- Qu'est-ce que je peux faire? Je ne sais pas quoi faire!
- Chante! Écris!
Vous avez peut-être reconnu un dialogue entre Anna Karina et Belmondo dans "Pierrot le fou" de Godard.
Le sujet de l'ennui ne se restreint donc pas à l'école. Quand on s'ennuie, le temps est plus long. Oui, ce " malaise général et vague est d'autant plus pénible qu'il a pour premier effet d'enlever l'énergie nécessaire pour s'en affranchir"( dixit un prof de collège, H. Mallet, en 1862). Tout le monde en a fait l'expérience.
Mais à l'école, il semblerait que, de nos jours, le seuil de tolérance se soit mystérieusement abaissé. L'ennui apparaît alors problématique. Surtout quand l'enseignant est dans le déni [Meirieu, directeur IUFM] Peut-on se prendre à rêver d'un apprentissage sans effort et par le jeu, est-ce scandaleux ?
Il y aurait une forme d'ennui noble, passage obligé de toute acquisition de savoir et, d'autre part, le mauvais ennui qui se déploierait, pour être caricatural, dans des classes poussiéreuses, autour de profs sans enthousiasme, dans la répétition stérile de leçons dépourvues de lien avec la réalité.
L'ennui. C'est sur ce sujet que d'éminents cerveaux de différents horizons- la biologie, la psychanalyse, la philosophie, l'histoire, l'ethnographie et bien sûr l'enseignement-se sont réunis à la Sorbonne en janvier 2003.
Définitions
Selon la neurobiologie, c'est l'inverse de l'activation du cerveau dont la dopamine est responsable. L'ennui se génère par absence de ces stimulations. Il peut être généré dans des expériences en laboratoire, par des situations régulières et répétitives et aussi par privation sensorielle. Dans ces deux cas, la dopamine coule quand même dans le cerveau mais de façon inappropriée, ce qui engendre la violence. A rapprocher avec le phénomène des bandes. L'ennui est fils de la haine [J.Birouste, psychologue].
Chez l'adolescent, l'institution scolaire est en total déphasage avec la culture excitée dont la société enveloppe le corps des jeunes. La vie scolaire lui demande un renoncement à ce que sa culture non scolaire lui dicte. Son ennui est un signe de lutte entre ses passions diverses et sa raison à s'asseoir. Ces études ne lui donneront pas un métier tout fait, ne serait-il pas mieux de recentrer les apprentissages dans cet optique? L'ennui est une épreuve pour la jeunesse. Une épreuve de patience.
Mythes et réalités.
Les écrivains du XIXème siècle ont nourri leurs oeuvres de l'ennui qu'ils ont éprouvé à l'école, qui est à l'époque le lieu exclusif pour instruire et éduquer et si on y ajoute l'internat.
Le futur écrivain concentre deux ennuis: celui du surdoué - qui n'a pas assez d'aliments pour son intelligence - et celui du cancre qui n'est pas concerné et ne se laisse pas prendre par le jeu de la curiosité scolaire. Il va projeter dans ses oeuvres ses idées de révolte nourris pendant sa scolarité.
Exemples: Flaubert et Baudelaire ont été renvoyés pour indiscipline de leur lycée et ont passé leur bac en candidats libres.
Ils dénoncent trois causes d'ennui scolaire: la claustration, le fossé entre le prof et les élèves, et les programmes. [A. Vaillant, prof. de littérature]
Le défi des manuels est de rendre le programme attrayant pour le professeur et pour les élèves. Vers du plaisir visuel sans aller trop loin au risque de déconcentrer
Vers l'aspect ludique...mais en réalité, peu de résultats d'apprentissage par le jeu ( sauf pour les tout-petits). [Audigier, éditrice chez Ermel].
L'enseignant a un rôle fondamental [Birouste, psychologie]. L'époque avec son déluge d'informations, sa frénésie de communication, et l'accélération du rythme de vie rend impossible deux grandes acquisitions qui ont besoin de temps: la construction de la pensée et celle du sentiment. C'est à l'école que cela peut se faire. L'enseignant doit montrer la preuve des bienfaits de la privation à l'élève et pour cela il doit être présent et habiter l'école.
L'enseignant doit ainsi montrer son goût pour les études et apporter les situations de type stage, atelier, réalisation d'oeuvre et de projet qui sont, non seulement appréciés des élèves mais favorisent les échanges et le dialogue entre enseignant et élèves. L'investissement du professeur, son image revalorisée, tout cela amène la confiance dans les aptitudes intellectuelles et sentimentales des apprenants. Il est très important d'établir ce lien social [F.Flahaut, Cnrs].
Des activités de productions sont nécessaires, pas seulement des récitations [Dubet, sociologue] et il faut accroître le niveau des attentes intellectuelles et ne plus différer les réponses aux questions des élèves au rythme des mois ou des années.
En conclusion, dédramatiser l'ennui , qui est inévitable, semble donc nécessaire mais il faut lutter contre lui au mieux. Le projet d'enseigner consiste, selon la maxime des Lumières, à rendre chacun capable de penser par lui-même.
L'école est presque toute du côté du principe de réalité, lequel impose que la jouissance , le jeu, soit différée d'abord et longtemps. Ce qu'il s'agit de faire passer, c'est la richesse du savoir. Le plaisir s'il vient, ne viendra que par surcroît.[A. Comte-Sponville, philosophe].
J'ai pris un certain plaisir à lire ce document sur l'ennui. Je n'ai fait que compiler quelques passages du livre sans ajouter de commentaires. Ces propos, de 2003, sont toujours d'actualité. Ce sont de belles phrases qu'il est parfois agréable de lire. Un nouveau mot s'est ajouté depuis: la différenciation. Encore une belle idée mais difficile à mettre en oeuvre. J'ai constaté qu'une donnée n'est pas assez prise en compte dans le problème de l'échec scolaire, c'est la ségrégation scolaire. A suivre.
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Voilà la biographie complète d'un homme en avance sur son temps, donc forcément décalé, un géographe, savant reconnu par tous, un homme engagé, anarchiste, et écologiste avant l'heure. C'est un livre passionnant, d'autant que l'auteur aime visiblement son sujet, c'est érudit, documenté, peut-être écrit d'une façon un peu trop classique et conventionnelle. Et encore : l'auteur y va de temps en temps de sa patte. !
Reclus mis à part, on y rencontrera des figures passionnantes, Kropotkine, Bakounine, Ravachol, Caserio et bien d'autres et on voyagera sur tous les continents à la découverte de territoires à peine explorés.
A lire avant tout pour découvrir un homme exceptionnel, encore bien trop méconnu et auquel l'avenir rendra bientôt sa juste place dans l'histoire des idées, j'en suis sûr.
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Les éditions de vulgarisation scientifique Le pommier et Universcience éditions se sont unies pour nous offrir ce recueil de trois conférences données à la Cité des Sciences, par deux scientifiques, un neurologue et un paléoanthropologue et un philosophe sur une question essentielle : qu’est ce qui définit l'être humain.
Pour Didier Vincent , ce qui différencie l’homme c’est le langage et le sexe.
Pascal Picq retrace d’abord l’histoire de l’anthropologie issue de l'étude de la préhistoire, passe en revue certaines pratiques l’interdit sexuel, la vie sociale, la chasse et le partage de la nourriture….Puis il s’intéresse lui aussi au langage. Je ne résiste pas au plaisir de vous relater une expérience avec la chimpanzé Sarah qui communiquait avec le langage des signes. On lui donna une série de photos d’humains et chimpanzés qu’elle connaissait, en lui demandant de séparer humain et chimpanzés. Ce qu’elle fit sans problème mais en se rangeant parmi les humains. Un détail qui m’a étonnée, Pascal Picq précise que parmi les chimpanzés il y avait son père, mais un singe a t il la possibilité de savoir qui est son père ?
Quant à l'exposé de Serres, je n’en ai pas vu le fil directeur.
Alors maintenant après avoir vu la nature et la culture est-ce que je sais ce qu’est l’Homme. Non pas vraiment.
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Un ouvrage qui dépasse nettement le cadre des passions qui font l'objet du titre.
Y sont également convoqués pour passage au crible des hormones et autres synapses: le désir, le plaisir, l'amour!
Simple juxtaposition? Evidemment non! Ainsi JD Vincent avance par exemple que "peut être n'y a t-il pas très loin du désir à ce que d'autres appellent l'amour" ( tout en précisant plus loin " . Ou via Bossuet: " ôtez l'amour, il n' y a plus de passion, reposez l'amour, vous les faites toutes naître."
Mais sans surprise l’essentiel est consacré à la "chimie" comme en témoignent plusieurs sou titres:
- la chimie des passions
- la chimie du plaisir....
Avec cet extrait comme illustration: "il suffit de l'injection dans une région déterminée de l’encéphale, d'une infinitésimale quantité d'un certain peptide pour déclencher chez l'animal la séquence complète de son comportement amoureux depuis les travaux d'approche jusqu'à la consommation de l'acte".
Revenons aux passions:réduites un moment au rôle de simple rappel à la norme, de rétablissement d'un équilibre antérieur, selon les principes de l’homéostasie, elles voient leur rôle étendu plus loin en celui d'un régisseur des rapports de l’être avec le monde, ayant pour dénominateur commun le désir et le couple plaisir / aversion. Elles assurent la gestion de la vie et la survie de l’espèce".
Les parallèles avec les expériences sur les animaux sont nombreuses... et peu flatteuses pour l’ego humain... qui voit sa spécificité réduite à quelques exceptions dans l'explication de nos comportements.
L’intérêt de ce livre réside aussi dans la forme du questionnement et de sa discussion, de propositions qui viennent se compléter même si elles peuvent parfois si ce n'est se contredire, du moins mitiger le principe que l'on croyait établi quelques lignes avant.
Enfin l'auteur, Jean Didier Vincent prend du recul et ne cherche pas à nous proposer une thèse expliquant les passions par la neurobiologie. Certes il montre des proximités étonnantes.. et qui suscitent la réflexion, mais à maintes reprises il montre aussi les limites voire les erreurs et contresens que provoqueraient des explications exclusivement neurobiologiques. Et souvent avec humour, ce qui rend la lecture ... plus facile!
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Livre intéressant, passages parfois longs et ardus pour les non-initiés
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La première question à se poser au commencement de cet ouvrage est la suivante: à quoi ressemble notre cerveau? A un immense réseau autoroutier sans doute, avec ses neurones, sa conscience, son esprit et son âme. Mais le cerveau est plus que ça, il est le système le plus complexe de notre corps. Nous n'en connaissons presque rien. Ses deux hémisphères, d'abord, son cervelet...Un travail à laisser aux spécialistes. C'est ce que fait très bien ici Jean-Didier Vincent.
Le cerveau est aussi l'épicentre de l'amour. C'est là qu'il se créé. C'est là qu'il meurt aussi. Comment tout cela se produit-il? Jean-Didier Vincent l'expose avec clarté et précision. Mais il ne s'arrête pas là. Il sait aller plus loin, jusqu'à la cause de l'amour. Sa cause, et ses conséquences, sur nous, et sur les autres.
Si je parle autant d'amour, c'est parce que c'est pour moi une chose essentielle à la vie, comme le cerveau l'est à notre corps. On peut se passer d'un doigt, d'une main, mais pas d'un cerveau. Il est notre machine à fabriquer. Notre machine à penser.
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"Le cerveau expliqué à mon petits-fils" est un ouvrage se voulant didactique et ludique. JE considère que l'auteur rate sa cible, le propos étant aussi complexe que le sujet exposé. Le cerveau est composé de différentes aires spécialisées. Sans cerveau, on ne peut pas vivre. Il traduit toutes les informations internes (organes, corps) et externes (environnement) en actions, en sensations. En 1929, on découvre l'existence de l'électricité dans le cerveau décomposée en différents rythmes qui permettent de diagnostiquer des pathologies (tumeurs, épilepsie, aphasie...). Le cerveau est une sorte super d'ordinateur organique avec ses différentes mémoires. L'auteur aborde la la chimie en étudiant les fonctions végétatives (la faim, la soif, l'amour). Il y a souvent des termes techniques qui alourdissent le texte.
Finalement, c'est un ouvrage d'une centaine de pages, dense et ardu qui intéressera plutôt les jeunes mordus par ce sujet.
J'aimerais un cerveau hédoniste mais aussi ascétique. Est-ce un vœu pieux ?
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Après des décennies d'oubli suite à une très vaste renommée de son vivant, nous connaissions, grâce à Yves Lacoste, l'auteur de l'immense traité encyclopédique Nouvelle Géographie Universelle se composant de quelques vingt mille pages rédigées au cours de presque deux décennies, ainsi que d'une vaste série d'autres ouvrages géographiques aussi ambitieux que novateurs.
J'ignorais, pour ma part, les deux autres volets que le célèbre neurobiologiste Jean-Didier Vincent met en exergue de la biographie de son héros concitoyen : l'anarchiste et l'écologiste. Je retire en plus de cette biographie amoureuse sous forme d'épopée, dont le style parvient sans doute à s'identifier avec celui du géographe, le portrait d'un homme aussi exceptionnel qu'emblématique de son éducation et de son temps.
L'éducation, caractérisée par l'austérité ainsi que par l'omniprésence des sentiments de justice et de religiosité, c'est celle du protestantisme de son pasteur de père, poursuivie dans ses études théologiques en Allemagne. Elle aura pour conséquences sa première révolution intime, qui le mènera à un athéisme militant, mais aussi à une grande et précoce aise à voyager et à s'établir à l'étranger - Allemagne, Angleterre, Irlande, Louisiane, Colombie, Suisse, Algérie, Belgique. Peut-être également, sur un plan plus métaphysique, le dirigera-t-elle vers ses relations si étrangement fusionnelles avec la Terre et avec l'Homme (deux maîtres-mots de toute son oeuvre), sans parler des femmes, aimées jusqu'à la fin d'amours libres et librement consenties défiant tout le choc et la réprobation de l'époque, trois objets d'amour donc, inconditionnel, sur lesquels il déversera par l'exploration, le nomadisme et la fraternité (de l'une et des autres pareillement), son chant d'espoir ininterrompu, ainsi que toute son espérance transcendantale muée du religieux.
Issu de son temps aussi. Comme tous ces hommes épris de liberté, dont la jeunesse se forgea en 1848 et l'âge adulte connut les pires humiliations morales et vexations physiques -réclusion, exil - en 70, à la suite de leur engagement pendant la Commune de Paris ; sans oublier l'ostracisme définitif de l'institution universitaire ni les constantes tracasseries policières qui le repoussèrent souvent hors de France.
C'était le lot de ces idéologues de l'entraide et de la solidarité universelle, parmi lesquels il eut sa place auprès notamment de son "frère fratrissime" Elie, son alter ego réservé et pessimiste, avec qui il vécut longtemps, ainsi que de son ami de toute la vie, Kropotkine. Son célèbre discours de février 1905, prononcé le lendemain de la tentative de révolution russe et quelques semaines avant son décès, donne le ton de cet anarchisme plutôt distant du style pamphlétaire, par son degré élevé d'abstraction et d'idéalisme. A noter aussi sa perspective d'origine protestante, centrée sur la responsabilité individuelle ainsi que sur ce qui se comprend aujourd'hui comme une révolution tout intime dans l'accession du sujet à la liberté, notamment dans la question des relations homme-femme.
Cette position excentrée révèle à la fois sa gêne par rapport aux actes violents de certains anarchistes de la dernière décennie du XIXe s. - la "terreur noire" - notamment "l'admiration ambiguë qu'il portait à Ravachol" (p. 335), et aussi ses propres contradictions sur la question coloniale, alors même que l'une de ses grandes causes avait été la dénonciation de l'esclavagisme.
L'écologisme de Reclus, enfin, recèle aussi une part de contradiction, dans la mesure où une dénonciation très précoce des dangers d'épuisement des ressources naturelles ainsi que de ceux de la technique à l'égard de la conquête individuelle de la liberté ne lui fut pas suffisante à se soustraire au positivisme et à la foi dans le progrès, si propres à son temps.
PS. "Comment admirer, aimer la petite individualité charmante de la fleur, comment se sentir frère avec l'animal [...] quand on ne voit pas aussi dans les hommes de chers compagnons, à moins pourtant qu'on ne les fuie à force d'amour, afin d'éviter les blessures morales qui viennent du haineux, de l'hypocrite ou de l'indifférent. " (E.R., L'Homme et la Terre, cit. p. 405).
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J.-Didier VINCENT, dans cet essai* jubilatoire se fait “avocat du diable” zélé, souvent plein d'humour parfois truculent, m'a tout bonnement “fasciné”... ! Et pour cause, l'exploration du cerveau, où le “démon” a installé sa capitale illusoire dans les réels du temporel de notre quotidien ... c'est magistral, et ... troublant !
Ce livre nous donne l'occasion d'une profonde méditation sur la condition humaine et la possibilité d'une vaste réflexion sur notre responsabilité du Vivant. Il met particulièrement en exergue l'importance primordiale de l'attention que nous devons avoir envers nos jeunes enfants si nous voulons envisager de sortir des états et comportements de “vandales”. La science ne peut, et ne pourra pas tout !
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* — avec “moult” croquis et dessins explicatifs
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Une sacré somme, ma foi. Ne vous trompez pas, ce livre est bel et bien un ouvrage scientifique, rempli de références, à renforts d'études et théories, et rigoureux. Mais ce qui est intéressant, c'est que Jean-Didier Vincent a un ton personnel, ses idées et ses opinions. Et il en parsème son livre, ce qui rend la lecture possible, et plaisante par moments, au-delà de l'apport informatif !
Il est poète aussi ce Jean-Didier, ses intros et outros respirent littérature. Là aussi, fait du bien par où ça passe.
Concernant le contenu, je ne vais pas m'appesantir, le propos est en tout cas de démystifier, démythifier tout un tas d'idées sur les émotions et les passions. Redonner une juste place à la recherche en laboratoire sur les rats et sur la recherche tout court. Et encore plus essentiellement, de casser l'idée selon laquelle ce serait soit l'esprit-cerveau qui dirige tout, soit les hormones, soit le contexte culturel, soit la génétique; Non pas du tout, pas de "machines solitaires", mais bien une sorte de système central fluctuant qui accumulerait l'ensemble pour donner ceci ou ça.
Il brasse plein de choses, les sens, la sexualité, le désir... en partant de la biologie, de la cellule jusqu'à l'anthropologie et des aspects philosophiques et poétiques.
Bref, je me répète une somme, assez passionnante (jeu de mot facile), au minimum très intéressante, mais pointue et exigeante, comme son auteur, je crois.
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Peut-être ne suis-je pas assez intelligent, mais je n'ai absolument rien compris à ce que raconte l'auteur, qui semble passer plus de temps à vouloir construire d'interminables phrases alambiquées plutôt que de vulgariser son propos et de le rendre digeste.
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Voilà déjà deux fois que je m'y reprends à 15 jours d'intervalle et je ne comprends toujours pas qui parle par moment dans les premiers chapitres. Cela m'agace donc profondément. Dommage car la 4ème de couverture me paraissait attrayante...
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Une superbe biographie au profil d'une vie passionnante. A travers la vie d'Elisée Reclus, c'est la naissance de notre société moderne que nous suivons. Grâce à de nombreuses citations, Jean-Didier parvient à nous faire sentir ces évolutions telles que Reclus les a vécues.
Ce livre donne envie de lire beaucoup d'autres livres (sur l'anarchisme, sur la Commune de Paris) et c'est le plus beau compliment que l'on puisse faire à un livre.
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J’ai tenu 50 pages. Récit au passé simple comme une mauvaise rédaction de 6e, notes en fin de livre, jugements gratuits, conclusions hâtives, tout ce que je n’aime pas dans une biographie. Je crois que je vais directement me plonger dans l’oeuvre d’Elisée Reclus. C’est plus sûr.
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Épopée de la VIE et de l’évolution à travers une multitude de détails et d’anecdotes croustillantes;
Le fondement est scientifique mais l’approche burlesque.
Cela n'empêche pas l’auteur d’insuffler les idées les plus récentes quant au liens de parenté qui unissent certaines espèces et quant à la notion de LUCA ( last universal common ancestor).
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