Truffe (Delahaie) : Ce sera la moins bonne de tout le recueil, celle qui m’a fait le moins vibrer, même si le jeu de mot final était bien trouvé. (2/5)



Feijoada (Manook) : Une petite perle noire ! Des dialogues parsemés d’argot avec des expressions imagées dignes d’une scène à la Audiard et deux personnages qui auraient pu être joués par Lino Ventura ou Jean Gabin (pour Raymond) et Jean Lefebvre (pour Cotentin, le pas très malin). J’ai vu venir le truc, qui m’a fait penser à la chute d’une blague horriblement noire et super trash. Mes soupçons étaient bons, on était bien dans un tel final. Vous savez quoi ? J’ai ri ! Oui, j’ai explosé de rire avec cette chute magnifique… et je n’ai même pas honte (6/5 ♥♥♥)



Le Goûteur (Expert) : Un sale chantage, un chantage dont on ne sait pas se dépatouiller et où, quelque soit la solution prise, on sait que l’on risque la mort. Comment faire et surtout quand on a une conscience et que l’on tient à sa famille ? Un final inattendu. (4/5)



Scène De Crime (R.J. Ellory) : Un serial killer que l’on n’arrive pas à attraper et un flic qui va tenter de se mettre dans sa tête pour arriver à le coincer. Étude minutieuse des crimes et tout et tout. Le final est machiavélique, même si je l’avais deviné. Que j’aie raison a amplifié la chose. (5/5)



On termine donc ce tour des sens par un super opus, comme les autres. La qualité n’a pas diminué et si toutes les nouvelles sont noires et parfois trash, pour moi, elles ont bon goût, puisque je me nourris essentiellement de polars, thrillers et romans noirs.



Les chefs ont bien travaillé, les plats étaient succulents et je m’en suis léché les babines. Maintenant, je vais prendre le cure-dents et vérifier qu’il ne me reste pas un bout de barbaque coincée entre mes canines. Vu ce que je viens d’ingurgiter…



Un roman noir déconseillé aux végétariens, végans et végétaliens.



Allez, un petit rototo et pour le digestif, je m’en vais lire le dernier Thilliez !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La théorie des six

Il s’agit de l’un des premiers polars de Jacques Expert et il est généralement considéré comme l’un de ses moins réussis par les critiques. Pour ce qui me concerne, je ne suis pas de cet avis. Si l’intrigue est convenue à la base, la manière de l’auteur de l’aborder est particulière et j’ai passé un moment de lecture divertissant. Tout d’abord, le fait d’utiliser la théorie des six de Frigyes Karynthi est assez originale pour mettre en scène des meurtres en série. De même, faire du coupable le narrateur principal de l’histoire, le suivre dans ses crimes odieux et surtout suivre ses réflexions de déséquilibré pourvu d’une intelligence remarquable et d’un sens de l’ironie en prime n’est pas souvent exploité si brillamment que sous la plume de Jacques Expert. Il nous sert ainsi un personnage haut en couleur que l’on n’oublie pas de sitôt. Et pour couronner le tout, nous avons une commissaire de police qui fait tout pour se rendre antipathique, nous poussant même à éprouver parfois une certaine compassion pour le tueur.

Je ne divulguerai pas davantage sur l’intrigue, mais les lectrices et lecteurs ne s’ennuieront pas en lisant ce roman assez court à chapitres concis et le tout écrit avec verve par Jacques Expert. Bien entendu, l’histoire contient quelques lacunes et certaines motivations et actions du tueur restent sans réponse. Aux lectrices et lecteurs de se faire leur propre idée sur certains aspects, mais cela aussi peut être un défi aux amateurs de polars.
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Deux gouttes d'eau

J'ai toujours entendu dire que la relation entre des jumeaux est quelque chose d'unique mais dans "deux gouttes d'eau" elle dépasse l'entendement !



Alors que tout semblait aller pour le mieux, une jeune femme, Élodie, est retrouvée assassinée dans son appartement de Boulogne-Billancourt. Très vite et grâce au réseau de vidéosurveillance développé dans la ville, les indices vont vite mener sur les enquêteurs sur la piste du petit ami, Antoine. Alors que l'enquête semble être d'une simplicité remarquable les trois membres des forces de l'ordre dépêchés sur l'enquête ne sont pas au bout de leur surprise! Dès son arrestation Antoine va nier les faits et incriminer à la place son jumeau, Franck qu'il va décrire comme étant son jumeau maléfique ! Rien ne va plus au commissariat !



Comme a chacune de mes lectures des ouvrages de Jacques Expert, je ne peux m'empêcher de sourire et d'être amusée par le style si propre de l'auteur que j'aime beaucoup. Il n'y a que Jacques Expert pour inventer une telle histoire où les lecteurs comme les enquêteurs vont s'arracher les cheveux tout au long de cette lecture pour tenter de connaître le mot de la fin et découvrir qui est le jumeau responsable de cet odieux crime.



Maintenant qu'il commence à faire moins beau, je vous conseille vivement cette lecture qui est un véritable méli-mélo qui vous fera passer un très bon moment tout en faisant travailler vos méninges!
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Le jour de ma mort

Je voulais découvrir cet auteur depuis longtemps et j’ai profité d’une LC polar pour le faire. Sonatine étant une maison d’édition prestigieuse qui publie des perles de la littérature policière, j’étais sûre de ne pas être déçue.



Charlotte va mourir aujourd’hui, dimanche 28 octobre, c’est ce que lui a annoncé un devin consulté au Maroc lors d’un voyage effectué avec trois copines. Un dragueur d’une boite de nuit leur a proposé de finir la soirée avec cette visite et elles ont accepté pour s’amuser. Jugeant les prophéties adressées à ses amies invraisemblables, Charlotte l’a traité de charlatan et a refusé de payer, l’homme lui a alors annoncé qu’elle mourrait de mort violente à cette date trois ans plus tard. Avec le temps, elle a oublié cette histoire, mais s’en souvient à l’approche du jour fatal. Elle vit avec son chat Grichka et est très amoureuse de Jérôme, malheureusement absent ce week end-là. Elle se réveille vers une heure du matin en plein cauchemar, revivant l’annonce de sa mort. Nous la suivons au cours d’une journée pleine d’angoisse où elle est tout à tour résignée ou déterminée à se battre, barricadée dans son immeuble désert. De plus un tueur en série rôde dans Paris, il s’en prend à de belles blondes qui vivent seule avec leur chat. Elle est sûre qu’elle sera sa quatrième victime.



La journée de Charlotte alterne avec des chapitres où le tueur parle de sa méthode et de ses motivations. Jérôme semble aussi être un psychopathe, du moins un pervers narcissique qui la manipule, on le soupçonne d’être le monstre, mais ce serait trop simple, il y a aussi un mystérieux locataire d’une chambre de bonne au cinquième étage, un sans papier roumain qui garde le chantier de l’immeuble voisin, sans oublier la concierge dont l’amabilité n’est pas la première qualité. Voilà de quoi passer une bien mauvaise journée pour une jeune femme terrifiée et franchement pas très maligne.



On est pris dans cette intrigue, l’angoisse monte au fil des pages et on a envie de savoir comment ça va finir. Le roman est prenant même s’il y a trop de clichés et que l’histoire est peu crédible, Charlotte est vraiment trop nunuche et le tueur maltraité par sa mère ne sort vraiment pas des chemins battu du genre. L’héroïne n’est pas attachante, elle a un fond méchant, raciste et ne brille vraiment pas par son intelligence. Tout ce qu’elle entreprend pour sauver sa peau est assez ridicule, même si on comprend qu’elle a perdu ses moyens dans sa panique. L’image qui se dégage des femmes est aussi plutôt négative. Peut-être une caricature d’un certain milieu parisien. La thématique principale est celle du destin, peut-on échapper à sa mort en connaissant sa date, et d’ailleurs faut-il prendre la voyance au sérieux ?



J’ai passé un bon moment même si c’est un thriller assez moyen, qui risque d’être vite oublié, le sujet a déjà été traité de manière plus brillante, mais c’est parfait comme lecture de vacances sans prise de tête. Vu la cote de cet auteur, j’essayerai un autre de ses livres pour me faire une meilleure idée.
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Le jour de ma mort

Une lecture que l'on dévore tant on a envie de connaitre le dernier jour de la vie de Charlotte jeune femme blonde vivant avec son chat et ayant pour petit ami Jérôme.



Celle-ci est en effet persuadée que le 28 Octobre sera son dernier jour sur terre suite à sa rencontre avec un médium à Marrakech trois ans plus tôt, de plus actuellement un tueur en série sème les morts de jeunes filles blondes ayant un chat. Charlotte est donc persuadée qu'elle sera sa prochaine victime.



Dans ce récit nous suivons Charlotte dans le présent mais également avec ses amies dans le passé lors de cette fameuse virée à Marrakech, des chapitres courts ou les pages défilent tout est bien calibré ici pour que l'on dévore cette histoire.



Charlotte nous dépeint également très bien ses relations qu'elles soit amoureuses ou amicales, de même que ses voisins dans l'immeuble ou elle vit ainsi que ses connaissances autour de celui-ci.



Pari réussi pour moi lu en deux petits jours avec une fin qui tient la route (ce qui est important à mes yeux dans ce genre de récit) et la plume de Jacques Expert et toujours aussi agréable à lire.
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Le jour de ma mort

Je lis plusieurs livres en parallèle. J'ai associé les pensées courtes du criminel et l'humour grinçant de Régis Jauffret dans les 500 "microfictions" que je lis quotidiennement. Il est chtarbé ce mec, cynique lorsqu'il explique que cette femme "a eu vraiment de la CHANCE de me croiser".



En fait, pas de surprises dans ce roman, car tout est dit sur la quatrième de couverture. Elle, blonde, lui, trois blondes à son actif.



On vivra 24 heures avec Charlotte et son chat, chez elle, dans une proximité telle qu'on voudrait la conseiller dans ses choix, dans ses erreurs pour échapper à la mort annoncée.



On vibre, on respire puis on s'effraie de plus belle. Attention, Jacques Expert peut vous entraîner dans une lecture ininterrompable!

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Hortense

Avec "Qui ?", Jacques Expert avait fait une entrée fracassante dans ma liste des bons auteurs de thrillers. Pour "Hortense", cet ex-reporter dit s'être inspiré d'un fait divers qu'il avait traité à ses débuts : l'enlèvement d'un enfant à sa mère qui n'avait jamais été résolu. La similitude de l'histoire s'arrête là, l'imagination de l'auteur faisant le reste.



Au début de leur rencontre, Sophie est étonnée de l'amour que lui porte Sylvain, lui si séduisant et séducteur, elle si anodine et réservée. Mais quand elle lui annonce qu'elle est enceinte, le vrai visage de cet homme va se révéler. Uniquement intéressé par son argent, manipulateur et violent, Sylvain refuse d'endosser la paternité et fuit. Pleine de courage, Sophie décide d'élever son enfant seule et voue à sa fille Hortense un amour exclusif. Mais trois ans plus tard, Sylvain réapparaît et demande à connaître son enfant. Devant la fin de non-recevoir que lui oppose Sophie, il frappe la mère et disparaît avec l'enfant. Malgré toutes les recherches, rien n'y fait : Hortense reste introuvable. 22 ans ont passé, Sophie s'est aigrie en s'isolant du monde et de sa propre famille. Sa seule amie reste Isabelle, l'ancienne assistante maternelle de sa fille, à laquelle elle se confie par téléphone, celle-ci ayant déménagé. Mais voilà qu'un jour dans une jeune fille qui la bouscule dans la rue, elle reconnaît Hortense devenue adulte...



D'après la majorité des critiques, ce thriller mérite le détour. Personnellement, j'aurais dû passer mon chemin car la déception fut au rendez-vous. Certes le suspense est présent, le lecteur a envie d'aller au bout pour savoir le fin mot de l'histoire. Malgré une écriture insipide, un manque de rythme dû à de nombreuses répétitions et à des personnages antipathiques, j'ai été prise dans les mailles du filet. Malheureusement, le final ne m'a pas bluffée car je l'avais pressenti. . J'ai toutefois bien aimé la construction du roman avec l'alternance de narrateur entre Sophie et Hortense et les extraits des diverses dépositions lors du procès, sauf qu'avec les quelques lignes de la fin, plus rien des 300 pages précédentes ne tient la route et mes questions restent sans réponse, C'est donc une impression négative qui clôt cette lecture avec un 7/20 à la clé.
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Hortense

Deux êtres abandonnés par un salaud, Sophie et sa fille Hortense. La mère fête l'anniversaire de sa fille tous les six mois, elle a tant d'amour à lui donner. Un coup bref à la porte d'entrée, et elle est allée ouvrir, une erreur fatale. Il est ressorti avec Hortense, endormie dans ses bras, c'était il y a 22 ans et depuis elle n'a plus eu de nouvelle de sa fille. Elle a tout tenté pour la retrouver, détective privé, émission à la télévision, voyant, en vain.



Sophie est devenue une femme sans âge, transparente, anonyme. Un jour elle est bousculée dans la rue par une jeune femme blonde, aucun doute possible, cette jeune fille c'est Hortense sa fille ! Elle est serveuse dans un restaurant, ne rien brusquer, ne pas l'effrayer, apprendre à la connaître, devenir son amie.



Hortense et Sophie interviennent tour à tour pour nous raconter cette histoire d'enlèvement, leur récit est entrecoupé par des procès verbaux de dépositions de témoins, famille, voisins, collègues de travail, enquêteurs, juge.



Jacques Expert en maître du suspens, fait monter la tension et le lecteur sent bien que tout cela va se terminer par un drame, mais il est loin d'imaginer la brutalité du dénouement de cette terrible histoire d'amour à la frontière de la folie, inspirée d'un fait divers réel.


Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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