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Citations de Jean-Marc Dhainaut (134)


La manifestation de phénomènes étranges dans un lieu abandonné n'était toutefois pas aussi fréquente que l'on pouvait le supposer. C'était une sore de quête perpétuelle pour Meghan, de défis excitants, masquant son inconscience du danger.
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[...] Ces souvenirs revenaient la hanter, comme cette terreur qui l'avait frappée à peine avait-elle franchi le seuil de la porte vermoulue et effondrée à l'arrière du manoir. Du bruit venant de l'étage l'avait figée sur place : deux personnes se disputaient... [...]
Une femme s'était soudain mise à crier si fort fort que Meghan en avait reculé. Un coup de feu avait aussitôt éclaté dans la maison. Elle aurait pu s'enfuir immédiatement, mais au lieu de ça, elle s'était précipitée pour porter secours, persuadée que quelque chose de grave s'était produit...
Mais il n'y avait personne à l'étage.
En entrant dans la première chambre, son sang n'avait fait qu'un tour en voyant la forme d'un fessier s'enfoncer sur la couverture en faisant grincer le matelas. Elle avait soudain senti une main lui caresser les cheveux et elle s'était précipitée vers l'escalier pour quitter les lieux. [...]
Jamais Meghan Grayford n'avait eu peur à ce point.
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Une vieille légende raconte ,que la nuit , les livres se murmurent leurs histoires entre eux .
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Meghan étouffa un cri en voyant deux mains décharnées descendre sur les épaules de Janis. Il se mit à hurler en gesticulant pour se dégager.
Sa lampe s'éteignit à son tour alors qu’une odeur infecte assaillait leurs narines.
Choqué, il se tut soudain, reprenant la main de Meghan : des bruits de pas raisonnaient, et toujours cette forte respiration près d'eux…
Il sentit un souffle si près de son visage qu’il en écrasa les doigts de son amie.
Elle se retient de hurler lorsque quelque chose lui caressa les cheveux et lui et lui effleura la joue.
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Devinant brusquement une présence derrière elle, Meghan, sous le choc, s'enfuit aussitôt. Elle voulut regagner l’entrée, mais elle se sentait ralentie par une force, une atmosphère indéfinissable semblant se terrer dans la brume.
Persuadée d’être poursuivie, elle réussit enfin à atteindre le portail, mais il était toujours verrouillé.
Elle hésitait à l’escalader ou à monter sur le muret en pierre, car à l’extérieur, c’était le vide qu’elle voyait. Le vide et la forêt sans fin. Une forêt qui ne pouvait pas exister. Jamais il n’y en avait eu autour de ce cimetière.
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Le mur entre la cheminée et une porte était occupé par une bibliothèque ne contenant plus qu’une vingtaine de livres que les propriétaires n'avaient peut-être même jamais lu. Meghan les effleura à peine des yeux. Les quelques grands classiques qui s’y trouvaient n’étaient pas sa tasse de thé. Elle s’interrogea toutefois sur la présence de manuels scolaires parmi ces ouvrages aux couvertures anciennes.
”Une vieille légende raconte, que la nuit, les livres se murmurent leurs histoires entre eux”, lui avait un jour dit son père.
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Enfant, avec son petit frère, elle s’amusait à compter les flocons qui virevoltaient sous le vent du nord. Elle se mettait alors à danser sous ce tourbillon infernal et si rare dans sa Bretagne natale, le laissant s'engouffrer dans ses longs cheveux blonds de petite fille sage. Le manteau blanc était toujours une bonne raison de se balader, en écoutant et en regardant les enfants émerveillés qui s’amusaient autour d’elle. La neige, qui a cet étrange pouvoir de faire retomber en enfance, même le plus grincheux des hommes.
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Ces gens ne sont pas fous, mais se créent des fantômes chez eux, paniquent, s’angoissent et perdent alors tout discernement sur tout ce qui peut leur arriver.
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En fait, ce sont les témoins, les gens, qui me feraient presque douter que les fantômes existent."
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Drazic souleva une lame du plancher et en sortit une boîte contenant plusieurs billets et pièces de monnaie.
« Je te préviens, je sais combien il reste.
- Je ne vole pas les p’tits vieux qui cachent leur blé sous le matelas, répliqua Théo, piqué au vif.
- T’auras mon âge un jour, du moins je te le souhaite. D’ailleurs, t’as quel âge ?.
- 17 ans, et vous ?
- Les p’tits vieux ne s’en souviennent jamais. Allez, en route ! »
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Pourvu que rien de tout cela n’arrive, priait-il au fond de lui.
Pourvu que cette fois les photos se soient trompées.
Mais où était Dieu pour ne pas avoir entendu sa prière, ce soir-là ?
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Et lorsqu’il s’aperçut que son fils le regardait s’essuyer les yeux, il s’accroupit à son hauteur, arracha un brin de lavande qu’il effrita entre ses doigts et lui sourit en lui disant « c’est le cœur, tu sais, qui fabrique les larmes… ».
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Il songeait à ce que cette vie lui avait pris, et à ce qu’elle lui offrait à présent. À qui l’accuserait d’avoir tout quitté, il répondrait qu’au contraire, il avait tout trouvé. La vie, la vraie, ne la trouvent que ceux qui la cherchent vraiment, même si ses douleurs et ses blessures restaient intactes.
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Le stress commençait à s'emparer d'Hélène, alors que la sonnerie d'un téléphone résonnait dans un bureau, quelque part en Bretagne. L'attente au bout du fil sembla si longue qu'elle faillit raccrocher, puis soudain, une voix féminine sur un répondeur se fit entendre.
« Oui... Bonjour. Madame Anneraux à l'appareil. J'habite un petit village dans la Somme. C'est difficile de l'expliquer comme ça, mais il se passe des choses étranges chez nous. Avec mon mari, nous avons acheté cette maison il y a six moi. Au début, tout allait bien. Nous avions entamé quelques travaux et pension avoir tout terminé pour Noël, mais mon époux a dû partir pour dix jours en déplacement dans le cadre de son travail. Cela fait presque une semaine qu'il est parti, et depuis, la maison semble... Je ne sais pas comment l'expliquer. Si vous pouviez me rappeler, s'il vous plait. Je n'arrive pas à joindre mon mari. Je ne sais plus quoi faire et mes enfants sont terrifiés. »
Hélène laissa ses coordonnées, puis raccrocha lentement le combiné, la main tremblante.
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- (...) Mais toutes les liaisons de tous les services de l'Etat ont migré vers des transmissions numériques : le même genre de système que pour les téléphones portables. Mais maintenant, il n'y a plus de courant, plus de réseau, plus de relais. Leurs postes sont muets comme des carpes et incapables de coordonner leurs actions. Même les liaisons directes entre radios sont parasitées, impossibles.
- Et vous ? Pourquoi vos émetteurs fonctionnent ?
- Parce qu'on a gardé l'analogique, nous autres.

(page 111)
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Pour lui, la solitude n'était un problème que pour ceux qui la considéraient comme telle. Elle n'était pas une fatalité, mais un choix : une sorte d'endroit où il aimait se réfugier, plus qu'un sentiment. Quand il ne chassait pas ou ne perfectionnait pas son abri, la plupart de ses journée, il les passait à ne rien faire. Il s'asseyait, lisait beaucoup et écoutait la nature. Dans certains ouvrages qu'il avait achetés avant son exil, il essayait d'identifier et de retenir les différentes plantes qu'il trouvait autour de lui, capables de le nourrir et de le soigner dans le pire des cas.

(page 108)
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Mais, mon gars, tout est interdit en ce bas monde. Chaque centimètre carré sur notre bonne vieille planète appartient à quelqu'un. Tu voudrais planter un piquet en plein désert, faire une cabane dans un arbre au plus profond de la jungle, qu'on viendrait encore t'emmerder avec une autorisation. La nature n'appartient qu'à ceux qui se la sont partagée et se la revendent.

(page 107)
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Soudain, les cloches de l'église se mirent à sonner. Personne ne pouvait savoir que, partout dans le monde, et ce, de la plus petite chapelle isolée en haut d'une montagne aux plus grandes cathédrales, des millions d'autres résonnaient au même instant dans un vacarme infernal, sans que quiconque ne puisse l'expliquer ou les arrêter. Des milliers d'oiseaux paniqués s'enfuirent en noircissant le ciel. Puis, ce fut le silence. Les cloches s'étaient tues. Plus le moindre aboiement, plus le moindre piaillement de moineau ni de chant de cigales... Et plus un seul avion dans l'atmosphère : ils s'étaient tous écrasés.

(page 77)
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Des semaines de canicule, de denrées qui manquaient et d'eau rationnée avaient transformé les gens en égoïstes, comme si la nature humaine se trouvait soudain contrôlée par le diable.

(page 71)
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Ce soleil foudroyant dans le ciel était pour ces gens une aubaine dont ils ne mesuraient toujours pas les conséquences. Il ne fallait pas y penser. Il fallait profiter de la vie. Pour eux, pas question de se priver, quoi qu'il en coûte, car ces conditions plus qu'estivales étaient simplement synonymes de plage, de fête et de vacances. Sur les réseaux sociaux, des commentaires fustigeaient ces vacanciers inconscients et bloqués sur les routes, les accusant de l'avoir fait exprès pour bénéficier de distributions d'eau à l'oeil.
Les bouchons qui se formaient aux péages et la foule qui saturait les aires de repos donnaient beaucoup de fil à retordre aux patrouilleurs et aux pompiers. L'hélicoptère était souvent sollicité lorsque les véhicules de secours ne pouvaient plus passer à cause d'automobilistes qui, pour gagner quelques places dans les files, bloquaient les bandes d'arrêt d'urgence.

(pages 52-53)
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