Jean-Marie Defossez

Première fois que je lis un roman jeunesse sur la seconde guerre mondiale qui traite de ce sujet : les jeunesses hitlériennes et l'endoctrinement de ces ados allemands pendant les années nazies. Il est vraiment très bien, c'est clair, simple, facile à comprendre, on suit un ado ordinaire, tolérant, ouvert qui va peu à peu rentrer dans le moule imaginé par Hitler. Très intéressant à lire pour les 3e notamment.

En 1942, le jeune Arthur Gruber, un jeune paysan préservé par ses parents de la propagande nazie, est enrôlé de force dans les Jeunesses Hitlériennes. D'abord très déstabilisé par les théories qu'on lui présente (sans autre alternative), il se réfugie dans l'amitié qu'il porte à un autre enrôlé de force, qui résiste à l'endoctrinement... Mais peu à peu, les idées d'Hitler font leur chemin dans la tête d'Arthur. Après que son ami ait été déporté en camp de travail (soit disant pour communisme), Arthur essaie de se prouver qu'il n'est pas un sous-homme et il remporte des compétitions sportives qui lui ouvrent de nouvelles perspectives et lui apportent le respect de ses supérieurs. D'ailleurs, ils lui proposent une formation de pilote d'avion, ce qui est son rêve le plus cher depuis qu'il est tout petit. Pour pouvoir voler, Arthur est prêt à tout...



Un très intéressant roman qui montre bien comment un jeune garçon, à priori sans idéologie nazie, devient prêt à donner sa vie pour le IIIe Reich. Le processus est long (environ 2 ans et demi), complexe, mais on sent arriver la catastrophe... La passion du jeune Arthur pour les avions est en fait ce qui le perdra (c'est aussi ce qui amènera le plus de lecteurs -garçons- à ce roman!) Le roman aurait pu développer un peu certains passages mais la construction est assez habile et ne laisse finalement pas une impression de "survol" (sans jeu de mot!) Je pense, en tant qu'adulte, qu'il aurait gagné à être plus épais mais les jeunes lecteurs auxquels il s'adresse apprécieront justement cette concision, qui va droit au but. Un très bon roman, sur un sujet assez peu traité.

David n’aime pas l’école.

Ou plutôt, pense t-il que l’école ne l’a jamais porté en affection. Il n’est pas fort en écriture ni en calcul et les autres, les élèves de sa classe, le lui rende bien. Il se moque de lui.

David est un « petit sauvageon » comme on le dit. A la sonnerie de l’école, il préfère répondre à l’appel de la nature. Profiter des grands espaces, scier de solides bûches de bois comme le faisait son grand-père lui-même.

Dommage, qu’il ne l’est pas connu, ils se seraient bien entendus. Bien mieux qu’avec ce papa tout le temps en voyage qui a toujours détesté la forêt. David décide pourtant de convaincre son père qu’un jour il deviendra bûcheron et décide de réparer seul la vieille cabane de son grand-père.

Seul, il ne le restera pas longtemps car sa route croisera celle d’un autre solitaire habitant la forêt : un mystérieux chien-loup.



Un récit fort sur les différences et sur la force des liens qui peuvent nous unir, nous porter malgré les épreuves de vie.

Une belle histoire de transmission entre un fils, un père et un grand-père.

Cette histoire porte sur la transmission, sur l'acceptation de l'autre (et oui, ce petit a d'autres ressources que la bosse des études!) mais également sur la difficulté de se parler parfois (pour tous les pères et les fils!).

Claire est très timide mais elle découvre que sur les forums, elle peut discuter virtuellement avec d'autres personnes avec plus d'aisance. Parmi les « gros lourds » qui cherchent à savoir si elle est jolie et quel est son tour de poitrine, elle fait la connaissance de Laurent, avec lequel elle prend goût à des discussions où elle peut pleinement s'exprimer... serait-ce de l'amour ?

Lorsque son ordinateur tombe en panne c'est la catastrophe et elle se décide à aller frapper chez le voisin du dessous pour « emprunter » sa connexion. C'est ainsi qu'elle découvre la passion de Stan pour les sons et l’acoustique ; il crée des ambiances sonores à partir de matériaux de récupération transformés en instruments de musique qu'il retravaille ensuite sur son ordinateur.

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui montre les limites des échanges virtuels malgré leur attrait (qui en évoque aussi les dangers réels lorsque Claire se laisse inviter par son correspondant qui se révèle être un quadragénaire attiré par les adolescentes!). Les émotions et sentiments y sont bien décrits.
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J'avais déjà lu un roman pour ados de cet auteur mais sur un thème totalement différent (relation entre une lycéenne des beaux-arts et un lycéen métallurgiste).

Ici l'héroïne, Isabelle, est anorexique, en mal-être profond et en rupture affective avec ses parents. Après une tentative de suicide presque réussie, elle intègre un centre de "rééducation" auquel elle n'accorde aucun crédit mais finit par se laisser prendre à certains soins et conseils...

J'ai trouvé les passages sur les raisons psychologiques des troubles alimentaires et ce qui est recherché dans ces stratégies éclairants.

Un triangle amoureux sur fond d'escalade.

Eric, Julie et Stéphane se connaissent depuis l'âge de 10 ans: ils se sont rencontrés à un stage d'escalade et depuis ne se sont jamais quittés, vivant à fond tous les trois leur passion commune. Eric est le beau gosse, enthousiaste et déterminé, qui a su dominer son vertige et qui a développé une technique imparable. Stéphane est le géant discret, tout en force et endurance et pourtant timide. La jolie Julie a pour principal atout la souplesse. Ensemble ils se complètent, se lançant sans cesse de nouveaux défis, de nouveaux sommets à gravir.



Eric a toujours été sous le charme de Julie. Mais celle-ci, même si elle l'adore, ne ressent rien d'autre que de l'amitié amoureuse. Et voilà que quelques jours avant le grand départ pour les Jorasses, Julie envisage Stéphane sous un nouveau jour. Des sentiments complexes qui viennent compliquer une situation qui l'est déjà suffisamment: surpris par le mauvais temps, les trois amis se retrouvent dans une position périlleuse en pleine montagne sous une tempête de neige... Là-haut sur la corniche, il faut prendre des décisions d'urgence mais personne ne veut briser le trio!



Le récit alterne entre un présent plein de tension et d'action, raconté à la troisième personne, et le retour sur des événements passés narrés par Julie. On comprend peu à peu la nature des liens très forts qui unissent les trois amis, ce qui éclaire les prises de décision actuelles. L'écriture est soignée et c'est très agréable. Le récit, prenant, peut se lire d'une traite tant on est captivé par les sentiments des uns et des autres ainsi que par les péripéties à 4000 mètres d'altitude. Parfois les acrobaties du premier de cordée semblent incroyables mais les émotions sont si justes qu'on adhère malgré tout. Si cette aventure extrême aura été traumatisante pour les adolescents, elle aura aussi révélé la force profonde que procure une amitié indéfectible.
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Depuis qu'ils sont petits, Julie, Eric et Stéphane sont inséparables. Depuis un stage d'escalade, ils se sont découverts une passion commune et grimpent ensemble de plus en plus haut.



Mais les sentiments s'immiscent au sein du trio et risquent de briser la dynamique du groupe. Lors d'une expédition périlleuse dans les Grandes Jorasses, ils se retrouvent coincés par un orage et leur vie est mise en danger. Pour eux c'est le moment de faire le point sur pas mal de choses.





C'est un roman assez court qui aborde les premiers émois adolescents ainsi que la frontière parfois trouble entre amitié et amour. C'est une phase assez compliquée, quand l'amitié se transforme en amour, qu'il soit réciproque ou pas.

Comment garder un trio intact quand un duo amoureux se forme ? Dans cet imbroglio de sentiments, les trois adolescents essaient d'y voir clair et de ne pas blesser les autres. Je pense que les jeunes lecteurs pourront s'identifier facilement à nos trois héros.



Les différents flash-back de l'histoire nous aident à appréhender la situation et à mieux connaître les jeunes gens. Le passage de leur rencontre nous montre bien l'importance qu'a l'escalade dans leur histoire d'amitié, et on voit que leur lien se renforce de jour en jour.



Mais ce roman ne parle pas seulement d'amour, non, il parle aussi de dépassement de soi, de challenge, de compétition...

Pour Eric, les Grandes Jorasses par la face Nord, c'est le défi ultime. Personne n'a encore monté cette montagne jusqu'au bout et le jeune homme veut se prouver qu'il peut y arriver, et aussi impressionner son amie Julie. C'est un challenge vital pour lui.

Prêts à le suivre n'importe où, Julie et Stéphane se lancent dans l'aventure. Sur la roche, le rôle de chacun est pré-établi et la rigueur est de mise. Malgré les tourments qui les habitent, ils restent tout à fait sérieux et très professionnels face à la montagne. On ressent leur lien fort dans l'escalade, ils sont prêts à tout les uns envers les autres. Ils ne lâchent pas et font tout ensemble.







Le trio est très différents au niveau caractère. Eric est le leader né, dès les premières minutes de la rencontre, on sent que c'est lui qui mène la danse. Mais il a sa part de fragilité, qu'il accepte plus ou moins. Sa vie se résume à prouver qu'il peut surmonter n'importe quel défi.



Stéphane, lui, est très réservé, au point que j'ai peu de choses à dire sur lui. Je dirais que c'est le roc du trio, le point d'ancrage. On sent qu'on peut s'appuyer sur lui pour tout et n'importe quoi.



C'est avec Julie que j'ai eu le moins d'affinités, je l'ai trouvée un peu trop princesse dans certains de ses comportements. Elle voue une admiration sans bornes à Eric, ce qui peut provoquer des quiproquos, mais en même temps elle se sent attirée par Stéphane. Il est difficile pour elle de voir clair dans tout ça.







En bref, un roman qui va parler aux adolescents et qui nous entraîne dans une aventure dangereuse. Face à la montagne nous ne sommes pas toujours gagnants...
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Merci à Babelio et aux Éditions Jouvence pour l'envoi de ce livre dans le cadre de Masse Critique. J'avais sélectionné ce livre au titre prometteur car j'aime les arbres et leur contact, sans toutefois pratiquer la "sylvothérapie" et il est vrai que le contenu du livre m'a laissée un peu sur ma faim. Non qu'il soit inintéressant, mais parce qu'il est avant tout un ouvrage pratique s'adressant à des personnes déjà convaincues et initiées. Je rejoins un peu la critique de Scaldie, que je vous invite à lire (et qui retrace également les différents chapitres du livre), donc je ne vais pas le faire. Mais peut-être que cet ouvrage est un résumé de ce que permet la sylvothérapie , et qu'un débutant doit commencer par le commencement et donc une approche plus modeste. Il me semble d'ailleurs difficile, à moins d'habiter près d'une forêt sauvage, de réunir les conditions préconisées par l'auteur pour s'adresser aux arbres et profiter de leurs bienfaits. ( Je résume : ..."secteur où la végétation s'est installée de manière naturelle depuis le plus longtemps possible"... "L'important est que vous puissiez vous immerger sans être dérangé durant 2 heures". Calme et bruits d'eau, pas de sentiers, sont aussi des conditions de rigueur. Bref, on ne va pas pratiquer tous les jours ! Ensuite suivre les conseils de l'auteur le livre à la main me semble compliqué, à moins d'apprendre le texte par coeur... Non, non, décidément, il faut avoir une sacrée motivation pour pratiquer seul la sylvothérapie grâce à ce livre !

Etienne, un jeune adolescent de 17 ans, joueur de basket, tombe amoureux de la belle Thara, qui signifie étoile en népalais. Mais lors d'un voyage au Népal pour voir sa famille, l'avion de celle-ci s'écrase dans les montagnes. Etienne décide de partir affronter Sagarmatha pour retrouver son étoile. Le manque d'oxygène, les tempêtes de neige auront-ils raison de l'incroyable amour d'Etienne pour Thara ?

Niveau : 13ans

Une surprenante découverte que ce petit roman jeunesse qui traite un sujet archi-rebattu : l'inégalité sociale et l'amour entre deux êtres que tout oppose. mais ce n'est presque qu'un prétexte. Emmanuel est un garçon qui suit une filière technique et qui souffre du regard des autres sur lui, de la dépréciation des filières techniques et du travail manuel, toujours d'actualité malheureusement. Et cela n'a pu que toucher l'enseignante en moi. Il faut dire que le parcours de l'auteur est aussi atypique puisqu'il est titulaire d'un doctorat de zoologie et d'un CAP de plombier-chauffagiste. Ce qui explique la précision des scènes dans le lycée, des explications sur la soudure ( et oui à la fin de la lecture vous épaterez vos amis en étalant votre science en matière de soudure ;) !!!)

Livre bien sympathique, à l'époque de la 2nde guerre mondiale..en Italie...donc la jeune fille a 16 ans vers 1940-1941...j'ai bien aimé le côté historique du livre: Mussolini, avec en problème de fond : le besoin de financement de la guerre, la peur de perdre sa fortune, un mariage arrangé avec un haut gradé du bon parti..pour préserver la fortune...

oui mais voilà..la jeune fille, Sarah, n'est pas d'accord...

et là aussi on va découvrir le côté historique qui me plait tant dans un livre (surtout quand ça semble bien vrai) : la colonisation de l'Afrique par les Italiens, les Français, les Allemands...ce qui provoquera un problème dans le livre..on a aussi un autre regard sur les Touaregs (marchand d'esclaves) et ce qu'il advient d'eux bien plus tard par le regard et pensée de Sarah...on a aussi une épopée à travers le désert et j'ai bien aimé la présence de Salim..ses manières, sa façon de parler, de se conduire..tout parait si véridique...même le fait qu'ensuite elle s’expatrie au États Unis pour fuir la guerre ..cela s'est réellement passé pour certains...

ce livre m'a plus plu dès lors qu'ils sort des sentiers battus...et que Sarah devient en quelque sorte "Sarah Sahara"...j'ai bien aimé sa vivacité d'esprit, son analyse, son bon sens...

ce livre m'a surpris, en positif.

je ne m'attendais pas à si bien, surtout vis à vis du début de la lecture qui était , somme toute, très prévisible. Il devient captivant par la suite...

Jolie fin..mais ce n'est pas un conté de fée...dommage !

Je ne lis jamais la littérature jeunesse. Faute d'intérêt. Faute d'a priori. Je pense à une écriture trop simple, à une narration superficielle, à des histoires faciles. Je pense qu'elle ne m'est pas destinée, ne pouvant trouver en elle des qualités que je pourrais apprécier. Je suis une fille d'a priori, donc. Constatez, ils ne m'ont pas empêchée d'ouvrir les pages de ce roman jeunesse qui s'intéresse à l'histoire d'un jeune allemand contraint et forcé de participer à la jeunesse hitlérienne au grand dam de ses parents. Ceux-là avaient refusé sa rencontre avec le nazisme. Elle aura lieu, malheureusement. Et il s'agira pour nous de voir ce qu'il adviendra de ce personnage. Va-t-il se laisser gagner par le discours nazi? Va-t-il se laisser emporter par le mouvement? Résistera-t-il?



Le roman est pas mal. Bien sûre, ce n'est pas ma littérature, mais il fait son effet. Il pose des questions. Il interroge. Il montre l'embrigadement, la propagande, les méthodes employées par le régime nazi pour profiter de "sa" jeunesse, forcément instrumentalisée. L'écriture est souple, très simple. Le roman est court, se lit d'une traite. Il distrait en faisant un peu d'Histoire. Pour des jeunes adolescent(e)s, surtout en mal de lecture, ce livre est donc à conseiller. Je l'aurais en tout cas mis entre les mains des miens s'ils avaient existé. Plus tard, qui sait.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..

Arthur, fils de M. Gruber, qui a participé à la guerre de 14-18, est un garçon qui adore les aéroplanes (il les reconnaît seulement au bruit de leur moteur) et qui aide beaucoup aux travaux des champs. Nous sommes en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale, et les Gruber doivent inscrire leur fils aux Jeunesses hitlériennes, mais ils y renoncent ; en vain, il est emporté de force.

Amitié, amour, peur, danger, joie, bonheur, Arthur vit de bons moments comme de très difficiles, comme en témoigne cet extrait :

« - Je voulais te donner ça.

Elle tendit à Arthur un bouquet, composé de deux pâquerettes et de trois trèfles à quatre feuilles.

- Pour te porter chance, murmura-t-elle.

Arthur, ému, s'empara du minuscule bouquet.

- Il y a trois ans, souffla-t-il en contemplant les fleurs, un ami m'a appris que le nom savant de la pâquerette signifie « belle toute l'année ». J'ai aussitôt pensé à toi, et je viens de comprendre pourquoi : ces fleurs te ressemblent.

- Arthur ! Oh, Arthur, lança Dora, la gorge soudain palpitante, je t'en prie, ne pars pas ! La directrice de mon foyer dit que la guerre va bientôt finir. Il paraît que les Soviétiques sont devant Berlin. Je te dirai où te cacher. Je …

Arthur plongea son regard dans celui de son amie. Il la trouva si désirable qu'il étouffa le reste de sa phrase par un baiser. »

Le rêve d'Arthur est de piloter un de ces merveilleux aéroplanes. Se réalisera-t-il ?

Ce roman rempli des peurs et des souffrances de la guerre va vous mener vers un monde nouveau.



Noémie





Arthur Gruber, fils d'une famille de paysans vivant en allemagne, ne connaissait pas la dictature d'Adolf Hitler. Pourtant, il est enrôlé de force dans la jeunesse hitlérienne. Arthur a une passion, celle de voler. Grâce à la jeunesse hitlérienne, Arthur va pouvoir réalisé son rêve, mais jusqu'oú cela va-t-il l'entraîner?



Un livre formidable qui nous emnène en plein dans la guerre de 39-45 sous l'autorité d'Hitler. L'histoire merveilleuse d'un jeune homme qui va aller jusqu'à prêter serment devant Adolf Hitler pour réaliser son rêve.



Ce livre est exceptionnel, il nous fait vivre l'histoire comme si l'on y était dedans. Il nous montre comment le système nazi parvient à endoctriner des jeunes qui au départ ne le connaissaient pas. Un livre qu'on aurait tord de ne pas le lire





Adrien

Un superbe petit roman.

A la fois écolo, avec un petit côté qui fait penser aux romans ado de Carl Hiaasen.

Mais aussi une belle façon d'entre dans l'univers de ces enfants un peu différents, Quentin toujours en mouvement, au point qu'il n’arrive ni à écrire ni à apprendre, Dylan, qui tremble et doit marcher avec des béquilles, Chloé, qui ne parle pas.

Et de voir ces enfants se dépasser, parvenir à dépasser leur handicap, pour défendre une cause qui leur tient à coeur.

On découvre aussi la magie du dessin.



Ce J'aime Lire de 2008, heureusement réédité en livre par Bayard, est pour moi un véritable coup de coeur.

C'est vrai que c'est un peu "tiré par les cheveux" : cet adolescent qui part à l'assaut de l'Everest, c'est assez peu crédible. Mais c'est bien raconté, le héros est très attachant et finalement il nous entraîne avec lui dans son aventure pour défier ce chagrin d'amour.

Une très jolie histoire que le titre et la couverture n'avantagent pas.

En Turquie, Les Sauvenature viennent au secours de Dolphy, une femelle dauphin blessée par un hameçon. Elle s'est évadée d'un delphinarium et son propriétaire, Medhi Gorki, vient la récupérer. Mais les enfants ont des doutes sur ses capacités à prendre soin de l'animal et mènent leur enquête. Ils découvrent en effet que Dolphy est confinée dans un petit bassin à l'eau croupie lorsqu'elle n'est pas en représentation dans la piscine visible du public. Grâce à leur caméscope, ils peuvent témoigner de ce qu'ils ont vu et ruiner Medhi Gorki. Mais les parents des Sauvenature préfèrent le dialogue à cette solution : Le propriétaire du delphinarium accepte de transformer ses installations pour en faire un centre qui accueillera des visiteurs auprès de dauphins en semi-liberté.



Les delphinariums sont des lieux de loisirs très attractifs, associés à l'idée de jeu et de plaisir pour leurs visiteurs. Mais les enfants seraient sans doute surpris s'ils connaissaient le prix à payer par les dauphins pour ce moment de détente en famille. Peuvent-ils imaginer que ces animaux qu'ils viennent admirer ont été arrachés à leur groupe, que beaucoup n'ont pas survécu à la capture et au transport qui devait les conduire sur les lieux du spectacle, que leur conditions de vie en captivité sont bien loin de celle qu'ils connaîtraient en liberté ?



Ce petit roman, sans accuser, aide à réfléchir à ces questions et propose un compromis prenant en compte l'envie des humains d'admirer les dauphins, et le bien-être de ces derniers. Le propriétaire du delphinarium est décrit comme un homme plus maladroit que mal intentionné, qui comme tout le monde, cherche à gagner sa vie.



Les vrais amis des dauphins , mieux avertis par la lecture de ce petit livre, se montreront sans doute plus méfiants à l'égard de ceux qui en font une attraction touristique et préféreront la liberté pour ces animaux sauvages.




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Pour tout l’or du monde est un roman captivant (c’est un bon thriller financier) et très intéressant (basé sur un thème d’actualité). L’auteur fait grimper la tension jusqu’aux dernières lignes, impossible de lâcher le roman avant de l’avoir fini, car au-delà de l’intrigue économique très bien ficelée, Marc Fiorentino a également créé un suspens autour de son personnage principal Sam Ventura qui vit les derniers jours de sa vie. L’histoire se met en place doucement et l’action débute réellement lorsque Sam prend les choses en mains et se fixe une ultime mission : il se laisse 79 jours pour réussir à trouver qui se cache derrière cette fraude, tenter de la contrer, récupérer l’argent volé et enfin mettre fin à sa vie.



Ecrit comme un compte à rebours : chaque chapitre passé est une journée écoulée dans le décompte que s’est fixé le personnage pour mener à bien son enquête jusqu’à son suicide programmé au 30 juin. Les pages défilent et le livre est rapidement refermé............
Lien : http://stef93330plaisirdelir..

Un livre super profond, sur nous-mêmes et notre rapport au monde.

Sa force est dans la réflexion philsophique qui se dégage entre chaque ligne. Il est de ce point de vue unique. Moi qui aime réfléchir sur le monde, j'ai adoré.

Pour ceux qui veulent juste de l'aventure (avec en passant une philo de fast food), oui, il y a mieux. Mais pour ceux qui veulent en plus de la réelle profondeur..., je le recommande à 5/5.



Mais bon, ce n'est que mon modeste avis !



Julie.

Un très beau livre, qui décrie avec brio les méfaits des jeunesses hitlériennes, l'endoctrinement de la jeunesse et les manipulations qui en découlent, tout en évoquant, sans trop de détails inutiles, le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale

Une bulle de fraîcheur. Très chouette. Roman pour ados