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Critiques de Jacques Généreux (34)
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Introduction à l'économie

Jacques Généreux est certainement un brillant économiste. Il est très probablement un très bon vulgarisateur. Mais je ne peux pas mieux noter ce livre car, j'ai eu beau essayer de combler mes lacunes en économie, je ne suis jamais parvenu à m'intéresser à cette science (science?). Je promets de ne plus lire aucun bouquin d'économie afin de ne plus attribuer de notes injustifiées.
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Introduction à la politique économique

Je suis une bille en math, c'est difficile pour moi de me concentrer quand on parle chiffre et calcul quelconque.

La lecture de cet ouvrage fut le parcours du combattant malgré sa simplicité, je mettais 1h à lire 20 pages.

Mais malgré la difficulté, j'ai su tenir le cap, la curiosité m'a tenu comme toujours. Comprendre le monde qui m'entoure, le fonctionnement du système en place, celui qui fut et celui qui sera.

La fin du livre est en tout point une délivrance, non dans la fin de mon calvaire mais dans le message final qui offre une réponse dont j'avais besoin.

Une bonne introduction à la politique économique, je le conseille fortement et pour les curieux mauvais élève en chiffres... Courage, mais ça vaut le coup.
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Quand la connerie économique prend le pouvoir

L'auteur pose une grave, très grave question : pourquoi des politiques (nos politiques) appuyés sur et par des économistes, perdurent à appliquer une politique économique qui a montré son inefficacité et pis, sa capacité à aggraver et à détériorer le monde dans lequel nous vivons, et nous vivrons ? Ces élus et leurs éminents conseils ne sont pas pourtant idiots. Ils sont éduqués, instruits, diplômés et leur intelligence devrait être supérieure au moins légèrement à la moyenne. Il montre que la bêtise ne s'oppose pas à l'intelligence. Autrement, on peut être intelligent et avoir des réponses bêtes, voire stupides, aux problèmes. Notre intelligence est biaisée par un tas de choses. L'analyse de tous ces biais est très intéressante et occupe un gros chapitre du livre. Mais quand la bêtise est systématique, là il s'agit de connerie.

L'auteur montre que cette connerie domine les pratiques politiques des gouvernements néo-libéraux depuis Thatcher, Reagan et en France Macron, appliquant aveuglément la théorie de l'offre (les entreprises) et sacrifiant la demande (le salariat) ; je simplifie car cela n'est pas si caricatural. Un ouvrage à lire en ces temps où en France, cette théorie de l'offre (ou en simplifiant du ruissellement) commande des "réformes" (chômage, retraites) qui vont bouleverser notre société. A lire et à méditer.
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

Avec la gauche, ne vous inquiétez pas, ils se retrouvent tous comme un seul homme le moment venu. Ils débarquent à cinquante et dans la dernière ligne droite il n'y en a plus qu'un.

Heureusement qu'ils ne représentent plus qu'eux-mêmes. Je ne sais pas d'où ça vient ce machin là, cet esprit grégaire.

Mélenchon l'islamo-gauchiste semble faire carton plein, c'est fascinant cette histoire : un très mauvais économiste qui veut disposer de l'argent des autres. Il a un petit vélo dans la tête et vraisemblablement ce clown nous fait là son dernier petit tour de campagne à déblatérer ses conneries. Juste quelques jours à le supporter. Il s'arrangera bien avec son égo, ce n'est pas mon problème.
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Manuel critique du parfait Européen : Les bon..

il faut bien avouer que je partais plein de préjugés. Mais quelle plume !

Excellent et tellement bien écrit !!
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Introduction à l'économie

Un livre court, simple et efficace qui permet une démystification de l'économie, tant sujette aux fantasmes et aux préjugés.



Je retiens de ce livre le principe suivant : l'économie n'est pas quelque chose d'abstrait dirigé par une élite. Ce sont les achats effectués au quotidien par les citoyens qui déterminent l'orientation de l'économie et donc de la société.



Merci à l'auteur pour ce travail de vulgarisation.
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Introduction à l'économie

Ouvrage intéressant bien qu'un peu lourd par moment, j'ai passé de nombreuses pages pour aller directement vers ce que je voulais apprendre. L'auteur a néanmoins réussi à vulgariser et rendre accessible à tous les notions basiques de l'économie.
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A la recherche du progrès humain, tome 3 : La..

J'ai trouvé ce livre dans une brocante avec beaucoup d'annotations, de pliures de page… Signe que les précédents propriétaires avaient lu et relu des passages pour en apprécier toute la véracité. Ce que je n'ai pas manqué de faire moi non plus. Ce livre date de 2010, mais la situation socio-économique de la France n'a pas vraiment changé en 10 ans. Les partis politiques se succèdent au pouvoir sans apporter de changement véritable. Ce que Généreux dénonce, c'est justement cet immobilisme néo-libéral, qui, à la solde du Capital, dirige la grande majorité des états. Entraînant dans sa course, les inégalités sociales, le saccage de la planète… pour les profits de plus en plus monstrueux de quelques nantis. Le texte est assez clair, même pour moi qui ne suit pas spécialiste. Il s'agit parfois de bon sens, pour peu que l'on souscrive aux idées de l'auteur, qui se définit comme « progressiste ». Il n'hésite pas à utiliser l'anthropologie pour soutenir que le progrès humain s'est constitué autour des premières communautés et que l'individualisme tel qu'on peut le voir actuellement est contre-productif pour l'espèce humaine. C'est un livre très complet qui analyse finement notre société sous tous les aspects. L'auteur veut terminer sur une note positive, en rappelant, pour résumer, que rien n'étant irréversible, il appartient aux citoyens de revenir au militantisme et d'utiliser le bulletin de vote pour changer les choses.

Pour ma part, je n'en suis pas aussi sûr !
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Une raison d'espérer

Cet essai de Jacques Généreux est une réponse courtoise, bienveillante, mais critique, à l'ouvrage de Viviane Forrester, « L'horreur économique », sorti en 1996 aux éditions Fayard. Sitôt publié, il emporta un véritable succès. Mais, Jacques Généreux ne partage qu'à moitié ce succès. Il considère que cet essai de Viviane Forrester est un cri de colère, pas plus, qui passe à côté d'une analyse politique du monde post-industriel. Tout n'est pas économique. L'économique n'est qu'une conséquence de l'absence de politique. Finalement, l'erreur est plus politique qu'économique. Pour Jacques Généreux, il y a trois degrés de cette horreur politique: « le refus du partage », « la tyrannie du marché politique » et « une démocratie muette et hurlante ». Toutefois, cet économiste ne désespère par de trouver des solutions pour lutter contre les problèmes économiques et sociaux. Mais pour ce faire, il est urgent d'agir politiquement. Il demande à toutes celles et à tous ceux qui ont à coeur de faire changer les choses de s'engager quelque soit la forme que cet engagement prend et prendra.

Ce livre a plus de vingt ans déjà. La situation des pauvres s'est dégradée, il suffit de lire le dernier rapport du Secours catholique et celui de la fondation Abbé Pierre, pour s'en convaincre. Quant à Viviane Forrester, elle est décédée avant de finir son dernier ouvrage sur le sujet « La promesse du pire ». Elle a abordé le combat contre les inégalités mondiales à sa manière. On peut lui reprocher une forme de sentimentalisme, mais il est incontestable qu'elle avait vu juste et ce jusqu'à son dernier souffle : « Nous voici à la charnière de deux âges, au point extrême d'une ère proche de basculer dans le néant, et que pénètre celle prête à lui succéder, qui opère déjà, despotique, non encore repérée. »

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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

Excellent programme et bon pour le peuple. Si les gens n'ont pas conscience que c'est la France Insoumise qui doit être élue alors on courra toujours à la catastrophe avec ces monarques dangereux.
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La déconnomie

Jacques GENEREUX nous livre un essai dynamique au ton caustique qui sied parfaitement aux thèmes abordés.



Après une introduction-survol de l'Économie et ses diverses composantes, l'auteur en développe une critique tout en rigueur dans les huit chapitres suivants. En partant des définitions du "Marché" et d'autres nombreuses notions judicieusement instillées au fil d'anecdotes historiques, la première partie de ce livre se veut très didactique afin de dresser un portrait suffisamment large et limpide de l'Économie pour mieux être en mesure d'en critiquer les tares et d'y opposer une vision bien plus pertinente et emprunte de bon sens. Une fois toutes ces notions bien installées dans notre esprit, la deuxième partie permet de rentrer dans des sujets plus complexes.



On suit ainsi le fil rouge de la Déconommie qui nous entoure : Marché, Actionnariat & Management, Hégémonie Politique & Culturelle, Courants de pensées économiques, Crises, Europe; sans bien sûr oublier de s'attaquer à la Théorie, cette "Science" Économique - à bien des égards surévaluée et dévoyée - pour finalement analyser cette Déconnomie sous le prisme de la psychologie cognitive, à grand renfort de citations issues de Kahneman.



Ce livre étant très dense en information et avoisinant les 400 pages, j'aurai des difficultés à être exhaustif sur la diversités des angles de vue proposés. Tous les sujets y sont traités en profondeur et de manière globale : la construction argumentaire ne souffre d'aucun défaut et repose toujours sur des sources sérieuses contextualisées par les faits empruntés à l’Histoire, notamment à la vie politique, permettant de plus facilement créer le lien notions/pratiques.



La justesse de ce livre, c'est de mettre en exergue toutes les incohérences, les biais (cognitifs ou idéologiques) et parfois même tout simplement la bêtise de l'Économie telle que pensée actuellement par une grande majorité, académique ou non, et de réussir à montrer que tant d'erreurs ne sont pas raisonnables, ni imputables à la raison, mais qu'elles sont juste la conséquence inéluctable induite par un monde en compétition généralisée qui nous empêche de réfléchir.



A bien des égards, ce livre est à mes yeux indispensable tant il est accessible, pertinent et, cerise sur le gâteau, agréable à lire.
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La déconnomie

Une vision brillante de l'économie politique, une lecture décapante
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

Comme beaucoup, j’ai acheté à l’époque le programme de la France insoumise pour me faire une petite idée des propositions politiques de Mélenchon, mais aussi parce que son prix de trois euros, après lecture, n’allait pas me faire regretter cette acquisition, quoi que … Eh oui, je n’ai guère trouvé de choses très innovantes dans toutes ces mesures comparativement à la version de la campagne présidentielle de 2012. Cette déception est également dû au comportement puant du leader de ce mouvement qui m’a semblé plus manipulateur qu’ouvert aux idées des autres et plus autoritaire que démocrate. Bref, je n’ai pas voté pour lui et l’avenir m’a conforté dans cette prise de décision !
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

J'aurais aimé que les onze candidats nous proposent ce genre de livre d'une centaine de pages afin d'avoir plus d'informations que celles d'un prospectus et permettre une porte d'entrée à leur programme.
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

Je n'ajoute pas de critique, on adhère ou on n'adhère pas à son programme ! J'adhère :)
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

« L'avenir en commun », le programme de Jean-Luc Mélenchon, sorte de polymère semi-cristallin, mélange de régions dures et molles, sans structure véritable, est décidément un étrange objet dont il est bien difficile de rendre compte. S'il capte l'attention d'une fraction de la gauche malgré l'incohérence des mesures et l'inanité des moyens proposés, nous devons bien admettre qu'il n'est pas parvenu à cette relative réussite malgré ses déficiences mais grâce à elles. C'est l'apparente radicalité alliée à abracadabrantesque tranquillité du chemin proposé qui séduisent et qui rassurent. Couardise, égoïsme ... toutes ses dérives travaillent une partie de la gauche et interdisent de réfléchir et d'agir ; elles ne représentent pas la totalité du mouvement social mais sa face grise, vieillissante et usée, elles manifestent son état présent d'apathie et d'angoisse. Au fond, nous devrions être reconnaissant à cette sorte d'offre politique, elle flatte et incarne ce qu'il y a de médiocre autour de nous, en nous, mais elle nous oblige aussi à regarder la réalité en face. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ce programme est contre-productif ? de quoi Mélenchon est-il le nom ?





La France insoumise ce n'est certes pas celle des apprentis notable, issus des hauts lieux de la reproduction sociale (science po et écoles de droit), qui président aux destinées du programme « L'avenir en commun ». La France insoumise ce n'est pas non plus celle des traine-savates quinquennaux, c'est la jeune garde qui courageusement brade les interdits de l'état d'urgence, les caméras mouchardes, les flics armés, bottés et casqués, défile fermement contre le chômage, pour la planète, contre la loi travail et sur nos mur, la nuit debout, courageusement invente et s'invente. Cela ont compris que la représentation nationale et le gouvernement en régime libéral ne peuvent pas grand-chose sans une mobilisation sociale. Ils ont compris que, contre nous, la finance, le marché sont infiniment puissants et qu'il est insuffisant de déléguer périodiquement la maîtrise de nos vies à tous ceux qui y sont destinés par leur naissance, leurs avoirs ou qui y sont appelés par leur compétence ; ils ont compris enfin qu'une chaine infiniment longue, continue de réformettes, qui renvoie chacun à la très étriquée sphère privée, ne permet aucunement la répartition équitable des richesses, l'enrichissement de la vie, le partage du pouvoir, c'est même tout le contraire. Les résultats des politiques de maquignonnage incessantes, qui autorisent, en début de quinquennat et avant l'incontournable reddition sans condition, la mise en place des mesures les plus insignifiantes d'un programme, sont toujours illusoires, temporaires et la déconfiture toujours certaine.





« Redonner le pouvoir au peuple », faudrait-il qu'il ne l'ait jamais eu ? A l'expérience d'un siècle et demi d'institutions « démocratiques », n'apparaît-il pas que la souveraineté populaire ne s'est jamais exprimée que sous la forme des captations élitaires parlementaires, c'est-à-dire affligée de toutes les confiscations propres à la délégation, abandonnée à une représentation qui ne représente qu'elle-même, dominée par des médias et des précepteurs qui ne tiennent que le discours de l'ordre dominant ? le renforcement de la démocratie dépend du renforcement du mouvement populaire et pas l'inverse naturellement ; son développement ininterrompu est un doux mirage pour midinettes mélenchonistes et la 6ème république au mieux une énorme tartuferie. On se demande si Charlotte Girard y croit vraiment – le pire étant naturellement que l'on ne peut pas l'exclure – ou si elle ne fait que retourner à ce lieu commun de la réponse des demi-habiles à ceux qui tentent de faire de la politique pour de bon, c'est-à-dire à ceux qui essayent de modifier l'ordre des choses en ses structures : la dénégation pure et le « demain on rase gratis ». L'illuminée constitutionnaliste, qui a dû prendre la foudre en passant la porte du « Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes », fait l'hypothèse d'un peuple qui se donne à Sarkozy et à Hollande ; qui tolère une classe porte-voix médiatique du libéralisme ; que l'amour de la Liberté ne soulève pas contre l'État policier mais qui cependant, touché par la sainte parole mélenchoniène, accouche d'une constitution parfaite. le refus absolument certain du très libéral conseil constitutionnel, sans l'intervention d'un nouveau miracle prédit par Sainte Girard est dit de 1958 (état insurrectionnel et transformation non holographique de l'homme providentiel en homme du 18 juin), empêche cependant définitivement un tel nouveau prodige de se réaliser.





Le très inéquitable néolibéralisme, nul ne le conteste, est un ordre de domination. Personne n'a jamais vu les dominants abandonner leurs instruments de pouvoir et quitter d'eux-mêmes, sans coup férir, leur position de domination. le vieux et démodé principe de justice, cette Rossinante fourbue que depuis des millénaires chevauchent tous les Don Quichotte de l'histoire, ne va pas sans son Sancho Panza des rapports de force. Il faut être aveugle, borné pour imaginer encore que la moindre modification du système néolibéral puisse venir du seul jeu normal des institutions politiques présentes où le système en question précisément a trouvé un inexpugnable refuge. L'exemple des organisations internationales infligeant des corrections inhumaines, répétées au peuple grec, qui n'exige pourtant pas la mise au pas de la finance avec séparation des banques d'affaire et de prêt, contrôle des mouvements de capitaux, taxe Tobin, interdictions de la titrisation, des effets de levier, des produits dérivés … mais un extrêmement modeste étalement de sa dette, devrait pourtant dessiller les yeux les plus aveuglés. La qualification de l'ONU étatsunienne en douce organisation humanitaire, la transformation des PME, pigeonniers vendéens compris, en havre du socialisme naissant et de la paysannerie française, encartée à la FNSEA, en gardienne des paysages ; la mise en commissions, pour longtemps de préférence, d'un grand nombre de problèmes (mission parlementaire spéciale sur les privatisations et les faveurs fiscales, inventaires des accords internationaux, etc.) ne changent rien aux problèmes des rapports de force.





Il faut décidément avoir une très bonne vue pour discerner dans cet « Avenir en commun » les objectifs des plans A et B concernant l'Europe. le plan A transpire l'angoisse de déchoir à un internationalisme mal pensé et apparaît comme une tentative de négociation. Cependant, il est possible dès à présent d'indiquer le résultat des courses : la rupture sous les coups de boutoir de l'ordo libéralisme allemand. le plan B n'est pas plus praticable et il s'en suivrait nécessairement un départ de l'Europe avec des réactions considérables des marchés de capitaux, des fluctuations très grandes des taux de change que l'opinion n'est nullement préparée à accepter. L'alternative pour « Les insoumis » est donc des plus simples : plier ou tout envoyer paître et assumer les conséquences douloureuses de ce choix. Mélenchon peut toujours imaginer qu'il pourra rester dans la monnaie commune et obtenir davantage que des miettes, il se raconte des histoires, l'Euro-Allemagne ne cèdera rien de significatif. Mais si les insoumis mélenchoniens, aux multiples et si semblables plans, sont prêts à se lancer dans un conflit, rassurons nous, c'est manifestement avec l'ardent désir de ne pas le faire aller trop loin et de l'arrêter sitôt qu'un gain médiocre mais présentable aura été obtenu.





« L'avenir en commun » est un invraisemblable bric-à-brac de mesures le plus souvent irréalisables, un horrible magasin qui porte tout en devanture. le score du candidat des « Insoumis » sera à n'en pas douter d'une dizaine de pourcents. Alors, Mélenchon et son programme ne cessent d'échouer ? Non, tout au contraire, il réussit remarquablement bien ! Depuis de nombreuses années maintenant, avec son mouvement, « l'homme providentiel », l'incontestable tribun capte l'attention d'une partie du mouvement social et le conduit irrémédiablement dans la même impasse, celle de la démobilisation et des élections.

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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

DEMANDEZ LE PROGRAMME !



J'espère que les électeurs de M. Mélenchon, les insoumis, et autres militants ne m'en voudront pas trop de ce titre gentiment provocateur : en ces temps de campagne électorale plus étrange, rocambolesque et, par bien des aspects, très fin de régime que nous ayons connu sous la Vème République, il est parfois salutaire de sourire un peu - il faudrait sans doute remonter à la période du référendum organisé par le Général de Gaulle en 68, après les fameux événements, et qui provoqua son départ pour trouver une ambiance politique aussi étrange. Mais les temps ni les enjeux n'étaient alors les mêmes qu'aujourd'hui -.



Cela étant, sans m'avoir forcément fait de l'oeil, l'ouvrage étant à un prix absolument dérisoire et le concept de proposer un programme plutôt complet et développé par l'intermédiaire du livre m'ayant semblé intéressant, pour ne pas dire osé, si longtemps avant l'échéance fatidique, car plus aisément susceptible de recevoir la critique, et on la sait impitoyable dans le grand barnum représentatif.



Par ailleurs, et pour sortir légèrement du sujet, si ma mémoire ne me trompe pas, M. Mélenchon a un peu travaillé dans le monde de l'imprimerie, en début de carrière. Et il est notoire que c'est un de nos derniers homme ou femme politiques français actuels à avoir une véritable culture livresque (Il en existe encore un peu, de ces vaillants lecteurs politiciens. C'est le cas de Mme Taubira, de M. Bayrou et de feu Giscard... Oups, pardon, il est toujours vif, c'est vrai. Et de Villepin, grand amateur de poésie, comme -vraiment- feu Pompidou).



En bref, j'ai lu cet ouvrage, par petites pincées -il n'est pas plus rébarbatif que ce que la loi du genre impose, et même plus tôt moins, mais cela demeure tout de même un programme d'action politique et, en tant que tel, ne se dévore pas franchement comme un roman !



Je garde pour moi mon avis politique personnel, celui-ci se décidant dans une urne - ou peut-être nulle part, allez savoir - mais en deux mots : Un programme qui rappelle un peu le programme commun des débuts de l'ère mitterrandienne, mais sans qu'il soit commun à toutes la gauche, cela n'aura échappé à personne. Techniquement parlant, il procède d'une vision assez interventionniste de l'Etat, ce qui est presque un truisme, dans la mesure où il s'oppose aux politiques d'essence néo-libérales que nous connaissons, pour aller vite, depuis l'élection de feu Giscard (Ahhh ! Pardonnez-moi : voilà que ça me reprend), à l'exception des deux années de tentative d'un socialisme "réel" au début de l'ère Mitterrand (mais j'ai toujours pensé que (vraiment) Feu M. Mitterrand n'y croyait pas une seule seconde, à ce projet. Après, je peux me tromper. Politiques plus ou moins teintées de "social" ou de "libéral" selon le mode bien connu de l'alternance (prétendument démocratique, mais là n'est pas le sujet).



S'il devait y avoir une idée force de ce programme, accessible dès les premières pages, c'est la création d'une assemblée constituante à fin de sortir de la constitution de la Vème République et de fonder la VIème. Chacun aura son avis sur la question, mais elle mérite peut-être, à tout le moins, d'être posée.



Je n'en dirai cependant pas plus : je pense que ce genre d'ouvrage se lit et se commente plus dans un cadre privé que public tant le sujet tend inconsidérément à échauffer les esprits même les mieux rassis, au-delà de ce que mère Raison commande.



Et je vais de ce pas reprendre une énième fois mon petit livre de chevet politique dont je me régale chaque fois : La grève des électeurs, d'Octave Mirbeau !
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

Contrairement aux livres sortis par les politiciens en librairie, avoisinant les 20€, le livre de Jean-Luc Mélenchon n'est seulement qu'à 3€ ce qui le rend attractif et accessible à une très grande majorité.



Ce livre retrace le programme de Jean-Luc Mélenchon : chaque partie de son programme est découpé en chapitres détaillés, offrant le plaisir d'une lecture concise et précise.



Programme concret et ancré dans une vraie réalité des citoyens ! L'avenir en commun, un livre-programme où l'humain est mis en avant. Avec JLM, nous sommes des êtres humains et non des statistiques.
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

Je l'avoue, c'est le tout petit prix de ce livre qui m'a motivé pour l'acquérir. L'avenir en commun, le programme de la France Insoumise, ne coûte que 3€ et détaille sous formes de de fiches signalétiques simples les grands thèmes qui importe à ce mouvement politique constitué en vue des élections présidentielles 2017 en France.

Il faut reconnaître que cet ouvrage tient ses promesses dans le sens où toutes les fioritures (attendues/espérées peut-être/habituelles plutôt) de programmes politiques ont été gommées puisque nous avons ici quelque chose de très synthétique avec d'abord des grands thèmes développés sous forme de mini-introductions qui énoncent les objectifs, et ensuite une liste de mesures pour les appliquer. Ce n'est pas révolutionnaire, mais c'est efficace, sans rond de jambes et cela a le mérite de poser un programme clair à partir duquel les discussions peuvent concrètement s'ouvrir.
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L'Avenir en commun : Le programme de la Fra..

L’avenir en commun

Le programme de la France insoumise, élection présidentielle 2017.

Jean-Luc Mélenchon

Travail en collaboration avec Charlotte Girard, juriste, et Jacques Généreux, économiste.

Depuis quelques années les partis politiques d’extrêmes droites semblent séduire de plus en plus en France et ailleurs dans le monde. C’est déplorable. J’ai choisi de lire les propositions d’une autre formation politique de l’autre côté de l’échiquier, plus à gauche que la gauche traditionnelle. Je ne suis pas partisan ni sympathisant et je n’ai pas de certitude en matière politique, je n’aime pas les idéologies d’un autre âge, je suis pragmatique.

L’avenir en commun est intéressant et bien construit. L’« l’ouvrage programme » permet de se faire une bonne idée de ce que propose le parti politique de Mr Mélenchon. Il y a de très bonnes solutions face au marasme dans lequel est une partie de notre démocratie, une partie de notre économie. Et des propositions intéressantes face aux différents problèmes de la France et des Français maintenant et pour les années à venir. Je ne pense pas que tout soit applicable mais beaucoup d’éléments politiques cités dans ce programme devraient déjà être appliqués.

Quelques exemples. L’abolition de la monarchie présidentielle et l’avènement d’une sixième république avec la création d’une assemblée constituante chargée d’écrire une nouvelle constitution pour la France ne semble pas une mauvaise proposition mais je ne sais pas si les français sont prêt pour cela.

Augmenter les salaires, mettre au pas la finance, renforcer un protectionnisme patriotique, restaurer le droit à la retraite à soixante ans, supprimer l’évasion fiscale, ici ce sont des choses qui doivent changer ou être considérés comme acquises.

Renforcer la laïcité, consommer autrement, sauver l’écosystème et la biodiversité et se préparer à la transition écologique, nous n’avons pas le choix pour assurer notre futur.

Négocier autrement avec l’Europe en pleine crise, repenser et agir dans une Europe plus que désunie, c’est un « dossier » très urgent. Mr Mélenchon propose de sortir des traités européens pour sauver notre modèle et nos intérêts, un référendum est nécessaire ? Il est vrai que L’Europe empêche toute marge de manœuvre pour chacun des pays qui la compose. L’Europe a échouée au niveau économique, social et fiscal.





Le programme de la France insoumise finit par proposer de bonnes solutions face au surplus de libéralisme qui détruit l’humain, la nature et ses ressources. Il est vrai que les indicateurs économiques du taux de croissance et autres agrégats sur lesquels nous nous basons pour savoir si nous allons bien ne suffisent plus. L’indicateur de développement humain, prenant en compte l’espérance de vie, le niveau de vie en monnaie l’accès à l’eau potable et l’accès à la connaissance, est sans doute un indicateur plus complet plus juste. Le programme de Mr Mélenchon remet l’Homme et l’intérêt général au centre de toute réflexion politique. Face à la domination du marché et du trop de libéralisme c’est une nécessité. Une vague de propositions plus optimistes finissent par convaincre que d’autres voies, que le PS ou l’UMP, existent. C’est deux partis ont échoués par manque de radicalité quand ils ont menés leur politiques.

Face à une France perdue au niveau économique et social en Europe et dans le monde et face aux populismes qui pullulent un peu partout, je pense que certaines propositions du parti de Mr Mélenchon sont bonnes et devraient déjà être appliquées.

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