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Critiques de Jean-Pierre Pécau (1075)
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Empire, tome 3 : Opération Suzerain

Dans ce troisième tome, nous nous retrouvons en juin 1816 et les troupes françaises sont au plus mal. De leur côté, le capitaine Saint-Elme et Nadier sont eux aussi dans une situation des plus critiques. A près avoir réussi à échapper aux griffes de Lady Shelley et de l'armée anglaise, ils sont cette fois-ci entre les mains des Russes. Enfermés à bord d'un dirigeable, ces derniers ont de grands doutes quant à leur probable évasion et Nadier est persuadé que l'un de leurs ravisseurs n'est pas humain. De plus, comment espérer pouvoir s'échapper lorsque l'on est dans les airs ?

Cela, je vous laisse le découvrir par vous-mêmes mais sachez que s'ils en réchappent, ce n'est que pour passer d'une prison à une autre et une fois encore, ils auront affaire à une autre femme au pouvoir, la dangereuse Sahiba de Najipur. Qui a dit que les femmes au pouvoir étaient plus magnanimes que les hommes ? Certainement par moi et je suis persuadée que le capitaine Saint-Elme est de mon avis car, comme il le sait, elles peuvent au contraire se montrer extrêmement manipulatrices et démoniaques.



Comment nos deux acolytes vont-ils arriver à se sortir de ce mauvais pas et grâce à qui ?

Un ouvrage toujours plein d'humour, au graphisme peut-être légèrement un peu plus criard que dans les deux tomes précédents mais toujours aussi bien travaillé. De nombreux flash-back sont inclus dans l'histoire pour nous permettre, à nous lecteurs, de remonter dans le temps et de découvrir le passé de nos deux héros.

Je ne sais pas quant est-ce que j'aurai l'occasion de lire le tome 4 mais sachez que la suite s'annonce très prometteuse. A découvrir !
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Catherine Sforza - La lionne de Lombardie, ..

La série BD des Reines de sang s’intéresse dans ce nouveau diptyque à la personnalité de Catherine Sforza, princesse de la Renaissance, issue d’une famille qui contrôlait Milan et la Lombardie.



Elle comprend dés sa jeunesse que les jeux d’influence dans l’Italie de la Renaissance passent par des alliances entre les grandes cités-état de l’époque : Venise, Florence, Gênes, Rome et Milan. Le jeu des cinq. Elle est d’abord un pion pour rapprocher Milan de la Papauté : sa famille lui fait épouser Girolamo Riario, neveu du Pape, à qui se dernier a donné les cités d’Imola et de Forli, deux positions proches des domaines des Sforza.

Le pouvoir de sa famille sur Milan est contesté, le père de Catherine est assassiné, son oncle Ludovico va lui succéder, et les possessions de son époux Girolamo peuvent lui être retirées à la mort de son oncle Sixte IV. Tout est bouleversé, mais Catherine défend avec vigueur ses droits sur Imola et Forli en s’enfermant avec sa troupe dans le château Saint-Ange à Rome. Malgré son siège par les partisans des Colonna, elle ne cédera pas.



Ce premier tome montre une princesse éduquée, fine politique, mais aussi portée sur l’usage de la force pour conserver le pouvoir.

Les dessins sont assez classiques, avec quelques belles vues de villes italiennes du XVéme siècle, mais aussi des gros plans de visages moins réussis.
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Njinga - La lionne du Matamba, tome 1

Au début du 17ème siècle, les portugais aimeraient faire la main basse sur les richesses de l'Afrique de l'ouest. Pour se procurer des Esclaves, ils comptent sur l'instabilité des ethnies locales mais il y en a une qui va leur tenir tête.



J'avoue ma totale ignorance de l'histoire de l'Angola et je ne me souvenais pas avoir déjà entendu parler de Njinga, reine de Matamba. C'est donc avec plaisir que j'ai pu combler ce manquement.

Je suppose que l'histoire est fortement romancée et qu'en définitive on sait assez peu de chose sur cette reine qui semble avoir été d'une grande intelligence.

Elle est présentée comme une femme forte qui ne recule devant rien pour accéder au pouvoir. Même pas à égorger son neveu pour éviter la concurrence. Ce côté froid et calculateur ne nous la rend pas très sympathique mais l'on peut admirer sa vaillance et sa détermination dans un monde qui devait être avant tout masculin et brutal.



Le dessin aurait gagné à mettre un peu plus de finesse dans son trait mais il est globalement agréable et les couleurs chaudes utilisées vont bien au décor.
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Wonderball, tome 1 : Le chasseur

Août 1983. San Francisco (Californie).



Serait-il vraiment possible qu’un tireur, fut-il d’élite, puisse tirer 9 balles et descendre 9 personnes en 10 secondes ? Faut-il envisager plusieurs tireurs ?



L’inspecteur « Wonderball » estime très vite le lieu d’où le tireur aurait fait ses « cartons ». Les preuves laissées sur place par le tireur lui donnent raison. Cette affaire rappelle à l’inspecteur une autre… Le meurtre de J.F. Kennedy en 1963 à Dallas ! Pour lui, pas de doute : tous les tirs avaient été l’œuvre de Lee Harvey Oswald. Mais l’entraînement, à lui seul, ne suffit pas à expliquer une telle performance… Les pilules Gamago étaient remises aux tireurs d’élite durant la guerre de Corée pour accroître leur concentration. Se pourrait-il que le tueur qu’il cherche à identifier ait absorbé lesdites pilules pour performer à ce point ?



Critique :



Wonderball, c’est une histoire en cinq épisodes ! Dans le premier, les scénaristes, Fred Duval et Jean-Pierre Pécau, nous font découvrir un inspecteur de police aux qualités de flic exceptionnelles, mais qui a du mal à maitriser ses pulsions tant au niveau du langage qu’au niveau de ses poings. Nous avons là la promesse d’un thriller plein de mystère avec une espèce de société secrète née après la Première Guerre mondiale et qui voulait améliorer l’homme… Par l’éducation, certes, mais pas que !



Le scénario est d’autant plus efficace que nous sommes directement plongés au cœur de l’aventure.



Le dessin de Colin Wilson est assez classique pour un polar. Il est le point faible de cette BD car il n’est pas toujours aisé de distinguer les différents protagonistes, néanmoins, il contribue assez bien à l’atmosphère glauque chère aux thrillers.



Jean-Pol Fernandez a trouvé le ton juste pour la mise en couleur.



Un petit conseil : si l’histoire vous intéresse, penchez pour l’intégrale que Delcourt a eu la lumineuse idée de sortir puisque le cycle est complet à la fin du cinquième tome. La présentation est sobre et le livre magnifiquement relié… Et cela prendra moins de place sur vos étagères.

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Histoires à jouer : Les sept voyages de Sindbad

Capitaine d'un navire armé par les marchands de Basra, vous, Sindbàd, entreprenez votre premier voyage vers la gloire et la richesse. Mais les dangers vous guettent, et si vous n'êtes pas sûr de revenir riche, vous l'êtes encore moins de revoir un jour votre terre natale. Mais pour la gloire du Prophète et par la Miséricorde de Dieu, tout deviendra possible. En route !



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Un LDVELH (comprenez Livre Dont Vous Êtes Le Héros) sur les voyages de Sindbàb, ce n'est pas banal.

Une réédition en 2018 d'une aventure parue en 1987, c'est une entreprise louable.

Alors, que valent Les sept voyages de Sindbàb ? Tout dépendra d'où vous vous placez...



Ambiance, contexte, aventure et narration sont le point fort de ce tome.



Nous voici en 800 ap. J.C., en 184 de l'hégire, vous êtes un fervent fidèle du Prophète et du Dieu unique, et cet aspect de l'histoire ne doit pas être mis de côté. Pour le coup, c'est vraiment bien ficelé et l'on appréciera (foi de non croyant :P) de se retrouver dans la peau de ce capitaine pieux et convaincu. Les manifestations de la religion et du dieu en question ne sont pas forcément prégnantes, et si l'on excepte certains monstres fabuleux on aurait tout à fait pu croire à une aventure historique et non fantastique.



Par ailleurs, les mécanismes de jeu, non classiques, font montre d'une ingéniosité rendant la partie pleine de surprise. Combat naval, exploration avec prise en compte du temps qui passe, choix désespérés, tabula rasa, et j'en passe, rendront cette aventure unique.



Malheureusement, ce petit bouquin qui aurait pu être très sympathique et faire partie des quelques LDVELH sortant du lot, est complètement ruiné par la piètre qualité de sa réalisation. Il n'est pas possible que quiconque ait pu le publier en l'état après l'avoir joué une seule fois. Côté règle, jouabilité et cohérence, RIEN NE VA.

Et comme je vois de très bonnes critiques (suite à la présence de ce livre dans une récente MC) j'avance mes arguments et exemples :



- Tout d'abord, les coquilles et le manque de cohérence d'un paragraphe à l'autre.

Lire "La navire", c'est gênant.

Lire "Faites un test de Commerce de 12, hors toute forme de Commerce" c'est complètement insensé.

Et je passe sur les tournures de phrase bancales et les passages de paragraphes mal ficelés.



- Ensuite, et c'est le pire à mes yeux, les règles erronées et absentes rendent le livre tout bonnement injouable en l'état.

Quand vous achetez du Gingembre et ne pouvez pas le revendre car il a été oublié dans le tableau de commerce, c'est désagréable.

Quand vous devez faire un test de Dextérité, mais que la création de personnage ne mentionne jamais cette caractéristique, c'est inacceptable.

Quand on vous dit, à la fin du jeu, de sortir les marchandises de votre entrepôt, et que c'est la première fois que vous entendez parler d'un tel équipement, c'est démoralisant.

Quand une bataille navale sur carte à Hexagones fait que les ennemis peuvent, dès le premier tour, sortir du jeu ou que nulle règle n'explique que faire en cas de collision entre leurs pirogues, c'est frustrant.



Bref, je ne m’appesantirai pas sur cette réédition, qui ne fournit pas un livre jouable. Je n'ai pas comparé à l'édition d'origine, mais je me demande si un travail intellectuel réel a été réalisé. Rééditer un introuvable, je dis oui. Garder son injouabilité, je dis non.



Merci tout de même à Babelio et aux éditions Posidonia pour cette aventure, appréciée malgré son côté extrêmement frustrant.
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Nevada, tome 1 : L'étoile solitaire

L'étoile solitaire ? Un acteur d'Hollywood disparu du côté du Mexique que Nevada Marquez est chargé de retrouver et de ramener sur le tournage...



Scénario assez simpliste, voire très léger, mais finalement plutôt efficace. Certains dessins sont superbes, notamment les premières planches. Et la couverture également bien entendu, splendide représentation de Monument Valley ! J'attends la suite (s'il y en a une...), les bases sont là, reste à densifier un peu le pitch quand même...

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Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Antioche tout comme Jérusalem est une terre sainte aux mains des chrétiens mais ils sont entourés d'ennemis. C'est ainsi que Bohemond, seigneur d'Antioche, est tué alors que sa fille unique est trop petite pour prendre la couronne. Constance va se retrouvée enfermée pour que sa mère suisse régner en régente.



J'avoue je ne connaissais pas le personnage de Constance d'Antioche même si mes événements en terre sainte de cette époque sont plus connus notamment à travers Louis VII et Alienor. Ce fut donc avec plaisir que j'ai pu creuser le sujet grâce s cette bd.

L'histoire débute par l'enfance malheureuse de Constance : une mère qui ne l'aime pas, qui la cloître. La jeune fille fait grandir son désir de régner jusqu'au jour où on lui fait épouser Raymond de Poitiers. Si ce dernier ce montre prévenant et attentionné, il laisse peu de place à Constance pour diriger la principauté d'Antioche. Néanmoins le même désir de protéger cette terre les réunit.

On se prend d'affection pour la jeune fille qui dans cd tome semble sensée et juste. Elle y apparaît comme une mère aimante et une épouse bonne conseillère. La reine de sang n'a visiblement pas encore fait parlé d'elle.

Le récit est un peu linéaire et passe peut être un peu vite sur certains points mais dans l'ensemble c'est un récit de qualité qui nous transporte sur les heures difficiles de la chrétienté en Asie mineure.

Le dessin est plutôt pas mal.
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Les 30 Deniers, tome 3 : Vouloir

L'argument de départ de cette série de BD est un ensemble de pièces anciennes, détenant toutes un pouvoir différent. Les possesseurs de ces deniers forment une société secrète, les "régents", qui gouverne anonymement le monde.

Dans ce troisième épisode, la régente List, femme des plus cruelles, s'est fait voler quatre deniers. Elle est furax et est convaincue que Rose, l'alliée de Yann Gral, est l'auteur de ce vol. Ce n'est pas le cas. Mais lorsque Yann vient sauver Rose à la résidence des régents pour l'Europe (qui ressemble furieusement au château de Chenonceau), List réplique en enlevant la fille de Yann.

Beaucoup d'action dans cet épisode, plus décousu que le précédent. Beaucoup de scènes à déconseiller à de jeunes lecteurs aussi.

Le dessin reste assez faible, Pécau retombe sur ses pattes à la fin du tome, mais n'enthousiasme pas.

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Jour J, tome 28 : L'aigle et le cobra

Tome 28 de la série de BD uchronique Jour J. Ce tome est consacré à imaginer si l'armée de Marc-Antoine et de Cléopâtre avait marché sur Rome. L'idée est bonne, le scénario palpitant d'action et de la plastique supposée de Cléopâtre, mais le fond du sujet n'est jamais abordé : que se passerait-il vraiment une fois que Cleopâtre eût pris le pouvoir ? Nous n'en saurons rien. En revanche, nous aurons appris qu'un dessin hyper-travaillé à l'ordinateur donne un résultat médiocre... En tous cas, pour ma part.

Bref, c'était pas terrible...
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Soleil froid, tome 1 : H5N4

Un premier tome assez sympa pour ce nouveau récit post-apo, même si le thème commence à saturer ici il est original car assez réaliste, virus de la grippe aviaire, une sorte d'autoroute sauvage (Julia Verlanger) à la sauce les oiseaux d'Hitchcock, des nuages d'oiseaux hostiles et contaminé des hordes de chats sauvages et quelques humains rescapés, voilà le petit monde de cette bande dessinée. Les textes et dialogues sont assez développés et les dessins sans être extra on tout de même du charme.

Une série que je compte suivre.
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Jour J, tome 11 : La nuit des Tuileries

Enfin, oui enfin, un "Jour J" qui se déroule dans une période autre que le XXième siècle.



Nous commençons au XVIIIième siècle avant d'entamer d'autres époques. J'en parlerais sûrement lorsqu'ils seront publier.

Fred Duval et Jean-pierre Pécau nous ont concoctés un scénario sur : Et si la nuit des Tuileries s'était déroulé autrement. Louis XVI s'évade du Palais des Tuileries en aérostat (il fallait y penser), accompagné de son épouse, de ses enfants et du Comte Fersen. Tous ce petit monde s'évadent de justesse car les Parisiens ont décidé de "soccuper" du roi. Même si la famille royale parvient à s'échapper, Louis XVI a été sévèrement touché par une balle perdue lors de l'échange sanglant entre les Gardes suisses et les Sans culottes.



Mais comme on disait à l'époque : "Le Roi est mort, vive le Roi". C'est donc son fils Louis (Louis XVII) qui lui succède. Mais le jeune roi est déjà l'enjeu des complots Royalistes et Républicains.



Jour J est toujours dans la continuité des Uchronies "Et si cela s'était passé comme cela...". Le dessin de Florent Calvez est très agréable et on passe un bon moment à revisiter l'Histoire.
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Capitaine Vaudou, tome 1 : Baron mort lente

Cette BD ancrée en 1690 navigue entre deux thèmes : le monde des pirates, hommes libres en rupture avec la société, et celui du vaudou, omniprésent dans ce récit. Deux frères irlandais, les Mc Leod, anciens soldats ayant combattu les Anglais, sont expédiés les fers aux pieds comme esclaves vers les Antilles. Au passage en Afrique, le capitaine complète sa cargaison d’esclaves africains. Sauf que le navire va tomber aux mains de pirates, suite à un combat, mais aussi grâce à un pouvoir paranormal que développe Cormac Mc Leod, sur le conseil d’un de ses compagnons d'infortune africain. Cormac va devoir apprendre à maîtriser ce don, mais est-ce d’ailleurs possible ?

Basé sur un jeu de rôle, dont je n’avais jamais entendu parler, cette BD tranche sur les habituels récits de pirate en laissant beaucoup de place au surnaturel. C’est un peu Pirate des caraïbes version trash. Du coup, les dessins de Darko Perovic sont des plus sombres. Le lecteur sent planer un monde de sortilèges et d’êtres tantôt positifs, tantôt particulièrement effrayants.

Bien que je ne sois pas habituellement attiré par ce genre de récits, là le scénario de Pécau a su retenir mon attention. Mais je n’ai pas été non plus conquis par cette histoire.
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Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Second tome de cette BD consacrée à Constance d'Antioche, cette princesse à l’époque des croisades, qui s’inscrit dans la série des Reines de sang.



Au début de cet épisode, Constance défend sa cité d’Antioche alors que son époux et les chevaliers francs viennent d’être écrasés à la bataille d’Inab. Nur ad-din pousse son avantage et veut faire plier Antioche, mais Constance ne cède pas. L’arrivée de l’armée du roi Beaudoin sauve Antioche, dans les murs desquels s’était glissé, pourchassé par les guerriers musulmans, le jeune chevalier Renaud de Châtillon.

C’est ce cadet de famille que Constance va choisir comme époux. Le duo va tenter d’agrandir le domaine de Constance aux dépends des royaumes arméniens et byzantins voisins. En jouant, l’un contre l’autre, avec toujours un déferlement de violence de la part de Renaud de Châtillon, comme lors d’un raid sur Chypre, où, allié aux Arméniens, il pille et détruit une île dépendante de Byzance.



L’album montre bien ce monde chrétien à l’époque des croisades, où les Francs bousculent les autres principautés chrétiennes. Les uns et les autres se battent, et ne parviennent pas vraiment à s’unir contre les musulmans. Tout cela fait le jeu de Nur ad-Din. Quant à Renaud de Châtillon, qui est finalement le personnage principal de ce tome, capturé dans une embuscade, il va passer quatorze longues années détenu. Le terrible guerrier ignorera alors la mort de son aimée, celle qui l’avait placé à la tête de la principauté d’Antioche : Constance.



Les dessins, et la colorisation, sont très agréables et contribuent grandement au plaisir de cette lecture.
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L'histoire secrète, tome 5 : 1666

Effectivement, ce n’est pas très malin de commencer une série bédé par le cinquième tome.



Cela freine la compréhension puisque l’on ne sait pas ce qu’il s’est passé avant (même si on a un résumé des derniers tomes).



Si je l’ai sélectionné, c’est pour le fait qu’il se déroulait à Londres et que c’était parfait pour le Mois Anglais.



Cette saga est avant tout dans le fantastique, l’ésotérique et la dystopie.



Londres, 1666. Une nouvelle théorie pour le grand incendie. Ces derniers jours, cela fait déjà la deuxième sur le même sujet (et toujours dans l’axe du fantastique).



Si j’ai trouvé les couleurs des premières pages assez criardes, j’ai été rassurée en comprenant que ce n’était que pour les explications du début, ensuite elles sont tout à fait normales et tant mieux pour mes yeux.



Les dessins sont bien exécutés eux-aussi et j’ai apprécié déambuler dans ce Londres entièrement en bois même en sachant comment ça allait se terminer.



En ce qui concerne les sociétés secrètes, je n’ai pas tout compris puisque je n’ai pas encore lu les premiers tomes, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture et les différents personnages, notamment Isaac Newton et le huguenot George Soubise, celui qui doit être apparenté aux castors, vu comment il travaille avec sa queue.



Le mystère a leu du côté du Club Hellfire où les prostituées disparaissent mystérieusement et où le lecteur apercevra des êtres bizarres dont on a fermé tous les orifices (oui, tous !).



Ma foi, on aurait pu avoir du plus horrifique que ce que j’ai lu puisque nous avions ces espèces d’onculus, des goules, des morts-vivants, des immortels, des vampires d’un autre genre…



Bref, si le plaisir de lecture est au rendez-vous, si l’action était présente, les chocottes n’y étaient pas. Les temps morts non plus, ce qui est toujours une bonne chose.



Attention, la bédé n’est clairement pas pour les petits n’enfants… Nous avons tout de même une Bellepaire de Loches et des fesses bien fournies (mais pas de bite, hélas, les femmes sont les grandes perdantes dans le voyeurisme).



La collection comportant 36 tomes (pour le moment), je ne pense pas que je vais la suivre, mais je lirai au moins les premiers tomes afin d’en savoir plus sur les archontes.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'homme de l'année, tome 17 : 1975

Cette série BD "L'homme de l'année" reprend des évènements historiques, sous le prisme d’un individu au centre de l’action. Ici Jean-Pierre Pécau raconte les dernières semaines avant l’effondrement du régime du Sud-Vietnam au printemps 1975 et l’évacuation en catastrophe des derniers civils américains entassés sur le toit de l’ambassade dans l’attente des rotations des hélicoptères les ramenant sur les porte-avions US au large. Évidement les soldats du régime de Nguyen Van Thieu sont abandonnés à leur sort face à la poussée du régime communiste du Nord, tout comme les civils ayant frayés avec les Américains.



Moïse Lee, dit Mo, est le pilote des missions difficiles confiées par la CIA à la Civil Air Transport (CAT), une compagnie privée qui sert à dissimuler les activités américaines. Une situation qui permet à Mo et à son copilote toutes sortes de trafics. Bien que tout semble s’effondrer, Mo reste au Viet-Nam, un pays qu’il a fini par apprécier. Ses relations avec Petit Lotus, une métis locale, n’y sont pas pour rien.

Mais, jour après jour, l’étau de la guérilla communiste autour de Saïgon se resserre. Mo a beau avertir ses contacts à la CIA, ceux-ci restent convaincus que cette offensive ne va pas aller bien loin. D’où la totale impréparation de l’évacuation lorsque les chars du Nord arrivent sur Saïgon.



Pécau évoque au passage les conséquences de Dien Ben Phu. Fabiani d’un trait réaliste et guerrier place quelques personnages rappelant Apocalypse Now. L’Amérique quitte le Viet-Nam vaincue et sans illusions.

Un bon tome de cette série.

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Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Il n'est pas facile d'être une jeune reine surtout au Moyen-Age dans un monde dominé par la fureur des hommes. Par ailleurs, l'action se situe dans une principauté située en terre-sainte durant l'époque des Croisades. Même le lieu géographique est sujet à danger. C'est malheureusement encore le cas après un millénaire.



On va très vite suivre le parcours de Constance qui perd son père d'une horrible manière à l'âge de seulement trois ans. Sa mère est avide de pouvoir et fait tout pour le conserver en tentant de l'éliminer soit en l'enfermant dans un monastère, soit en la mariant à un roturier.



Cependant, les plans de la machiavélique Alix de Jérusalem seront déjoués. Cette femme n'aime pas qu'on lui résiste et va vouloir se venger. Constance sera obligé d’épouser de très jeune âge un chevalier Raymond de Poitiers afin d'assurer sa survie et sa protection. On aura également le plaisir de retrouver un court instant la fameuse Aliénor d'Aquitaine (parenté à Raymond de Poitiers) que les habitués de la série « Reine de sang » doivent bien connaître.



C'est une période de l'histoire que je connaissais assez peu ainsi que cette reine rebelle qui ne m'était guère familière. Cela peut combler une lacune d'autant que c'est fort plaisant à lire. On ne va pas s'ennuyer car c'est une vie fort riche en complots, rebondissements et alliance diverses dans un jeu politique fort difficile.



Le graphisme restitue la beauté de ces lieux. On se croirait presque en Europe tant il y a beaucoup de verdure.



Pour le reste, c'est un bel hommage qui est rendu à cette reine fine stratège qui a dû se battre envers et contre tout pour se faire une place.
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Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Constance d'Antioche vient de perdre son époux et sa ville est cernée par les sarrasins d'Alep. Heureusement un messager arrive à traverser le camp ennemi pour livrer une bonne nouvelle : l'ost du roi de Jérusalem est en route. Ce messager cest le chevalier Renaud de Chatillon.



Dans ce second tome Constance va se remarier avec Renaud de Chatillon. Ce chevalier avide de batailles contre les musulmans va se montrer plus influent que l'on pourrait le croire. D'une politique défense, Antioche passe à l'attaque. Des alliances se nouent et se dénouent, les ennemis d'hier sont les alliés du jour, c'est très fluctuant dans ce monde instable. Et ici plus que la légende de sang de Constance, cest celle de son second époux.

Un bon diptyque sur cette époque de croisades avec un personnage central fort. Et le tout bien servi par un dessin élégant aux couleurs chaudes.
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Indochine, tome 1 : Adieu, vieille Europe

Alsace, 1er janvier 1945.

Le passage de l’an cela se fête qu’on soit proche ou non du front. De toute façon, les Schleus sont exsangues, on n’est pas près de les revoir faire voler les rares coucous qui leur restent…

Voilà ce que mes compagnons et moi pensions le 31 décembre lorsque nous avions fait venir d’accortes demoiselles pour partager avec nous quelques bonnes bouteilles… Et plus si affinités !

J’étais censé être en alerte, installé dans mon P51-D, prêt à décoller dans les deux minutes. J’ai pleinement profité de la soirée et de la nuit, mais c’était sans compter sans ces teignes de Boches qui, alors qu’ils savaient qu’ils avaient perdu la guerre, sont venus nous casser les roustons. J’ai été le seul à pouvoir m’installer dans mon chasseur lorsqu’ils sont venus nous mitrailler et bombarder avec leurs Focke-Wulf. Tous les autres appareils ont été détruits au sol, ainsi que notre mess. Faute de temps, je suis parti sans mon parachute. Je me suis offert deux nazis avant d’être touché. Heureusement que des P47 Thunderbolt sont apparus pour me sauver la mise. Faute de parachute, j’ai dû me cracher avec mon Mustang. Je m’en suis sorti vivant avec quatre fractures, six côtes fêlées, des jambes dans le plâtre et de multiples autres contusions… Et une cour martiale en prime ! Faut dire que j’aurais dû être en alerte dans mon avion et que je n’y étais pas. Qui plus est, j’étais complètement ivre…



Critique :



Si vous espérez découvrir une authentique page d’histoire, encourez-vous vite ! Oui, Armand Baverel fut pilote dans l’Armée de l’Air, mais le récit que vous trouverez dans cet album lui fait vivre des aventures fantaisistes. Déjà, l’histoire commence avec un Armand Baverel qui pilote dans l’US Air Force… Il s’y serait engagé en 1943… La carrière du vrai Baverel débute en 1948 à l’âge de 19 ans. En 1943, il aurait eu 14 ans… Et il ne s’engage pas dans l’Armée de l’Air française comme pilote, mais comme mécanicien. Oui, il deviendra pilote, mais en 1955… Bon ! Laissons là l’Histoire avec un grand H se reposer. La pauvre en a bien besoin tellement elle est malmenée et penchons-nous sur cette fiction…



Jean-Pierre Pécau crée un scénario très divertissant avec un héros, une vraie tête brûlée, beaucoup de courage, d’inconscience et un sacré désir de profiter de la vie. Les règlements ne sont pas faits pour lui. Ils limitent, voire ils annihilent son plaisir. En clair, il n’en fait qu’à sa tête. L’aventure se lit vite et est plaisante.



Les dessins de Maza des avions sont d’une facture correcte, mais les humains n’ont pas une qualité de trait qui permette par exemple de les identifier avec la seule vue. Le texte des bulles permet de savoir qui est qui. On est loin de la qualité d’un Buck Danny pour ce qui est des traits des personnages.



La mise en couleur de Jean-Paul Fernandez est agréable.



La couverture de Manchu ne décevra pas les amateurs.



Dans l’ensemble une bonne fiction même si pour moi on est loin des qualités d’Angel Wings, par exemple. … Comment ? … Que dites-vous ? … C’est parce que dans Angel Wings il y a une superbe nana avec deux nichons gros comme des pastèque ? M’enfin ! Quel manque de tact ! Vous voulez vraiment déclencher une troisième guerre mondiale avec les lobbys féministes ? Ne comptez pas sur moi ! Et ne me traitez pas de lâche ! J’ai épargné pour ma retraite et je tiens à en profiter !

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Histoires à jouer : L'or du Pharaon

C’est avec nostalgie que je me suis plongée dans cette « Histoire à jouer ». Jeu que je pratiquais plus jeune, remplacé depuis par les jeux de rôles sur console.

A une époque où nous sommes parfois en overdose d’écrans, ce type de jeu apporte un peu de fraîcheur et de convivialité. Les règles prévoient notamment de pouvoir jouer à plusieurs.



Après quelques minutes passées à s’approprier les règles, nous voilà immergés dans l’Egypte ancienne. La trame de l’histoire est intéressante et le contexte semble bien restitué et cohérent. De plus les illustrations sont splendides.



L’idée n’est pas d’y jouer tous les jours, toutefois je vais ranger ce livre dans un coin de la bibliothèque car je n’exclus pas d’y revenir avec plaisir de temps en temps !



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Jour J, tome 29 : Le Prince des ténèbres 1/3

Le prince des ténèbres c'est John Patrick O'Neill (1952-2001) agent du FBI.

Il est dépêché, en 1996, à Khobar, Arabie Saoudite, suite à un attentat ayant causé la mort à 19 américains.

L'explosif, soi-disant, employé, du Semtex, prouverait que l'attentat aurait été perpétré par les iraniens. Comprenez haine Arabie Saoudite - Iran.

O'Neill démontre qu'il s'agit de TNT et, donc, que l'origine est locale, soit, probablement, un groupe appelé "Al Quaïda (La base) ", dont le chef serait Oussama Ben Laden.

L'album, premier tome d'une trilogie, tente à prouver et à démontrer aux autorités supérieures américaines qu'une menace terroriste plane au-dessus des Etats Unis d'une dangerosité très importante.

L'incrédulité est de mise.

Suite au prochain numéro.

Cette série sait être intéressante et inversement. Ici rien à redire, l'album est bien fait, le scénario est dans l'esprit des agences américaines avec leurs langages et leurs complet veston couleur muraille, leur éternel "tirage de bourre", leur rivalité mais leur unité si nécessaire. Pas de bavardage inutile ce qui permet d'éviter les bulles à foison et regarder le dessin.

Ce dernier est d'excellente facture, les personnages bien crayonnés et constants dans leur dessin , pas de débordement, de l'élégance.

Les scènes d'action sont soulignées par des couleurs appropriées, tout comme l'album en général.

Je lirai le tome suivant avec intérêt!


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