AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean Dufaux (1688)


Le bassin de la Huerde. Les guerriers de l’empereur Moctezuma progressent en silence. À leur tête se trouve Barbo Bezan, accompagné de son fidèle Zampero. L’homme de Dieu est prêt pour les carnages. Les carnages, c’est sa messe quotidienne. Cette fois-ci, il est aidé par l’ancien guerrier Hibura, banni par sa tribu, traître à son clan. Mais Mezago est inquiet, comme désorienté. Le village semble désert, rien ne bouge, rien ne s’entend. Où donc sont-ils partis, ceux qu’il appelait autrefois ses frères ? Ont-ils pris la fuite, ont-ils été prévenus de la venue de Barbo Bezan ? Celui-ci a rejoint Mezago et c’est toute la troupe, à présent, qui s’enfonce dans le village. Le regard des guerriers fouille le sol à la recherche d’indices. Jusqu’à ce que Mezago repère un Tichum au pied d’un arbre. Alors la mémoire lui revient… Trop tard cependant !
Commenter  J’apprécie          80
Et comme s’il fallait exaucer un vœu d’une piété bien relative, la nuit même, la Dyle passa à l’attaque. Et un déluge de feu s’abattit sur la cité. Les projectiles lancés par la Dyle frappèrent au hasard. Mais le hasard fait parfois mal les choses, et, lors de l’attaque, la Scuola Negra fut frappée de plein fouet ! les bombardements durèrent toute la nuit. Puis, au petit matin, le vaisseau de la Dyle s’éloigna enfin. Restait à constater les dégâts. Ainsi de la Scuola Negra, où il ne restait presque plus rien de l’ancienne église.
Commenter  J’apprécie          80
Le travail rend indépendant. C’est là une maladie qu’il nous faut éradiquer. Le peuple doit vivre uniquement de nos largesses.
Commenter  J’apprécie          80
Je ne peux plus attendre. Le mal qui me ronge aura bientôt raison de moi. Saria Asanti doit savoir. Je lui ai caché la vérité jusqu’à présent. Pour la protéger. Mais nous n’avons plus le choix. Ni elle ni moi…
Commenter  J’apprécie          82
Galadriel ! Il doit chercher ses clés, celles qui furent dérobées par mon ancêtre Mozo Asanti, et il a cru les retrouver parmi les Inquisiteurs assis à la droite. Mais qui donc a pu le pousser sur cette piste ? Mon frère ? C’est possible. Pour l’éloigner de son enfant. La petite Saria… Petite ? Elle doit être grande à présent. À quoi ressemblerait-elle ? Des cheveux rouges, je crois… C’est curieux… Qui m’a parlé dernièrement d’une femme aux cheveux rouges ? Elle portait un nom bien curieux… La Luna !
Commenter  J’apprécie          80
La Croix et le Croissant repartirent en guerre. Il n’est pas donné de fin à notre histoire car elle parle de la folie des hommes… qui est éternelle. Et ainsi au soir des batailles vaines, passe toujours la lumière des martyrs. Sur son passage, crient les armures et les os. Comme s’ils répondaient à son appel : je cherche des martyrs. La guerre sainte. Encore. Et toujours.
Commenter  J’apprécie          80
Et ainsi, Renaud de Châtillon, futur prince d’Antioche et seigneur d’outre-Jourdain, se rendit à pied vers la ville sainte. Ce fut la grande humiliation. Le destin devait lui en réserver d’autres. Au camp des chrétiens, une jeune femme blonde porta son regard vers l’horizon, vers ces dunes où elle crut apercevoir… une illusion ?
Commenter  J’apprécie          80
Je pardonne, mais je n’oublie rien.
Commenter  J’apprécie          83
Les armes sont toute ma vie. Toute ma vie, j’ai tenté de réunir les frères ennemis. Les Chiites et les Sunnites d’abord. Ce qui m’a permis de rassembler les terres morcelées de l’Islam en un seul état. Sans cette base, je ne pouvais rien. Puis, je me suis rendu maître de l’Arabie méridionale. J’ai pris Damas, Alep. J’ai soumis les princes seldjoukides de Mésopotamie et de l’Asie Mineure. J’ai vaincu Kharsag, le magicien perse qui régnait sur la ville noire d’Askabar. Là, j’ai entrevu mon destin qui ne m’accordait pas une vieillesse heureuse. Et je me suis retrouvé devant la croix. Près de Tibériade, j’ai infligé une défaite sévère aux tiens. Ainsi, j’ai pu m’emparer d’Acre, de Sidon, de Nazareth, avant d’entrer dans Hiérus Halem. Vous avez tenté de me la reprendre depuis, mais les vents du Simoun Dja ont eu raison de votre orgueil.
Commenter  J’apprécie          81
Le jour vient de se lever. Le soleil a tenu à te saluer en premier. Comme le mérite ta grande beauté.
Commenter  J’apprécie          82
La légende nous apprend que le combat mené par Gauthier et Osarias dura des heures. Dit-elle vrai ? Je ne sais. Ce qui est certain, c’est que la défaite se trouvait au bout, tant l‘ennemi était nombreux.
Commenter  J’apprécie          80
Alors que ce tome 3 déploie des contes, des enchantements et des malédictions, fidèle en cela aux nuits racontées par Shéhérazade, revenons à quelques notions d’histoire, cet autre plateau de notre balancier. Comme il fut dit précédemment, une de nos sources d’inspiration fut la 3e croisade (cinq années de guerres ininterrompues !) prêchées par les papes Grégoire VIII et Clément III. Rappelons-en quelques faits essentiels. La préparation de cette croisade fut longue et difficile. Problèmes de trésorerie (chaque croisade coûte cher, il faut lever des impôts, souvent impopulaires), de logistique aussi entre les différentes armées qui se préparent à rejoindre la Terre Sainte. Sans parler des méfiances, des coups bas que se portent les futurs alliés, qu’ils viennent de France, d’Angleterre, de Flandre, de Sicile ou de Souabe. Songeons, par exemple, à Conrad de Montferrat et Guy de Lustigan qui ne tardèrent pas à s’affronter, entrainant dans leur sillage désordres et gaspillages. Cela fait beaucoup. Et dans une telle cacophonie, il arrive souvent que la voix de Dieu s’éloigne ou se parasite. En face, Saladin a conquis les dernières places fortes franques à l’intérieur de la Palestine. Il refuse de détruire l’église du Saint Sépulcre, à Jérusalem, car c’est un lieu vénéré par les pèlerins. Une telle grandeur d’esprit est à souligner. En outre, il purifie les mosquées, rétablit l’ordre dans les différentes composantes de son armée, bref, il règne en maître sur le Croissant et le Sable. En juillet 1190, Philippe Auguste s’embarque à Gênes et Richard Cœur de Lion à Marseille. Ils passent en Sicile tandis que Frédéric Barberousse traverse la Hongrie pour prendre la route de Constantinople. Barberousse, c’est l’ennemi que craint Saladin. Et de fait, la terreur s’empare des musulmans. Mais le 10 juin 1190, Barberousse se noie dans le fleuve Calycadnus en Seleucie (Turquie). Pour Saladin, Dieu est intervenu en sa faveur. D’ailleurs, certains princes chrétiens, découragés par cette mort inattendue, décident déjà de rebrousser chemin. Ce temps de grâce ne durera pas. Le premier grand affrontement entre les deux armées se fera autour d’Acre. Il faudra quatre années de siège pour que la ville tombe aux mains des chrétiens. Philippe Auguste, épuisé par les combats, décide de retourner en France (où, fait essentiel pour l’unité de son pays, il gagnera en 1214 la bataille de Bouvines contre les Anglais). Il laisse en Palestine, sous les ordres du duc de Bourgogne, une armée de 10.000 chevaliers francs. Le principal adversaire, alors, à se dresser contre Saladin est le roi d’Angleterre, Richard Cœur de Lion. Qui ne correspond pas vraiment à la belle image légendaire que dressent de lui Walter Scott ou Cecil B. de Mille ! Richard est courageux, certes, mais violent, emporté, n’hésitant pas à massacrer des milliers de captifs musulmans après la prise d’Acre. Quoi qu’il en soit, par deux fois, il marchera sur Jérusalem sans jamais parvenir à s’en emparer. L’épuisement finira par avoir raison des deux adversaires et une trêve, fragile, serra signée et permettra aux pèlerins de la Croix et du Croissant d’accéder en toute liberté aux lieux saints. Le 9 octobre 1192, Richard repart pour l’Angleterre, une autre épopée s’ouvre alors : il lui faudra reconquérir son trône tombé aux mains de son frère, Jean sans Terre. Un an plus tard, Saladin meurt à l’âge de 55 ans. Il sera enterré à Damas non loin de la mosquée des Omeyyades. De tout cela, de ce mouvement général, est née une autre croisade, oubliée de Dieu, voulue par le diable. Une croisade qui se lit dans le miroir tendu par la Lumière des Martyrs, une croisade entraînée par ce moteur inépuisable qu’est l’ambition des hommes. L’ambition menant à la folie ou au profit. Certains, de nos jours, n’ont pas oublié la leçon. La Croix et le Croissant resteront toujours d’admirables alibis. C’est cela aussi que nous raconte l’histoire. – Jean Dufaux, mars 2009
Commenter  J’apprécie          80
Je ne peux te promettre la victoire car je ne suis pas celle qui sépare le grain de l’ivraie. Le fléau de Dieu s’abattra sur vos armées sans pitié aucune. Seuls survivront ceux qui choisissent la lumière, la Lumière des Martyrs. À présent, passe-moi ce qui se trouve sous cette étoffe… Un miroir. Ce miroir montre l’exacte vérité de ce que nous sommes. Ce qu’il y a derrière la peau, derrière le regard. Ce miroir peut capter le visage du Qua’dj derrière les apparences, l’honneur usurpé, la prière hypocrite. Et puis aussi, ce n’est qu’un miroir. Regarde.
Commenter  J’apprécie          80
Tenez, un jour, je me trouvais en cet endroit. Une barque est passée, une jeune fille s’y tenait, belle comme le jour. La barque a chaviré, je me suis jeté à l’eau, moi qui déteste me mouiller le poil. J’ai pu sauver cette jeune personne de la noyade. Elle m’en fut quelque peu reconnaissante, je crois. Elle trouva en ma demeure, un lit, des soins, une présence attentive à ses moindres désirs. Mon cœur se mit à battre pour elle, ce muscle idiot que je croyais avoir discipliné mena soudain grand bruit. Chaque matin, j’allais cueillir quelques fleurs de bruyère que j’allais déposer sur ses oreillers. J’en fus récompensé, il y eut un baiser échangé. Et puis arriva ce qui arrive toujours. Elle découvrit ce qui se cachait derrière mon apparence, je mis un peu plus de temps à passer derrière la sienne. Je lui fis horreur, ce que je peux comprendre, je n’insistai donc pas. Le frère de la jeune fille vint la chercher. Ils semblaient… très unis. Je m’effaçai. Je les vis partir sans émotion apparente. L’orgueil vous permet parfois de ces miracles. Depuis, je tente d’oublier.
Commenter  J’apprécie          80
J’ai toujours rêvé d’être James Bond. J’en ai déjà le physique.
Commenter  J’apprécie          80
Oui, cette odeur me rappelle les rôties que me préparait ma tante Agathe ! Je n’ai jamais rien mangé d’aussi immonde… D’aussi faisandé… J’en ai fait des cauchemars pendant des années. Et le cauchemar se poursuit.
Commenter  J’apprécie          80
Le luxe d’un côté, une vie honorable de l’autre. Le caviar contre l’oignon. La décapotable contre le métro. Le Pétrus contre un Coca. On se demande qui est gagnant.
Commenter  J’apprécie          80
En d'autres mots, laissez l'écureuil remonter dans son arbre.
Commenter  J’apprécie          80
Vos destins sont liés. Comme le jour l'est à la nuit. Les astres vous ont placés sur le même orbe, au même point, à la même seconde. Une seule étoile immense au-dessus du désert. Les Berbères de ma tribu sont sortis de leurs tentes et m'ont appelée. J'ai été la seule à comprendre car je suis celle qui sait lire dans les signes. Et je vous ai retrouvés. Loin l'un de l'autre, si proches cependant. Deux enfants placés sous le même signe. Un signe coupé en deux. Un signe qui perd sa force, son identité s'il n'a pas son autre moitié qui s'ajuste. Vous vous ajustez parfaitement. Pour fixer vos rôles, fourmi ou abeille, je vous ai confié à chacun un masque identique. Il vous unit et fixe la marche à suivre. Bonaparte garde jalousement le sien. Quant à toi, ne crois pas que je sois dupe, tu as essayé d'abord de dérober le sien. Mais toutes tes tentatives ont échoué car un homme s'est trouvé sur ton chemin, un nommé la Torpille qui sera récompensé comme il se doit.
Commenter  J’apprécie          80
Me détendre ! Me détendre ! Un homme vigilant ne se détend jamais. Vous devriez savoir cela. Je reste aux aguets, vous comprenez, aux aguets !
Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Dufaux Voir plus

Quiz Voir plus

Murena, Premier Cycle : Le Cycle de la Mère

Les auteurs, Jean Dufaux et Philippe Delaby, sont...

Belges
Français
Suisses
Italiens

12 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Murena - Cycle 1 : Le Cycle de la Mère de Jean DufauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}