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Citations de Jean-Marie Defossez (80)


Jamais je n'avais imaginé qu'un prénom puisse se charger à lui seul d'autant d'émotion , de désir , de force , de bonheur , de mystère ...
Thara ! Cet enchaînement de deux syllabes est à lui seul ma première pensée du matin , mon rêve du soir et mon soleil de midi.
Thara ! Ton nom s'écrit en lettres d'or et descend tout droit du ciel.
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Pense un instant au monde qui nous entoure. Mesure les soifs d'apparence et de possession qui sommeillent désormais en chacun. L'égoïsme n'est il pas devenu Maître en ce monde ? Qui aujourd'hui , modifie sa vie par souci des autres ? Vois la Terre que les humains préparent pour les générations de demain ! Une Terre blessée, pillée, et bientôt à l'agonie, où tous rêvent de posséder toujours plus sans jamais chercher à grandir ! Sois lucide , vieillard ! Admet que le rapport des énergies s'est inversé et que désormais la partie ténébreuse des hommes est en droit de dominer.
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Julie… La fille aux iris mauves, de la même couleur lumineuse que les cordes d’escalade. Julie qui n’ose pas se croire jolie, (peut-être) parce que personne ne lui a jamais glissé à l’oreille combien elle était craquante, avec ses lèvres fines, son sourire espiègle et fragile, qui dévoile juste un peu les dents du haut, et fait rosir le bandeau de taches de rousseur couvrant son nez et ses pommettes. Des taches de rousseur qu’elle déteste pour ces mêmes raisons.
Stéphane... Surnommé Samson à cause de son mètre quatre-vingt-dix, de ses cheveux longs et de sa barbe intégrale, un dérèglement hormonal spectaculaire mais bénin. Un véritable heaume de poils noirs derrière lequel il dissimulait il y a deux semaines encore son visage, sa timidité et sa peur des autres – à l’exception bien sûr d’Éric et de Julie.
Stéphane-Éric-Julie, un trio que tout unit. Au sens propre, par la corde en Kevlar qui relie leur baudrier comme un cordon ombilical. Et au figuré, par cette passion de l’escalade et par cette amitié qui les sou-dent depuis qu’ils sont gosses. Sept ans qu’ils se connaissent, et pas une fois ils n’ont grimpé autre-ment qu’ensemble. Pas une fois ils n’ont douté qu’entre eux ce serait à la vie, à la mort. Sauf peut-être Éric… une fois il y a très longtemps, et plus récemment depuis deux semaines, depuis que Stéphane s’est rasé la barbe et que les taches de rousseur de Julie rosissent plus que d’ordinaire quand elle pose les yeux sur lui.
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"Oui, injuste ! Pour être soudeur, tu n'as droit à aucun défaut dans ton travail. Il faut des soudures précises, impeccables et solides. En échange, les gens te prennent pour un idiot qui n'a rien su apprendre d'autre.(...) Là, j'ai l'impression que ces artistes ont eu le droit de travailler n'importe comment pour se retrouver finalement dans un musée.
(...)
D'accord, il y a la nouveauté... mais pourquoi la maîtrise technique perdrait tout à coup son importance ? Je ne suis pas artiste, simplement soudeur.La seule fierté que je peux avoir avec mon boulot, c'est de le faire à la perfection. Dès que je pose les yeux sur ces sculptures, j'ai la sensation qu'elles se mettent à crier : "Regarde-nous! Regarde-nous ! Le soin apporté au travail ne sert à rien ! " ça me vexe dans ce que j'ai de plus personnel. Je comprends la démarche, mais je ne suis pas d'accord avec l'idée."
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Des forêts sauvages, des ruisseaux chanteurs, des étendues d'eau bleues, des vertes forêts et des prairies fleuries, il ne restait plus que des images numériques. Même la pluie, courant de vie, avait cessé d'exister. Telle était la planète Terre que les richissimes mille trois cents humains, terrial killers, avaient laissé derrière eux avant de se calfeutrer dans leur paradis.
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Marcel a soulevé un doigt, puis deux, puis sa main entière. Une grenouille est apparue. Sa peau, brillante, était d'une couleur incroyable : vert croquant comme celle des pommes Granny Smith. Ses iris scintillaient comme de minuscules bagues en or. Nous n'avions jamais vu une grenouille d'aussi près.
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Première page
J'en ai marre de ce monde de merde. La chasse aux baleines,les forêts qu'on détruit,l'égoïsme et la lâcheté des gens...Tout me degoûte et me donne,au propre et au figuré,envie de gerber.

J'ai dix-huit ans et je refuse de faire partie plus longtemps de ce présent qui se conjugue à l'imparfait . Tout ce qui vient de lui et entre en moi doit ressortir, de gré ou de force.
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Il suffit qu'une poignée de billets soit en jeu et les hommes n'hésitent ni à faire la guerre , ni à laisser leurs semblables mourir de maladie ou de faim. Ou bien encore , ils saccagent la planète qui les a fait naître !
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Je sais comme l'amour peut faire mal et j'aurai dû te parler. J'ai préféré le silence. Le silence semble souvent une solution convenable parce qu'il est facile. Je comprends une fois de plus qu'il est surtout lâcheté qui nourrit nos obscurités. J'ai été lâche. C'était plus simple pour moi de faire celle qui n'a rien vu et de te laisser te dépatouiller dans ton coin. Pire encore , même si je refusais de me l'avouer , c'était flatteur de te savoir épris de moi et de te laisser espérer. Au nom de notre amitié , j'aurais dû avoir le courage de mettre les choses au clair . Je suis désolé.
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- Tu crois ? Mais , mon pauvre idiot , évidemment que tu l'aimes ! Tu penses tout le temps à elle ! Il suffit qu'elle te regarde pour que ton estomac se tire-bouchonne et que ton coeur s'illumine comme un sapin de noël ! Pas une fois tu ne t'es couché sans lui avoir dit au revoir dans ta tête . Tu la kiffes grave , oui !
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- [...] les jeunes d'aujourd'hui débordent de faiblesses. Ils n'ont qu'une idée en tête : fournir le moins d'efforts possibles. Ce n'est pas un poil qu'ils ont dans la main , mais toute une palmeraie !
-Ils aiment en effet la facilité , reconnut Phébus. Mais pour quelle raison ? Parce que le monde ne leur propose rien d'autre.
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- Ne t'inquiète pas, Mathieu, c'est juste mon coeur qui déborde. Je viens de comprendre quelque chose, quelque chose de gigantesque et d'incroyablement beau.
- Quoi donc ?
Avant de répondre, il me faut inspirer longtemps, tant ce que je viens de découvrir était caché profondément en moi.
- Personne n'est parfait et rien le sera jamais. Mais nos fragilités, nos défauts et nos fêlures n'empêchent pas l'amour qui relie l'âme au corps. C'est l'amour qui fait que l'on pardonne. C'est l'amour qui fait tenir debout. (p.107)
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Entrer en contact avec les arbres et la forêt, c'est se reconnecter à soi-même, à son corps, cette forêt intérieure si riche et variée.
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— Trente mètres ! Plus que trente mètres, et on le tient !
Éric le diable finit sa phrase en plongeant son regard dans celui de ses deux compagnons de cordée. Ses yeux marron, subitement énormes, brillent de la gourmandise de ceux qui sentent l’exploit et la revanche à portée de main. Une revanche et surtout sa revanche.

À dix-sept ans, ses amis et lui sont sur le point de vaincre l’une des faces mythiques des Alpes : la face nord des Grandes Jorasses. Depuis trois jours, ils se hissent sur cette paroi de roc, de neige et de glace à la force des bras. Trois jours qu’ils ouvrent une nouvelle voie dans des conditions extrêmes et une météo obstinément capricieuse, passant du soleil à la grêle en l’espace de quelques minutes. Trois jours de lutte qui n’ont pourtant en rien entamé leur appétit de victoire. Ces derniers mètres d’ailleurs, Éric est résolu à n’en faire qu’une bouchée. Stéphane et Julie peuvent s’accrocher. Il va les épater. Surtout elle.
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J'aurais dû me méfier, mais comment aurais-je pu le savoir ? Ce n'est écrit nulle part que les tricératops ne supportent pas le bleu. Le problème c'est que je suis entré sur son territoire avec un pantalon et une veste de cette couleur !
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Aussi vrai que nos envies sont aussi sacrées que le sont nos rêves, votre manière d'aller à la rencontre des arbres vous appartient.
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Les exercices proposés, simples et sans danger, permettront à ceux qui le souhaitent de réveiller leur souffle en douceur afin d'échapper aux méfaits de la sous-respiration. Passant ainsi de la théorie à la pratique, vous découvrirez par vous-même, de l'intérieur, les effets bénéfiques de la respiration libérée sur le mieux-être de votre corps et de votre esprit.
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J'essaie juste de te dérider. T'es tendue comme une joue de mamie après son dixième lifting. Respire.

p.87
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Je saisis les fleurs, ouvris ma fenêtre et, sous le regard consterné de Lucia, jetai le bouquet dans la rue.
-Oh, Mademoiselle! Elles...elles sentaient si bon!
-Non, rectifiai-je , elles sentaient la prison.
Je me tournai vers mon miroir et ajoutai:
-Je ne me laisserai plus étouffer.
Mon reflet me répondit par un sourire. Ma décision était prise : je me donnerai au désert, mais jamais à Filippo Strozzi !
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-je viens, très chère nièce, d'accorder votre main à un homme charmant, proche du nouveau pouvoir. Il est épris de vous et veillera sur notre patrimoine.
Quoi? Mon oncle voulait...me marier?!
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