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Critiques de James Melville (30)
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Mortelle cérémonie

Le commissaire Otani, responsable de la police de Hyogo est un personnage important, alors il n'est pas étonnant qu'en cette période de début d'année, il ait été invité avec son épouse à une cérémonie du thé dans l'une des plus prestigieuses écoles japonaises.

Et voila que le Grand Maître qui était en train d'officier est abattu sous leurs yeux !

Otani, témoin, et ayant commencé l'enquête est chargé officiellement de la prendre en charge bien qu'il ne soit pas dans la région dont il est responsable.

Sa première idée : c'est l'ambassadeur de Grande Bretagne qui était visé.

Mais il l'abandonne petit à petit : étant donnés les salamalecs lors de l'installation entre différents personnages (installez vous à la place d'honneur...mais, je vous en prie, je n'en ferai rien..) il était impossible à quelqu'un d'extérieur à la pièce de savoir où chacun serait placé.

Mais l'idée plait bien à Fujiwara, le responsable de la police de Kyoto et à Sakamoto, ex-adjoint d'Otani qui vient de demander et d'obtenir immédiatement sa mutation pour Kyoto.

Et puis, il y a ce jeune irlandais qui étudiait pour être maître du thé...C'est facile...Un coupable presque évident...

Mais Otani y croit de moins en moins : il va donc lui falloir faire preuve de beaucoup d'obstination pour trouver la vérité. D'autant qu'il est terriblement perturbé par la présence chez lui, de Rosie, la jeune anglaise, fille au pair chez ses enfants à Londres.

Pourquoi a-t-il eu la drôle d'idée de l'inviter ? Pourquoi apprend-elle le japonais alors qu'elle refuse de prendre en compte les subtilités de la politesse (et donc de la civilisation ) japonaise ?

Comme toujours, aspects politiques, japonais et anglais, cette fois ci et beaucoup d'humour dans la description du "choc" des modes de vie...
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Miss Seeton à la barre

Une nouvelle enquête de Miss Seeton dont le solide bon sens en fait l'auxiliaire nécessaire au bon fonctionnement de la justice de Sa Très Gracieuse Majesté.

Cette troisième aventure de l’inoxydable vieille fille au parapluie de la sous la plume de Hampton Charles est un délicieux moment de lecture.

Comme le dit si bien Michelle Witta, c'est "so Cute", so british, je rajouterai.

Car l'héroïne crée par Heron Carvic, Emily Seeton n'a pas fini de vous surprendre. A découvrir ou à relire sans modération car Miss Seeton, devenue la coqueluche de Scotland Yard, est une exentrique vieille fille et une des plus attachantes figures de détectives amateurs.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Miss Seeton à la barre

Bon… Un petit roman sympa sans plus. On est obligé de faire le parallèle avec Miss Marple mais Miss Seeton est la Miss Marple du pauvre. Peu présente finalement dans l’histoire. Un roman peu passionnant mais sympa (tout juste…) et reposant (oui, bien reposant) lorsqu’on sort d’un roman bien costaud, ce qui était mon cas.

Je ne lirai pas d’autres histoires de Miss Seeton mais je lui mets la moyenne. Tout juste.

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Mortelle cérémonie

Au cours de la cérémonie rituelle du thé, le commissaire Otani, invité avec Hanaé sa femme, assiste à un meurtre : le Grand Maître qui officie est abattu d’une balle de fusil. Parmi les autres personnages figurent le gouverneur de la province de Kyoto, les ambassadeurs de Grande-Bretagne et du Ghana et leurs épouses, ainsi que Takayama, un riche industriel. Otani s’élance à la poursuite du tueur. Pour lui, ce n’est pas le Grand Maître qui était visé, mais Hurtling, l’ambassadeur britannique. Le diplomate a eu la vie sauve parce qu’il s’inclinait au moment du coup de feu.



Au grand dépit de Fujiwara, le responsable de la police de Kyoto, c’est 0tani, principal témoin, qui est chargé de l’enquête avec ses fidèles Noguchi et Kimura. Sakamoto, autre subordonné d’Otani, est frustré d’être écarté. La piste de l’IRA est évoquée, à cause de la présence de Patrick Casey, un Irlandais étudiant la cérémonie du thé et disciple du Grand Maître. D’ailleurs, l’ambassadeur affirme, preuves à l’appui, recevoir des lettres anonymes de menaces. Kimura et Noguchi rivalisent pour dénicher l’information la plus précieuse.



Noguchi présente à Otani une ancienne servante enceinte du Grand Maître ; ce dernier ne dédaignait pas les bonnes fortunes, ayant même séduit sa belle-sœur, la femme du gouverneur. Otani apprend qu’avant son mariage, la femme du Grand Maître a eu pour amant Fujiwara et que de leur liaison est né un fils, neuf mois environ après la cérémonie nuptiale. C’est l’actuel successeur du Grand Maître. Les présomptions contre Casey s’effondrent, malgré une mise en scène orchestrée par Sakamoto qui crée de toutes pièces des preuves prétendument accablantes. Casey est arrêté et Otani enquête sur les liens entre Sakamoto et Fujiwara : le premier a été sous les ordres du second pendant la guerre.







Outre l’enquête proprement dite, le lecteur prendra plaisir à cette histoire dans laquelle deux cultures s’affrontent : l’orientale, courtoise, aimable et ancrée dans la tradition ; l’occidentale, brouillonne, vive et encline à imposer ses propres goûts.



Cet antagonisme est représenté par l’affrontement moral douloureux ressenti par Otani au contact de Rosie Winchmore qui bouscule, sans vraiment s’en rendre compte, son mode de vie. Il a fait la connaissance de Rosie à Londres chez sa fille, un voyage programmé en épilogue du Neuvième Netsuké (1991) ; la jeune fille étant venue étudier au Japon, il l’a invitée à passer quelques jours chez lui.



Mais la Britannique débarque avec ses aliments biologiques, elle préconise le riz brun au lieu de riz blanc : une hérésie ! Elle choque Otani par son impudeur, elle sort presque nue de la salle de bains, elle met à sécher ses petites culottes dans la pièce réservée aux ablutions et couche avec Casey oubliant son petit ami resté à Londres.



Cependant l’Occident et l’Orient se rejoignent lorsque la chair est titillée : les amours ancillaires et adultérines ne sont l’apanage d’aucune époque ni d’aucun continent.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le neuvième netsuke

A Kobé, comme dans bien d’autres villes nippones, existent des hôtels d’amour permettant aux couples illégitimes, et aux prostituées, d’assouvir leur passion ou d’exercer leur petit métier en toute impunité.



Et c’est dans l’une des chambres sophistiquées du Fantasia Hôtel (lits tournants, TV Couleur, vidéo…) qu’a été découvert le cadavre d’une jeune femme dont le principal revenu résidait dans le commerce de ses charmes.



Le commissaire Otani, désirant compléter l’enquête de son adjoint Kimura et peut-être découvrir de nouveaux indices, y loue une chambre pour deux heures en compagnie de sa femme. Un prétexte qui devient récréation, mais n’entrons pas dans les détails et respectons leur vie privée.



Donc Otani fouille cette chambre à l’ambiance érotique et sa femme trouve, cousu dans l’ourlet des rideaux qui masquent le lit, les entourant tel un baldaquin, un netsuke, petite figurine d’ivoire haute de cinq centimètres, fort délicatement ciselée, et en vogue au XVIIIe siècle. Le personnage féminin représenté par cette statuette ne correspond pas aux canons de la beauté définis par les artistes et la mode de l’Empire du Soleil Levant.



Otani s’adresse au conservateur du musée de Kyoto afin d’obtenir de plus amples renseignements sur ce qui s’avère être une pièce de collection. Le musée détient sept netsukes et celui en possession d’Otani complète ou presque la collection représentant les neuf muses de la Grèce antique. Jugeant cette figurine comme une pièce à conviction, Otani refuse de se dessaisir de ce que les responsable du musée qualifie de trésor national, à la valeur inestimable.



Le comportement de Ninja Noguchi, un de ses collègues, plonge le commissaire dans la plus profonde perplexité, d’autant qu’il est convoqué par les hautes autorités policières de la capitale.



Cette figurine, et le meurtre qui y est lié, fait remonter à la surface la période trouble de la guerre américano-japonaise, prenant ses racines dans les Philippines, et de hauts personnages affiliés à la Diète, assemblée politique nippone, semblent compromis.







Plus qu’un roman policier, alerte mais à la trame fragile, ce livre permet de plonger dans un univers oriental, mystérieux, courtois, loin des clichés dus à certains auteurs qui ne trouvaient en l’exotisme que l’alibi du péril jaune.



Vu par un Anglais connaissant fort bien les us et coutumes de ce pays, nous progressons sur les traces du commissaire Otani dans un pays partagé entre le désir de se moderniser, de s’ouvrir à l’Occident, et celui de garder intact et de protéger ses traditions, divisé entre son passé et son avenir.



Un roman plein de fraîcheur, de suavité, mais qui ne tombe pas dans le piège de l’onctuosité outrancière, et des yakusas, ce qui nous change de la noirceur de certains romans américains et de leurs gangsters arrogants.
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La Mort d'un Daimyo

J'ai lu ce livre avec plaisir mais il est quand même assez confus, un peu bâclé. Mais c'est vrai qu'il est intéressant pour deviner la culture japonaise à travers le personnage principal (et son épouse). Livre rigolo, sans plus.
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Kimono pour un cadavre

C'est avec Kimono pour un cadavre que je découvre James Melville auteur britannique de romans policiers et de romans historiques. Kimono pour un cadavre est le 9è de sa série Tetsuo Otani et ma foi j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir Kobe , sa police ,son "patron" et son festival de Mode international agité de soubresauts mortels.

L'intrigue tient la route , le monde de la mode et ses millions de dollars ou de yens est un monde de requins. Le lecteur découvre aussi le Japon des années 80, un Japon en pleine croissance économique à la pointe des technologies, un Japon polyglotte , ouvert sur le monde occidental.James Melville aime ce pays , sa culture, ses habitants et transmet cet attachement au lecteur à travers les pages de ce roman policier de facture certes classique mais plaisante.

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Le Samouraï récalcitrant

le commissaire Otani est chargé d’élucider la mort d’une jeune hollandaise , stagiaire dans une société pharmaceutique et l’incendie du siège des Yakusa locaux. Pour compliquer l’affaire , le gendre du commissaire avait une liaison avec la victime. Bonne intrigue autour des trafics de médicaments.
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Un Bouddha de pacotille

» Une université d’été à laquelle participe des étrangers et sa belle sœur ; la mort mystérieuse de son directeur après deux tentatives ratées . Otani et sa fine équipe (surtout Kimura toujours en quête d’étrangères sexy) vont mettre à jour des interactions avec une guerre des gangs de yakuza et des intérêts immobiliers.
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Kimono pour un cadavre

Un influent homme d’affaire est écrabouillé par une lustre et voilà le commissaire Otani lancé dans une enquête dans le milieu de la haute couture . Au Japon comme en France sous des dehors artistiques c’est l’argent qui mène la danse dans ce milieu assez opaque , avec en plus , les rivalités et les jalousie . l’inspecteur Kimura ,don Juan impénitent, est ,lui , intéressé par les mannequins ce qui l’amènera à certaines désillusions.

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Haiku pour Hanae

Le meurtre d’un jeune américain dans l’île d’Awaji près de Kobé amène le commissaire Otani à enquêter ;Il va devoir se plonger dans des arcanes magiques et des croyances traditionnelles . Un renard maléfique serait-i le meurtrier ?
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Mortelle cérémonie

On ne plaisante pas avec la cérémonie du thé au Japon .Moment de haute tradition , en présence de la crème de la société de Kobé . Et voilà que le Grand maître est abattu en pleine célébration ! Le Commissaire Otani présent à l'évènement avec sa femme se doit d’élucider ce crime avec l’aide de ses fidèles adjoints. Et il s’en passe des choses , derrière les paravents et sous les kimonos , érotisme mais aussi nostalgies politiques douteuses…De quoi le distraire de ses soucis avec son invitée anglaise , la jeune et peu commode Rosie.
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Sayonara, douce amaryllis

. Une étrangère assassinée, et en public (une réception) et en présence de deux inspecteurs de police (déguisés) ! Certes la victime est parfaitement déplaisante mais ce n’est pas une raison . La police japonaise risque de perdre la face : aussi l’inspecteur Otani va -t-il mener l’enquête avec ses fidèles auxiliaire , Kimura le séducteur et le mystérieux et brutal Noguchi.
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Le Samouraï récalcitrant

Dans l'incendie d'un immeuble appartenant à une famille locale des yakuza, la mafia japonaise, les policiers retrouvent le corps d'une jeune femme. Il s'agit de Marianna Van Wijk, ressortissante hollandaise qui séjournait à Osaka afin de parfaire la langue nippone. Elle effectuait un stage dans une société pharmaceutique, mais ce n'est pas cela qui gêne les subordonnés du commissaire Otani.



Une photo a été retrouvée dans son sac à main, un cliché représentant Otani en compagnie de sa famille dans un parc de loisirs. Hanae, la femme du commissaire, avoue avoir entraperçu leur gendre Akira embrassant en pleine rue celle qui devait périr dans l'incendie. Or, Akira a disparu, ne remettant pas les pieds chez lui et sa femme Akiko s'inquiète.



Les soupçons pèsent sur Akira, même s'ils ne sont qu'évoqués, et Otani se doit, par respect du règlement, se retirer de l'affaire confiée à ses collaborateurs. Akira et Marianna se sont connus en Angleterre alors que le Nippon était avec sa famille pour le compte de son entreprise dans la capitale britannique. Leur liaison a repris lorsqu'ils se sont rencontrés à Osaka.



Otani, enquête en marge et par Akiko découvre que son gendre, dont le passé de gauchiste le poursuit, avait des relations avec le directeur d'un laboratoire pharmaceutique et un ancien condisciple reconverti dans le zen. Ses adjoints rencontrent Penny Johnston, qui hébergeait Marianna et secrétaire du directeur de recherche du laboratoire de pharmacie. La jeune femme parait effondrée.



Les connivences entre Akira et la mafia semblent étroites et le procureur est persuadé que le disparu est véritablement impliqué dans cette affaire. Pas dans l'incendie qui serait imputé aux yakusa lesquels l'aurait provoqué afin de toucher l'argent de l'assurance, mais dans le meurtre de la ressortissante batave.



La mère d'un mafieux emprisonné cherche à négocier la relaxation de son fils en avouant avoir vu des yakusa pénétrer dans le bâtiment peu avant l'incendie ainsi qu'avoir aperçu Akira en compagnie de Marianna. Le rôle de Murata, le directeur de recherche n'est pas clair. Il aurait mis au point un médicament destiné aux femmes, mais dont les effets seraient plus du domaine sexuel que thérapeutique.







Ce roman, qui date de 1988, outre l'enquête d'Otani et les problèmes familiaux auxquels il est confronté, pose le problème avec dix ans d'avance sur les recherches médicales et surtout pharmaceutiques.



A l'heure où le Viagra fait tant parler de lui, ou les problèmes de dopage dans les milieux sportifs retiennent l'attention, l'apparition d'un médicament dont les effets secondaires ne sont pas toujours mesurés avec certitude, et la commercialisation mercantile qui peut en être faite, pose la question de l'éthique.



James Melville aurait pu prendre un pseudonyme japonais sans que quiconque trouve à redire tant la description des us et coutumes du Pays du Soleil Levant sont décrites avec précision. La touche personnelle dans les démêlés familiaux du commissaire apportant ce petit plus qui débanalise le roman à énigme pour en faire un roman humaniste.






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La Mort d'un Daimyo

Les aventures du commissaire Otani présente souvent la confrontation du Japon nouveau et du Japon traditionnel mais dans ce roman-là elle se double d’un choc entre Japon et Occident car le commissaire enquête en Angleterre . Savoureuse rencontre que souligne l’humour discret de Melville.
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L'Etranger de Kobe

C'est avec plaisir que l'on retrouve le commissaire Otani et ses adjoints, car ce que est plaisant c'est ce travail d'équipe pour résoudre cette enquête. Le rythme est agréablement lent, et il faut attendre la toute fin pour tout savoir...
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Mortelle cérémonie

Mortelle cérémonie... Ou le polar au pays du soleil levant plein de tradition... Ou le polar aussi où tu te demande si t'en a pas trop lu, parce que tu trouve les mobiles toujours avant tout le monde, là les policiers...



Pitch:

Otani est commissaire, pour le nouvel an il est invité ainsi que sa femme à une cérémonie du thé organisé par un Grand Maître, et c'est la classe... et paf une balle dans la tête pour le Grand Maître ça fait un peu désordre...



Il a plein de souci le commissaire Otani, en plus de cette enquête où va falloir jouer sur du velours, il accueille chez lui une jeune Anglaise venue étudier et là aussi c'est pas simple... Non vraiment pas... Et si on lui rajoute des vacheries inter service (ils ont un système assez complexe) ça aide pas non plus.



Un polar assez traditionnel, dans un pays traditionaliste... Un polar ou beaucoup de choses se mélangent.. le passé, la guerre n'est pas si loin, les traditions perdurent à plein de niveau... La hierarchie, la jeunesse, les invités Rosie ne comprenant pas grand chose à comment ils fonctionnent et pensent provoquant malgré elle bien des problèmes, à ce niveau là c'est assez juste.



Et puis y a l'enquête, les fausses pistes, l'IRA ( et là vous me dites mais que vient foutre l'IRA au pays du soleil levant..^^) Y aussi l'amour de la cuisine et de manger qui passe ( obligé quand on parle des Japonais, obligé)...

Niveau société c'est plutôt bien foutu, et comme cela se mélange avec l'enquête à proprement dites ça se lit bien... très bien même...



Seulement arrivé à un certain point de l'enquête, j'ai pas pu m'empêcher de penser "bin oui, j'avais raison, je le savais! C'est pas trop tôt les gars!" et j'aurais sans doute aimé un peu plus de surprise...



Un polar en demi teinte, sympa pour tout le côté société, mais pas non plus super jouissif niveau enquête...

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Haiku pour Hanae

James Melville a été en poste au British Council à Tokyo et à Kyoto et a servi dans la diplomatie culturelle. Il a tiré de cette expérience une quinzaine de romans policiers ayant le Japon pour cadre et le commissaire Otani pour personnage principal. Haïku pour Hanae (l’épouse d’Otani dont le rôle ici est toutefois marginal) se déroule sur une île près de Kobe où le couple se rend pour voir ses enfants, l’occasion pour le commissaire de se souvenir d’une enquête plusieurs années auparavant.



Ce vrai-faux roman policier japonais n’est pas d’une très grande originalité (un étranger a été retrouve assassiné près d’un temple taoïste) mais permet à James Melville d’évoquer les sanctuaires, les auberges traditionnelles et de donner vie à quelques personnages bien typés. Il est aussi question de légendes et d’un esprit qui se manifeste sous la forme d’un renard. On s’y perd parfois un peu mais cela reste une lecture plaisante et rapide sur la plage ou un jour de pluie.

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L'Etranger de Kobe

Un style sympathique, facile à lire et pourtant sans concessions. Une description de la société japonaise à travers le roman policier et de la vision des japonais sur les étrangers. Comme pour un bon Agatha Christie, on ne se rappelle malheureusement plus du dénouement!
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Miss Seeton au service de Sa Majesté

une ambiance surannée à l’Agatha christie mitigée de Patricia wentwoorth

une héroïne _ une vieille fille pudibonde_délicieusement déconnectée de la réalité qui règle les problèmes de son pays (sans même s'en apercevoir) à coups de pébrocs hasardeux

ces livres m'ont beaucoup fait rire mais l'auteur d'origine (héron carvic) est bien meilleur que les suivants

désopilant!!!!!!!!!!!!!
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