Jean-Hugues Oppel

Lorsqu'on s'attaque à un sérial killer, mieux vaut avoir les bonnes armes...Nous sommes à la fin des années 90 et les programmes TV ne nous ont pas abreuvés de tueurs en série à gogo dont l'ADN est suffisamment parlant pour régler l'affaire en moins de 45 mn, le sanguinolent ne s'est pas encore répandu dans toutes les pages des auteurs de thrillers ou de polar...ils ne savaient pas encore ce qu'était l’hémoglobine ( depuis certains se sont rattrapés et en ont fait leur fond de commerce avec plus ou moins de talent). C'est avec cet esprit que j'ai abordé six-pack. Comme à chaque fois, prendre un Oppel c'est accepter que l'auteur renouvelle constamment son style au service d'une histoire. Ici, tout y est: ambiance, des flics à la vie pas simple mais loin d'être stupides, des chapitres courts et ciselés, une pointe d'humour à moins que ce ne soit du cynisme pour pouvoir aborder un sujet profond: LE MAL. Alors si l’adaptation ciné fut une daube, le bouquin lui est une véritable réussite

Un titre sympa, curieux qui joue sur les mots. Mais voilà, il n'y a que le titre d’intéressant...

On se perd dans une accumulation de tuiles qui sont de plus en plus grosses, on n'y croit peu, on s'attend au final depuis le début.

Même si le public visé est celui des enfants, je pense qu'il pourra sourire, mais il ne sera pas dupe.

Il n'y a pas grand chose dans ce petit livre, qui n'a rien a voir avec un polar...

Les dents de la mer, version parc aquatique !

Delphine a pour habitude de nager dans le bassin avec Sagane, une femelle orque domestiquée. Mais cette fois, c'est le grand requin blanc qui entre dans le bassin... Quelqu'un a trafiqué le système des bassins.

On se demande jusqu'au dénouement si le squale ne va pas croquer un petit bout de l'adolescente... ou de sa mère.

Haletant ce huis-clos marin, dans une écriture précise, implacable et parfaitement maîtrisée.

Un petit roman noir, âpre et sans lumière, qui ressemble à un coup de poing dans la face de notre société.

Pas une once d' espoir, et pourtant si plein d'humanité.

Une écriture précise, sans fioritures, pas alambiquée, mais qui vous capte pour ne plus vous lâcher.

Étrangement j' en suis sortie troublée, secouée, émue, mais avec un regain d' espoir. Allez comprendre...

La Noiraude est le fonds spécialisé de nouvelles noires et policières francophones de la médiathèque de l'Ic (Pordic, Côtes d'Armor) actuellement constitué de plus de 5 000 nouvelles.

La Fureur du Noir est une association qui organise chaque année fin novembre, à Lamballe (Côtes d'Armor), le festival "Noir sur la ville".

Tous les ans ces deux activistes du polar unissent leurs forces pour organiser un concours dont les cinq premiers lauréats sont publiés avec cinq auteurs reconnus de la littérature noire. Robert est de retour est le douzième recueil issu du concours "La Noiraude"/"Noir sur la ville".

Un recueil de nouvelles écrites par des auteurs de toute la France dans le cadre de leur participation au concours de nouvelles La Noiraude et la fureur du noir, dont le thème pour l'année 2011 est le retour d'un certain Robert. Boulanger, hooligan, gendarme, anonyme, bandit... Robert incarne un personnage aux prises avec les événements qui font de lui un prédateur ou une proie.
Lien : https://collectifpolar.com/

J'ai bien aimé ce court texte qui a un petit côté Club des Cinq nostalgique pour moi.

Trois gamins ont formé une bande avide d'aventures. Lorsque Lucien leur dit avoir trouvé des lingots d'or, il entraîne Marco et Dédé vers une grange abandonnée... mais un homme est pendu à une poutre au-dessus du coffre !

J'ai trouvé les dialogues drôles et la complicité entre les garçons attendrissante.

Avec "Zaune", Jean-Hugues Oppel a mis le turbo. C'est un petit roman mais qui est très dense et nerveux. L'action se situe dans les années 90 car "Zaune" était sorti en 1991 dans la collection "Série noire". Zaune est le prénom de la jeune fille qui va tenter de sortir son frère d'une situation très délicate.



Plus que l'histoire qui est une sorte de course poursuite, j'ai apprécié les relations entre les personnages hauts en couleurs. Zaune est une fille courageuse et attachante. L'auteur sait bien la faire vibrer avec sa chevelure flamboyante, parfois j'avais l'impression de la voir vivre. Les descriptions sont en effet trés réalistes.



Aussi l’atmosphère est très bien mise en avant. J'ai plongé dans le social et ses difficultés. La misère de la Zone est décortiquée au scalpel. Jean-Hugues Oppel tranche dans le vif et ça fait très mal.



" C'est un réel plaisir de jouer avec Micheline, c'est un vrai livre ouvert. Brune, cheveux raides, poitrine provocante, elle adore taper le carton avec les potes, ça lui fait oublier ses cinquante-deux heures de caisse enregistreuse au super-hyper du centre commercial. Même avec la lecture optique des codes-barres, c'est lessivant, malgré les pauses pipi. Chronométrées par la subalterne-chef. "



La cruauté de la rue est froidement décrite avec un style rapide, un débit d'écriture haletant. C'est fulgurant et jouissif à lire. Ce roman est pour moi une satire d'une époque sordide qui laisse de côté des familles et des adolescents dans la souffrance et le dénuement. Les jeunes filles y sont parfois considérées comme des animaux, déjà perdues.



" Une moue de maquignon. Appréciation flatteuse de la bête. Jauge. Elle est nue sur le trottoir, déjà promise au bordel. Evaluée, tarifée, cataloguée. Tout en un imperceptible mouvement de lippe. Elle voudrait échapper à cette emprise. "



Dans " Zaune", j'ai trouvé beaucoup de noirceur mais également une bonne dose d'humour. Bien sûr c'est grinçant mais très réjouissant, toujours bien calibré.



On l'aura compris, j'ai beaucoup aimé ce roman fulgurant. L’atmosphère y est privilégiée à l'histoire mais cela ne m'a pas du tout gênée car le rythme est porteur jusqu'au bout.
Lien : https://delphlabibliovore.bl..

Un vrai roman policier, un pur, un dur, un qui nous glace le sang avec son lot de bagarres, de crimes et de blessures,

Rien ne nous est épargné, les descriptions des flingues les plus diverses, les techniques de combat corps à corps, l'utilisation d'armes plus rares en passant par les sarbacanes, l'arc, armes d'un autre temps.

La petite ville voisine qui semble juste imaginée, originale, on est dans une contrée d'Amérique du Sud où l'on ne s'embête pas avec la loi, mais celle qui s'applique est elle la brésilienne, la colombienne ou la péruvienne ?

On s'en fout - qu'importe !

Un aperçu sur les civilisations variées, sur la colonisation et ses dégâts, l'exploitation éhontée des populations autochtones.

Un petit clin d'œil avec les légendes, connaissez vous la préparation qui permet de plonger les flèches dans une mixture tueuse ? La peinture dont on s'enduit le corps pour devenir invisible ?

C'est curieux mais il y a un truc qui ne marche pas !

Incursion ou excursion en Amérique du Sud ?

On arrive dans cette ville imaginaire par le fleuve, discrètement on entre dans un rêve ou un couloir, on traverse une histoire en passant au travers d'un lieu, on est spectateur d'une intrigue bien ficelée, on ressort de l'autre côté tranquillement par la porte au bout du couloir pour repartir par le fleuve élément majeur !

Dashiell Hammett, l'auteur de dizaines de nouvelles policières et de romans noirs, dont Le faucon maltais, a commencé sa carrière comme détective dans l'agence Pinkerton. C'est cette agence qu'il mettra plus tard en scène dans ses romans (rappelez-vous d'Humphrey Bogart dans le rôle de Sam Spade...)



Une commande a été passée à huit auteur de polars pour rendre hommage à Hammett en le mettant en scène à vingt ans, détective chez Pinkerton.



Grâce à l'imagination de ces très bons auteurs, on a réellement l'impression de cotoyer Hammett au début de sa carrière. Encore jeune, un peu naïf, mais honnête et désireux de découvrir la vérité plutôt que le coupable, selon la formule consacré, il met tout en oeuvre pour parvenir à ses fins. Jeune femme enlevée par son amant syndicaliste, politiciens corrompus, fantômes, Amérique profonde... Ces huit récits sont un régal pour les amateurs de polars noirs et une plongée dans les Etats-Unis des années vingt et trente.



Bizarrement ce livre parait chez Syros dans une collection pour adolescents alors que le public intéressé est clairement adulte...

Oppel sera certainement sur le podium si l'on me fait un jour élire mon auteur préféré de roman noir. Qu’est-ce que c’est bon ! L’intrigue est étonnante, ubuesque, noire et sans la moindre concession : pas de happy end, la vraie griffe d’Oppel. Les personnages sont brossés avec le crayon d’un caricaturiste de génie.

… Et le style ! C’est nerveux, ramassé, très visuel et surtout extrêmement drôle. L’ironie est mordante, les dialogues d’une efficacité agréable (car rare), avec ce sens excellent de la parenthèse humoristique… J’adore. Ce n’est pas aussi tord-boyaux que Six-Pack, mais tout aussi efficace dans une veine grotesque de dérision et d’ironie cruelle. Un bijou noir.

Je retire ce que j'ai dit (et écrit sûrement), pas besoin d'un pavé pour être emporté par l'ambiance d'un livre.

Mon "plus c'est long, plus c'est bon" ? Je le remballe, le mets dans un sac, fais un nœud et jette le sac sans hésiter.



En comparant avec un livre référence avec un serial killer (Shane Stevens et Au-delà du mal), il n'y a pas une multitude de point de vue, de personnages, de lieu,...

En comparant avec un livre référence avec un serial killer(Claire Favan et Le tueur intime), il n'y a pas la super équipe de profilers et le jeu du chat et de la souris avec le tueur.



Oppel distribue les bons mots, de l'humour, des traits d'esprit comme les candidats à la présidentielle distribuent des billets en Centrafrique (c'est-à-dire beaucoup).

L'Horreur n'est jamais très loin, juste derrière la prochaine phrase peut-être ?

Un sens du suspens bien supérieur à la moyenne (pour les cinquante dernières pages, n'oubliez pas de respirer).

On va à l'essentiel (si vous cherchez une description détaillé des fleurs, france 5 a une émission pour ça).



Difficile (pour moi) de mettre 5 étoiles à l'ordinaire, mais impossible de ne pas les mettre ici.

J'ose (pour qui comprendra) "Découvrez Oppel" si vous ne le connaissez pas encore.

Des femmes ignoblement assassinées selon le même processus meurtrier. L'inspecteur Saverne est le seul convaincu qu'il s'agit d'un tueur en série. En traquant le meurtrier il est contraint d'affronter ses propres fantasmes et de découvrir un aspect de lui-même qui le terrifie. Son obstination le conduit jusqu'aux U.S.A., le pays qui a vu naître les sérial-killers. Mais c'est aux confins de l'enfer que l'emmèra le terme de son enquête.

Comme toujours dans les romans de Jean-Hugues Oppel, la collusion entre le pouvoir politique et la police fait obstruction au sens de la justice des personnages (et du lecteur).

L'écriture efficace de l'auteur donne un rythme haletant à ce roman ténébreux qui nous fait plonger dans les méandres de l'âme humaine. Un polar comme je les aime où l'intrigue est loin d'être négligée mais se double subtilement d'une matière à réflexion. Extra !

Critique de Solène, 6A :

Je trouve que ce livre est pas mal. Le langage est un peu vulgaire. Il fait assez peur, je suis d'accord pour la tranche d'âge minimum (+ de 12 ans).

Dans un pavillon de banlieue, 10 hommes ont été abattus froidement. L'un d'eux n'a plus de tête ni de mains. Dans le sous-sol, un laboratoire clandestin de fabrication d'héroïne. Tout cela ressemble à un règlement de comptes entre malfrats mais la commissaire Valérie Valencia a rapidement l'intuition qu'il n'y avait qu'un seul tueur et que celui-ci agissait par vengeance. Effectivement, ces morts sont l’œuvre de Richard Kitten, alias Chaton, un ancien agent très spécial, chargé d'affaires douteuses, en lien avec les milieux politiques. Après la mort de sa compagne, de ses enfants et de ses chats dans l'incendie criminel de sa maison, Kitten a planifié sa vengeance : exécuter les exécutants et faire tomber les commanditaires : des hommes politiques influents qui ont eu recours à ses services, entre autres le Président de la République, candidat à sa propre réélection.



L'histoire, sans être particulièrement tordue ni originale, est assez complexe. Un peu dur de suivre, par moments, quand on est hermétique à la Bourse mais cela n'empêche pas de comprendre l'histoire, en fin de compte. Les personnages sont fouillés et intéressants, sans être manichéens. Celui de la commissaire Valencia est particulièrement attachant et intéressant. Côté style, Oppel ne s'embarrasse pas de mots inutiles et joue avec les expressions toutes faites. La grammaire y perd mais la vivacité du style y gagne.

"Noir diamant" fut une lecture en demi-teinte qui n'est pas due à sa thématique (nucléaire, en partie) ni au style d'écriture de l'auteur puisque j'ai apprécié le début et ai beaucoup aimé les 50 dernières pages.



Si la scène d'ouverture qui introduit le personnage de Lucy Chan m'a fait entrer dans l'histoire efficacement, j'ai nagé en eaux troubles et profondes pendant la plus grosse partie du roman.

Quand ? Dès lors que les discussions internationales et "petits" arrangements sont entrés en jeu entre les deux pays concernés. Je ne comprenais pas les échanges entre Darby Owens (sous-directrice à la C.I.A) et son interlocuteur étranger. Leurs propos me semblaient obscurs. Non seulement j'essayais de faire un lien avec Lucy sans y parvenir mais les tweets de l'inconnu qui se sont ajoutés régulièrement au début des chapitres ont fini de me maintenir la tête sous l'eau.



"L'opération s'est bien passée" aime-t-on entendre.

Eh bien pour moi, heureusement que l'opération sur le terrain (et non chirurgicale 😁) est survenue car elle m'a ranimée pour que je puisse aimer la fin du roman.

Jean-Hugues Oppel et son héroïne Lucy Chan reviennent cette année dans une aventure toujours aussi explosive et bien évidemment toujours aussi précise et documentée sur l’état économique et politique qui gangrène notre planète.

Alors l’auteur ne change pas ici sa ligne de conduite en reprenant exactement les mêmes ficelles que dans les deux romans précédents : 19 500 dollars la tonne et Total labrador.

Nous retrouvons le fil rouge commun avec les deux précédents tomes. Dans 19500$ la tonne, le récit avait pour fil rouge les newsletters de Mister K, un hacker qui diffusait de fausses informations aux traders pour influencer certains cours boursiers.

Dans Total Labrador, le fil rouge est un radio-amateur qui émet depuis la France une émission qui se veut jamaïcaine et qui tente de pointer du doigt certaines aberrances du capitalisme ou des gouvernements en place.

Dans Noir Diamant, il s’agit d’un « influenceur » sur Twitter KitDik666 qui semble bien informé pour un simple internaute et qui va causer quelques soucis à Lucy et à sa responsable Darby Owens.

Dans le premier, Lucy partageait l’affiche avec Falcon, un « assassin professionnel ». Dans le second, elle la partageait avec Rogue tout comme elle partageait avec lui le final explosif qui est la scène d’ouverture de Noir Diamant.

Lucy est rescapée de l’explosion mais s’arrange pour faire croire qu’elle a péri elle aussi. Et quoi de plus efficace qu’un espion mort ? Une Lucy chan que tout le monde croit marte sauf la sous-directrice de la CIA, Darby, qui en profite pour la mettre sur une affaire de trafic d’armes entre la France et l’Allemagne en lui collant un membre des services secrets français dans les pattes.

Alors oui, l’auteur nous inculque toujours quelques leçons d’économie et de géopolitique, il envoi toujours autant de piques, mais ses romans restent aussi des romans d’espionnage rythmés avec un personnage féminin quasi invincible, bien plus fort que les hommes qui tentent de l’approcher. C’est parfois drôle mais toujours intelligent, intéressant, enrichissant.


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..

Mon avis va être mitigé sur ce roman policier de Jean-Hugues Oppel. Deux inspecteurs se trouvent bien ennuyés en s'apercevant... à la cinquième victime, qu'ils ont affaire à un tueur en série, ce qui ne fait pas vraiment partie de leur quotidien. Avec toutes les traces que laisse l'assassin, les policiers en savent plus sur lui que sa propre concierge, sauf le plus important : son identité.



L'inspecteur Saverne se paye un petit voyage aux States afin de rencontrer un spécialiste du genre, persuadé que son tueur est américain. Cela nous vaut de belles pages en forme de séance de rattrapage, exemples à l'appui, sur ce qu'est un serial killer. Il en revient tout ébranlé par ce qu'il a vu et entendu, avec dans ses bagages le surnom du psychopathe qui serait celui qui sévit désormais dans l'hexagone, sans en savoir bien plus, si ce n'est que c'est un monstre, ce dont il pouvait déjà se douter.



Heureusement que son adjoint resté en France a pu remonter jusqu'à l'identité du tueur présumé grâce à de bonnes vieilles méthodes d'investigation, en commençant par trouver un lien entre les victimes. À partir de là tout devrait rouler tranquille. Mais ce serait sans compter sur d'affreux jojos qui ne l'entendent pas de cette oreille au nom d'intérêts supérieurs qui ne peuvent qu'échapper aux flics de base. On peut alors naturellement imaginer que les enquêteurs, atteints dans leur orgueil, n'en resteront pas là et que le final sera à la hauteur d'une intrigue bien glauque - avec tout de même quelques bons mots pour détendre une atmosphère pesante.



Même si je n'ai pas totalement adhéré à l'intrigue, il n'en reste pas moins un polar qui a du rythme, avec un bon suspense.

De la gouaille, un ton, de l’humour, des trouvailles stylistes, pas de doute, nous voilà en présence d’un écrivain, généreux et joueur, pour un bonheur de lecture certain.



Pour autant, le suspense n’en est pas moins travaillé ! Jean-Hugues Oppel signe là un mini polar au cordeau, autour d’un mystérieux pendu qui va donner du fil à retordre aux trois bras cassés du cru.



Chasse au trésor et amitié, grands sentiments et vrais méchants, une réussite. L’un de mes Mini Syros préféré ! Une collection à mettre entre les mains des petits et anciens petits.

Un thriller absolument haletant et très intéressant. Au Pentagone, le signal d'alarme se déclenche en signalant un danger imminent sur la France, une attaque nucléaire se prépare, une explosion dévastatrice qui pèse sur un allié.

A l'heure où le monde vit dans une peur et paranoïa assez importante, l'auteur nous offre un polar palpitant qui nous rappelle la fragilité des relations internationales

Agent trahi et abandonné devenu rebelle, drones perpétuellement en chasse aux ennemis réels ou supposés : un cocktail explosif magnifié par une écriture enlevée et ironique.



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