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Critiques de Jake Adelstein (186)
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Tokyo vice

Le récit commence par l'entretien qu'à Jake avec des Yakuzas : si Jake publie un article sur le boss, lui et ses proches mourront.

Le récit effectue ensuite un flashback. On retrouve Jake juste avant qu'il n'intègre un prestigieux journal japonais.



On y découvre avec lui son travail, les articles qu'il faut écrire toujours de la même façon, les contacts avec la police, les clubs de presse où sont distillées quelques maigres informations.

J'ignore tout du fonctionnement de la presse (surtout celle qui couvre les faits divers). Ici j'ai découvert la très grande dépendance que la presse japonaise a vis-à-vis de la Police.



Les portraits que Jake fait de ses conditions de travail et de ses collègues sont édifiants. Les heures passées au bureau sont longues. Il y a des locaux pour dormir !

La work/life balance penche largement vers le travail au détriment de la vie de famille, des relations. Plus personne n'a de hobby. Dans ces conditions, les collègues sont parfois tout pour vous.

De profondes amitiés se tissent. Même si certains ne sont pas très démonstratifs.



Petit à petit, Jake couvre des sujets de plus en plus ardus et de fil en aiguille croise de plus en plus souvent des yakuzas.



Le ton devient de plus en plus grave. Le sordide s'insinue partout. Nous ne sommes pas dans un film de yakuzas, mais dans le réel. Le code d'honneur se retrouve rarement dans la nouvelle génération (s'il a vraiment existé). Les yakuzas extorquent, menacent, exploitent et les civils ne sont plus hors limite.

Petit à petit le milieu s'adapte et rentre sur le terrain financier.



Jake au fur et à mesure de ses enquêtes tombe de plus sur des cas de trafic d'humains.Impossible de rester simple reporter. Il s'implique et les évènements prennent un tour dangereux pour lui et ses proches. Le récit devient alors beaucoup plus fort et poignant.



Tout le récit est bien écrit. Très honnête, Jake ne cache pas ses lâchetés, ses faiblesses, ses erreurs.

Il reste modeste sur ses capacités en Japonais (alors qu'il doit très bien parler et écrire).



Il y a parfois des sauts de quelques années en avant ou en arrière qui troublent la compréhension



En résumé

Un livre poignant, sincère qui vous racontera la réalité du journalisme, des yakuzas, de la police et de la justice japonaise.
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Tokyo Detective

Vous voulez en savoir plus sur le monde du crime au Japon ? sur les Yakuzas ?

Ne regardez pas un « film de Yakusas », ni une série (quoique…), ni un roman … romancé.

Lisez Jake Adelstein.



Avant de lire ce livre il faut avoir lu « Tokyo Vice ».

C’est impératif et c’est excellent. Vraiment !

Jake y raconte ses débuts de jeune journaliste étranger travaillant dans un grand journal japonais.

On lui confie des faits-divers et de fil en aiguille souvent au culot, il va entrer en contact avec le syndicat du crime.

Ce qu’il va écrire ne plaira pas à tout le monde.

Il recevra des menaces de mort sérieuses.

Il sera obligé de quitter le Japon un moment.



Dans le « Dernier des Yakuzas », Jake revenu au Japon pose sur papier la vie de son garde du corps.

Son garde du corps ex-yakuza (et oui autant prendre un spécialiste non ?)

Il est presque aussi bon que « Tokyo vice » car moins personnel.

Moins personnel car Jake n’y raconte que très peu sa vie mais celle de son garde du corps.

Jake est plus passionnant, touchant, intriguant, édifiant quand il parle de sa propre vie.



Et cela tombe bien : Dans « Tokyo Détective » il parle de sa nouvelle vie de détective.

Il n’est plus journaliste mais réalise des études rémunérées par des entreprises qui veulent faire affaire.

Jake doit répondre à la question : « Puis-je faire affaire avec cette entreprise dont je ne connais pas tous les liens ? »

Au Japon, des lois ont été promulguées.

Des lois qui interdisent de faire affaire avec les Yakuzas.

C’est cela le paradoxe, le crime organisé a pignon sur rue avec ses entreprises, ses cartes de visites et même ses magazines. Mais au travers de prêtes-nom, de société écrans, de silences achetés la pègre en perte de vitesse opère encore.



Le livre laisse en grande part aux rencontres de Jake.

Des hommes de mains, des journalistes, des policiers, un remarquable ancien procureur, des collègues et plus.



C’est un juste mélange d’investigations et de vie personnelle.



La violence n’est jamais loin. Un boss qu’il a démasqué précédemment (lisez « Tokyo Vice ») sort lui aussi un livre.

Un livre plein de sous-entendus et de menaces à peines voilées envers Jake.



On est avec l’auteur dans sa vie, dans ses doutes, dans ces rencontres.

C’est le meilleur des trois livres de Jake sur les Yakuzas, car il atteint un juste équilibre entre découverte des Yakuzas, de leurs liens avec la société et vie personnelle de Jake.



Sur mon blog des liens d'interviews, des articles de Jake pour aller plus loin
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Tokyo vice

Quatre étoiles en hommage à l'audace (inconscience ?) de ce blanc immergé au pays du soleil levant sur les codes et méfaits de la grande famille des malfrats "Y".

La succession de scoops appelle à une lecture fragmentée. L'écriture est lapidaire, factuelle, dénuée d'attrait. Seuls fixent l'attention le coup de projecteur sur une facette fermée de l'étonnant Japon, ainsi que la découverte du journalisme façon nippon.
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Le dernier des yakuzas

J'avais beaucoup apprécié : "Tokyo Vice". C'est l'auto biographie de l'auteur devenu journaliste au Japon et qui va plonger dans le monde des Yakuzas.



"Le dernier des Yakuzas" est différent. Ce n'est plus une autobiographie, mais la biographie du garde du corps de Jake Adelstein. Oui un garde du corps Yakuza.

Pourquoi ? Comment ? Il faut lire "Tokyo Vice" avant pour comprendre le contexte de ce livre-ci.



Ce livre est une grande fresque des Yakuzas vu par l'entremise d'un jeune qui va peu à peu monter les échelons pour devenir un "boss". C'est donc plus vaste que Tokyo Vice, mais aussi plus distant.



Le panorama est vaste. Les groupes sont nombreux. Les "réorganisations" sont violentes et plus nombreuses. J'ai été parfois un peu paumé au milieu des factions rivales.



J'en ai cependant beaucoup appris sur la vie d'un Yakuza et sur qu'il y a après. C'est parfois la mort, parfois le départ pour une vie sans aucune perspective. Qui voudrait d'un tatoué comme voisin, d'un homme avec des phalanges en moins. Les retraites dorées sont terminées. La sortie est parfois mortelle, mais souvent banale et sordide.



Le roman est lucide. On parle bien de code d'honneur, mais on constate bien que c'est une exception au milieu d'une masse d'opportunistes prêts à tout pour l'argent.



L'argent est vraiment le cœur de la vie d'un Yakuza : on extorque, on magouille, on fait du business et on paye ceux qui sont au-dessus de vous. Le code d'honneur est passé d'espèce en danger à espèce disparue.



Un témoignage unique et de première main.

Je répète mon conseil : lire "Tokyo Vice" avant de lire ce livre pour connaître le contexte, le style de l'auteur et lire d'abord un récit plus personnel.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Le dernier des yakuzas

L'analogie faite vers la fin entre la vie de yakuza et fumer des cigarettes est amusante, probablement juste, bien vue, et résumerait presque ce livre. Stimulant par moment, quelques pics de nervosités (pluriel) dans la brume de nervosités (pluriel) permanente et répétitive, du trop long, qui en devient trop banal. Ce livre aurait gagné à être plus court, manque de travail de l'éditeur... 

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Le dernier des yakuzas

Après Tokyo Vice et sa descente dans les bas-fonds tokyoïtes du côté des journalistes et de la police, Jake Adelstein nous entraîne cette fois-ci au sein de la mafia japonaise et de ses familles à travers les yeux et la vie de Saigo qui gravira tout au long de sa vie les échelons de la hiérarchie mafieuse jusqu'à sa chute au sein de l'organisation et le déclin de cette dernière.



Encore une fois, l'auteur plonge son lecteur au cœur du Japon, de ses zones d'ombre, de ses failles et à travers les arcanes de cette économie souterraine que l'on retrouve à tous les niveaux de la société japonaise. Encore une fois, l'auteur nous dévoile de l'intérieur, les codes, les rites, la complexité de ces familles mafieuses, leur présence au sein des plus grandes entreprises et leur implication dans la politique de la société nippone : "Le Japon possède deux gouvernements. L'un est public et l'autre est celui qui donne les ordres aux institutions publiques : c'est le gouvernement de l'ombre." comme l'explique le réalisateur Takeshi Kitano. Encore une fois, j'ai été tenue en haleine du début à la fin par ce livre qui se lit comme un roman policier.



La force de Jake Adelstein, que ce soit dans Tokyo Vice ou dans ce livre, c'est de savoir rendre ses personnages attachants. Bien sûr on sait que ce sont des tueurs, des trafiquants de drogues d'une violence inouïe, mais l'auteur réussit à les humaniser voire à les rendre sympathiques, certains étant plus proches des "Tontons flingeurs" que du "Parrain". J'ai beaucoup aimé le personnage de Saigo, ses contradictions, son code d'honneur. Saigo qui se désole de voir les yakuzas devenir de simples petites frappes sans foi ni loi, n'hésitant plus à agresser des passants contrairement aux règles instituées au sein de la mafia "Vols, braquages, agressions sexuelles ou toute activité s'écartant de la noble voie sont proscrites". J'ai trouvé cette histoire particulièrement intéressante, à travers la vie de Saigo ce sont les 50 dernières années de la société japonaise et de son évolution que l'on découvre. Comment la volonté politique d'essayer de purger l'économie de l'argent des yakuzas a précipité le déclin de ces derniers. En instaurant les lois de 2009 qui sanctionnent et criminalisent les sociétés impliquées avec les yakuzas, le gouvernement japonais a clairement affirmé sa volonté de mettre un frein à la mainmise des familles mafieuses sur l'économie japonaise. Depuis cette date, tous les contrats commerciaux doivent comporter une mention indiquant que leur société n'a aucun lien avec la mafia, cela se répercute à tous niveaux de la vie quotidienne. Pour la location de voiture, d'un appartement, la réservation d'un hôtel, l'achat d'un téléphone… une case mentionne "je n'appartiens pas au crime organisé". Si vous mentez sur ce point, n'importe quel employé peut appeler la police qui vous arrête pour parjure. Autant dire que la vie peut vite devenir très compliquée… Si cette loi a malgré tout ses limites elle a sans doute été l'une des mesures les plus importantes de ces dernières années pour lutter contre le crime organisé et a précipité la chute des familles mafieuses et le déclin du nombre de ses membres. Saigo en est bien conscient et réalise assez vite qu'il va falloir qu'il se trouve une porte de sortie lui permettant de garder la face et de protéger sa famille quitte à y laisser sa vie… Une très bonne lecture qui permet de découvrir de l'intérieur le monde si particulier et étonnant des yakuzas.



Jake Adelstein étant journaliste, son style est concis, précis, dynamique, direct. Le livre se découpe en chapitre assez courts qui viennent rythmer et structurer le récit. L'on retrouve régulièrement des phrases et des noms en japonais mais ces derniers s'intègrent parfaitement dans le récit et donnent un côté immersif au texte.



Je conseille vraiment ce livre à tous ceux qui aiment le Japon et qui souhaitent découvrir un autre aspect de ce pays surprenant et plein de contrastes. Je remercie Babelio et les éditions Marchialy pour m'avoir permis de continuer mon voyage au sein d'une société japonaise méconnue. Et puis comme toujours avec cet éditeur, il faut noter le soin particulier apporté au choix du papier, aux typographies, à la mise en page.



A lire sur le blog :
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Tokyo vice

Avant toute chose j’aimerai signaler la qualité d’impression de ce livre paru aux Editions Marchialy avec un papier de qualité et une mise en page soignée et originale. Quant au récit, j’ai adoré du début à la fin. Dès les premières pages le lecteur est embarqué dans une histoire d’autant plus incroyable qu’elle est basée sur la réalité des affaires de la mafia japonaise. On découvre le parcours inattendu de l’auteur, un quotidien étonnant et des personnages inquiétants et hauts en couleur. On imagine sans peine la difficulté pour un gaijin de s’intégrer au Japon à un tel niveau : être employé comme journaliste dans un journal japonais, écrire pour ce titre en japonais, s’intégrer à la police et au monde des yakuzas. Si j’ai aimé l’histoire concernant le Goto-gumi que j’ai trouvée passionnante, j’ai aussi particulièrement apprécié toute la partie concernant les us et coutumes de la société japonaise, la façon dont la police et les journalistes sont amenés à collaborer, la hiérarchie tacite ou non entre ces différentes professions, la place des yakuzas par rapport à la société civile japonaise, leur évolution et leur adaptation au monde de la finance internationale. J’ai aussi appris des tas de choses sur le fonctionnement de la société japonaises et sur sa structure sociale et culturelle à travers ce livre.



Le lecteur embarque pour un récit étonnant dans les bas-fonds de la société nippone avec son industrie du sexe, du racket et de l’exploitation humaine dans ce qu’elle a de plus abjecte ; mais cela n’est ni graveleux, ni gratuit. Au contraire, la dimension humaine est toujours présente et au centre du récit. On s’attache facilement aux personnages, même à ce yakuza qui demande de l’aide à l’auteur pour découvrir celui qui propage des rumeurs à son encontre. Entre témoignage et policier, ce livre se lit très facilement. Le style est concis, journalistique, dynamique.



J’ai aimé aller au-delà des apparences à travers ce témoignage. Pour avoir visité le Japon, j’en avais, comme beaucoup, la vision idéalisée d’un pays se partageant entre modernité et tradition, où les rues sont sûres, propres, les gens pressés, la nourriture fabuleuse… Une sorte de mélange entre le carrefour de Shibuya et le calme zen d’un onsen. Même si l’on sait pertinemment que le côté sombre existe, on a tendance à l’oublier dans les rues de Tokyo, où l’insécurité que l’on peut rencontrer à Paris ou dans nos grandes villes occidentales n’existe pas en tant que telle. Il était donc intéressant d’approcher aussi un peu ce côté sombre à travers ce livre et de réaliser pleinement que malgré cet aspect lisse apparent il existe aussi des failles, des crimes sordides (à travers l’affaire Lucy Blackman par exemple), une gangrène financière présente à tous niveaux de la société jusqu’au sommet. Ce témoignage fut l’un de mes coups de cœur de ce premier semestre de lecture.



Je remercie Babelio et les Editions Marchialy pour ce livre qui m’a tenu en haleine du début à la fin.
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Tokyo vice

Jeune étudiant juif américain à l'université japonaise, l'auteur passe le concours pour intégrer un prestigieux journal japonais...et ça marche. Le voici embarqué dans une carrière pleine de policiers, yakusas, hôtesses de charme, car il couvre les crimes, et pas du tout la politique extérieure voire américaine comme on aurait pu s'y attendre.

J'ai bien aimé ce récit, qui se lit comme un roman bien que ce soit autobiographique mais ce ne sont pas les côtés presque polars que j'ai préférés. Non, c'est la plongée dans la civilisation japonaise, qui reste tellement différente de la nôtre et semble bien difficile d'accès. Malgré les années, il lui arrive encore clairement d'être surpris. Et bon sang il y aurait beaucoup à dire sur la place de la femme dans cette histoire et dans les milieux qu'il fréquente mais ce n'est pas le sujet, il faudrait en mettre des tartines. Disons juste que je n'aurais pas envie d'être une femme au Japon, immigrée ou japonaise

Très intéressant vraiment, tentez le coup!
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Tokyo vice

On qualifie les livres d’Adelstein de littérature du réel c’est-à-dire qu’ il écrit comme un romancier mais nous parle de ses expériences, de sa vie, en tant que premier journaliste étranger au Yomiuri Shinbun, le journal le plus lu au monde. Il consacre sa carrière à couvrir le crime organisé au Japon. Et c’est Tout-à-fait passionnant !



Ce livre raconte le résultat de ses enquêtes mais aussi la façon dont fonctionne un journal japonais, les relations du journaliste avec les policiers, les yakuzas, les prostituées, et la façon de trouver des informations valables et vérifiables. On apprend également beaucoup sur la société japonaise, les choses à dire et ne pas dire, à faire et ne pas faire, etc. La seule difficulté à été pour moi de retenir les noms japonais, et il y en a beaucoup. Mais ne vous laissez pas décourager, le livre est vraiment à découvrir !

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Tokyo vice

Ce livre, je l'ai acheté un peu par hasard. Je n'ai pas su résister à la magnifique couverture de ce beau livre-objet.

Je ne connaissais ni l'auteur, ni la maison d'édition et pour tout vous dire j'ai d'abord pensé que c'était un manga comme ‘Quartier Lointain' de Jirō Taniguchi que j'avais adoré.



‘Tokyo Vice' est un livre qui peut se lire comme un roman noir mais qui est, en réalité, le témoignage d'un journaliste américain qui a réussi à intégrer le service Police-Justice de la rédaction d'un des plus grands quotidiens japonais, le Yomiuri Shinbun.



Le lecteur est invité à suivre le journaliste dans les faubourgs de Tokyo à la recherche du SCOOP qui fera de lui ‘ LE ‘ journaliste le plus célèbre du monde.



C'est donc avec intérêt, que l'on se balade de nuit avec Jake Adelstein dans les ruelles peu fréquentables de Kabukichō ou Roppongi à la recherche de faits divers ou de petits scoops.

On suit ses investigations, ses révélations journalistiques et sa progression au sein du quotidien japonais.



Plus le journaliste avance dans ses investigations, plus il prend de l'importance et il va enfin dénicher ‘LE' scoop.

Adelstein va faire coup double avec son scoop … attirer la lumière sur lui et voir sa tête mise à prix par le Goto-Gumi, branche du Yamaguchi-Gumi, le plus important gang yakuza du pays.



‘Tokyo vice' est un documentaire exceptionnel sur l'envers de la société nippone et sur le métier de journaliste de terrain prêt à risquer sa vie pour obtenir ‘LE' scoop.

En effet, d'une part, Jake Adelstein explique à son lecteur ce qu'est le Japon d'aujourd'hui et d'autre part, il lui explique son métier de journaliste de terrain en répondant à ces questions :



- Comment trouver un bon sujet d'enquête ?

- Comment dénicher un scoop ?

- Comment construire un réseau d'informateurs ?



Une pépite que je recommande.
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Tokyo vice

Comment qualifier Tokyo Vice ? Cet ouvrage m'a laissée plutôt perplexe. J'ai eu beaucoup de mal à me rappeler que l'histoire lue était vraie. La manière dont sont racontées les différentes enquêtes que va suivre Jake Addlestein en tant que journaliste au Japon m'a donné l'impression de lire un recueil de nouvelles. Et c'est ce qui m'a vraiment dérangé. Très peu de fil conducteur et de lien entre tous les chapitres et un retour assez tardif sur l'intrigue abordée en introduction. En bref, j'ai eu le sentiment de me faire balader.

Par contre, très intéressant sur l'immersion dans un Japon que l'on soupçonne un peu moins, celui du vice, comme sur une mise en avant de la culture japonaise et des relations entre les différents protagonistes : policiers, journalistes, prostituées ou encore yakuzas.

A lire pour en apprendre plus sur le pays mais pas pour l'intrigue de fond mise en avant dans la 4e de couverture.
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Tokyo vice

Tokyo Vice, c'est l'immersion d'un journaliste dans une organisation très hiérarchisée, les Yakusas, dans une société japonaise elle-même très hiérarchisée.

C'est l'occasion pour nous de découvrir l'envers de cette organisation: ses règles, ses traditions, son influence. Un milieu criminel qui, grâce à cette influence s'est vu plus ou moins toléré, voire accepté par la société civile.

Aucun trafic, aucune combine n'échappe aux yakusas. Entité criminelle à la fois violente et protectrice, respec[tueuse] et gardienne des traditions, intransigeante et souveraine, elle s'est adaptée à la société moderne sans se départir de ce qui a fait sa réputation.

Un vrai plaisir de lecture, une réussite littéraire, un récit indispensable.

Bonne lecture





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Tokyo vice

Je pensais lire l'histoire d'un journaliste traqué par les yakuzas, un polar retraçant les enquêtes journalistiques de notre écrivain d'adoption nippone... en fait j'ai lu bien plus que cela.



Si la première de couverture attire l'œil (la couverture broché est réellement sublime), c'est bien la quatrième de couverture qui m'a clairement décidé à acheter cette petite merveille. La mise en page du texte est soignée, un peu comme si nous lisions un article de presse.

À l'heure où le numérique est en plein essor, c'est avec ce genre d'ouvrage que j'aime enrichir ma bibliothèque.



Dans la première partie du roman le ton de l'auteur est clinique, on le sent détaché de ses émotions, il nous relate des faits qui se veulent objectifs, la façon dont il a pu se construire son réseau d'informateurs ou encore les personnes qui l'y ont aidés, ses premières amitiés.

Les techniques d'investigations et l'immersion dans l'envers du décor sobre et élégant de l'image que renvoie le Japon, rendent ce roman captivant, excitant même.



Le ton est léger et parfois grivois mais la plume est toujours précise et incisive.

C'est avec humour que l'auteur nous livre ses difficultés en tant que gaijin.



L'auteur prend le temps de nous décrire certaines traditions, les notes explicatives apportent un plus, les termes japonais omniprésents rendent hommage à cette culture et l'on ressent toute l'affection de l'auteur pour son pays d'adoption.



Le ton de l'ouvrage prend une toute autre envergure dans la moitié de la deuxième partie du roman. On commence vraiment à ressentir les émotions de l'écrivain, laissant tomber les barrières ou peut-être une certaine pudeur, se livrant à une confession parfois intime avec le lecteur.

Dès que Jake Adelestein nous invite dans ses pensées sans faux semblants, une certaine tension s'immisce et s'installe jusqu'à la fin de la narration.



La troisième partie traite de ce qui le poussa à quitter pour un temps le Japon, de réelles menaces pesant sur lui ainsi que sa famille.



J'ai apprécié lorsque l'auteur nous décrivait l'évolution de la technologie. Nous le rencontrons au début des années 90 (pas de téléphone portable, pas d'internet) et l'histoire se déroule jusqu'en 2008.



Mais ce que je retiens surtout de cette œuvre, ce sont les temps forts de ce roman.

Il y a des passages où mon cœur s'est serré à tel point qu'il m'a fallu faire une pause dans ma lecture.

Sa tentative d'explication du terme Yarusenai n'aurait pas pu être plus explicite et juste je pense.



J'ai eu l'impression de vivre des instants de vie avec Jake Adelestein et terminer ce roman est un petit peu comme dire au revoir à un ami...alors bonne route mon ami et s'il te plaît, pense à mettre des chaussettes unies.

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J’ai vendu mon âme en bitcoins

C'est davantage le récit d'une enquête journalistique qu'un roman. Mais c'est superbement expliqué : s'agit-il là du premier et plus grand braquage que permet le net, ou seulement d'une grande incompétence (irresponsabilité ?) de son patron-informaticien en matière de monde réel ? L'auteur nous met sur la piste. Et la Haute Cour japonaise a rendu son arrêt précisément le 11 juin dernier... je n'en dirai pas plus !
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Tokyo vice

Tokyo Vice : L'histoire

Mais quel plaisir de lire cette non-fiction qui m'a rappelé l'excellent Baltimore de David Simon !

L'auteur, Jake Aldestein, raconte sa vie en tant que journaliste au Yomiuri Shinbun, un des grands quotidiens japonais. C'est le premier américain à intégrer l'équipe de journalistes d'un quotidien japonais. Nous suivons donc l'histoire de ce « gaijin » de son arrivée au journal jusqu'à l'époque où il écrit son livre.

Le livre est coupé en 3 parties qui sont : le Soleil Levant, le Zénith et le Crépuscule.

Dans la première, Jake raconte comment il a eu sa place de journaliste et commence à intégrer les coutumes japonaises comme les remises de carte de visite. Il découvre les liens entre la police, les journalistes et les yakuzas à travers plusieurs affaires criminelles.

Dans la seconde partie, on le retrouve en journaliste plus expérimenté. Il est muté à Tokyo pour s'occuper des affaires de moeurs et il découvre les quartiers chauds de Kabukicho (plutôt réservé aux japonais) et Roppongi (pour les étrangers et beaucoup plus sordide).

Ca sera l'occasion de découvrir le fonctionnement du trafic d'êtres humains régi par les yakuzas et de découvrir les moeurs japonaises. J'ai vraiment adoré cette partie.

Dans la troisième, Jake sera confronté à l'affaire de sa vie. Il s'intéresse au blanchiment d'argent et à une opération du foie réalisée aux Etats-Unis sur Goto, le chef d'un des plus gros gangs de yakuzas. Sa vie et son entourage seront menacés et il est obligé de quitter son poste de journaliste au Yomiuri. Il poursuivra quand même son enquête tout en découvrant les impressionnants liens tissés par les yakuzas à l'intérieur et à l'extérieur du Japon.

J'ai dévoré ce livre qui est très bien écrit et qui a été admirablement bien traduit.



Tokyo Vice : L'objet

Le livre est magnifique. le premier contact se fait avec très belle illustration de couverture réalisé par un membre de la maison d'édition. Ensuite, on découvre la mise en page très travaillée avec les titres de chapitres écrits à la verticale. le papier est également très agréable et j'ai adoré la toute dernière page du livre où tout est détaillé avec humour : le poids du livre, le papier utilisé, … Un magnifique ouvrage !



Tokyo Vice : La maison d'édition

Tokyo Vice est le premier titre des Editions Marchialy, petite maison d'édition française qui souhaite se spécialiser dans les ouvrages de « creative non fiction ». Bon courage à eux.





Merci à Babelio et aux Editions Marchialy pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de « Masse Critique ». J'ai été tellement content de ce livre que je me suis empressé d'acheter leur second ouvrage édité, Une femme chez les chasseurs de tête écrit par Titaÿna

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Tokyo vice

J'ai bien aimé les détails graphiques inhabituels dans un livre : les têtes de chapitre écrites verticalement, des notes explicatives en encart et non en note de bas de page, les caractères sont assez gros et bien lisibles... ce sont des détails mais quand on prend un pavé ce sont des choses qui comptent sur la longueur. D'ailleurs le livre est bien moins un pavé qu'il n'y paraît avec un peu moins de 500 pages, le papier est en fait très épais.

Il se lit très facilement, avec toutefois des arrêts sur les mots japonais auxquels nous ne sommes pas habitués, mais l'auteur réussi parfaitement le challenge difficile de redynamiser avec sa plume qui semble courir le plus naturellement du monde à grande vitesse comme le Shinkansen (TGV japonais), il fait aussi preuve d'humilité et d'humour, ce qui donne un très bon mélange vif, dynamique et facile à lire. Il se lit comme un bon roman pas comme un documentaire lourd ou pesant de détails. L'auteur a aussi réussi à parler des horreurs des mafias sans tomber dans les détails immondes, j'ai apprécié cette pudeur, ce respect.

J'ai beaucoup ris, pleuré aussi et ressenti de grosses colères. Je suis passée par toutes sortes d'émotions, et c'est justement ça la vie. Ce livre est une partie de la vie de l'auteur et cela se ressent.

Une fois le livre refermé je n'avais qu'une envie : ne pas l'avoir encore lu pour pouvoir le redécouvrir à nouveau, mais c'est impossible alors je l'ai passé à mon mari en pensant déjà le prêter à ma mère... je crois que c'est le plus beau compliment qu'on puisse faire au sujet d'un livre : avoir envie de le partager.
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Tokyo vice

Premier ouvrage des jeunes éditions Marchialy, Tokyo Vice est un essai, un de ces livres dont les journalistes américains ont le secret et que l’on appelle la creative nonfiction. Ici donc Jake Adelstein raconte comment, après des études qui l’ont mené à Tokyo il a réussi à intégrer la rédaction du Yomiuri Shinbun, l’un des plus grands quotidiens japonais. Affecté au service Police-Justice, il découvre une autre facette de la culture japonaise et s’intéresse peu à peu aux yakuzas. Plongeant de plus en plus dans les nuits interlopes de Kabukichō ou Roppongi, Adelstein soulève quelques loups et s’intéresse en particulier de très près au trafic d’êtres humains. Une enquête qui va lui valoir de voir sa tête mise à prix par le Goto-Gumi, branche du Yamaguchi-Gumi, le plus important gang yakuza du pays.

Tokyo Vice s’ouvre par une scène particulièrement éloquente et saisissante. Pris dans les filets de Jake Adelstein, le lecteur a tôt fait d’embarquer dans l’histoire singulière de ce jeune et naïf juif américain immergé dans une culture dont il découvre petit à petit les codes. De fait, si l’introduction du livre annonce une suite trépidante, le soufflé retombe vite sans que pour autant l’ouvrage perde de son intérêt. Il faudra encore quelques centaines de pages avant d’entrer de plain-pied dans l’enquête qui met le feu aux poudres et pousse Adelstein à se confronter au Goto-Gumi. Entre temps, le récit que fait l’auteur de sa découverte du journalisme à la japonaise et de la manière dont s’entretiennent les relations entre la presse et la police nippones est particulièrement intéressant en ce qu’il révèle de façon souvent amusante des pans de la culture du pays qui nous sont pour beaucoup étrangers.

Peu à peu aussi, Jake Adelstein, tout en se servant des stéréotypes que peut avoir le lecteur et qui, pour une bonne part, sont un peu les siens lorsqu’il débute sa carrière au Yomiuri Shinbun, offre un autre regard sur le Japon et en particulier sur ce Japon normalement fermé aux gaijins mais que son poste de journaliste et les relations qu’il noue avec la police et les yakuzas lui permettent de pénétrer. Tout cela est bien souvent passionnant, parfois étonnant, toujours instructif. Et quand Adelstein s’enfonce un peu plus dans la face sombre de Tokyo, dans la complexe toile de relations codées entre journalistes, policiers, yakuzas, politiques… le livre trouve un second souffle qui ne se relâchera plus jusqu’à la fin.

Certes, Jake Adelstein, oscillant sans cesse entre la mise en avant de sa propre naïveté et l’autoflagellation propre aux Américains cherchant à expier quelque faute morale peut parfois se montrer agaçant. Mais il n’en demeure pas moins que c’est bien aussi ce décalage, et au moins autant que la documentation sur le crime et la traite d’êtres humains au Japon, qui fait l’intérêt de son livre. Belle découverte malgré tout – et, signalons-le au passage, bel objet – Tokyo Vice est donc un document d’un grand intérêt en même temps, pourrait-on dire qu’un agréable roman.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Coffret : Tokyo Vice - Le dernier des yakuzas

Jake Adelstein est journaliste. Tokyo Vice est son histoire.

Mais alors que nous racontes son bouquins

A 24 ans, Jake Adelstein intègre le service police et justice du Yomiuri Shimbun, le plus grand quotidien japonais. Il collabore au travail de la police de Tokyo, avant d’être contacté par la mafia. Il devient interlocuteur des yakusas tout en restant informateur de la police. Mais cette position ambivalente n’est pas sans danger.

Vous l’aurez compris Tokyo Vice est un récit personnel, celui d’un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise. Il nous raconte ici son quotidien, ses enquêtes. Il faut dire que notre journaliste court après les bons sujets.

Il nous plonge de plein pied dans la société japonaise contemporaine. Celle qui a un double visages, très policé coté jardin, totalement phagocytée par les mafia coté cours.

Et cette chronique du japon d’aujourd’hui fait froid dans le dos.

Nous sommes là dans la littérature du réel.

Moi ce qui m’a marqué, outre les trafics en tous genres, c’est le commerce du sexe et celui des être humain qui est insoutenable. Mais c’est aussi la place des femmes dans cette société qui a fait monter la colère en moi.

Pour ces organisations du crime, rien n’est plus important que le pouvoir et l’argent.

Et le récit très personnel de Jake reflète parfaitement ces ambiguïtés du Japon d’aujourd’hui.

Ce livre a été un gros coup de coeur.

Et je remercie ma complice Marianne de me l’avoir fait découvrir.

D’ailleurs vous pouvez retrouver sa magnifique chronique fantôme de Tokyo Vice ICI : https://collectifpolar.blog/2020/05/04/tokyo-vice-de-jake-adelstein/
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Le dernier des yakuzas

L'histoire :

Jake Adelstein, journaliste américain est en danger après avoir écrit un article sur un membre du Yamaguchi-gumi, la plus grosse organisation yakuza du Japon. Il décide alors d'engager Saigo pour assurer sa protection, qui lui-même appartenait au gang adverse : l'Inagawa-Kai. En échange il doit écrire sa biographie. De 1960 à 2014 Adelstein nous raconte la vie d'un yakuza à travers leurs codes, leur hiérarchie, leurs business et leurs ennuis avec la justice et les bandes rivales.



Mon avis :

Le monde des yakuzas est un monde intriguant, les mafias ont toujours eu ce côté fascinant, alors quand j'ai lu la quatrième de couverture me proposant de découvrir la vraie vie d'un mafieux japonais, j'ai de suite sauté sur l’occasion.

L'auteur commence par un avertissement nous précisant que la plupart de ses informateurs ont accepté de parler en échange de la plus grande des discrétions. Il met également à notre disposition la liste des principales organisations yakuzas et une brève présentation des protagonistes de l'histoire, afin de nous permettre d'y voir plus clair.

C'est donc d'une biographie qu'il s'agit, celle de Saigo, ancien membre de l'Inagawa-Kai, à travers différents événements de sa vie passée. J'ai trouvé ce roman détaillé et très intéressant, bien que je me sois un peu perdue par moments avec tous ces noms japonais et les passages propres au monde de la finance ou de la politique (deux thèmes totalement flous pour moi). C'est vraiment complet car on découvre plusieurs facettes de cet univers : la hiérarchie, les codes des organisations, les conditions de vie dans une prison japonaise, les liens avec le monde politique et judiciaire, leurs sources de revenus, leurs tatouages mais aussi le chantage, le déshonneur, la drogue et la violence. Bref, à travers cette biographie on est en totale immersion dans ce monde méconnu et franchement j'ai appris énormément de choses, et pas que sur la mafia japonaise mais aussi sur les coutumes de ce pays en général.

Le style d'écriture n'est pas romancé, le but n'étant pas de faire de la fiction mais d'informer. C'est vrai je savais que je m'attaquais à une biographie mais je croyais trouver quand même un peu d'émotion mais non. L'auteur reste d'une impartialité exemplaire et sait donner un ton neutre à son récit.

C'est étrange car on entre dans la vie de Saigo depuis son plus jeune âge, on découvre ses points forts et ses points faibles, ses heures de gloires et son côté sombre, sa façon de penser mais au final, c'est écrit avec une telle pudeur qu'on a le sentiment de ne pas le connaître.

Pour conclure, c'est un roman complet, vraiment très intéressant. Mais attention notre journaliste s'en tient aux faits. Si vous pensiez avoir affaire, comme moi, à une biographie romancée, ce n'est pas le cas. Par contre si vous souhaitez découvrir le monde des yakuzas des années 60 à nos jours, alors foncez, vous devriez y trouver votre compte !


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Tokyo vice

Roman passionnant sur le Japon contemporain de l'autre côté du miroir. Tous ceux qui s'intéressent quelque peu au Japon ont entendu parler des Yakusas, sans trop comprendre ce qu'ils étaient. Des mafieux avec un code de l'honneur particulier et qui ont pignon sur rue ? Oui, en partie, mais les temps changent et le code de l'honneur s'effrite.

A vrai dire, on peut s'étonner que l'auteur, qui fut journaliste dans un grand quotidien japonais, soit encore en vie aujourd'hui.

Ceux qui approchent de trop près les Yakusas ont en effet tout à perdre et peu à gagner.

Lorsque l'enquête devient obsessionnelle pour Jack, il n'y a plus vraiment de limites. Le tour de bars sordides, les amitiés fortes avec certains policiers qui l'aideront à faire progresser son enquête, la rencontre de quelques femmes fatales, tout cela est cependant décrit sans pathos et sans voyeurisme.

Ponctué de moments de grâce (comme ces goûters avec les filles d'un ami policier autour d'un pot de glace au chocolat), Tokyo Vice est un ovni littéraire : ni vraiment documentaire, ni vraiment roman policier...

Helena disparaît, le chef des Yakusas se fait greffer un nouveau foie, les menaces se font plus précises mais rien n'empêchera Jack d'aller jusqu'au bout.

Les choses se sont elles vraiment passer comme cela ?

Peu importe sans doute, puisque le "gaijin" nous a mené jusqu'au bout de son histoire efficacement et non sans une certaine mélancolie.

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