Jean-Pierre Cabanes

Dans l’annonce faite à Goering, c’est 8 années qui défilent sous nos yeux. Tout prend forme quelques mois avant le début de la seconde guerre mondiale pour prendre fin en 1946. 8 ans de conflits, de manigances, de coups politiques, de terreur. Et au milieu de tout ça, un couple, un couple plus qu’inattendu : celui d’une jeune juive, résistante, Claire, et de Werner, un officier Allemand. Une passion commune : l’amour de l’art.



Il faut des sentiments forts pour aimer une Juive quand on est un officier allemand.



Mais ils ne sont pas seuls à aimer l’art : dans les plus hautes sphères du pouvoir nazi, Goering, grand amateur de peinture, s’est mis en tête de se constituer une belle collection, en pillant musées et collections privées. Rien ne peut arrêter son avidité dans ce domaine. Mais certains ne sont pas prêts à le laisser faire.



Quel roman puissant et passionnant. Une vraie claque que cette lecture qui exige une lecture minutieuse, calme et patiente. J’ai eu besoin de temps, pour ne rien louper de cette intrigue historique. D’ordinaire, je dévore les romans en quelques heures, mais là j’ai eu besoin de plusieurs jours avant de refermer définitivement ce livre.



Le roman est richement documenté et détaillé, sans pour autant paraitre indigeste. Après quelques pages, je me suis vraiment plongée dans l’intrigue, et j’ai ressenti le besoin à plusieurs passages clés de l’histoire, d’aller compléter ma lecture par des recherches annexes. Comme un besoin d’en savoir encore davantage et de confronter ce qui pourrait découler de l’imaginaire dans le récit à la réalité.



Une fresque historique intense et efficace.

Extrêmement riche en détails et documenté. J’ai appris plein de choses sur les rouages politiques entre notamment l’Allemagne et l’Italie pendant cette guerre . J’ai également été très intéressée par ce qui s’était passé pendant les dernières heures de la vie d’Hitler qui sont très bien décrites. J’étais plus au fait des actions de résistance du réseau du Musée de l’Homme qui est assez succinctement décrite.





Attention ce n’est pas, comme je le pensais initialement, un roman d’amour entre un allemand et une française de confession

juive ainsi que le laisse entendre le 4eme de couverture et c’est là mon seul regret .



En tout cas excellente lecture très instructive et très bien écrite

Une fresque historique qui démarre de la première guerre mondiale à la seconde en Italie. Jean-Pierre Cabanes s'est vraiment bien documenté et nous permet d'enrichir nos connaissances sur la montée du fascisme, de Mussolini.

Un roman comme je les aime !

Roman historique sur un pan de l'histoire italienne, d'une guerre mondiale à l'autre, des racines du fascisme à son effondrement.

L'écriture est directe, simple, le rythme est rapide.

L'Histoire et les histoires des personnages sont souvent à mon goût trop rapidement balayées, l'émotion des personnages et des situations en pâtit.

A mon sens, il aurait fallu soit condenser et se concentrer sur des moments clés, soit développer sur 3 tomes...ce que j'aurais préféré.

Ceci étant, le roman recèle de beaux moments.

RHAPSODIE ITALIENNE – J.P. CABANES



L’auteur nous raconte l’histoire de l’Italie naissante toujours en guerre avec l’Autriche son grand ennemi envahisseur depuis des siècles. Elle entre dans la grande guerre en 1916 et à partir de 1920  elle s’engage dans le fascisme sous la bannière de MUSSOLINI. Il nous décrit dans toute son horreur, les grandes batailles de Vénétie, sur l’Isonzo, le Piave avec ses cortèges de morts et d’estropiés .

L’intérêt du récit c’est que nous vivons cette histoire à travers deux protagonistes l’un du nord (Vérone) - militaire engagé dans les commandos « arditi » issu d’une famille de militaires – investi à mort dans la conquête des territoires « irrédentistes » qu’il faut reprendre à l’ Autriche.

L’autre vient de la Sicile – engagé aussi dans les « arditi » pour échapper à la justice.

Les deux sont très représentatifs de cette Italie « bipolaire » de l’époque . Ce sont tous les deux de grands combattants, tous les deux abimés dans leur corps. Ils n’ont pas les mêmes aspirations, les mêmes motivations, mais ils sont liés à tout jamais par les combats et les épreuves qu’ils ont vécus. Même si leur destin final les emmène dans des voies différentes : la maffia pour l’un, Mussolini pour l’autre. Ils restent solidaires.

Leurs vies personnelles sont à elles seules de véritables romans. Et l’auteur nous tient en haleine pendant plus de 900 pages par un récit épique à travers l’histoire de l’Italie moderne. On comprend aussi tous les mécontentements et les déceptions qui ont favorisé l’arrivée de Mussolini. SUPERBE.

Des cinq journées de Naples à l’expédition des Mille, Jean-Pierre Cabanes nous colle au mitan de l’action et rappelle un conflit qui a mené à l’unification de l’Italie, tout en doublant son récit d’une passion fougueuse entre deux êtres qui devraient s’opposer aux yeux de tous. L’occasion de revenir sur Marie-Sophie, dernière reine des Deux-Siciles, qui était bien connue de ses contemporains comme étant la sœur de l’impériale Elisabeth mais surtout pour avoir mené une vie digne d’une héroïne de romans. Malgré la fureur de la guerre, elle vit un amour avec l’un de ses plus farouches adversaires politiques, champion de la révolution. Lors du siège de la forteresse de Gaète, Giacomo conduit l’assaut et se retrouve face à celle qui adore plus que tout, droite sur le rempart, épée à la main.

A travers deux personnages, l’auteur signe une fresque qui s’inscrit dans la fougue de « Rhapsodie italienne », son précédent roman, mêle histoire et anecdotes, feu et cendres, passion et drame. Il narre avec panache la fougue d’une lutte, le nationalisme exacerbé, l’esprit de résistance et remet sur le devant de la scène un personnage un peu oublié des cours d’histoire. Avis aux amateurs ! Aussi et surtout une histoire d'amour contrariée, car saisie dans les tourments de l'Histoire et le feu de la guerre ...

Une fresque passionnante rappelant la part sombre et complexe de l’Italie, de la naissance à la chute du fascisme. [...] Ecrit avec un talent indéniable par l’avocat Jean-Pierre Cabanes, spécialiste de droit pénal mais aussi de l’Italie des années sombres.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..

Magnifique livre, quasi introuvable et peu connu;

L’Italie de Mussolini et une magnifique histoire entre 2 protagonistes qui traversent la tourmente de l’epo ; j’espère que le suivant « rhapsodie italienne « aura assez de succès pour faire republier ce petit bijou

Je me suis régalé à lire cette fresque historique où deux jeunes gens que l'amour rapproche se voient séparés par l'air nauséabond des temps qui courent.

Un livre très intéressant où l'on apprend énormément sur cette période de l'Italie fasciste et dont l'intrigue vous tient jusqu'au bout.

Coup de coeur pour cette fresque historique foisonnante et addictive ! Je me suis retrouvée happée dès les premières minutes de lecture ! Les deux protagonistes, Claire et Werner, sont immédiatement attachants et nous font découvrir les réseaux de résistance de part et d’autre, ce qui est plutôt confidentiel dans le camp adverse. On ressent beaucoup d’empathie pour eux car ils sont pris dans une tourmente qui les dépasse. Ils s’aiment, partagent une passion commune pour l’histoire de l’art, mais ils appartiennent à deux camps opposés… Jean-Pierre Cabanes a rationalisé toutes ses recherches pour exposer le plus justement possible les faits historiques avec force détails notamment entre 1938 et 1946. J’ai mieux appris à connaître Rose Valland, conservatrice qui a oeuvré dans l’ombre pour inventorier les oeuvres du patrimoine et défendre l’art sur le sol français. Cette histoire dans la grande histoire est aussi passionnante, audacieuse que fascinante et enrichissante ! Une vraie réussite.

Dans un Paris occupé, où Goering pille voracement les œuvres d'art pour sa collection personnelle, un couple entre en résistance...



Claire est la fille d'un marchand d'art juif, Werner un officier allemand. Ensemble, ces amants aussi improbables que rebelles sauront-ils protéger la collection familiale ? Survivront-ils à un régime dont personne n'aurait pu imaginer la barbarie ?



De Paris à Berlin en passant par Milan et New York, les passions, les haines et les ambitions s'entrecroisent violemment.



Cette intrigue romanesque repose sur des faits historiques extrêmement bien documentés. Du quotidien d'un jeune officier allemand, loyal à son armée mais peu enclin à adhérer à l'idéologie du parti nazi, à l'intimité d'un galériste juif hébété par l'impensable, de l'engagement désintéressé d'un prestigieux faussaire à la cupidité de redoutables membres du gouvernement allemand : Suivre le combat de personnages fictifs, pendant huit années historiquement mouvementées, est remarquablement addictif.

J'affirme que l'auteur est un écrivain talentueux puisqu'il fait de l'Histoire un conte merveilleux

Alors oui c'est plein d'invraisemblances et raccourcis par rapport à ce que serait une "vie normale" (comme le fait que les gens se retrouvent comme par miracle tout au long de leur vie) mais c'est de "l'invraisemblance romanesque". Il y a là entre l'auteur et le lecteur une possibilité de signer un contrat de crédulité en échange d'un bon moment d'aventures, sans prétention ...

Si l'on lisait un court résumé des "Trois mousquetaires" sans savoir qu'il s'agit d'une œuvre populaire, on penserait "mais c'est complètement con !"

Et ici on est bien dans de la pure littérature populaire, avec ses bons côtés et ses limites (j'aurais aimé que les personnages et les lieux soient plus creusés, plus profonds). Mais j'ai pourtant bien ressenti ce fameux (et trop rare) "pincement au cœur" au moment de quitter cette Aggripina et son amoureux. Celui que l'on ressent quand l'on doit quitter un lieu aimé, des personnes attachantes, une histoire qui vous touche...

L'histoire se déroule sur une île de l’Italie du sud. L'auteur raconte son enfance, ses souvenirs, son amour, l’Amérique et sa nouvelle vie et le retour sur son île qu'il reconquérit.



Quelque part, ce récit m'a fait penser à Céline : voyage au bout de la nuit. Mais là, ce n'est pas sombre, on ne s’ennuie pas sous le soleil de la méditerranée!

Tout commence lorsque Carlo et Agrippina, deux jeunes gens d'une quinzaine d'année, découvrent à flanc de volcan deux étranges statues antiques. Les autorités de l'Italie fasciste s'emparent de l'affaire y voyant la prédiction favorable à la future guerre d'Ethiopie qui servira le prestige du régime. Carlo, qui a grandi heureux sur cette île d ep^cheurs au large de la Sicile a été élevé par son père. la Directrice de l'institut des antiquités romaines se trouve être sa mère. Les retrouvailles seront brêves car Carlo doit s'exiler aux Etats-Unis. Cette partie du roman gache un peu le plaisir de lecture car la fin devient plus invraisemblable. Mais quel beau moment de lecture, l'écriture est magnifique.