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Jour J tome 28 sur 48
EAN : 9782756078373
64 pages
Delcourt (03/05/2017)
3.04/5   13 notes
Résumé :
Menacée par une armée égyptienne menée par Antoine et Cléopâtre, Rome envoie Brutus pour convaincre Jules César d'aller vers les envahisseurs pour négocier.

Aujourd'hui aveugle et retiré des affaires du monde, César accepte sans ignorer que Rome reste aux mains de Pompée, son éternel rival, et qu'il devra probablement affronter toutes les traîtrises, y compris celles de ses plus intimes alliés.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome 28 intitulé "L'Aigle et le Cobra" fait directement suite au tome 23 intitulé "La République des esclaves" : en mettant fins aux rêves de Spartacus et ses compagnons, le divin Jules avait tout gagné avant de tout perdre ! Devenu aveugle suite à la vengeance des orphelins de Syracuse, César s'est retiré de la fin politique romaine : Marc-Antoine qui a pris sa suite à la tête des populares (pour résumer les réformistes en faveur du peuple) a conquis la Gaule mais n'a pas franchit le Rubicon… Pompée toujours a la tête des optimates (pour résumer les connards conservateurs au service des crevards élitistes voire suprématistes) a les coudées franche à Rome où il règne en maître depuis la fin du triumvirat, ce monstre à trois têtes… Envoyé en Orient par le Sénat, il revient à Rome désormais allié à Cléopâtre la Reine d'Egypte dans un il devenu le consort (là j'ai tiqué, voyant difficilement Pompée qui a mis tant de temps à transformer en fiefs les riches provinces d'Orient laissé son principal antagoniste risque de mettre la main dessus). le Sénat est divisé entre extrémistes persuadé que la guerre à outrance est préférable aux partages du pouvoir, des terres et des richesses, et modérés persuadé que tout est préférable à une guerre civile dont Rome ne pourrait pas se relever : un émissaire est chargé de convaincre le divin Jules d'd'effectuer une conciliation avec Marc-Antoine en se présentant conjointement avec lui au consulat désormais trusté par le seul Pompée…
Quand j'ai feuilleté la BD je n'étais pas du tout emballé, mais mes amours de l'Antiquité et de la Série B l'ont emporté ! Tant mieux, car je me suis pris au jeu de ces fantastiques games of thrones romains de la période tardo-républicaine : passionnants à suivre en fiction mais horribles à subir IRL… Marc-Antoine ressemble visuellement et psychologiquement à Spartacus : courageux, énergique voire héroïque, coincé entre des ennemis acharnés et des alliés douteux, sollicités par des ambitieux dangereuses, tourmenté par le souhait de trouver la meilleure possible pour ceux dont le destin tient entre ses mains… Dans le tome 23 César était le vilain, mais ici il le héros : il sait qu'il est un pion mais ambitionne de redevenir un acteur du grand jeu du pouvoir. On suit également les trahisons haïssables de Brutus et les manigances flippantes d'Octave, les auteurs ont choisi de faire de la reine égyptienne qui a toujours été une européenne blanche une africaine noire, du coup on se retrouve avec une très cool héroïne de blacksploitation, et mention spéciale au personnage WTFesque du sicaire germain et de son très kitch casque à corne qui se lance dans la baston en beuglant BEUARGH !!! ^^

On se dit que comme dans le tome précédent on multiplie des divergences uchroniques pour que l'Histoire retombe sur ses pieds, mais non finalement…

Au final un sympathique peplum uchronique, qui n'oublie pas de respecter les codes du genre en incluant des combats de gladiateurs sanglants, une course de chars hollywoodienne, et tout un tas de scène d'action et de twist de bonne facture… Dommage que les graphismes de Fafner soient inégaux et hétérogènes à tous les niveaux, associant le bon et le moyen, le beau et le laid, avec des expressions parfois réussies, parfois figées et/ou grimaçantes, des cases basiques et des planches dantesques… Oui bien dommage que cela !
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Je suis passé souvent, à la bibliothèque, devant cette série sans, jusqu'à présent, saisir l'occasion de la lire.
C'est fait, j'ai emprunté et j'ai lu.
C'est à Rome que se situe l'action, César aveugle, reçoit la visite de son fils Brutus qui l'informe de la venue, belliqueuse, de Marc-Antoine et de son épouse Cléopâtre, pour soumettre la ville. Quelques dix mille soldats égyptiens les accompagnent.
Marc-Antoine est le grand triomphateur de la guerre des Gaules sans avoir, cependant, franchi le Rubicond.
Pompée reste le dernier consul en place à Rome.
Brutus arrive à convaincre César de rencontrer Marc-Antoine et Cléopâtre afin d'éviter un bain de sang.
En fait Brutus travaille pour son compte et son propre avenir.
Il s'ensuivra, comme de bien entendu, des complots, des coups tordus, des amitiés et des inimitiés créées et renversées et un dénouement très uchronique, ce qui est le but de cet album.
Le scénario est impeccable et les dialogues de bonne facture. L'histoire se lit facilement, avec intérêt tant cela aurait pu être la réalité.
Malheureusement la fête est gâtée par les dessins qui illustrent piètrement l'album, nuisant même à sa qualité.
Cléopâtre, célèbre pour son immense beauté, n'est qu'une pâle copie de ce que tout un chacun, moi également, s'imagine : traits grossiers, silhouette alourdie, empâtée...Les personnages ont, tous, des traits vieillis. Les gros plans sont caricaturaux, voire vilains.
Alors il y a quelques exceptions, à savoir les scènes de bataille et les combats singuliers sont parfaitement rendus, les uniformes aussi, sans que cela puisse changer mon jugement général.
Un bon point particulier pour la course de chars façon Ben-Hur, film hollywoodien à très grand spectacle, bien rendue dans cet album.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Tome 28 de la série de BD uchronique Jour J. Ce tome est consacré à imaginer si l'armée de Marc-Antoine et de Cléopâtre avait marché sur Rome. L'idée est bonne, le scénario palpitant d'action et de la plastique supposée de Cléopâtre, mais le fond du sujet n'est jamais abordé : que se passerait-il vraiment une fois que Cleopâtre eût pris le pouvoir ? Nous n'en saurons rien. En revanche, nous aurons appris qu'un dessin hyper-travaillé à l'ordinateur donne un résultat médiocre... En tous cas, pour ma part.
Bref, c'était pas terrible...
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Trahisons, meurtres et complots en tous genres essaiment ce tome 28, le scénario est bien mené et ce tien, à noter la scène finale que j'ai beaucoup aimée.
Quant au dessin (comment dire...) il ne me laissera pas un souvenir impérissable sauf (peut-être) pour les scènes d'action.
Un péplum uchronique qui se laisse tout de même dompter (grâce au bon scénario)
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La série BD Jour J construit ses intrigues autour d'uchronies historiques. Ce 28éme tome est la suite du tome 23 La République des esclaves. César, désormais aveugle, s'est retiré de la politique. Mais, face à l'arrivée sur Rome d'une armée menée par Antoine et Cléopâtre, le Sénat manipule le vieil homme en lui demandant de devenir le conciliateur entre le parti de Pompée et celui d'Antoine. Pour le convaincre d'accepter ce rôle, ils ont envoyé Brutus le flatter. César cède...

Le lecteur qui connaît un peu la vraie histoire romaine voit rapidement ce que les auteurs ont cherché à faire, en inversant certaines situations. Difficile cependant d'adhérer à ce César aveugle qui manque un peu d'intuition politique...
Le dessin m'a déplu, mais je suis incapable d'expliquer pourquoi...
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critiques presse (1)
ActuaBD
05 octobre 2017
Dans un monde parallèle, l'armée de Cléopâtre et de Marc Antoine aurait des vues sur Rome. Et un César aveugle et assagi jouerait les casques bleus. Exercice de style qui nous ramène parfois à nos propres joutes de pouvoir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
C’est Caius Julius Caesar, dit « Germanicus », que la République envoya en Palestine pour y rétablir la paix de Rome. C’est lui qui gracia un fils de charpentier qu’on disait fils de Dieu et que Ponce Pilate, préfet de Judée, voulait crucifier… Et dont on n’entendit plus jamais parler.
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On raconte que le sirènes charmaient les marins de leur chant, mais la reine Cléopâtre a d’autre arguments…
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La confiance n'est pas un attribut (sic) des reines, mais quelque chose me touche en toi, César. Si les dieux l'avaient voulu, toi Rome et moi l'Egypte, nous aurions pu soumettre le monde.
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Rome ne serait plus dans Rome mais quelque part sur les berges du Nil ! Inconcevable !
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- je ne la connais pas. Mais il se dit que tous les hommes qui la contemplent succombent à son charme, certains affirment qu'elle est comme Circé et qu'elle sait fabriquer des envoûtements.
- C'est toujours ce qu'on dit des femmes intelligentes...
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Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
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