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3.77/5 (sur 184 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Brieuc , le 09/05/1956
Biographie :

Jacques Généreux, né en 1956 à Saint-Brieuc, est un économiste français. Il enseigne depuis 1983 à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris. Engagé en politique, il a été membre de l'aile gauche du Parti socialiste, qu'il a quitté pour rejoindre le Parti de gauche.
Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1977, titulaire d'un diplôme d'études approfondies (DEA) d'économie à l'IEP de Paris en 1978, docteur de troisième cycle en sciences économiques à l'IEP de Paris en 1980.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels des manuels d'économie, comme le triptyque Économie politique ou Introduction à la politique économique, mais aussi des ouvrages de réflexion politique comme Une Raison d'espérer. L'horreur n'est pas économique, elle est politique (1997), Chroniques d'un autre monde (2003), Quel Renouveau socialiste ? (2003).
Économiste hétérodoxe, il s'est opposé au libéralisme notamment dans son Manifeste pour l'économie humaine (2000) et dans Les Vraies Lois de l'économie (2001) qui a obtenu le prix lycéen du livre d'économie (réédité en poche, Points-Seuil en 2008). Il s'est ensuite engagé dans un travail de refondation anthropologique de la pensée politique et économique dont le premier opus La Dissociété est paru en 2006 (nouvelle édition en poche, Points-Seuil en 2008). Le second volet de ce travail (paru en 2009), Le Socialisme néomoderne ou l'avenir de la liberté, s'efforce de fonder un nouveau socialisme scientifique en s'appuyant sur ce que les sciences nous enseignent sur le fonctionnement de l'être humain et des sociétés humaines.
Co-créateur de l'émission radiophonique L'Économie en questions sur France Culture, il participe désormais régulièrement à l'émission Le Rendez-vous des politiques. Il a été chroniqueur au mensuel Alternatives économiques, de 1999 à 2005. Il est également directeur de collections aux Éditions du Seuil.
Longtemps connu pour son engagement politique au sein du Parti socialiste, dans le courant Nouveau Monde, puis au Nouveau Parti socialiste animé par Benoît Hamon et Henri Emmanuelli.
Opposé au projet de Constitution européenne, il publie en 2005 au Seuil le Manuel critique du parfait européen : les bonnes raisons de dire non.
Il est par ailleurs signataire de l'appel lancé par l'hebdomadaire Politis en faveur de l'organisation d'une alternative à gauche.
Le 23 novembre 2008, il annonce qu'il quitte le Parti socialiste pour participer à la fondation du Parti de gauche (PG).
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Source : wikipedia
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Jacques Généreux - La déconnomie .
Jacques Généreux vous présente son ouvrage "La déconnomie" aux éditions du Seuil. Rentrée Sciences Humaines 2015. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/genereux-jacques-deconnomie-quand-empire-betise-surpasse-celui-argent-9782021241198.html Note de musique : "Cylinder Eight" (by Chris Zabriskie) Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
La presse ne joue plus son rôle ancien de contre pouvoir. Les médias sont devenus une industrie marchande et un instrument redoutable de conditionnement psychique et d'embrigadement des masses, un authentique pouvoir mais sans le moindre contre-pouvoir. Si les citoyens étaient devenus globalement plus informés, plus intelligents et plus autonomes, ils ne seraient pas tombés sous la coupe d'une bande de fanatiques tout au long des années 2000, ils ne resteraient pas en adoration devant un système économique qui tue leur économie nationale, leur santé, leur liberté, leur unité, au profit principal des 1% les plus riches.
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Au lieu de solliciter les classes aisées pour financer des politiques sociales, les néolibéraux ont amputé les bas revenus pour alléger le "fardeau" fiscal des riches. Au lieu de reconnaître les causes sociales de la violence, de la délinquance, ils ont installé la culture perverse de la responsabilité individuelle, cette morale de bourreau qui vise à exonérer la société de toute responsabilité dans les méfaits commis par des déviants, cette morale qui vise même à transfigurer les victimes de leurs politiques - pauvres, chômeurs et autres estropiés de la guerre économique - en coupables d'une faute morale, en parasites qui vivent aux crochets des "braves travailleurs". Une fois bien installée dans la culture ambiante, l'idée que l'individu est seul responsable de son sort persuade chacun qu'il n'a pas à "payer pour les autres", et prépare l'opinion à la réduction ou à la privatisation des services sociaux et des biens publics.
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La première étape logique dans la reconstruction d'une coopération démocratique entre les peuples européens, comme entre les peuples du monde, consiste à restaurer d'abord toute la souveraineté populaire abolie par la mondialisation du capitalisme, là où elle peut s'exercer dans l'immédiat, c'est-à-dire au niveau national. (...) tout processus d'intégration supranationale éventuellement nécessaire se fera uniquement selon des modalités qui étendent la démocratie et promeuvent les biens communs à tous les peuples.

Mais la nécessaire restauration de la souveraineté populaire nationale doit évidemment aller de pair avec l'intensification de la solidarité internationale des peuples, solidarité plus que jamais indispensable face à l'urgence écologique, face aux tensions croissantes pour le partage planétaire des ressources.

Dès lors, le défi politique du moment est de restaurer la souveraineté populaire nationale sans s'abîmer dans un repli nationaliste - repli qui n'est d'ailleurs promu que par des partis foncièrement antidémocratiques.
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Le capitalisme réactive ainsi sa contradiction interne fondamentale en réprimant le pouvoir d'achat des masses, qui constitue pourtant la source première de la croissance.
Il y avait éventuellement un premier moyen d'atténuer cette contradiction.
Cela consistait à réinvestir les revenus prélevés sur le travail dans des investissements productifs qui soutiendraient la demande des biens d'équipement.

Telle est d'ailleurs la justification habituelle avancée par les néolibéraux :
la société a besoin de riches plus riches et de profits plus élevés, car ce sont eux qui financent l'investissement et soutiennent ainsi la croissance à long terme et ainsi la création d'emplois.

Le discours est bien rodé, mais il est faux.

(...) que constate-t-on depuis les années 1990 dans les grands pays industriels ?
1) La progression des profits ne sert pas principalement à soutenir l'investissement productif intérieur, mais à augmenter les dividendes distribués aux actionnaires.

2) L'envolée de la courbe de progression des dividendes coïncide avec un net ralentissement de celle de l'investissement.

3) Depuis la fin des années 1990, la Bourse n'est plus (globalement) une source de financement des entreprises, mais une source d'appauvrissement : avec les dividendes et les rachats d'actions, les actionnaires ponctionnent plus ou autant de capitaux sur l'entreprise qu'ils ne lui en apportent.

4) Le gonflement astronomique des transactions financières, depuis les années 1980, s'explique presque exclusivement par l'explosion des instruments spéculatifs et non par le financement de l'économie réelle. (...)
Une seule transaction sur un produit réel peut ainsi générer des centaines de transactions financières. (...)
Au total, dans le monde, moins de 2% des opérations financières financent des opérations économiques réelles. Le reste des opérations (plus de 98% !) finance des transactions sur des produits financiers.
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Parmi les pays industriels les plus avancés, au milieu des années 2000, les Etats-Unis sont simultanément les champions pour : le PIB par habitant, les inégalités de revenus, le taux de pauvreté, l'analphabétisme, l'illettrisme, l'insécurité de l'emploi, le taux d'emprisonnement, la probabilité de décéder avant 60 ans, la prévalence de l'obésité chez les individus âgés de 15 ans et plus. Les pays qui réduisent au minimum cette avalanche de calamités sont la Suède et la Norvège, c'est-à-dire des pays où les inégalités de revenus sont les plus faibles. Ce sont aussi, comme on sait, des pays où la part du revenu national consacrée aux biens publics est parmi les plus élevés dans le monde.
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La démocratie s'efface devant la montée d'un fascisme néolibéral.
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Le néolibéralisme est tout sauf un libéralisme qui limiterait le pouvoir de l'Etat au profit des libertés individuelles (...)

Ainsi, tout au long des décennies de mondialisation néolibérale, les Etats-Unis - ardents défenseurs du marché libre et du libre-échange en théorie - ne cesseront de mener des politiques industrielles et protectionnistes pour soutenir leur économie nationale et défendre des industries stratégiques (aéronautique et informatique, notamment). Leur législation autorise l'administration à privilégier les entreprises américaines dans ses appels d'offres ou à dresser des barrières douanières en urgence.
En cela, ils se comportent exactement comme le Japon, la Russie ou la Chine.
Entre ceux-là, la réalité des relations économiques internationales n'est aucunement la jungle du marché libre, mais un affrontement entre grandes puissances orchestré par des politiques économiques nationalistes.
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Notre cerveau n'est pas programmé pour la quête de la vérité. Aucun réflexe naturel ne peut donc empêcher un esprit habile et cultivé de concocter une rhétorique fausse mais suffisamment convaincante pour valider un argument en dénigrant tout ce qui le contredit et en survalorisant tout ce qui le confirme.
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Cette politique répressive ne réprime en réalité pas grand-chose. Si l'on exclut les artifices statistiques dans la mesure des performances policières, la délinquance et la criminalité globales sont très peu affectées par l'inflation des politiques sécuritaires. Mais surtout, les violences physiques et le sentiment d'insécurité augmentent régulièrement dans la plupart des sociétés industrielles avancées, indépendamment des politiques pénales ou policières.
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Les êtres humains sont des êtres sociaux par nature (c'est-à-dire dont l'être singulier et la façon d'exister sont constitués dans et par la relation aux autres), ne vivent bien qu'au sein d'un cadre social qui favorise une articulation harmonieuse entre leur désir d'être eux-mêmes et leur désir d'être avec autrui.
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