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Citations de Jean Dufaux (1681)


Ne survivront que les cœurs impitoyables, emmurés dans la haine et la colère...

(page 54)
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L'amour peut vous pousser du côté des enfers. Proserpine et Pluton jouent de nos sentiments car eux savent que nos mains ne caressent que des os. Tout n'est qu'illusion. Il s'agit donc de ne point aimer. Le désir seul doit nous guider.

Pétrone, cité dans ce tome.
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Juillet 1804. Chute brutale de la température. Temps maussade. Ciel tourmenté. Une berline s'arrête sur les falaises de Bretagne. Le pays se débarrasse de ses espions, de ses comploteurs, de ses âmes damnées… Celle-ci l'est particulièrement. Il s'agit du sinistre abbé Sathanase qui fomenta avec Cadoudal un complot visant à éliminer le premier consul Bonaparte.
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Pour ce volume, je livre aux lecteurs un souvenir de Jean-Antoine Chaptal, savant et ministre de l’Intérieur de Napoléon. – Napoléon était destructeur par habitude et par caractère. Dans la salle du Conseil et au milieu même d'une délibération, on le voyait un canif ou un grattoir à la main, dépecer le bras de son fauteuil et y faire de entailles profondes. On était sans cesse à rapporter des pièces de ce fauteuil, qu'on était sûr qu'il dépècerait le lendemain (…) Je lui présentai un jour son portrait à cheval exécuté à la fabrique de porcelaine de Sèvres avec une grande perfection. Il le plaça sur une table. Il cassa les étriers, puis une jambe, et, sur l'observation que je lui fis que l'artiste mourrait de chagrin s'il voyait ainsi mutiler son ouvrage, il me répondit froidement : on répare tout cela avec un peu de pâte. - Ces anecdotes peuvent enrichir le contenu de notre volume en sachant que des milliers d'anecdotes de ce genre ne suffiront jamais à cerner ce personnage. Certains grands hommes, ou monstres de bel acabit, échapperont toujours au cadre.
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Ce volume est le dernier consacré à Bonaparte avant qu'il ne devienne Napoléon, empereur des Français. Il faut pour cela une poussée rude de l'Histoire. Elle passera sur le corps d'un prince innocent, d'un complot mené par un abbé à l'âme bien noire, d'une secousse infligée au pays par des ennemis sans nombre. Les bas-fonds s'agitent. La cour s'émeut. Les innocents payent car ils sont les marchepieds de l'ambition et de l'arrivisme. L'abeille va donc s'envoler, tandis que les fourmis creusent des galeries de plus en plus profondes. On entend des rires cependant. Ils seront de plus en plus mal vus. Il s'agit à présent de se prendre au sérieux. Les auteurs, eux, tiennent à garder leur liberté. - Jean Dufaux (quatrième de couverture)
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- Pétrone...
- Oui ?
- Je ne sais comment te remercier.
- Mais en écoutant quelques-uns de mes vers. C'est cher payé, je sais.
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Jean-Jacques Régis Cambacérès. Né à Montpellier le 18 octobre 1753 dans une famille de petite noblesse de robe. Le père finira ruiné. L'enfant entame de brillantes études à Aix. Contracte au collège de funestes habitudes. Devient l'amant du Marquis d'Aigrefeuille et du Marquis de Villevieille. Santé robuste. Nommé conseiller à la Cour des Aides. Obtient une pension royale de 1200 livres par an, commence à s'enrichir. En 1789, il est cependant acquis aux idées nouvelles. Arrive à Paris en 1791. Élu à la Convention. Siège au centre gauche. Appuie la création du Tribunal révolutionnaire. S'attaque aux différents projets qui formeront le Code Civil. Une entreprise colossale, semée d'embûches, il s'en sortira avec les honneurs. Accablé de travail, il signe sans le savoir la destitution d'un petit général corse nommé Bonaparte. Un matin on sonne à la porte de son domicile privé. C'est le général en question qui vient se faire entendre, qui proteste l'air d'un roi sous des vêtements en guenilles. Le courant passe entre les deux hommes. Cambacérès est sous le charme, Bonaparte réintègre ses fonctions. La porte se referme. Une amitié durable, sincère. La fascination d'un côté, la confiance de l'autre. On peut aller loin avec ces deux sentiments. Ils iront loin. Je crois que vous connaissez la suite de l'histoire : le coup d'état du 30 prairial, Bonaparte le choisit comme second consul. Son goût du faste, du luxe et des beaux jeunes gens ne cesse de croître. Appétit féroce, une des meilleures tables de Paris. Ne refuse pas l'extravagance. On le traite de ganache. Il passe outre.
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Certaines pensées qui s’attardent dans son esprit sont comme un poison amer qui l’étouffe.
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- Cette expédition est source de malheurs car elle repose sur un sacrilège.
- Lequel ? Celui d’avoir pillé ces sauvages ?
- Fait de guerre ! Nous avons des batailles à gagner, des terres à conquérir !
- De quel droit ?… Pour la plus grande gloire de l’Espagne ou celle de Dieu ?
- Dieu est bien inutile dans cette quête inutile qui sert de paravent à la vanité humaine et à la folie destructrice des hommes….
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La chance peut tourner vite avant de s’effacer… Ne subsiste plus alors que l’aide providentielle d’un compagnon de route pour que continuent à rouler les dés de la fortune...
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Le temps ne peut rien contre la sagesse. [...] Mais combien les hommes s'agitent en vain. Ils croient avoir beaucoup navigué, ils ont simplement été ballottés par les éléments.
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Elle aime le pouvoir. C'est très vaste à étreindre, le pouvoir. Il ne reste guère de place pour le reste...
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-Tout occupant est un problème. Moi, ils m'ont imposé une taxe qui m'enlèvre une bonne partie de mes bénéfices. Mais que faire?
-Attendre que son attention se relache, qu'il prenne ses habitudes. Les habitudes mollissent, détendent toute vigilance, même élémentaire.
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L'on reste toujours maître de ses silences, Corbulus. La parole, elle, vous enchaîne.
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Et ainsi finit toute bataille, par ceux que l'histoire oublie et par ceux que l'histoire retient.
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(...) c'est une folie de croire que le passé peut répondre aux questions du présent.
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- Le sage ne rejette pas les faveurs de la fortune. Il ne se glorifiera pas plus qu'il ne rougira d'un patrimoine acquis par des moyens honnêtes.
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Ton geste m'en rappelle un autre... Un autre supplicié... bien jeune encore... un juif de Nazareth. [...] Pierre, je m'appelle Pierre...
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Parole de sage. Avoir beaucoup ou suffisamment, tout est là... Celui qui a beaucoup en veut toujours plus... C'est bien la preuve qu'il n'en a pas suffisamment. Celui qui en a suffisamment a obtenu ce qu'il n'est jamais donné au riche de connaître... la fin de son désir !
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Les maîtres du monde rejettent toujours. Nous ne sommes que des miettes sur leur table. Que ce soit la table de Pierre… ou de Catherine. Non, le problème est ailleurs. Beaucoup de Zaparogues ont suivi Cherazene depuis la mort de Rajine. Cherazene est ambitieux, mais… il manque de jugement, et sa tribu est maudite depuis le massacre d’On-Taô.
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