Jean-Pierre Cabanes

Captivante, relevée, cette fresque italienne riche de faits, de rebondissements est à lire avant tout voyage en Italie et en Sicile. Au coin d'un feu, en plein hiver, cette épopée fera sens. « Rhapsodie italienne » est une envolée historique. Superbement menée par Jean-Pierre Cabane qui délivre un kaléidoscope sur une longue période de 1915 à 1940. le style est plaisant, souple, habitué à donner du son et du rythme. Semblable à cette oralité passionnante dont on retient chaque parole en sa mémoire. Ciselé, agréable, vif, il s'épanche en premier lieu pour le seul intérêt du lecteur pour ses dires. L'attention est grande. L'enjeu est capital. 723 pages de délectation, de sources vives. Une histoire de renom orne ce roman qui se déguste à petites gorgées. A contrario, les pages tournent à vive allure tant cette histoire est prenante, instructive, douée. Plusieurs lectures font de cette « Rhapsodie italienne » un entrelac de plaisirs, de savoirs. Lorenzo, officier italien, Nino le sicilien. Deux hommes liés dans ce cornélien qui tel un aimant, font de la trame un jeu de couleurs, de sens, d'émotions, de contraires assemblés, dans un palpitant vénéré. Ici, se situe l'enjeu des différences entre deux camps, deux hommes emblématiques d'une Italie qui s'entretue à petits feux. Comment se frayer un chemin dans un corpus de dualité ? Comment ces deux êtres que tout sépare retrouveront-ils le point sensible d'une fraternité éclairante ? Lorenzo et Nino sont liés par la guerre, par les combats gémellaires d'une vie ancestrale à abolir, par les risques des batailles menées au front d'une Italie dont le manteau de haine s'amplifie. Dire l'acte qui va tout changer dans leurs consciences ? Non ! Lisez ce roman ! Tout va basculer après les vents d'horreur d'une guerre quasi fraticide. Lorenzo est fasciste. Nino « ancilu monstru » mafieux qu'on aime de toutes ses forces, est l'extrême opposé. Les deux astres d'un pays en feu et en sang. Jean-Pierre Cabane dirige ses protagonistes dans ces nuances floues, torturées, haineuses et déloyales dont la tête pensante est Mussolini. La Sicile laborieuse, altière, digne malgré la mafia dont on comprend les signes et dont on rejette certains faits est dans « Rhapsodie italienne » un chant glorieux et émouvant. Les femmes sont elles aussi des héroïnes, des symboles historiques forts et le summum est là. Réussir à assembler les pièces d'un puzzle en touches historiques et romancées tout en restant fidèle au sceau italien. Ce roman est digne. de suspens, d'aventure, il est aussi une page mémorielle. Il est subtil et ses signaux sont forts. Il apporte cette pierre fondamentale à toutes réflexions indispensables et capitales. C'est une épopée resplendissante, magnétique qui touchera tous les lecteurs. Un grand film en devenir. Publié par les Editions Albin Michel.

Complètement fascinée par ce livre! Au point de regretter de voir les pages tournées... J essaye d y aller moins vite, pour faire durer le plaisir... Je suggérerais sérieusement aux cinéastes d envisager un film basé sur ce magnifique roman !!

Grazie mille!!

Une rhapsodie est bien un excellent titre pour cette fresque historique italienne décrivant bien la montée du fascisme.

Un pavé passionnant

Voilà un roman de 700 pages qui nous emmène en Italie des premières heures du fascisme à la fin de la Seconde Guerre Mondiale...

Le roman débute en mai 1915 juste avant la déclaration de guerre avec l'Autriche. Lorenzo Mori, brillant officier de l'armée italienne, et fils d'une grande famille, vient de rentrer à Vérone pour voir ses parents et revoir Julia, sa promise. Mais une surprise l'attend à son retour, elle se marie avec un autre, choisi par sa famille, alors qu'ils s'étaient jurés fidélité l'un à l'autre...

Au même moment en Sicile, près de Palerme, dans un tout petit village pauvre et isolé, Nino Calderone voit la ferme paternelle partir en fumée, juste un an après l'assassinat de son père. Il sait qui est l'auteur de ce crime et ce nouvel affront nécessite une vengeance d'honneur, l'obligeant à s'engager immédiatement après pour partir bien loin de celle qu'il aime en secret, Carmela...

Tous deux vont se retrouver compagnons d'armes, enrôlés dans les "alpini", ces célèbres troupes de l'armée italienne, spécialisées dans les combats en montagne et parfaitement formées pour se battre dans des conditions extrêmes. Ils doivent libérer les "terre irredenti", retenues par les Austro-Hongrois.

Mais après la guerre, tout va opposer les deux hommes...



Lorenzo devient proche du Duce et adhère à l'idéologie fasciste...

Pendant ce temps Nino est dans un hôpital militaire : il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Suite à une erreur, il a été déclaré mort...

Le destin va obliger plusieurs fois les deux amis à se croiser...



C'est un roman agréable à lire et tout à fait captivant. L'écriture est plaisante et le récit fluide. On ne s'ennuie pas car il alterne récits de combats, correspondances, réflexions personnelles des personnages ou de leurs proches, compte-rendus de réunions réelles ou imaginées entre les différents protagonistes.

Tous les faits historiques sont réels et les personnages fictifs se mêlent à la grande Histoire en toute harmonie.



Malgré le côté romancé, j'ai appris des choses que je ne savais pas dans ce roman historique.

D'abord en ce qui concerne les faits de guerre, tout ce qui est décrit dans ce roman est réaliste : les lieux et les batailles sont décrites au plus près de la réalité. Les personnages qui entourent Mussolini ont pour la plupart réellement existé.



J'ai trouvé certains passages du roman un peu moins agréable à lire, avec des descriptions des combats moins passionnantes à mes yeux car un peu trop longs et détaillés.



De plus il y a beaucoup de personnages et il est parfois difficile de s'y retrouver.

En conclusion, je suis bien certaine que ceux qui aiment les récits historiques vont se régaler en lisant ce gros pavé. J'ai passé moi-même un excellent moment de lecture...

Je ne regrette pas d'avoir croisé cet auteur grâce à Babelio et une masse critique exceptionnelle, et à Albin Michel, l'éditeur, que je remercie ici.



Chronique complète sur mon blog ci-dessous
Lien : http://www.bulledemanou.com/..

Tout d’abord, un grand merci aux éditions Albin Michel et Babélio pour cette jolie découverte.

Rhapsodie italienne, c’est la petite histoire qui s’inscrit dans la grande. Jusque là, une recette pas très originale, mais voilà, quand, le résultat est de cette qualité, il ne faut pas se priver d’un bon moment de lecture.

C’est un roman dense, épais….un vrai délice, où l’on suit le parcours de deux jeunes italiens.

L’un aisé à Vérone, qui rejoindra un jeune ambitieux….Mussolini, et l’autre, modeste en Sicile, futur chef de file de la mafia.

Deux femmes vont être le déclencheur de leur destinée et permettre à leurs chemins de se croiser, sur fond de guerre, et de situation politique.

C’est un roman qui met aussi en lumières de magnifiques portraits de femmes, fortes, combatives, intelligentes, mais aussi douces et aimantes, sur plusieurs générations.

En dévoiler trop, gâcherait le plaisir de retrouver ces personnages si attachants et brillants.

Une agréable façon de se détendre après la rentrée, une lecture addictive, ne passez pas à côté !!

Dans ce roman qui est une fiction - en partie nous suivons donc deux couples : il y a Claire, une jeune femme juive qui est la fille d’un marchand d’art et Werner, un Allemand qui est étudiant en art avant de devoir servir dans l’armée allemande. En parallèle, on suit la sœur de ce dernier, Hildegarde Burckhardt (dite Hildi) qui est une traductrice italienne, qui sera espionne et amante du gendre de Mussolini, Ciano. Vous l’aurez donc compris, ce roman met en scène des personnages historiques qui ont bien existé, et qui ont été importants surtout concernant le second couple.



Le roman est très bien écrit et l’enchaînement des narrations des divers protagonistes permet de rendre l’histoire encore plus digeste, mais aussi, rythme l’intrigue que l’on suit sur plusieurs années. On y rencontre évidemment les grandes personnalités allemandes nazies, qui bien qu’un peu décrites pour remettre le lecteur dans le contexte, est un peu léger, je trouve sur ce point. D’où ma recommandation précédente, mais une rapide recherche sur Internet pourra être aussi bien.



L’auteur a vraiment su gérer ses diverses narrations, et toutes les dimensions de son histoire. Il montre plusieurs histoires dans la Grande et montre avec justesse, simplicité, et efficacité les liens entre elles. C’est un roman qui se lit facilement, rapidement et qui est une plongée dans ces années sombres.



Mon avis complet est à retrouver sur le blog
Lien : https://www.mamzellepotter.f..

Encore un roman sur cette période ! N’a-t-on pas tout écrit sur le sujet, me direz-vous? Je suis dans le regret de vous annoncer que malheureusement non…À chaque nouvelle lecture sur ce thème, j’apprends de nouveaux faits…Si dans la globalité j’ai aimé cette lecture, je regrette quelques passages peu crédibles. De plus, la quatrième de couverture est quelque peu trompeuse, puisque finalement l’art et Goering passent au second plan. 



L’annonce faite à Goering est une fresque historique et romanesque qui se déroule de 1938 à 1946. Ce que j’ai le plus aimé dans ce roman, c’est le focus sur le régime italien. Je dois dire que je sais peu de choses, si ce n’est les grandes lignes, sur ce qu’il se passait, autant stratégiquement qu’humainement, entre Hitler et Mussolini. Mais pour aborder le côté italien, Jean-Pierre Cabanes met le Duce en retrait lui préférant son gendre, Galeazzo Ciano. C’est bien la première fois que je voyais ce nom, je n’ai donc pas manqué, en fin de lecture, d’aller vérifier tous les évènements qui nous ont été relatés !



Dès les premières pages, nous faisons la connaissance de Claire, une étudiante juive, et Werner, un allemand. Ils sont beaux, ils sont jeunes, et ont les mêmes centres d’intérêt car tous les deux étudiants en art à Paris. Il n’en fallait pas moins pour qu’ils tombent rapidement amoureux. Oui mais voilà, nous sommes en 1938, les rumeurs d’une nouvelle guerre circulent et les persécutions des juifs s’accélèrent en Allemagne. Rapidement leur couple va être mis à rude épreuve :  Werner rentre servir son pays, et Claire rentre dans la résistance au côté d’une certaine Rose Galland…



J’ai aimé que soit abordé les différents points de vue de la guerre. Werner, d’un côté, qui est certes un allemand et un soldat, mais qui n’est pas pour autant un nazi. Il se retrouve tiraillé entre exécuter les ordres et lutter pour ses convictions. Convictions partagées par de nombreux proches du Führer qui vont conduire aux nombreux attentats avortés que nous connaissons. Dans la sphère familiale de Werner, il y a sa sœur Hildi, interprète de profession, qui va côtoyer les plus influents et qui va jouer un rôle important. Sont également présents, entre autres, Hans Van Meegeren, le faussaire qui dupa les nazis, et Jean Luchaire, un « célèbre » collaborateur … Bien évidemment, tous les généraux d’Hitler sont dans le récit. Un passage a retenu mon attention, celui des derniers instants dans le bunker d’Hitler. C’était bien la première fois que je lisais des évènements aussi détaillés sur cet épisode.

Dans ce roman historique, qui retrace la seconde guerre mondiale via le prisme de l’Axe (alliance Allemagne-Italie), on suit des protagonistes allemands, italiens et français.



La guerre se prépare, flottant au dessus de leurs têtes. Des accords de Munich, achetant l’apaisement factice, au début de la guerre, puis jusqu’à la fin et le suicide d’Hitler.



Les personnages vont traverser l’Histoire, au rythme de leurs choix de vies, parfois risqués.



Werner est un jeune allemand passionné d’art qui étudie à Paris. Il y rencontrera Claire, étudiante française et juive.

Lorsque la guerre éclatera, Werner sera rappelé dans la Marine, mais n’oubliera pas son amour.



Sa sœur Hildi est interprète. Dans le cadre de ses fonctions elle rencontrera et aimera le conte Ciano, gendre de Mussolini.



Ce conflit n’épargnera pas nos personnages.



Si sur le papier ce scénario avait tout pour me plaire, je termine cette lecture avec des réserves.



La multiplication des personnages n’a pour moi rien apporté au récit, créant même parfois de la confusion.

De plus, les histoires des protagonistes principaux n’ont pas pu être assez abouties selon moi. J’aurais préféré que l’on s’y attache plus en détails.



J’ai beaucoup apprécié certaines étapes du parcours de Werner, notamment son implication dans la résistance de l’armée allemande, et je trouve que l’on est trop vite passé dessus.



Cependant ce roman reste un très bon aperçu global de ce conflit et de ses répercussions mondiales.

Il saura sans aucun doute trouver son public, et je vous encourage à le découvrir.

Très bon roman. Il a les qualités d'un livre qu'on a envie de poursuivre !!! Jusqu'à la moitié du bouquin. L'idée est excellente, donner à Goering des faux en échange de "peintres maudits" . Le thriller est rondement mené et à un moment donné le récit s'en va dans la seconde guerre mondiale et non plus avec l'intrigue principale du "héros" qui roule son propre camp afin de sauver des oeuvres. Donc si vous attendez de votre lecture une histoire qui tourne au travers des faux , de l'art "dégénéré, ......vous serez partiellement déçu car le roman traite de la France fasciste, l'Italie fasciste avec l'épopée du comte Ciano ( gendre de Mussolini) le tout supervisé par l'Allemagne fasciste . Le genre de livre ou l'on ressort plus malin à la fin.

Claire et Werner sont jeunes et beaux, tous deux amoureux de l'art. Le problème c'est qu'elle est juive et lui officier allemand mais il en faut plus pour ternir leur histoire d'amour.

Mais la guerre fait rage, Werner part officier dans la marine laissant Claire à Paris, n'ayant que sa fiancée en tête. Elle est courageuse, entre dans la résistance, prête à protéger les œuvres convoitées par Goering.



Dans une France occupée, une Allemagne nazie et l'Italie Fscite c'est une formidable fresque sur huit années pendant la seconde guerre mondiale, que nous offre Jean-Pierre Cabanès. Un roman qui emmène dans le début des prémices de la seconde guerre jusqu'au procès de Nuremberg.



Un savoureux mélange de résistance, de peinture, d'amitié entre deux camps, de rébellion et surtout cette belle histoire d'amour entre Claire et Werner.

C'est un roman qui foisonne de personnages tous plus intéressants les uns que les autres (même si j'ai été un petit peu perdu au début).

J'ai aimé suivre Werner dans sa rébellion face au nazisme.

J'ai aimé être au plus près d'Hitler et de Goebbels dans ce bunker qui fut leur dernière demeure.

J'ai aimé plonger dans cette Italie fascite avec Mussolini que j'ai trouvé très intéressante.

J'ai adoré suivre Werner dans sa relation passionnelle avec Claire.

J'ai trouvé très intéressant de voir la guerre autrement aux côtés des soldats allemands qui mènent leur rébellion.



J'aime de plus en plus lire des romans historiques sur cette période (sûrement mon mari qui déteint sur moi car il est passionné par cette période de l'histoire). C'est une lecture totalement addictive qui m'a captivée du début à la fin et que j'ai trouvé extrêmement intéressante. L'auteur a fait un excellent travail de recherche.



Si vous aimez ce genre de lecture, je suis persuadée qu'il vous plaira.

En tout cas, mon mari le lit bientôt.

{LECTURE 2023-74} L'annonce faite à Goering de Jean-Pierre Cabanes



Paris, 1938. Claire étudié l'art au Louvre. Werner termine sa thèse sur les faux en art. Un coup de foudre au cœur d'une Europe en proie à la montée de l'extrémisme. Pendant 8 ans, on suit l'histoire de côté de l'alliance Italo-allemande. Voyage de Rome à Munich. De Paris à Buenos Aires aux heures les plus sombres de notre histoire.



Un roman d'une puissance, une fresque historique captivante. Le travail de documentation est colossal. La plume est agréable et addictive. J'ai aimé côtoyé ces résistants. J'ai aimé découvrir cette addiction entre autres artistique de Goering. J'ai aimé le ton et la façon dont l'auteur nous raconte cette période. Happée par ce récit sur une période qui m'a toujours captivée. On découvre un autre point de vue de la seconde guerre mondiale.



Bref, si les romans historiques sur la seconde guerre mondiale vous passionnent ne passer pas à côté de ce récit captivant.

Passionnant ! Très dense, riche d'informations toutes soigneusement vérifiées, ce texte m'a beaucoup plu. On s'attache à ces gens dont l'histoire croise celle de la grande Histoire et pas la plus belle : la seconde guerre mondiale. Entre différents pays, différentes villes, des femmes, des hommes et l'art. Le roman se lit très vite car on veut connaître la suite. Vous me direz "c'est de la fiction" : pas tant que cela. Je ne verrai plus Vermeer de la même façon.

Rendez-vous à Naples est un roman historique de Jean-Pierre Cabanes qui plonge au cœur du Risorgimento, le mouvement d’unification italienne dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Rédigé dans un style très accessible qui fait presque penser à un roman pour adolescents, il se lit avec plaisir malgré quelques coïncidences peu crédibles.



J’ai aimé…

• la description très didactique des principales batailles et des principaux acteurs de l’unification italienne.

• la scène finale, émouvante et satisfaisante.



J’aurais aimé…

• un peu moins de coïncidences invraisemblables, notamment celles qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue et qui servent de prétexte pour présenter certains personnages historiques (par exemple la rencontre entre Marie-Sophie et Louise Michel à Paris pendant la Commune).



Chronique complète sur le site du Suricate Magazine :

Une superbe fresque du fascisme, depuis sa création, l’enthousiasme qu’il déclenche chez les jeunes et les moins jeunes, ses relations entre Mussolini et l’Allemagne, qui vont de l’admiration réciproque au mépris affiché de Hitler pour l’armée italienne et à la chute du Duce et au retour du mercantilisme de Venise qui gomme en quelques semaines la tragédie des cinq dernières années.

L’histoire se concentre sur la montée de l’antisémitisme de Mussolini et l’amour impossible entre un de ses jeunes officiers et une admirable jeune fille juive.

L’occupation d’une partie du sud de la France est aussi bien traitée.

Le phénomène de la versatilité de l’opinion publique est aussi bien analysé, et le passage de l’admiration du Duce à son exécution sommaire et le traitement de son cadavre et de celui de sa maitresse bouleversant

L’intrigue du roman est très bien ficelée, mais j’en ai beaucoup appris sur l’histoire de l’Italie durant cette période

très bon roman d'après une amie

Un roman historique comme on les aime ou l’Histoire avec un grand H se mêle aux petites histoires des protagonistes.

De l’ Allemagne nazie à l’Italie de Mussolini en passant par la France et les USA nos deux héros Werner et Hildi voyagent pour leur mission et leur pays .Tiraillés entre leur amour et leur patrie ils font leur devoir même s’ils réprouvent les choix de l’Allemagne Hitlérrienne ce qui les conduira à plusieurs reprises à contourner les ordres pour préserver des œuvres d’art ou pour le bien de l’humanité.

A découvrir pour connaître les dessous d’une période sombre.

La seconde guerre mondiale bat son plein, avec son lot de désastres et la nécessité de se réinventer pour échapper au pire. Claire est la fille d’un marchand d’art juif. Elle est amoureuse de Werner, un officier allemand qui l’aime autant qu’elle l’adore. Tous deux se sont rencontrés en 1938 dans une école d’art. Ensemble, puisque leur passion déplace des montagnes, ils se mettent en tête de sauver la collection familiale. Dans le Paris occupé, Hermann Goering vide les musées et s’approprie une série de chefs-d’œuvre. Ses préférences ? D’abord l’art allemand, avec une attirance prononcée pour les Cranach, emblématiques de l’unité germanique. Ensuite, les maîtres du Nord, avec notamment les toiles de Vermeer, sans oublier la fine fleur de la peinture française : Watteau, Chardin, Boucher, avec au passage quelques travaux étiquetés art dégénéré. De quelle manière sauver ce qui peut être arraché des griffes d’un des pontes du régime nazi, tout en veillant à ne pas être déporté soi-même ? Jean-Pierre Cabanes relate l’histoire d’un amour qui brave les saisons et raconte le récit d’un combat pour la liberté. Si la mort rôde tous azimuts, il faut savoir compter sur la force de l’espoir, la foi en la justice lorsque l’ordre sera rétabli et la confiance que les deux amants s’accordent. L'auteur a réalisé un incroyable travail de recherches sur cette époque troublée. Les faits réels sont d’une précision redoutable, condensés, identifiés et parfaitement insérés dans la fiction. Malgré les références qui abondent, l'écriture ne se fige jamais et maintient toute sa vélocité.

Un roman sur la seconde guerre mondiale, ça peut paraître un thème vu et revu. Mais celui-ci parle (entre autres) de spoliation des œuvres par les nazis. Je me suis laissée tenter.



Un choix que je ne regrette absolument pas.

Même si j'ai été un peu surprise de découvrir que l'intrigue autour de l'art n'occupe finalement qu'une partie du roman, contrairement à ce que je pensais en lisant le résumé.



Une autre facette évoque plus la guerre du côté allemand, à travers le parcours de Werner, le personnage principal. Historien d'art, certes, mais aussi officier de la Kriegsmarine. Avec ce difficile cas de conscience : s'opposer au nazisme, mais ne pas vouloir pour autant la défaite de son pays.

Par sa sœur, Hildi, on découvre aussi le versant italien du conflit, avec le gendre de Mussolini, le comte Ciano qui occupe une part non négligeable de l'histoire. Du comte, on arrive également aux collaborateurs français. Une intrigue plus foisonnante que le laisse supposer le résumé donc !



Si je ne m'y attendais pas, ce n'est pas pour autant que je n'ai pas aimé ce livre, au contraire. Je me suis particulièrement attachée à Werner et Hildi et j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur. Même si les parties autour d'Ornella, ancienne maîtresse de Ciano, m'ont moins intéressées, le reste par contre m'a totalement embarquée.



Une fresque romanesque, sur plusieurs années, à travers les différents camps qui s'opposent, et au milieu des êtres humains jetés dans la tourmente. Enrichissante, instructive et agréable à lire. Je n'en demandais pas plus !

Ce roman est une fresque historique puissante sur la 2nd guerre mondiale de 1938 à 1946. Paris, Rome et Berlin, un triangle de passion, de haine et d’ambition



Dans un Paris occupé où Goering, deuxième homme du Reich pille voracement et sans scrupules les œuvres d’arts pour sa collection personnelle. Il a constitué un organisme qui a pour mission de mettre à l’abri les biens confisqués aux Juifs.



C’est au Musée du Jeu de Paume qu’on été installées les peintures volées grâce à la loi sur l’aryanisation. Ce sont les plus grandes œuvres du XX siècle classées comme « dégénérées » destinées à être brûlées. Les nazis ont commencé avec les livres et continuent avec les tableaux



Un couple entre en résistance. Claire la fille d’un marchand d’art juif et Werner, un officier allemand qui achève une thèse sur les feux dans la peinture européenne



Ensemble, ces amants aussi improbables que rebelles, sauront-ils protéger la collection familiale ?

La mort et l’amour se font face dans une guerre sans aucune limites



8 ans de complot, espionnage, trahison, déportation, de résistance, d’alliance mais aussi d’amitié, d’amour et d’espoir



L’auteur a fait un travail de recherches et de documentation incroyable. Les faits réels sont précis, condensés, identifiés parfaitement insérés dans la fiction. Malgré les nombreuses informations historiques, l’écriture est légère, fluide et enrichissante