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Critiques de Janwillem Van de Wetering (42)
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Cash-cash millions

Wetering est aujourd'hui en dessous des radars. C'est dommage. Une belle découverte de plus grâce au flair de François Guérif. Une voix hollandaise originale, pleine d'humour et de philosophie. Unité de ton, mais diversité des thèmes. Une fortune en héritage, à moitié envolée, va entraîner une curieuse équipe à un étrange périple. Ils retrouveront plus que le magot, une leçon de vie.
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Comme un rat mort

Bonne enquête de nos enquêteurs amsteldamois au nord de la Digue où tout est différent. Le lectorat belge appréciera les citations dans le dialecte local. Une conclusion bien amenée, en phase avec la perception qu'un voyageur peut avoir d'Amsterdam. Je recommande à ceux qui effectuent leur Grand Tour aux Pays-Bas. Par ailleurs, la lecture est rendue parfois peu agréable du fait de certaines traductions qui paraissent incongrues (bien qu'il reste difficile d'en juger; la traductrice n'est pourtant pas la première venue quand on lit sa biographie sur ce site...) et surtout, d'un assez grand nombre de fautes d'orthographe ou de typographie. Là, on aurait tout de même pu espérer une correction de la part de l'éditeur!
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Comme un rat mort

C’est complètement barré et très drôle, même si l’on serait bien en peine d’expliquer pourquoi et comment l’horlogerie tient sur 330 pages. Chez Wetering, on apprend vite à ne pas se poser de questions et à faire avec.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Comme un rat mort

En lisant Comme un Rat Mort je ne peux m'empêcher de penser à la critique de rat des champs à propos de L'Autre Fils de Dieu : "ai-je bien lu ce que je crois que je viens de lire ?". Oui, je l'ai lu !

La Frise ? Vous connaissez la Frise ? C'est une des régions des Pays Bas. Enfin, c'est ce que pensent les habitants des autres régions. Les frisons, eux, n'en sont pas sûrs. La Frise est une sorte de huitième merveille du monde. Tout y est mieux qu'ailleurs. En Frise "tout vient bien" : les légumes, les moutons, les vaches et les hommes, qui sont plus grands et plus forts qu'ailleurs, les romains le disaient déjà. Il y a donc la Frise et les Pays Bas.

Dans un des ports d'Amsterdam on trouve un doris en partie brulé, un cadavre à l'intérieur. Le cadavre, brûlé lui aussi, est difficile à identifier mais il a des dents superbes : il doit être facile de trouver le dentiste responsable du travail qui identifiera le mort.

Il S'agit de Douwe Senerjoen : un frison. Que faisait-il à Amsterdam, mis à part s'y faire tuer ? Il faut aller enquêter en Frise !

Le commissaire et l'adjudant Grijpstra sont immédiatement volontaires : ils sont frisons ! Le commissaire étant en mauvaise santé, c'est l'adjudant qui partira. Le sergent de Gier va l'accompagner mais il ne pourra pas être très utile : il est né à Rotterdam alors il ne comprendra rien à la Frise ni aux frisons.

Ils partent. Grijpstra enquête. De Gier garde la maison qu'on leur a prêtée. Il prépare les repas, transporte des tomates, va chercher du poisson frais dans les îles...Surtout il s'occupe d'un rat apprivoisé, un rat qui grince. Est-il malade, est-ce de l'asthme ?

Le commissaire et l'agent Cardozo font des allers et retours...

L'enquête est difficile : la victime était très désagréable : il escroquait même ses collèges marchands de moutons. Ses collègues frisons : c'est impensable...Alors en plus de sa famille et de ses proches, des ennemis, il devait en avoir beaucoup...

Quand on connait enfin l'assassin on se rend compte que de Gier et Cardozo, qui n'est pas frison lui non plus ont été bien utiles ! Est-ce étonnant ?

Encore un livre de cet auteur qui ne me fait pas du tout penser à Simenon !

Mais cela m'a fait penser à un livre de Nicolas Freeman qui se passe en Drenthe, je crois. On dirait que les hollandais ont comme du mépris pour ces provinces périphériques !
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L'Ange au regard vide

Un roman déconcertant pour les inconditionnels d'Agatha Christie. Les assassins insoupçonnables font des pieds et des mains pour être punis. L'enquêteur sympathique dépouille le voleur à la tire de Central Park. Les victimes sont des bourreaux qui méritaient leur mort.



C'est donc plus un conte philosophique qu'un polar classique. Une leçon de vie administrée par l'ange de la mort. Où Nietzsche nous éclaire plus que Bertillon. Et où l'on évoque dans une mise en abyme Paco Ignacio Taibo II pour « No Happy Ending ».



Sans doute mon Wetering préféré, un des plus déjanté. À signaler aussi l'excellence de la traduction d'Isabelle Reinharez en particulier dans l'exercice ardu de rendre de la poésie.
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L'Ange au regard vide

Un titre trompeur, une intrigue bricolée entre New-Yark et Amsterdam avec des personnages un peu arbracabrants... voilà une partie du fond. Et pourtant on se laisse prendre jusqu'au dénouement. Peut être pas un chef d'oeuvre mais un bon moment de lecture assurément.
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L'autre fils de Dieu

Deux enquêtes dans ce livre, une menée par l'adjudant Grijpstra l'autre par le sergent de Gier. Le commissaire est un peu en retrait, comme un choeur antique il commente et conclut.

Vendredi soir, tard...Grijpstra et de Gier retournent au commissariat, ils devraient déjà être en week-end mais un attroupement sur le bord d'un canal attire leur attention. Les agents Ketchup et Karaté (leur surnom vient de l'état dans lequel ils laissent les suspect si par hasard on leur a confiés) sont là. Ils pourraient partir tranquillement mais ils sont curieux ! L'agent Karaté est dans le canal : il tente d'attraper un individu qui se défend avec sa béquille. De Gier plonge pour l'aider. Grijpstra apprend que celui qui est dans le canal, Frits Fortune n'a vraiment pas de chance : il vient de trouver son appartement entièrement vidé de tout ce qu'il contenait et sa femme disparue...L'adjudant en est sûr immédiatement : Fortune a tué sa femme ! Où est le corps ? Pas compliqué : à Amsterdam, il y a toujours un chantier qui commence et un qui finit, on ouvre un trottoir, on ferme une chaussée...Il suffit de placer le corps dans un de ces trous, de la reboucher, les ouvriers ne savent jamais où ils en sont...

Et voila Grijpstra qui enquête, persuadé qu'il est sur la piste d'un meurtre...

Bien sûr, l'histoire sera très différente de ce qu'il avait imaginé...

Pendant leur enquête les deux policiers sont souvent allés au Beleema, le café sur le quai. L'endroit est sympathique, le patron aussi. Il cherche toujours à aider ceux qui en ont besoin : les clients l'appellent "l'autre fils de Dieu". Ils y ont remarqué un allemand désagréable qui se plaint de tout, tout le temps...

Là, il se plaint encore : on lui a volé sa voiture ! On retrouve rapidement le véhicule avec un cadavre dans le coffre...mais le mort a succombé à une mort naturelle ; ulcère perforé...

On avait un meurtre sans cadavre, là on a un cadavre sans meurtre. C'est de Gier qui trouve l'affaire trop louche et qui va se lancer dans une enquête...

Et là encore il va faire des découvertes étonnantes...

Presque "sérieux" si on le compare à d'autres livres du même auteur, mais une vraie récréation quand même !
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L'autre fils de Dieu

Toutes les 10 pages environ, je ne pouvais m'empêcher de me demander : "ai-je bien lu ce que je crois que je viens de lire?" La réponse étant OUI, oui, et encore OUI. Ebouriffant. Plus que le mistral de ces derniers jours, et c'est dire!

Des dialogues hallucinants, de l'ordre de ceux que l'on a toujours eu envie de sortir à ses collègues et/ou à sa hiérarchie... totalement décalés, réjouissants, de quoi se réconcilier définitivement avec l'humain et la philosophie (de comptoir, sans doute, mais philosophie, je le maintiens).

Vite, peaufiner mes connaissances linguistiques, et m'en aller bavasser et philosopher dans les cafés d'Amsterdam!

Quant à l'intrigue... elle est à la hauteur des mots et des personnages : une pseudo-disparition, un appartement totalement vidé de son contenu, son propriétaire jeté dans un canal par les forces de l'ordre, des amours mises en scène, un policier qui a arrêté de fumer et en hallucine, et ma vieille tendresse pour le commissaire qui souffre de rhumatismes...

Un régal.

Une urgence.

Beaucoup d'étoiles au firmament.

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Le babouin blond

L’histoire est assez classique et pas très palpitante : une femme est retrouvée morte chez elle un soir d’orage, les policiers suspectent tout de suite qu’il ne s’agit pas d’un simple accident, et l’enquête commence, menée par les policiers Grijpstra et de Gier, accompagnés d’un novice et encadrés par un commissaire rhumatisant.



Les policiers interrogent différents témoins et sont séduits par un des protagonistes ; c’est le Babouin qui plait bien aux policiers car il refuse d’entrer dans le système et joue avec ses propres peurs. Et tout d’un coup, comme pour le Bourrel des Cinq dernières minutes, la vérité leur saute aux yeux et leur permet de confondre le responsable.



Les policiers de cette série sont peut être attachants à la longue mais ce n’est pas évident avec ce roman, à part le commissaire. Le roman pourrait n’être que banal, mais en fait il est insupportable à cause du style. C’est daté, chichiteux, plein de préjugés (les Italiens sont plus frêles que les Nordiques) et je pense que même à la parution dans les années 70 c’était vieillot. Je ne sais pas d’où sort le traducteur mais parler d’un « sémaphore » à un carrefour ou dire qu’un personnage essuie les « lentilles » de ses lunettes est assez surprenant ; c’est inutilement précieux ou c’est un ancêtre de Google trad qui a été mis à l’œuvre.


Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Le babouin blond

Tellement agréable de lire une enquête de Grijpstra et De Gier. Elle se passe dans les années 1978. Pas de laptop, de gsm, un rythme bien différent. Des questions, une enquête.

En plus, ce mystère est plus sur les policiers, ce qu'ils pensent, et comment ils solutionnent l'enquête qu'une enquête d'action à laquelle nous sommes habitués.

Et pour ceux qui aiment le bouddhisme, ils peuvent le voir partout dans le livre.

Passé un très bon moment de lecture.
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Le babouin blond

Le Babouin Blond est un bon polar comme on en croise souvent. Une enquête qui se déroule normalement, des suspects tous suspects, une victime qui cache des choses et qui était un peu apprécié de tout le monde, et deux policiers sympathiques qui s'entendent bien. Bref, je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre en vérité. Il se lit doucement, parce que de nombreux passages sont pas intéressants, l'écriture en soit est assez commune, elle ne détone pas trop sauf pour quelques descriptions et encore, la couverture est assez étrange mais pas assez belle pour charmer. Mais, on va dire que le coupable est surprenant, et que les personnages sont quand même étonnants. Le babouin blond surtout, qui est particulier, dans ce qu'il pense et ce qu'il fait. Ce livre est plutôt cool, mais je doute qu'il marquera mon esprit bien longtemps. L'enquête se déroule quand même bien, même si certains passages sont pas super utiles - pas tous -, et il faut être fort pour deviner le coupable, parce qu'on nous dit pas tout. Bref, c'est quand même pas mal, et si j'ai l'occasion de lire d'autres livres de cet hollandais, j'accepterais avec plaisir, mais je doute en être super fan.
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Le Cadavre japonais

D’habitude j’aime bien les vieux roman policier. Mais là je me suis ennuyé… peut-être parce qu’il n’y a pas beaucoup d’action.

Tout se passe en douceur… et c’est long…

Le point positif, c’est les « quelques » faits historiques, et les traditions japonaise… sinon, l’enquête en elle même, à peine à t’elle commencé qu’elle est déjà finis !



Bonne lecture !
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Le Cadavre japonais

Une serveuse de restaurant japonais vient annoncer à la police d'Amsterdam la disparition de son fiancé. Il serait mêlé à un trafic d'oeuvres d'art pour le compte de yakusas. Le commissaire Jan et son adjoint De Gier partent donc pour le Japon alors que Grijpstra continue l'enquête sur place.

Une enquête tout en douceur pour le plus zen des auteurs de polars. Tout se passe avec une lenteur qui cache pourtant beaucoup de tensions et de violence. Et chaque personnage est parfaitement campé. On suit à la fois l'intrigue policière mais aussi en partie la vie personnelle des flics ainsi que leurs états d'âmes.

Jan, vieux maître zen, semble toujours avoir la situation parfaitement en main et l'affrontement avec les yakusas est un moment anthologique, une espèce de tableau oriental non dénué d'humour.

Un régal bien loin de certains romans à la violence ostentatoire menés à cent à l'heure.
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Le Cadavre japonais

Ce qui m'a beaucoup et agréablement surpris, c'est la nonchalance qui se dégage de ce récit. Pas de violence ni de coup de feu, une enquête qui avance à son petit rythme. Une galerie de personnages tous attachants et surprenants, allant plus loin que les apparences. Et la fête finale dans le château des yakuzas aux Monts Rokkô (région de Kobe) est vraiment à lire : tout aussi décalé qu'une scène du film de Seijun Suzuki, Détective bureau 2-3, où le détective infiltré chez les yakuzas monte sur scène pour chanter et danser !
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Le chasseur de papillons

« Absalon était le fils de David. (…) le Livre de Samuel nous dit qu'il était le plus bel homme de son époque, une superstar des temps anciens avec de longs cheveux brillants. Même la plante de ses pieds était jolie, ce fait est explicitement énoncé ».



Caché au coeur de ce Chasseur de papillons, un tableau de Rembrandt représentant Absalon détérioré un soir d'ivresse 1946 par Eddy Sachs, ancien officier hollandais de la Sécurité Alliée et récupéré par un lieutenant véreux , va régir la vie du protagoniste pendant près de 40 ans. Faut-il chercher dans la mort de Floris, le demi-frère d'Eddy (un autre Amnon) survenue en 1933, le lien symbolique avec ce tableau spolié qui cache en son sein la clé d'un trésor nazi?



Incisif, enlevé, ce bon polar batave signé Van de Wetering conte une redoutable partie de chasse sans filet menée par un héros cynique aux mille vies, qui ne s'embarrasse d'aucun scrupule pour parvenir à ses fins, et ce jusqu'au Nicaragua des années 80 agité par les coups d'état.

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Le chat du sergent

Une lecture agréable mais sans plus... très vite lassant, bien que j'ai trouvé les deux dernières nouvelles assez originales. Je tenterai probablement un de ses polars en cours d'année...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Le juge Ti prend son luth

Hommage à l'auteur néerlandais Robert Van Gulik et à son personnage, le Juge Ti, qui se distingue par son luth, comme Sherlock Holmes par sa pipe et sa loupe. Quelques nouvelles mettant en scène les héros récurrents de Wetering accompagnent la pièce policière.

Wetering est un auteur un peu oublié, après quelques lustres de (relative) gloire. Il s'agit là d'une curiosité. Pas sûr qu'un hommage composé de nouvelles et d'une pièce de théâtre rencontre beaucoup de succès. Réservé aux fans du Juge Ti Car personnellement je n’ai pas vraiment adhéré pourtant dieu sait que j’ai avalé et adoré les juge Ti de Van


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le Massacre du Maine

J'avais trouvé ce livre en même temps que les autres du même auteur et je n'avais pas envie de le lire : j'aime bien ces trois policiers qui enquêtent à Amsterdam et je les imaginais perdus dans une mégapole américaine, face au crime organisé...Mais ce n'est pas ça l'histoire.

La soeur du commissaire, qui vit aux Etats Unis vient de perdre son mari, mort accidentellement. On l'a toujours connue plus larmoyante qu'efficace, et là, il faut qu'elle règle la succession, qu'elle vende la maison puisqu'elle souhaite revenir à Amsterdam : elle ne va jamais y arriver toute seule, le commissaire doit aller l'aider.

Ses hommes sont inquiets pour lui : sa santé est fragile et là-bas, dans le Maine, il fait très froid. L'adjudant Grijpstra a une idée : il existe des programmes d'échange entre les polices : le sergent de Gier va partir, il "observera" le travail du shériff de Jameson.

Le commissaire et de Gier arrivent sur place à quelques heures d'intervalle. Le sergent loge au poste de police : l'hiver tous les hôtels sont fermés. mais l'endroit est bien tenu par les prisonniers qui assurent aussi les repas, plutôt bons.

Le commissaire et de Gier apprennent presque en même temps que, avant le beau frère, trois de ses voisins ont également été victimes d'accidents et qu'un quatrième a préféré disparaître. Cela n'avait pas étonné le shériff précédent mais le nouveau trouve ça étrange.

Il ne peut pas enquêter sur des meurtres, il doit prévenir la police d'état, mais le sergent étranger, peut être...

Mais qui peut être coupable ? Bien sûr, comme on est aux Etats Unis, à Jameson il y a un "gang". Mais il s'agit plutôt de jeunes désoeuvrés qui commettent des enfantillages...A moins que l'une de leurs "expériences" ?

Et pourquoi les terrains ont ils l'air abandonnés ? Pourquoi deux des maisons vides ont-elle brûlé ?

Il fait froid, très froid et les routes sont couvertes de glace : difficile de conduire quand on a l'habitude d'une grande ville européenne. Et la bas, les habitants ont plus l'habitude de garder leurs impressions pour eux que d'en faire part au premier venu. Et ce n'est pas Suzanne, la soeur, qui va aider beaucoup...Elle est trop occupée à emballer ses précieuses (hideuses) porcelaines pour ça...

Mais bien sûr, aidés par toute la police locale (pas grand monde) le commissaire et le sergent vont trouver la raison de tous ces accidents...

Un livre "sérieux" qui a obtenu le grand prix de littérature policière en 1984.
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Le Massacre du Maine

Un mélange unique de sérénité, une touche de zen, une touche d'humour, des personnages intriguants et un mystère, ce livre a tout pour plaire ! Les personnages sont dépeints avec une profondeur intrigante, le mystère est bien construit avec de nombreux rebondissements et surtout, l'humour se cache dans les actions les plus anodines.

Dans les livres de Jan-Willem van de Wetering, il y a une telle sensation d'espace qu'ils ont un effet remarquablement apaisant. C'est peut-être un avis étrange pour une série de mystères, mais l'histoire elle-même passe au second plan.



L'histoire emmène les lecteurs dans le Maine, aux États-Unis. Elle commence lorsque le commissaire apprend la mort de son beau-frère, ce qui l'amène à entreprendre un voyage aux États-Unis. de Gier l'a suivi à son insu pour l'aider (le commissaire n'est pas content quand il l'apprend !) mais lorsque Grijpstra comprend que la mort du beau-frère n'est peut-être pas accidentelle, le duo se lance dans une enquête qui les confronte à une galerie de personnages variés. Alors que les pièces du puzzle commencent à s'assembler, le mystère prend forme à chaque tournant.



Le style d'écriture de Janwillem van de Wetering reste fidèle à lui-même, avec sa narration lente imprégnée d'esprit zen et d'observations perspicaces. En plus, l'humour typique est bien présent.

L'auteur explore également les complexités de la nature humaine, en abordant les thèmes du bien et du mal chez l'homme. Cette exploration de la nature du mal, à la fois chez les gens bons et chez les 'mauvais', apporte de la profondeur au récit.



En résumé, "Le massacre du Maine" est une fois de plus une aventure mystérieuse, captivante et délicieusement humoristique de cette série avec cette touche de zen, cette ambiance que j'aime tellement chez l'auteur.

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Le Massacre du Maine

très beau roman , malgré le faite que j ai eu un peu de mal avec la plume de l auteur .

je découvrais cet auteur, j ai pas forcément accrocher à la plume, mais l univers était top.

les personnes sont top

l intrigue est top jusque là fin je n avais aucune idée du coupable
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