AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Pierre Pécau (1072)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Jour J, tome 37 : Lune rouge 1/3

Cette BD uchronique, premier opus d’une trilogie, part du succès final lors de la seconde guerre mondiale des troupes soviétiques. Désormais l’Europe est tout entière contrôlée par l'union des républiques socialistes soviétiques d'Europe.

La conquête spatiale est une réussite soviétique, la lune ayant été atteinte dés les années quarante grâce au savoir de Werner Von Braun.

Poursuivant sa chasse aux opposants et aux clans mafieux, le pouvoir a transformé le satellite de la terre en un gigantesque goulag, destiné à produire de l’hélium 3.

Le régime condamne donc désormais les « associaux » et autres voleurs dans la loi à des peines de captivité sur la Lune. Évidemment, sur place, se sont les clans de VoR qui font régner leur loi sur les condamnés, les « Zeks ».

Trois nouveaux arrivants vont devoir s’intégrer. Un est le neveu d’un chef VoR, le deuxième Félix a sauvé la vie du premier lors du voyage lunaire, et la troisième est une journaliste.



L’histoire s’éloigne beaucoup de l’Histoire. On a droit à un petit cours sur la situation des goulags et c’est à peu prés tout. Le reste tient de l’habituelle thématique de colonisation de l’espace. Les visages proviennent de photos et cela est un peu perturbant. Le dessin n’inspire pas trop. Est-ce que la suite aura un intérêt ???

Commenter  J’apprécie          180
Jour J, tome 4 : Octobre noir : 1917 : les ..

J'aime bien l'idée d'uchronie ; mais j'aime aussi l'idée qu'une œuvre littéraire doit être composée de dialogues riches et d'une histoire qui ne l'est pas moins.

Or là, nous avons de l'uchronie, certes ; mais quant aux qualités d'histoire, de dialogues, d'imagination, je reste sur ma faim.

C'est un peu ce qui m'empêche vraiment d'apprécier les BD de "Blake et Mortimer" : les personnages sont sympathiques ; le méchant charismatique ; le dessin de qualité ( ici, nous avons un dessin de qualité moyenne et aucun personnage particulièrement sympathique, c'est donc encore pire ), mais que les dialogues sont faibles !... Quant à l'histoire, elle part un peu dans tous les sens, et s'il on ne peut dire que ce livre manque d'imagination, ce qui est a priori une qualité, l'imagination se retourne contre lui pour en faire une œuvre confuse et peu intéressante. Sans parler de Clemenceau qui tient de la caricature… Une déception, donc…
Commenter  J’apprécie          182
M.O.R.I.A.R.T.Y, tome 1 : Empire mécanique 1/2

Tiens, tiens ! Encore une BD qui met en scène Sherlock Holmes. Amusant aussi le titre, Moriarty, alors que visiblement il n'apparaît pas dans ce tome (à moins que... ?).



Les auteurs inscrivent le héros de Conan Doyle dans un univers steampunk sympathique fait d'automates et de dirigeables.

Holmes et Watson croisent le docteur Jekyll et son acolyte mister Hyde, Churchill et le chien des Baskerville. Ça, c'est du casting !



L'histoire en elle-même est plaisante même si elle manque d'originalité. Mais il ne s'agit que du premier tome, j'ai l'impression que les auteurs nous réservent quelques surprises pour la suite.



Du côté des dessins, c'est joli et soigné. Surtout les décors et les paysages qui sont de toute beauté. Par contre, les personnages sont parfois difficilement reconnaissables d'une case à l'autre.



Sans être une révélation, Moriarty est une bonne BD récréative.

Merci bibiouest de m'avoir fait découvrir ce titre !



Challenge le Tour du Scrabble en 80 jours

Commenter  J’apprécie          181
Jour J, tome 14 : Oméga

Le capitaine Léo Berger est un ancien de l'aéropostale, tout comme son ami St Exupéry.



1942, l'un comme l'autre sont pilotes dans l'armée française, au service de la patrie. Mais en 1936, l'extrême droite a pris le pouvoir en France, et les anglais ne sont pas nos amis. Depuis que l'Allemagne nazie a été battue, les anglais sont les seuls qui possédent une démocratie en Europe.

La tension entre les deux pays est palpable et la mort de St Exupéry ranime la flamme, la haine vis à vis de la perfide Albion.



Léo Berger apprend la mort de son ami. St Exupéry a péri lors d'une mission sur la Manche.

Berger prend sur lui de mener une enquête qui le surprend et le mènera sur un chemin inattendu.



Comme toujours, il est intéressant de se pencher sur "Qu'est ce qui se serait passé si l'histoire avait pris cette voie". Personnellement, Jour J est une série excellente et il est, pour moi, l'occasion de voir jusqu'où Fred Duval et Jean-Pierre Pécau vont nous mener sur le plan scénaristique.

La couverture montre bien le côté provocateur que français et anglais ont eu lors du procès de Jeanne d'arc et du symbole qu'il représente pour certain partie politique.



Une uchronie qui continue à suivre une voie où l'imaginaire n'a pas de limite, tout en conservant les célébrités et les personnes qui font l'histoire.
Commenter  J’apprécie          180
Histoire et destins : Le garde du corps de ..

Cette Bd présente l'histoire inattendue d'un soldat russe, envoyé en Afghanistan, qui capturé va se convertir à l'Islam et choisir de défendre les moudjahidines plutôt que de retourner en Russie (là où il aurait été condamné de toute façon). Il finira par devenir le garde du corps du commandant Massoud. Une histoire incroyable et qui est pourtant vraie, les dernières pages documentaires l'attestent.

La BD est bien faite, assez réaliste, mais c'est ce scénario improbable qui fait qu'elle mérite qu'on y jette un œil.
Commenter  J’apprécie          171
Empire, tome 2 : Lady Shelley

Amis Français, si vous êtes marins, passez votre chemin car, même dans les uchronies, la flotte française se retrouve plus souvent au fond des océans que naviguant fièrement, pavillon flottant au vent !



C’est en effet par les débris de l’escadre française de Bombay que débute cet épisode ! Un seul survivant, mais pas n’importe lequel : Surcouf !



Mais où donc sont passés nos deux fiers héros, Saint-Elme, le militaire et Charles Nodier, le civil, savant, vivante réincarnation de personnages qui connurent mille vies ? Ils sont chez les British, dans les Indes qu’ils possèdent encore, en mission spéciale. Bref ! Ils sont là en tant qu’espions, ayant pris l’identité de deux officiers britanniques faits prisonniers (voir tome 1). Après un voyage difficile, comptant une rencontre avec le Yéti, ils se retrouvent à contempler lady Mary Shelley, femme savante, féministe avant-gardiste progressiste qui, en plus de sa splendide nudité ne manque pas de leur réserver d’autres surprises…



Critique :



Commençons par être désagréables : je ne me fais absolument pas aux dessins de Kordey… Ce style « comics » me désole pour une telle BD qui mériterait un traitement bien plus soigné, comme on est capable de le faire dans nos bandes dessinées européennes… Voilà ! J’ai craché mon venin ! Je me sens mieux… Poursuivons !



Nous sommes dans une uchronie qui ne se refuse rien. Comme d’habitude, certains trouveront cela excessif alors que d’autres entreront dans le jeu et apprécieront…



Cette fois, nous allons découvrir les premiers cuirassés modernes avec des tourelles pivotant presque à 360 degrés et dotées de canons à très longue portée. « Les poissons avec une trainée argentée », vous avez une idée de ce que cela pourrait bien être ?



Jean-Pierre Pécau, ne se refusant rien, met en scène lady Mary Shelley, personnage historique remarquable qui était une radicale (on pourrait dire qu’elle était à l’extrême-gauche sur le plan politique) une féministe également. Mais… Elle est surtout connue comme étant l’auteure de… « Frankenstein » ! Hé ! Oui ! Mesdames et Messieurs, le sieur Pécau engage du beau monde dans ses scénarii !



J’ai omis d’écrire dans le 1er tome que Charles Nodier, l’un de nos deux héros, exista bel et bien. Il était écrivain et fut notamment l’auteur d’un pamphlet, « La Napoléone », pour lequel il se dénonça auprès du Premier Consul, ce qui lui valut 36 jours à l’ombre aux frais de l’Etat français. Il est considéré comme un des grands précurseurs des romantiques français. Victor Hugo, notamment, reconnut son incontestable influence. Académicien, il fut l’auteur d’une somme conséquente d’écrits parmi lesquels on trouve de ce qu’aujourd’hui on appellerait de la « fantasy ». Il mit, notamment, les vampires à l’honneur…



Il est régulièrement fait allusion à lord George Gordon Byron, poète britannique ô combien célèbre, qui endosse le rôle de maître-espion depuis le premier tome, mais que l’on ne croise pas physiquement dans ces deux premiers épisodes… Pour mémoire, il fut le père de lady Ada Byron, connue pour avoir réalisé le premier programme informatique, lors de son travail sur un ancêtre de l'ordinateur : la machine analytique de Charles Babbage. Hé tiens, comme c’est étrange, dans cette histoire, il y a une …CENSURÉ…

Commenter  J’apprécie          170
Sonora, tome 2 : Lola Montez

Cette BD en trois tomes suit l’arrivée en Californie en 1850, en pleine ruée vers l’or, de Français ayant fuit leur pays après l’échec de leurs velléités révolutionnaires. Le général de Freney est à la tête de ce petit groupe. Max s’y est joint, pas pour trouver de l’or, mais pour se venger d’événements survenus en juin 1848.



Grâce à l’efficacité pistolet au poing de Max, le général de Freney parvient à rendre quasi-autonome cette région de Californie où travaillent les mineurs français. Mais lui voit plus loin. La Californie vient de rejoindre l’Union, il se voit gouverneur de l’État. Une ambition politique qui conduit à des violents combats entre troupes fédérales et mineurs attachés à leur doctrine libertaire.



Le western se fait politique avec cette série. Pécau développe en parallèle plusieurs histoires : la vengeance de Max, Tort, l’ado qui voit prince des flingueurs, Lola, qui utilise sa beauté et son corps selon ses intérêts, le général, sans scrupule, conquistador qui s’est trompé d’époque. Trop d’histoires peut-être pour garder la trame générale bien claire, ce qui génère un manque d’accroche.

Les dessins font dans le western classique et suscitent l’intérêt pour la série.
Commenter  J’apprécie          170
L'histoire secrète, tome 7 : Notre-Dame des t..

On change de lieu et d’époque et après la Révolution et Napoléon dans le tome 6, ce tome 7 est consacré à ce suicide collectif de masse que fut la Première Guerre Mondiale… Un siècle est passé où les hommes ont appris à se gouverner par eux-mêmes, mais la guerre de l’ombre de l’Histoire Secrète continue : après avoir échoué avec Napoléon, Guillaume de Lecce le Cinquième Archonte se cherche un nouveau champion quitte à le fabriquer de toutes pièces !



On peut en rester à une lecture au premier degré qui restera forcément confuse et précipité, le format classique de 48 pages de la bande dessinée européenne n’étant pas vraiment fait pour cette saga qui par ses techniques de narration rappelle le monde des comics (quel dommage qu’il subsiste des cases ratées pour ne pas dire bâclée en début de tome qui pour moi lui ont ôté 1 étoile, car l’ensemble reste d’honnête facture graphiquement)… Mais on peut aussi se servir de ses petites cellules grises et s’apercevoir qu’avec du recul on accède à un récit bon construit (mais pas forcément bien raconté) !



Dans le premier acte, Erlin se lance dans les grandes manœuvres pour stopper le Kriegmaster de l’empire prussien qui n’est autre que son propre frère Dyo :

- en invoquant les Archers de Mons, il sauve le pilote Curtis Hawk d’un dragon adverse

- en ravitaillant les soldats anglais en balles magiques, les sorciers commandos sont stoppés au Pont de Nimy

- en affrontant son meilleur ennemi au QG du Reich à Luxembourg, il laisse une opportunité au pilote Curtis Hawk une opportunité de détruire l’intégralité des talismans ennemis… ce qui permet à Aker et Foch de lancer la Bataille de la Marne ! (mais en boostant ses pouvoirs avec des substances psychotropes, Erlin manque de disperser dans le temps et dans l’espace, ou plutôt de rester bloquer 2000 ans dans le passé à la bataille de Teutobourg)



Dans le deuxième acte qui se déroule à Venise, Curtis Hawk et Reka, espionne des services secrets italiens, s’associent pour empêcher les agents ennemis de s’approprier le Manuscrit de Vasil, qui détient un maître sortilège capable de transformer un magicien en Arme de Destruction Magique capable de jouer avec la chance et la malchance des nations et des peuples



Dans le troisième acte, Erlin fournit à Curtis Hawk ses meilleurs hommes pour assassiner ledit magicien avant qu’il ne change le destin de l’humanité toute entière… C’est dans les tranchées d’Ypres que les forces du Bien et du Mal vont s’affronter et tout va se jouer à Notre-Dame des Ténèbres le bastion ennemi !



L’opération est un échec, car si avec sa super-chance Curtis Hawk parvient à ramener ses compagnons à bon port aucun d’entre eux n’a réussi à atteindre leur cible, un caporal autrichien dénommé Adolf Hitler… Et en cela ce tome 7 est davantage l’introduction de la saison 2 que la conclusion de la saison 1 !

C’est dommage que le fil conducteur, les visions de l’anomalie magique qu’est Curtis Hawk, soient aussi mal explicitées (mais cette maladresse se retrouve dans toute la saison : les archontes agissent en fonction de leurs visions de l’avenir auxquels on n’accède jamais !). Toutefois l’identité de l’antéchrist est bien amenée : au fils des pages on nous présente des protagonistes du Grand Jeu qui sont tous des artistes : Chagall, Aragon, Tolkien, Blaise Cendrars… C’est tout naturellement que le celui par qui le malheur va arriver est celui qui s’est engagé dans la Grande Guerre faute de n’avoir pu accéder à l’Ecole des Beaux Arts… blink





Malgré les sauts dans l’espace et le temps, cette série a été bien construite puisque chaque tome amène un nouvel élément du background :

- tome 1 : présentation des archontes et des ivoires, de leur serment et de leur parjure, de leurs amitiés et de leur haine

- tome 2 : présentation des Maisons, chaque magicien / joueur / agent devant être affilié à l’un des archontes

- tome 3 : naissance de l’Antéchrist Guillaume de Lecce, le Cinquième Archonte par qui le malheur va arriver

- tome 4 : introduction des talismans permettant aux agents des différentes maisons de jouer avec la chance

- tome 5 : introduction de la nécromancie qui permet de transférer de la chance / malchance à n’importe qui

- tome 6 : Guillaume de Lecce combine les différentes sortes magies en misant sur Napoléon Bonaparte

- tome 7 : Guillaume de Lecce fort de son premier échec passe à la vitesse supérieure avec Adolf Hitler

Je me suis fait à ce que les personnages réels ou fictifs ne soient que les guest stars d’un tome, mais la narration reste un peu décousue, outre le choix sans doute inapproprié du format, car les personnages principaux que sont les archontes sont présents ou absents en fonction des tomes…





PS : nous sommes le 24 décembre 2015, et il commence à se faire tard donc Joyeux Noël à tous ! ^^
Commenter  J’apprécie          171
Empire, tome 1 : Le général fantôme

Année 1815. Bien que le journal officiel face croire le contraire au peuple français, Napoléon Bonaparte vient de subir sa première défaite sur les plaines de Nichapur. Une étrange rumeur courrait selon laquelle les troupes ennemies étaient commandées par un nouveau général anglais qui, ne quitterait jamais sa charrette et que personne n'aurait jamais vu. Il aurait l'étrange don ou pouvoir de commander ses troupes sans jamais quitter sa cachette. De qui s'agit-il ? Est-ce une force mystérieuse ? Quelque chose qui n'a rien d'humain ? Bien que le général Savory n'en croit rien, il est néanmoins déterminé à lever le voile sur cet étrange personnage. C'est pour quoi il délègue le capitaine Saint-Elme ainsi que Charles Nodier, un civil assez extravagant mais néanmoins un redoutable espion de découvrir qui est ce fameux"général fantôme".



Un ouvrage qui ne manque pas d'humour, rempli d’anachronismes avec de nombreux clins d'oeil, notamment aux auteurs (et non pas des moindres) tels que Bram Stocker, Jules Verne, Rudyard Kipling ou encore Mary Shelley mais aussi qui nous transporte, dès les premières pages du livre, dans un univers fantastique avec le personnage de Charles Nodier. Un graphisme très travaillé et une enquête intrigante. La suite ne peut être que très prometteuse...
Commenter  J’apprécie          170
La malédiction du pétrole

Une BD documentaire, ce n'est jamais évident. Et autour du pétrole... c'est encore moins gagné d'avance.



Pourtant Pécau et Blanchard attaquent la problématique bille en tête avec un lay-out particulièrement puissant et inquiétant. Ce noir et blanc où se meuvent des têtes de mort et des lamias (mi-femmes mi-serpents) frappe fort en ce qui me concerne. Les regards des protagonistes, comme Rockefeller présenté comme Satan, ou des frères Nobel... cela amène une ambiance très prenante. Les deux premières parties (qui retracent les origines de l'exploitation du pétrole et les deux premières guerres mondiales) sont particulièrement prenantes. La troisième partie "A tombeau ouvert" qui reprend L Histoire plus récente, depuis 1948 m'a semblé moins percutante, sans doute un peu trop rapide avec moins de didactisme, moins d'explications. Par exemple, la non-convertibilité du dollar en or est évacuée en 1 case. Etant économiste, cela ne m'a pas posé de problème, mais le rapport avec l'ordre mondial et le pétrole est moins clair, sans doute.



La malédiction du pétrole, pour les économistes, ce sont les problèmes dans lesquels les pays peuvent se trouver à cause du pétrole découvert dans le sous-sol. Inflation, rente, etc. cela perturbe le tissu économique. On a même appelé cela le "Dutch Disease"... connu aussi par certains pays scandinaves. Pour Pécau et Blanchard, la malédiction est celle des peuples qui ne sont finalement que des pions et de la chair à canon largement sacrifiée au dieu pétrole. La démonstration est tellement puissante que le lecteur peut être dévasté, écoeuré, déprimé, ou révolté, en colère, face au cynisme des compagnies pétrolières et la manipulation des gouvernements qui s'ensuit (avec l'aide du gouvernement US et/ou de la CIA).



Le plus gros bémol pour moi est que le tome s'arrête en 2019 (BD publiée en 2020)... et qu'il s'est passé pas mal de choses depuis. Mais cela reste (à mon humble avis) incontournable.
Commenter  J’apprécie          160
Zentak, tome 3 : Digital Nation

Rien de nouveau sous le triste soleil de Zentak. A part les affrontements, le parcours des protagonistes, et malgré une attention de ma part qui allait crescendo, je n’ai rien compris au scénario matrixiel. Une IA ne veut pas mourir puisqu’elle ne peut pas mourir. Sinon, tout le monde peut mourir.
Commenter  J’apprécie          160
Nevada, tome 1 : L'étoile solitaire

Nevada ressemble à un western, mais c’est un western moderne où le personnage principal (Nevada Marquez) chevauche une Harley-Davidson et ne reconnaît plus personne ♫...



Nous sommes dans les années 20 et les westerns se jouent au cinéma.



Sa mission ? Récupérer les acteurs de Hollywood qui fuguent durant un tournage, qui sont allé se cuiter, au bordel… Lorsqu’il faut aller chercher un acteur au Mexique, l’histoire prend un tournant de chasseur de primes cavalant derrière un outlaw sur la tête duquel une prime importante a été mise.



Les dessins sont assez spéciaux, je n’en serai pas fan. Les détails de la figure de Nevada restent assez peu détaillés, assez bruts. Sans doute un parti pris du dessinateur, mais il ne m’a guère enthousiasmée.



Le personnage de Nevada n’hésite pas à utiliser les armes, à aller dans l’illégalité et porte encore les blessures de la Première Guerre Mondiale. Un héros un peu cassé, qui a roulé sa bosse.



Pour le scénario, il est conventionnel, trop sans doute, et il lui manque ce grain de folie. Ce petit truc de scénariste capable de changer un plat classique en un mets exquis dont on se lèche les doigts.



Non pas que cet album soit mauvais, pas du tout, il est correct. Mais voilà, rien de plus.



Un album parfait pour passer une soirée détente, sous le signe de l’action et de l’aventure. Rien de plus, mais bon, c’est déjà pas si mal, non ?

Commenter  J’apprécie          160
Histoire et destins : Le garde du corps de ..

C'est surtout l'histoire du Nikolai Bystrov qui était un soldat soviétique qui est devenu le garde de corps personnel du commandant Massoud.



Dit comme cela, sachant ce qui est arrivé au Lion du Panshir, ce n'est pas une référence sauf qu'il n'était pas dans les effectifs à ce moment précis où l'organisation terroriste Al-Qaïda a massacré ce héros quelques jours avant le 11 septembre 2001. Du coup, c'est basé sur le regret de ne pas pu l'avoir sauvé.



J'ai trouvé ce récit assez passionnant à suivre d'autant que c'est une histoire vraie. On verra d'ailleurs un dossier documenté avec photos à la fin de l'album comme pour attester de l'authenticité des dires.



J'ai toujours éprouvé du respect et de la sympathie pour le combat de Massoud qui était un vrai dirigeant sage qui aurait pu sauver l'Afghanistan. On va voir que les russes se sont véritablement cassé les dents à un moment où les américains ont également perdu la partie après 20 années de guerre.



Pour autant, c'est toujours le peuple afghan qui est perdant au bout du compte. Le conflit avec l'URSS a fait par exemple entre 500.000 et 2 millions de morts contre 14.453 soldats soviétiques tués.



C'est une BD qui permet de comprendre un peu l'histoire mouvementée de ce pays qui fait tant parler de lui de nos jours.

Commenter  J’apprécie          162
l'Homme de l'année, tome 15 : 1440 - L'homme ..

Doté d’une couverture sombre, portant sur un sujet dans l’absolu effrayant, les crimes commis par Gilles de Rais, ce tome 15 de la série BD "L'Homme de l'année" de Delcourt n’avait rien de bien attirant.



Que nenni…



L’habilité du scénario est de ne pas sombrer dans l’étude criminologique des enlèvements d’enfants dans l’Ouest de la France au moyen-âge. Pas d’images de cadavres d’enfants enlevés à leurs familles, de fours faisant disparaître toute trace, d’alchimie tournant à la magie noire.

Les auteurs imaginent un chevalier chargé par le pape de soutenir l’enquête lancée par l’évêque de Nantes. Ce gentilhomme, Gwen, apporte son expérience, sa science des armes, et un solide bon sens. Dés lors, le lecteur n’assistera pas à une enquête en bonne et due forme, mais à un enchaînement de scènes d’action, dans un contexte de manipulations. Gilles de Rais est certainement cet être exalté, vivant encore dans le souvenir de Jeanne d’Arc, mais c’est aussi un très grand seigneur, propriétaire d’immenses territoires à la marche du duché de Bretagne et du Royaume de France. Une zone tampon que tout le monde convoite. Comme ses richesses, considérables...

L’histoire est portée par des dessins très réussis de Lajos Farkas, notamment les décors de Nantes et des châteaux, et bien mise en couleur.



Loin d’être une BD nauséeuse pour amateurs de gore, cet album est vivant, agréable de lecture et très intéressant par la relecture qu’il fait de l’histoire de la fin de Gilles de Rais.
Commenter  J’apprécie          160
Jour J, tome 5 : Qui a tué le président ?

Voici une uchronie intéressante qui reprend jour pour jour, à 10 ans d'intervalle, l'assassinat d'un président des Etats Unis, à Dallas. Cependant non pas J.F. Kennedy mais Nixon, celui-ci ayant battu celui-là de quelques voix en 1960.

Nixon, quelques temps avant la fin de son second mandat, décide de se présenter une troisième fois à l'élection présidentielle. Pour se faire il fallait l'approbation des deux chambres pour abroger le décret Roosevelt qui limitait (et limite toujours) à deux mandats, ce qu'il obtint facilement.

Cependant la popularité baissant devant la montée de sa dictature, un assassinat fut programmé et un exécuteur, ancien du Vietnam, fut choisi.

J'ai pris du plaisir à lire cet album dont le scénario est bien fichu et les dessins très suggestifs. On pourrait considérer l'histoire un peu longue parfois mais, globalement, le sujet est particulièrement intéressant à mes yeux notamment pour passer outre à certains détails superflus. Cette époque où les américains se sont perdus au Vietnam est contée librement mais suffisamment plausiblement pour ne pas encombrer le lecteur dans sa lecture.

Les dessins sont particulièrement bien faits, le crayon est sûr, les vignettes sont ordonnées lisiblement et le texte ne les mange pas. Je disais suggestif et je me réfère au moment ou Nixon attend le verdict au sujet de sa réélection en louant au golf et où l'on voit une vignette représentant une balle roulant vers le trou final. Un clin d'oeil, certainement, au président Gérald Ford jouant au golf quand les boys quittaient Saïgon. Image ayant fait le tour des médias à l'époque.

Je ne déconseillerai pas cette lecture.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          160
Nevada, tome 1 : L'étoile solitaire

Depuis la parution du premier volume de l’Undertaker, le genre du western a retrouvé la grâce du public. Plusieurs publications ont suivi : Marshall Bass, Sonora, Duke, Lonesome… Nevada pourrait s’inscrire dans cette lignée, mais il tient une place à part.



Assurément il s’agit d’un western, et pourtant c’est un western original. Nous suivons un personnage qui vit en marge de la société, qui enfourche non pas un cheval mais une moto (Harley Davidson tant qu’à faire) qui vit en marge de la légalité, un revolver à la main, qui porte les stigmates de la Grande Guerre… Et dont la mission consiste justement à retrouver la star d’un film de western. Pour cela il va devoir foncer au Mexique, dans une ambiance de western avec des nombreuse surprises et clins d’yeux cinématographies.



Le mélange des genres est ici saisissant et l’alchimie fonctionne tout de suite. Nevada est un cabochard de première, un dur à cuire, entouré de suffisamment de mystère pour retenir toute l’attention. Les deux mondes dans lesquels il évolue sont aux antipodes.



Rajoutez à cela des personnages hauts en couleurs et vous obtenez un cocktail détonnant qui se laisse savourer avec plaisir. Les dessins sont plaisants et permettent de créer une ambiance ou de mettre en valeur tel ou tel personnage. Le trait est maîtrisé, serein, efficace.



Adeptes de western ou de cinéma (notamment les fans du Parrain) trouveront ici de quoi se faire plaisir ! Vivement la suite !
Commenter  J’apprécie          160
Sonora, tome 2 : Lola Montez

Le scénario monte d'un cran Tortillard prend toute sa place, la violence est de plus en plus présente et illustre bien la noirceur du propos Je trouve toutefois que l'enchainement des différents événements est parfois trop rapide.
Commenter  J’apprécie          160
Jour J, tome 30 : Le Prince des ténèbres 2/3

Si le premier tome m'a paru quelquefois confus, à l'issue de la lecture du second, tout s'éclaircit, et c'est un plaisir de voir un scénario (dramatique) maitrisé de bout en bout.

La prise de positions claire et nette des auteurs quant à la politique américaine ne souffre d'aucune ambiguïté et ça fait plaisir à voir. Le dessin (à noter les superbes couvertures des deux premiers tomes) est remarquable. Vraiment, cet album m'a emballé. J'attends donc le troisième et dernier tome qui bien que prévisible pour une partie du scénario devrait bien évidemment apporter son lot de surprises.







Commenter  J’apprécie          160
Jour J, tome 29 : Le Prince des ténèbres 1/3

J'attendais ce 29 ème tome de « jour j » avec impatience, cette série initiée avec l'excellent «  les russes sur le lune » est de qualité mais alterne le très bon et le « passable »...

Ce dernier opus est le début d'une trilogie qui « traite » des attentats du 11/09/2001 qui dans cette uchronie n'ont pas eu lieu. John Kerry a été élu président et Barack Obama est son vice-président. Un premier tome bien écrit où l'on s'aperçoit qu'il fallait bien trois tomes pour « conter » un tel sujet. Au moment où je pense à « voix haute » je n'ai pas abordé le tome 2, j'espère qu'il me permettra de bien comprendre le cheminement de penser des auteurs, car c'est très complexe et l'histoire ne tenant qu'à un fil...

Un bon cru que ce « prince des ténèbres » le dessin quand à lui ma laisser une nouvelle fois perplexe au début mais je dois reconnaître qu'il « colle » parfaitement à l'histoire . Aller, la suite vite...
Commenter  J’apprécie          160
Jour J, tome 13 : Colomb Pacha

Après Léonard de Vinci, Jean-Pierre Pécau et Fred Duval, nous entraine dans une autre modification du passé : Et si Christophe Colomb n'avait pu faire son expédition auprès des catholiques ??



L'Espagne est entièrement aux mains des Maures, ainsi que le Portugal. La Reconquista a entièrement échoué à cause des renforts Djihadistes de moines-guerriers maures.

Christophe Colomb, en bon chrétien, adresse son ambitieux projet de rejoindre Cathay par l'ouest, au Roi de France. Ce dernier refuse net prétextant un manque d'argent. Mais le roi a peur que les Maures ne pénètrent en France et réussissent l'invasion raté de 732. Colomb s'est tourné vers les Maures et n'hésite pas à se convertir à l'Islam.

Deux Qarib (bateaux arabes) partent de La Corogne, vers l'ouest. Après 40 jours de mer, les bâtiments atteignent les côtes de "notre amérique". Mais la situation est inattendue : les indigènes parlent latin et des "démons" s'attaquent aux indigènes. L'équipage de Colomb apprendra rapidement que les démons sont des européens implantés dans le territoire depuis de nombreuses lunes.



Comme toujours Jean-Pierre Pécau et Fred Duval nous proposent une autre version de ce que pourrait être un grand évènement qui a marqué l'Histoire Universelle. Cet album ne fait pas défaut aux autres albums : idée séduisante, scénario qui tient débout et sans trop de fausse note. Pas évident en un tome.

Par contre le graphisme, laisse quelque peu dubitatif. Je trouve les couleurs trop sombres par moment. Le dessin de Emem est très bien mais les couleurs de Florent Clavez me questionne.
Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Pierre Pécau Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

De Diderot : "Les bijoux …...."

volés
indiscrets
de la reine
précieux

15 questions
68 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}