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Critiques de Jean-Côme Noguès (176)
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Au bout des longues neiges

Voilà un très beau récit sur l'immigration irlandaise au XIXe ! Via l'histoire de la famille O'Connell on découvre les affres des voyages des pionniers, les problèmes de la colonisation. C'est un récit historique et d'aventure, mais aussi une très belle histoire d'amitié sur fond de racisme ambiant. C'est dynamique, sensible, bien écrit : une réussite !
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Au bout des longues neiges

Excellent livre ! L’auteur a su faire de ce thème dur, la famine en Irlande, contraignant ses habitants à l’exil, un roman au rythme haletant et très prenant.

Le style est fluide et l’histoire captivante, entre tristesse et romans du grand nord à la Jack London, le tout à travers les yeux d’un jeune garçon, un peu laissé à lui-même dans ce grand bouleversement.

Il croise dans les terres canadiennes des figures emblématiques, particulièrement un trappeur et un indien qui l’initient à la cette nouvelle vie.

Certains passages sont très durs, sans être choquants (la vente des dernières affaires, la perte des économies...), cassant l’ambiance bucolique.

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Au bout des longues neiges

1846. Une famille irlandaise émigre au Québec. Pour Finn, douze ans, c'est l'aventure !



De l'annonce du départ à leur installation près du Lac Saint-Jean dans une nature sauvage, nous vivons cet exode forcé, la décision, le départ, le voyage, la mise en quarantaine, l'arrivée, la découverte de ce nouveau pays et l'adaptation.



Les fils de l'histoire sont nombreux : la faim, la relation homme nature, la famille, la survie, la cohabitation avec les indiens...



Le livre est une réussite. ♥



Le lecteur est vite emporté par le récit de ce périple qui représente aussi les changements de l'adolescence. L'écriture est comme un chant crescendo envoûtant qui nous emporte sans pour autant exclure les jeunes lecteurs et le seul regret est celui d'avoir terminé le livre !




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Au bout des longues neiges

Un magnifique roman d'une grande sincérité et d'une qualité classique qui ne se remettent pas en cause.
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Au bout des longues neiges

La petite maison dans la forêt



Non Jean-Cômes Nogues ne nous offre pas le spectacle bucolique d’une famille arrivant en roulotte dans une prairie, ni de petites filles sautant gaiement parmi les herbes.

La famille O’Connell a quitté la famine qui sévit en Irlande en cette année 1846, a quitté pour toujours la terre ancestrale, avec peu de bagages et quelques maigres économies.

Ils ne connaissent rien de ce pays, ne savent pas à quoi ressemblera la concession octroyée au cœur du Québec. Après une traversée éprouvante de l’Atlantique, une mise en quarantaine, un périple au cœur des forêts, ils vont s’installer sur une terre à défricher, au milieu de l’immensité des bois. Il leur faudra tout reconstruire et se faire une place aux côtés des habitants originels, les indiens, ce qui ne se fera pas sans heurt.

Mais heureusement, Finn le cadet de la famille, qui se lie peu à peu d’amitié avec un jeune indien, sera peut-être le lien dans ce monde naissant.



Un livre touchant, humaniste. Une histoire d’amitié et de courage. Une ode à la nature, magnifiée dans son immensité, nature généreuse et impitoyable. J’ai marché sur les pas de cette famille simple, courageuse et honnête, pionniers d’un pays que je trouve fascinant et très attirant.

Un livre qui, malgré la rudesse de l’aventure, est porteur d’espoir et d’optimisme. On y respire un air pur et ça fait du bien !

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Au bout des longues neiges

Finnian O’Connel et sa famille quittent l’Irlande en 1846 poussés par la famine qui sévit dans le pays. Son frère aîné, Shelag, a organisé leur exil vers le Canada. Après une éprouvante traversée sur un vieux voilier, la famille comme les autres migrant,est mise en quarantaine sur une île. Pour le garçon, c’est le début de l’aventure et la découverte de la liberté. Il va entrer en contact avec la fabuleuse nature du nouveau continent et nouer une relation d’amitié avec un jeune indien.

Un récit très bien écrit. Peut-être trop d'ailleurs pour de jeunes lecteurs car la lecture en est parfois un peu complexe dans les tournures de phrases. Un beau roman d’aventure qui n’est pas sans rappeler ceux de J. London
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Au bout des longues neiges

La couverture n'illustre pas le contenu de l'histoire car elle laisse supposer que l'on est dans la partie ouest du Canada ( les Rocheuses) et donc que l'on va avoir un récit fort de péripéties en pleine nature, avec une faune variée à découvrir et à affronter, des paysages rudes et splendides à la fois, ... Bref : un récit avec une dimension épique. Ici, on s'ennuie ferme en montant vers le lac Saint Jean puis en s'y installant avec une famille de colons irlandais dont nous allons partager un quotidien bien monotone. Jean-Côme Noguès donne surtout l'impression de n'avoir pris le " Canada" que comme toile de fond, sans réelle recherche documentaire pour donner vie et corps à un récit qui s'agite seulement sur les dernières pages. Les indiens sont des ombres caricaturales... pour moi qui ai vécu au Canada... c'est la grande déception. N'est pas Jack London qui veut!
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Au bout des longues neiges



Au bout des longues neiges/ NOGUES, Jean-Côme

Nathan – Avril 2014 – 206 pages

ISBN : 978-2-09-255566-8 - Prix : 15,90 €



Résumé : Entraînée par l'aîné des quatre enfants la famille O'Connell a quitté son Irlande ancestrale et la famine qui sévit en cette année 1846, avec quelques maigres économies et tout autant de bagages.

Ils ne connaissent rien de ce pays, ne savent pas à quoi ressemblera la concession octroyée au cœur du Québec. Après une traversée éprouvante de l'Atlantique, une mise en quarantaine, un périple au cœur des forêts, ils vont s'installer sur une terre à défricher, au milieu de l'immensité des bois. Il leur faudra tout reconstruire et se faire une place aux côtés des habitants d'origine, les indiens. A 12 ans, Finn le cadet de la famille épris d'aventure, va faire la connaissance d'un jeune indien et petit à petit se lier d'amitié avec lui...

Mots clés: IRLANDE /MISERE /AVENTURE/ EXIL/ CANADA /MIGRATION /INDIENS /AMITIE /NATURE /COURAGE.

Commentaires : Bien aimé cette histoire où les personnages principaux sont courageux et bons. L'auteur nous fait entrevoir la dureté de leurs conditions de vie aussi bien en Irlande, pendant le voyage que dans leur nouvelle installation sans s'appesantir, résolument tourné vers l'espoir. Le courage et l'union de la famille et des voisins est primordiale pour survivre au sein de cet univers rude. L'amitié entre Finn et le jeune indien ainsi que le personnage de Squirrel montrent la voie d'une cohabitation pacifique et respectueuse entre habitants des lieux et nouveaux arrivants.



Pistes de discussion :



• Que pensez-vous de leur volonté d'émigrer ?

• Ont-ils raison de le faire ?

• Les indiens ont-ils des droits sur la terre qu'ils occupent ?

• Les immigrants ont-ils des devoirs vis-à-vis des Indiens ? Trouvez-vous Rosie manipulatrice ?

• Aimeriez-vous vivre en pleine nature loin de la civilisation ?



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Au bout des longues neiges

La maladie de la pomme de terre frappe de plein fouet l’Irlande y entraînant une famine des plus sévères. La famille O’Connell n’y échappe pas. Leurs ressources s’épuisent et s’amenuisent de jour en jour. Une seule solution : s’exiler au Canada. Les O’Connell s’y rendent à contrecœur. Le vague à l’âme, ils quittent leur terre natale et vont à la découverte d’une terre aride et hostile. Ils vont devoir affronter les rigueurs de l’hiver qui approche, l’isolement imposé par la taille démesurée du Canada et les menaces qui se tapissent dans la forêt.



La suite sur le blog :)
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Au bout des longues neiges

Jean-Côme Noguès est un auteur qu'on ne présente plus, très connu des collégiens notamment pour son très bon "faucon déniché". Il nous offre ici un roman court et poétique sur la vie des émigrés irlandais au Canada. Nous suivons un jeune garçon, Finnian, et sa famille, au cours de la traversée et des premiers mois d'installation au Canada. Tous les membres de cette famille ne vivent pas les choses de la même manière. Finn, lui, est emballé par cette aventure. Il rencontre notamment un trappeur solitaire qui le captive, et un jeune indien sourd-muet avec qui il découvrira la rudesse de son nouveau pays, et celle de l'amitié.



Au bout des longues neiges, il y a un commencement. Comment, après avoir été déraciné, peut-on recommencer sa vie. Il faut apprivoiser ses craintes, la nouvelle terre, les nouveaux voisins et leurs coutumes. Tout comme les greffes, c'est parfois en blessant l'arbre qu'on obtient une greffe plus profonde, solide et durable.



Jean-Côme Noguès ne s'attarde pas sur l'intrigue. Il s'intéresse au points de vue des personnages, aux images fortes de cette grande traversée et de l'arrivée au Canada. Avec une grande poésie, et un langue riche et savante, il peint un Canada majestueux, inquiétant et envoûtant. Les colons se sentent bien petits dans leur concession, et ils mettrons parfois plusieurs générations pour s'y sentir chez eux.



Cette famille irlandaise est une démonstration de courage et de tolérance. Les indiens qui se sentent parfois agressés sont fiers et pleins de respect pour cette Terre qui est la leur. Ils attendent des arrivants qu'il en soit de même les concernant, sinon, gare aux problèmes!



Une fresque magnifique qui apporte de nombreuses réflexions sur les sujets du déracinement, de l'exil, de la découverte de l'autre et des l'espérance. Pour tous (mais tout de même bons lecteurs car la langue, et surtout la syntaxe, sont assez travaillées), dès 10 ans.
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Au bout des longues neiges

Je vous préviens tout de suite que ma chronique va être "petite" car je n'ai pas du tout accrocher avec ce livre.

C'est un livre qui se lis assez vite qui est divertissant mais je n'ai malheureusement pas accrocher plus que ça.. Dommage!



Dans ce livre nous rencontrons la famille O'Connell qui quitte l'Irlande car le pays est touché par la famine.

Ils s'en vont pour le Canada.

On va suivre toute leur épopée, depuis leur traversé en bateau jusque lors de la construction de leur maison.



Dés que j'ai reçu ce livre je me suis dis que ça n'allais pas fonctionner avec moi car ce n'est pas mon genre de lecture et le résumé ne m'attirais pas du tout..



Je pense que ce qui m'a manquer dans ce livre est le manque, ne serait-ce qu'un minimum, d'action.





Si vous souhaitez lire ce livre ne vous fier surtout pas à mon avis car à la base ce genre d'histoire n'est pas du tout pour moi..

Ce serait mieux que vous vous fassiez votre propre avis.
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Au bout des longues neiges

Cette épopée se lit d’une traite et raconte le périple d’une famille ordinaire alors qu’elle quitte tout ce qu’elle a toujours connu pour affronter l’inconnu.



Replaçons le contexte. Ca se passe bien après la colonisation mais les terres outre-atlantiques sont encore mal connues et recèlent bien des secrets. Imaginez le décor de La petite maison dans la prairie. Vous y êtes? Remontez dans le temps: aucune habitation n’est encore construite. Nous sommes en plein hiver. Un hiver mordant et froid dont on peut en mourir. Personne n’a de quoi se couvrir. C’est la misère. Vous pensez voir des gueux mais en fait, ce sont des paysans qui ont encore de maigres possessions. Autour de vous, de la neige à perte de vue et des contrées sauvages.



Vous avez l’impression de voir de décor de Croc-Blanc et c’est vrai que ça y ressemble à s’y méprendre.



Un convoi de charrettes et de familles désoeuvrées. Des familles qui espèrent qu’en arrivant sur ces terres inconnues, elles pourront se construire un nouveau chez soi et qu’elles vivront mieux qu’en Irlande. Des familles déracinées et désespérées qui meurent de faim et qui sont à bout de nerfs, à bout de tout.



C’est là que nous faisons la connaissance des O’Connell.



Le fils cadet de cette lignée, Finnian dit Finn est un jeune garçon plein de vie et dont les yeux pépitent d’intelligence et de bravoure. Il voit le monde avec des yeux d’enfant, c’est-à-dire qu’il recherche l’aventure et que l’inconnu l’attire. C’est un Gavroche.



Il sait qu’il vit en des temps durs mais il prend le parti d’agir pour les combattre. Il ne se laisse pas abattre au contraire. Alors que sa famille est placée en quarantaine en débarquant dans le Nouveau Monde, il passe tous ses instants à s’échapper et à parcourir les environs.



Le père, Eamon ainsi que la mère, Prudence sont de braves parents. Ils se soucient du bien-être de leurs enfants et c’est pour eux, pour assurer leur survie incertaine qu’ils ont décidé de s’éloigner le plus possible de la mort certaine qui les attendait en Irlande.



Le grand frère, Shelagh est habitué aux voyages. Il revient lui-même d’Ecosse et connaît le monde pour en deviner ses dangers.



A travers les déboires de cette famille de nouveaux colons, Jean-Côme Noguès nous livre un pan de vie.



Il n’y a point d’action mirobolante, de coup d’éclat ou de pertes et fracas, Au bout des longues neiges est avant tout une fresque, une description. Et moi qui ne suis pas du tout fan de ce genre, j’ai trouvé cette narration intéressante. Oui car j’ai pris plaisir à suivre l’installation des O’Connell dans leur nouvel environnement.



Malgré le fait que Finn m’a agacée, je modère cette impression car il faut comprendre qu’à douze ans, il est normal que Finn soit impétueux voire fier comme un coq.



J’ai bien aimé les interactions entre les personnages mais surtout leur évolution. Personne n’est un héros mais aussi, le monde n’est ni noir ni blanc. Les personnages qu’on pouvait prendre pour des méchants changent et nous montrent que les étiquettes ne doivent être apposées ni sur les Indiens mais également ni sur les Blancs.



Cependant, parce que ce genre ne m’intéresse pas, j’ai eu un peu de mal, j’ai trouvé ce récit un peu long.



Conclusion: ce récit est une bonne entrée en matière pour les jeunes, avides de découvertes et de nouveautés. Il intéressera également les amateurs des romans tels que Tom Sawyer mais gardez en tête que c’est une fresque et que donc, l’action n’est pas forcément au premier plan ici.
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Au bout des longues neiges

Je dois avouer que prendre un livre appelé Au bout des longues neiges dans ma valise pour le lire à Malte n'a pas été une de mes plus géniales idées. Mais son avantage est qu'il est tout petit - donc facile à glisser dans mon sac de plage! Malgré tout, je pense que je l'aurais mieux apprécié sous ma couette avec une tasse de chocolat chaud entre les mains! Eh oui, je ressors un peu déçu de ma lecture...



Pourtant le petit côté historique du roman me tentait bien : la famine de 1846 qui a touché toute l'Irlande, les conditions de vie désastreuses des Irlandais... Mais cet aspect du roman est très peu exploité, il ne sert que de base à l'auteur pour lancer son histoire. C'est dommage!



La famille O'Connell est obligée de fuir leur pays natal, en espérant trouver au Canada un avenir meilleur. L'émigration est un choc pour la famille, qui ne connaissait jusque-là que l'Irlande. Jean-Côme Noguès nous dépeint avec une écriture fluide et envoûtante, un pays à la fois terrifiant et... terriblement fascinant.



Finnian O'Connell est un jeune garçon de douze ans attachant, mais je ne me suis que peu identifié à lui. Il est pourtant plein de vie et très débrouillard pour son âge. L'inconnu ne lui fait pas peur, et il ne va d'ailleurs pas tarder à faire des rencontres inattendues... qui vont vite changer sa perception du monde.



Ne vous attendez pas à des actions grandiloquentes : il n'y a ni combats épiques ou coups d'éclat, c'est à peine quelques menaces et intimidations entre Indiens et colons! A l'image de la couverture, le roman est avant tout la description d'un voyage vers l'inconnu... Mais il est bien trop court (et jeunesse) pour que l'intrigue puisse être réellement développée.



La fin est ce qui m'a le plus déçu : elle m'a semblé trop enjolivé, tout d'un coup, tout le monde semble bien s'entendre et oublier les rancœurs passées. J'ai eu l'impression que l'auteur bâclait le dénouement de l'histoire...
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Au bout des longues neiges

Je ne pensais clairement pas qu'un simple petit roman jeunesse puisse autant me faire voyager. De la pauvreté d'Irlande aux contrées profondes d'une Canada sauvage, les héros de ce livre vont vivre des aventures uniques, aussi fascinantes que terrifiantes.



L'histoire se déroule au XIXème siècle, dans une Irlande ruinée, rongée par la pauvreté, vidée de toutes ses ressources. La famille O'Connell, simples paysans composé d'un couple et de leurs trois enfants, décident de changer de vie du tout au tout, pour tenter d'améliorer leurs conditions de survie, mais surtout pour ne pas mourir de famine. Ils embarquent sur un bâteau de fortune, pour un long périple, entassés, serrés les uns contre les autres, dans la précarité la plus extrême, avec comme seul but, celui de rejoindre ce Canada lointain, sorte d'Eldorado rêvé pour ces paysans minés. Sans savoir réellement ce qui va leur arriver, ils cheminent avec d'autres personnes, débarquent sur la terre, marche des heures et des heures, pour finalement se cantonner à un bout de terrain au bord d'une rivière, désertique, sans âme qui vive alentour. Cette famille, courageuse, téméraire, soudée, va devoir construire au plus vite un abri, arriver à se reconstruire dans cette nouvelle vie qui débute, et s'intégrer à ce Canada sauvage où ils viennent de débarquer, Canada habité en parti par des populations indiennes amazones...



Cette famille Irlandaise, à la situation précaire, reste quand même solidaire, confiante en l'avenir, et n'hésite pas à s'entraider, et à aider les autres, même si leurs moyens ne les en permettent pas. Ils sont touchants dans la manifestation des sentiments qu'ils dégagent les uns pour les autres - les parents aiment démesurément leurs enfants, notamment Prudence O'Connell, qui dévoile ouvertement ses sentiments et ses craintes vis-à-vis de ses enfants. La jeune fille montre une douleur poignante face au déchirement de son départ d'Irlande, laissant sur cette terre son amoureux ; tout comme l'aîné, qui tombe amoureux de la jeune fille Canadienne, voisine de leur nouvel habitat. Et finalement, Finn O'Connell nourrit une profonde et sincère amitié avec son nouvel ami indien, sourd et muet, qui émeut le lecteur, autant qu'il le fascine.



C'est cette atmosphère sauvage, primitive, avec l'apparition des tribus indiennes, qui permettent au lecteur de voyager. John Squirrel quant à lui, aventurier mystérieux, errant à travers bois, sans identité exact, intrigue. De même, la famille est isolée dans un espace désertique, sans habitant à la ronde, avec des ours et autres bêtes sauvages comme voisins les plus proches. La famille vit de peu de ressources, construit elle-même leur maisonnée, est obligée de chercher des ingrédients pour pouvoir manger décémment. C'est sans rechigner que chacun met la main à la pâte, s'insère dans ce nouvel espace de vie, en prenant peu à peu les marques qu'il convient pour survivre dans ce milieu - à prime abord - hostile.



Muni uniquement de la force de leur bras, de leur intelligence et de leur volonté de survie, ils vont devoir battre l'hiver menaçant qui s'annonce. Une aventure de plus à rajouter au cumulus de l'histoire... Sans compter qu'ils vont devoir s'insérer dans ce territoire habité en grande partie par les peuples indiens, qui voient ces nouveaux habitants comme des hommes blancs ennemis. Seul exception à la règle, l'amitié du jeune Finn avec Plume-Noire, qui pourrait définitivement casser cette idée et créer une alliance entre ces deux peuples...



Pour donner envie aux lecteurs de poursuivre cette plongée sauvage avec les O'Connell au Canada, Jean-Côme Noguès termine son roman sur un ton enjoué, mais mystérieux, qui présage de nouvelles aventures pour cette famille attachante. Un second tome est sans doute ne préparation, tome que je n'hésiterai pas à lire dès sa sortie. En attendant, régalez-vous de celui-ci, laissez-vous emporter dans l'univers magnifique du Canada, au coeur d'une nature impétieuse, sauvage et cruelle. Je le recommande à tous.
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Au bout des longues neiges

Dans Au Bout des longues neiges, il est question d’une amitié interdite ou impossible au sein d’un monde hostile. En effet, cette famille irlandaise qui s’installe au Canada n’est pas la bienvenue pour les Indiens qui peuplent aussi cette terre.



J’ai suivi avec plaisir les aventures de Finn et de toute sa famille, même si je regrette le manque d’actions et de suspense. C’est un roman qui s’intéresse plus particulièrement aux sentiments des personnages et à leur vie quotidienne : le voyage et l’arrivée au Canada, les rencontres, les déceptions, etc. pour ne pas en dévoiler plus.



Enfin, je dirai que c’est une histoire qui fait réfléchir sur l’acceptation de l’autre mais aussi sur le droit à une seconde chance. De fait, cette famille reprend tout à zéro et fait en quelque sorte un voyage initiatique au cours duquel on l’aidera ou, au contraire, on lui mettra des bâtons dans les roues. En outre, j’ai aussi apprécié la conclusion de ce roman, même si elle est prévisible.



En bref, j’ai fait un bon voyage grâce à cette épopée familiale, même si je ne suis pas partie bien loin car ce roman est bien trop court ! Ainsi, c’est sans doute une lecture qui plaira aux plus jeunes grâce au vocabulaire très accessible. De plus, l’intrigue est simple et concentrée sur les sentiments des personnages et les réflexions de la vie, et non sur l’action et le suspense.
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Au bout des longues neiges

Plutôt sympa quand on est fan du Far West...

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Au bout des longues neiges

Une épopée familiale au cœur de l’Irlande vers le canada ou des familles vont devoir s'exiler pour cause de famine.

La famille O'Conelle, des paysans composé du jeune Finnian vont devoir courageusement tout abandonner pour tout recommencer si durement, ils vont tour a tour connaitre des péripéties, aventures,isolement, crainte,...

Entres bêtes sauvages et nouveau peuple indiens, ils vont devoir s'acclimater et se faire accepter sur ces terres occupées depuis toujours par les tribus indiennes.

Une plongée au cœur de la nature et de l'hiver si rude ou l'histoire de cette famille si courageuse fera naitre des liens d'amitié et d'amour dans un monde complètement sauvage.

Un roman jeunesse à faire découvrir.
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Au temps des crinolines : Journal de Charlo..

La forme journal est suffisamment souple pour permettre une écriture vivante, tour à tour enjouée, mélancolique, elliptique… C’est un solide roman classique.
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Au temps des crinolines : Journal de Charlo..

L’héroïne (âgée de 14 ans au début) tient son journal intime durant l’ensemble de l’année 1855 lorsque Paris est animé par l’exposition internationale et l’on suit les déplacements de la reine Victoria durant son séjour à cette occasion. Fille d’un commerçant aisée, Charlotte fréquente une école privée (non catholique) de jeunes filles et reçoit des cours de piano à la maison. Sa professeure de musique la quitte et elle est remplacée par un jeune professeur. Un engouement à sens unique pour ce dernier s’empare de Charlotte. Cette dernière se rend quelques jours en Normandie chez ses grands-parents.



En faisant de la tante de l’héroïne une amie de la fille de la comtesse de Ségur, un large passage est consacré dans le récit aux ascendants et descendants de l’auteure devenue célèbre lors du Second Empire.



Des pages strictement documentaires évoquent en particulier l’accès progressif des jeunes filles à la possession du baccalauréat et à l’université.


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Drole de terrier

Quel malin ce renard, ce n’est pas demain la veille qu’il se fera prendre par ce vieux Lord anglais qui a tué tous les autres renards du comté. Le rusé goupil attend le moment adéquat pour se dérouiller les pattes, et dans sa course effrénée, bien décidé à échapper encore une fois au chasseur et sa meute, il va se trouver une cachette pour le moins singulière.

« Drôle de terrier » est un album d’une grande qualité. Le texte est riche, poétique, intelligent; les illustrations sont remarquables, de véritables tableaux représentants tour à tour des scènes de chasse à courre, de campagne anglaise, des portraits… Une merveille pour petits et grands.

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