Après ma lecture du tome 10 Piège mortel à Belle-Île j'ai ressorti mon tome 8, qui m'attendait depuis un moment faute de temps. J'avais hâte de retrouver le commissaire Dupin, sa Bretagne aux mille couleurs et aux assiettes si appétissantes, son équipe si sympathique et efficace.
Mais côté équipe, ça commence assez mal.
Pour cause de rénovation du commissariat, presque tous les collaborateurs de Dupin ont réussi à s'échapper, et c'est à ce moment-là qu'on retrouve le docteur, un des notables de Concarneau, défenestré dans la cour de sa maison.
Le commissaire a besoin de deux choses pour mener à bien son enquête : ses doses de caféine, et récupérer son équipe !
Ce dont il n'avait pas vraiment besoin par contre, c'est de l'arrivée de ses beaux-parents, qui espèrent d'autant plus passer du temps avec lui qu'ils le croisent malencontreusement chaque fois qu'il se pose pour réfléchir.
Et cette enquête-là va vraiment lui donner du fil à retordre, car rien n'est logique dans les évènements qui se succèdent. Meurtres, disparitions, explosions, quel fil conducteur ? Ça ne peut quand même pas être Le Chien Jaune, le roman de Simenon ? Pourtant, Dupin ne peut s'empêcher d'y replonger.
Comme l'autre tome que j'ai lu (est-ce pareil pour tous ?) l'enquête sera bouclée en trois jours. Des journées bien longues pour le commissaire et ses hommes, quoiqu'en pense sa belle-mère.
Je n'ai pas été gênée de les lire dans le désordre, et je vais continuer !
Si la Bretagne est toujours belle, ce n'est pas magique ici comme à Belle-Île, même si le commissaire se délecte toujours des paysages, et nous fait profiter de toute cette beauté. C'est la ville, il n'y a pas cette ambiance particulière des îles.
Par contre, Dupin enquête ici "chez lui", et si là aussi on rencontre un "gang" de notables, il est plus dans son élément.
l'intrigue est passionnante, on partage les interrogations du commissaire mais on aurait du mal à l'aider dans ses recherches !!
J'aime beaucoup ces romans, Un juste milieu entre enquête, beaux paysages et nourriture (et baignades). Le commissaire est un épicurien, toujours amoureux des couleurs de la Bretagne, du café, et de la bonne chère. Sans que les "à-côtés" de l'enquête ne soient trop détaillés, ce n'est jamais pesant, au contraire.
Sur ce, je vous quitte, je vais retrouver Maigret et Le Chien Jaune (bien que je préfère la Bretagne de Dupin, si lumineuse, si colorée, à celle de Maigret, beaucoup plus sombre il me semble. Je vous confirmerai quand je l'aurais (re)lu).
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