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Critiques de Jean Ray (331)
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Les rivages de l’angoisse – De kusten van d..

Ce livre n’est pour moi qu’une demi-découverte. En effet, si je ne connaissais La vallée du sommeil que de titre, j’avais par contre déjà lu La nef des bourreaux. En tous cas, cette lecture d’un fac-similé a eu l’avantage de me faire découvrir les illustrations de l’édition originale.



Je me dois maintenant de faire une petite mise en garde aux aficionado de Jean Ray auteur de fantastique. Ces deux novella ne sont pas à classer fantastique, mais simplement aventure. Ce qui n’enlève rien au plaisir de la découverte. Allez ! J’exagère un peu. La vallée du sommeil a un petit quelque chose d’étrange : Nos héros découvrent dans la dite vallée les restes d’une civilisation ancienne. Mais ce fait n’a que peu d’impact sur la trame. Son absence n’enlèverait rien à l’histoire et c’est dommage.



Malgré l’absence de fantastique, la pointe de mystère — et le fait que j’ai complètement redécouvert La nef des bourreaux (même traduction — Paule & René Depauw — que pour l’édition NéO) — a fait de ce moment de lecture un moment agréable. Je suis donc très satisfait.



En bref : À lire si vous êtes un inconditionnel de Jean Ray /John Flanders et n’attachez que peu d’importance aux fait que ce soit ou non de la littérature fantastique.
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Malpertuis

J''avais déjà entendu parler plusieurs fois de ce roman d'épouvante sans pour autant m'y attarder. En recherche de roman d'épouvante / gothiques, je suis retombée dessus et me suis laissée tenter.



Je suis forcée de constater que je n'étais pas prête à recevoir cette claque littéraire, c'est un roman que je ne suis pas prête d'oublier! Entre la multiple narration, la tension présente tout ai long du récit, l'intrigue ou les curieux personnages qui peuplent le livre, j'ai moi aussi été happée par Malpertuis. Ce roman est désorientant comme une sorte de mise en abîme par rapport à l'un des personnage principaux qui ne comprend absolument rien à ce qui lui arrive et qui découvre avec effroi, l'horrible secret qui se cache dans Malpertuis.



J'ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers, soyons honnête, complètement surréaliste et me creuser la tête en tentant de comprendre ce qu'il se passait. Je pense qu'il me faudra plusieurs jours afin de me sortir l'histoire de la tête car c'est ce genre de livre qui nous suit.
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Edmund Bell, tome 1 : Le diable au cou

Avec cette bd, on atteint presque le summum de la kitcherie en matière d'aventures niaises. Autre temps, autre moeurs direz-vous! Tous les clichés du genre sont réunis pour former les aventures d'un très jeune détective en herbe qui n'a effectivement que 16 ans et qui parle le vocabulaire de Sherlock Holmes : on croît rêver !



La crédibilité n'est pas la qualité majeure de cette série. Si encore les auteurs s'en moquaient au second degré. Mais, non... Tout cela est prit le plus sérieusement du monde !



Dans L'Ombre rouge par exemple, notre héros s'invite au 10 Downing Street et est reçu par l'homme le plus puissant d'Angleterre comme si de rien n'était. La crétinerie a quand même ses limites même en matière d'imagination. Et puis, cet air d'autosuffisance de ce mièvre héros qui résolue les affaires en nous apportant sur un plateau des explications les plus fumeuses. Que ceux qui descendent l'excellentissime Death Note lisent cette oeuvre puérile et vous comprendrez nettement la différence !



Que je suis méchant ! Cependant dans le cas présent, c'est amplement mérité car la pilule est trop dure à avaler! Nul, nul et nul !
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Malpertuis

Il semble acquis que le chef-d'œuvre de Jean Ray soit «Malpertuis». Il est ici question d’une vieille et sinistre maison qui cache les dieux de l’Olympe moribonds. Chose qu’on découvre à la fin du récit. Pour tisser son récit, l’auteur convoque le fantastique, avec des personnages qui ploient sous le faix du destin, accablés par une puissance obscure. De cette demeure dirigée par maître Cassave, personne ne peut s’échapper. Quand ce dernier meurt, l’équilibre fragile se rompt.
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Harry Dickson, tome 1 : Cric-Croc, le mort ..

»Premier volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez les éditions Lefrancq. 20 nouvelles plus une préface d’Henri Vernes (Bob Morane une de mes lectures d’enfance !) et les couvertures des fascicules qui inspirèrent Ray.Ne cherchez pas du style dans ces aventures ,ce n’est pas le but, mais quelle fête de l’imagination ! En particulier celles qui sont réécrites par Jean Ray.Ces nouvelles firent le bonheur de mes 15ans et elles continuent à me séduire .Dans ce volume j’aime particulièrement « Les vengeurs du diable » (un mix de Fu Manchu et d’Eugène Sue).On y relève aussi quelques uns des aspects plus sombres de l’auteur (racisme..).
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Harry Dickson - Corps 9, tome 2 : Le profes..

Si le personnage de Harry Dickson est surtout connu grâce aux traductions du néerlandais par Jean Ray qui a décidé par la suite d’imaginer de nouvelles aventures au célèbre détective surnommé le Sherlock Holmes américain en s’appuyant sur des illustrations de couvertures, il ne faut pas oublier non plus qu’il fut d’abord édité en France grâce à des traductions, non signées, de Gustave Le Rouge en autres.



En effet, cet auteur prolifique a traduit les six aventures au cours desquelles Harry Dickson et son fidèle ami et élève Tom Wills vont être confrontés à l’ennemi public numéro 1, le professeur Flax, qui est un peu une émanation de personnages malfaisants dont le plus représentatif est peut-être Fantômas. Sans oublier, mais il n’est pas Français, l’horrible Fu Manchu du britannique Sax Rohmer, un malfaisant incarnant le péril jaune souvent utilisé pour l’édification des jeunes et moins jeunes lecteurs.



Ces aventures totalement débridées (de nombreuses poursuites à dos de cheval ont lieu), paraissent invraisemblables dans leur démesure, tout comme le furent les épisodes consacrés à un autre héros le célèbre Furax. Et pourtant, malgré les débordements parfois outranciers des épisodes qui se succèdent sans répit ni relâche, ces textes possèdent encore de nos jours un parfum de nouveauté loin des aventures policées qui étaient publiées à cette époque.



Dans La prisonnière du clocher, nous retrouvons Harry Dickson dans la région de l’Epire, chevauchant seul en compagnie d’un léopard et arrivant près d’une auberge. Muni de documents officiels, il est pris pour un ministre. Les habitants sont effrayés à la vue du léopard mais cela ne les empêche pas de se presser auprès de l’étranger. Le maire annonce que le prêtre du village a été assassiné une heure auparavant, probablement par un des brigands qui infestent la région. La bonne du curé, qui voudrait bien en peut point, lui apprend que quelques jours auparavant une jeune fille, apparemment de bonne famille, s’était entretenue avec le prêtre puis était repartie à cheval dans la nuit.



En compagnie de son léopard qui lui sert de chien, cherchant des traces et des empreintes dans la cave, Harry Dickson découvre le corps emmuré d’une femme en costume macédonien. La servante reconnait en cette dépouille l’inconnu qui s’était entretenue avec le prêtre. Une lettre est découverte signée Flax, qui se fait désormais appeler Mustapha Bey. Aussitôt il se décide à se rendre à Jannuia où Flax s’est probablement rendu pour se diriger ensuite vers Constantinople.



Harry Dickson prend le train, placé dans un compartiment où est déjà installé un voyageur endormi. Mais le léopard, de par ses mouvements, déclenche une machine infernale reliée à un revolver. L’animal décède. Un piège qui était destiné à Harry Dickson. Le contrôleur du train n’était autre que Flax et le combat qui devait s’engager entre les deux hommes est perturbé par l’attaque d’Albanais.



Le train est arrêté et l’un des jeunes Albanais se fraie un chemin entre les agresseurs. Il parvient à monter sur le marchepied du wagon : il s’agit de Tom Wills, l’élève et apprenti de Dickson.



L’aventure continue pour les deux amis jusqu’en Chine où Flax les a précédé, continuant ses méfaits. Et dans la capitale chinoise, Dickson et Tom Wills vont affronter leur ennemi jusqu’à un clocher où est attachée une jeune femme dont la vie ne tient qu’à un battant de cloche. Ce qui justifie le titre de cet épisode.



Suivent deux autres épisodes tout aussi échevelés, hauts en couleurs et en péripéties improbables, Flax et Dickson possédant l’art du grimage et du déguisement.



Sommaire :



La prisonnière du clocher



Le rajah rouge



Le bourreau de Londres



Postfaces de Jacques Bisceglia et Gérard Dôle.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Par-delà les sept mers... - Dans le sillage d..

Etoiles Notabénistes : ******



ISBN : inconnu en 1947, date à laquelle parut la nouvelle - Idem pour le recueil "Le Livre des Fantômes" présenté en jaquette dans une édition de 1963 chez Robert Laffont



Rarement le précepte "faire du neuf avec du vieux" n'aura été aussi bien appliqué que dans le fantastique littéraire. Pourtant, tout aussi rares sont ceux qui, dans ce genre périlleux par excellence, parviennent à créer réellement quelque chose de nouveau avec ces mythes si anciens que sont les fantômes jouant des accords lugubres sur les maillons des chaînes dont les munit la Tradition, les vampires assoiffés du sang des humains et contraints de se protéger, par tous les moyens, des rayons du soleil, les loups-garous auxquels c'est la lune qui fait des misères, les zombies qui ont bien du mal à éviter le "gore" désormais si en vogue ... Et j'en passe.



Jean Ray appartient à cette race illustre de novateurs. Il a utilisé pratiquement tous les thèmes de la littérature fantastique et d'épouvante et il les a repris d'une manière telle que son style et sa façon de faire restent à jamais inimitables.



Le style, nous l'avons déjà dit ici ou là, ne casse pas trois pattes à un canard. Il se caractérise par une simplicité apparente et finalement aussi rusée qu'un agriculteur de l'Ancien temps, un franc-parler qui décoiffe parfois, et le recours fréquent à l'histoire emboîtée dans une autre histoire ou encore racontée, cela ne manque jamais, entre amateurs d'alcools - et notamment de whisky. Sans oublier les exclamations et les expressions assez excessives qui rappellent que Jean Ray œuvra, avec son "Harry Dickson", dans un genre qui se rapprochait carrément du roman-feuilleton mi-policier, mi-fantastique, et qui n'était jamais en aussi bonne forme que lorsqu'il s'ébattait joyeusement dans l'Incroyable pur et simple. C'est un aspect que certains admirent, que d'autres aiment moins quand, encore, il ne les désolent pas.



N'empêche que, tout ça, c'est Jean Ray et que nous ne saurions nous détourner, avec un snobisme imbécile, de certaines de ses créations les plus étonnantes puisque les renier, ce serait aussi renier quelques uns des plus épouvantables frissons que nous avons jamais éprouvés le soir, en lisant des nouvelles comme, par exemple, cette "Ronde de Nuit A Kœnigstein", laquelle se fonde non pas, à proprement parler, sur le thème du spectre ou de la maison hantée, mais sur celui de l'esprit familier, en général lié à la famille des Anges - appelons un chat un chat - qui, sans accepter de se classer parmi les Déchus, se permet une certaine bienveillance envers ceux qui respectent sa volonté.



Or, la volonté de Maguth, puisque tel est le nom de cet esprit que met ici en scène l'auteur belge, c'est qu'on ne le dérange pas. Personne. Sauf en de rares exceptions, Maguth, véritable misanthrope de l'Au-Delà, aime la solitude. Il a pour habitude de se manifester sous deux formes : soit sous celle d'un habit bleu assez vif mais un peu vieillot, qui s'anime tout seul, soit sous la figure d'un petit homme pestant et de nature plutôt sanguine et désagréable. Quiconque le croise doit avant tout manifester son respect à l'entité avant de tourner les talons et de détaler à toutes jambes : demeurer dans le coin qu'à choisi Maguth pour résider un laps de temps indéterminé ne saurait vous attirer que des ennuis. Tâchez de vous en souvenir.



La nouvelle ici évoquée se déroule en Allemagne, en deux parties. La première - en guise de mise-en-bouche - raconte les aventures de l'un des héritiers du domaine de Kœnigstein, Herr Dunkelwitz, qui eut maille à partir avec Maguth au point d'envisager un instant un exorcisme mais qui, sagement, préféra laisser la place libre à l'esprit qui ne souhaitait, en fait, que vivre bien tranquille dans son cher château, sans aucun humain autour de lui. Pour le récompenser de la compréhension dont il avait fait preuve en renonçant à le combattre, Maguth devait d'ailleurs rappeler à Dame Fortune de couvrir par la suite Herr Dunkelwitz de tous les bienfaits possibles et imaginables.



Qu'il se fâche ou pas, Maguth n'est pas mesquin.



Dans de telles conditions et le temps passant, le château de Kœnigstein ne pouvait que tomber dans un état de délabrement tel que, à la fin du XIXème siècle, des spéculateurs bavarois y virent une sacrée bonne affaire. Ils rénovèrent les ruines et en firent un hôtel. En ces temps où la tuberculose sévissait dans tous les milieux, le climat de la Forêt-Noire, surtout en été, était souverain contre la maladie. En hiver, par contre, l'hôtelier fermait et l'on attendait le renouveau du printemps.



Mais cet automne-là, on était encore au mois d'octobre quand débarqua à l'Hôtel une douzaine de jeune gens bohèmes, venus d'Angleterre et qui effectuaient sans doute le "tour d'Europe" traditionnel qui était alors le lot des riches étrangers qui avaient des pères suffisamment aisés pour le leur permettre. La saison était anormalement douce. Les jeunes gens, avec l'insouciance de leur âge, s'installèrent sans autre forme de procès, et même lorsque l'hôtelier les prévint que, pour son compte, il préférait partir, ils n'en firent pas un drame et ils s'apprêtèrent, les inconscients, à passer à Kœnigstein la froide saison qui s'annonçait. Après tout, il y avait provisions et vins et des chandelles en suffisance. Pour le chauffage, de bonnes réserves de bois. Tout pour plaire, pourvu qu'on tolérât quelques inconvénients saisonniers ...



La manière dont Jean Ray nous fait part du mécontentement de Maguth, découvrant la volonté déterminée des jeunes gens de lui gâcher son bel hiver de solitude, est habile et non dénuée d'ironie. Cela se passe dans le grand salon, le soir, bien sûr, avec des bougies et des lampes allumées, salon où tous se sont réunis pour écouter l'un des douze leur lire le poème "Ronde de Nuit à Dumfries", écrit - mais sans doute inachevé - par un poète éminent que le jeune homme compte parmi ses ancêtres. Très sincèrement, nous ignorons si Jean Ray avait connaissance des "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie lorsque lui vint l'idée de sa "Ronde de Nuit à Kœnigstein" mais, bien qu'il ne comporte que quatre strophe, le poème qu'y déclame, non sans talent, Herbert Evans, le descendant du poète disparu imaginé par l'auteur belge, ne manquera pas de faire songer tous les amateurs à la fameuse comptine prise pour base par Agatha Christie dans l'intrigue de son plus célèbre roman.



Par le biais de ses pouvoirs surnaturels, Maguth trouve le moyen de se glisser dans ce texte pourtant authentique qu'est la "Ronde de Nuit au Château de Dumfries" et d'y faire miroiter aux jeunes gens qui ont osé - sans le savoir, il me semble bien, d'ailleurs - s'opposer à son besoin de solitude hivernale, le sort qui les attend en punition de leur désinvolture.



Le reste ...



Le reste, il vous faut le lire. Surtout si vous n'avez jamais entendu parler de "Ronde de Nuit à Kœnigstein". Telle quelle en effet et à notre humble avis, cette nouvelle appartient à la somme de petits bijoux que renferme l'intégrale de Ray. Vous ne devriez d'ailleurs avoir aucun problème à vous la procurer dans "Le Livre des Fantômes", où elle sortit pour la première fois en recueil. Bonne lecture ! ;o)
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En fuite vers Bradford - Les Compagnons de ..

Ça me fais toujours plaisir de découvrir des textes de Jean Ray/John Flanders que je ne connaissais pas. Cette fois encore je ne suis pas déçu même si j’ai trouvé quelques faiblesses aux deux textes présentés ici.



Il s’agit pour l’un comme pour l’autre de littérature pour adolescents redécouvertes dans des vieilles revues belges oubliées de tous. Ils ont à peu prés la même longueur, mais si en fuite vers Bradford est une bonne grosse nouvelle qui aurait mérité un peu plus de développement et de mystère, Les compagnons de la tempête, lui, m’a donné le sentiment d’être un abrégé de roman. En effet, l’auteur finit un chapitre sur un départ précipité de nos héros partant au secours d’un troisième personnage. Deux chapitres plus loin, nous retrouvons en prison, menacés d’une condamnation à mort. Ce même personnage joue alors le rôle de Deus Ex Machina qui vient tout résoudre comme par magie.



Si ces deux textes ne sont pas mauvais, on ne peut pas non plus les classer dans les incontournables de l’auteur. Peut-être faut-il les réserver aux inconditionnels de l’auteur ou à un lecteur jeune qui prendra très certainement plaisir à la lecture de ces novellas dont les personnages principaux ont 14/15 ans.
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Malpertuis

Classique, s'il en est, de la littérature belge, Malpertuis me laisse sur ma faim. Et pour cause, c'est un sentiment indigeste qui me pèse sur l'estomac. Je ne sais vraiment que penser de ce livre. J'y ai beaucoup réfléchi, j'en ai relu des passages complets, surtout la fin, et j'en suis toujours au même point : mitigé.



Car voilà : ce roman polyphonique est confus, sa construction alambiquée, ses références obscures et sa chute tortueuse. C'est sûr, il est rempli de bons personnages qui évoluent dans un décor fascinant, l'atmosphère de cet âpre roman est palpable mais le résultat est trop embrouillé pour être réellement captivant.



La suite sur mon blog :
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Malpertuis

Un bouquin que j'ai découvert grâce à ma femme qui était en train de le relire pour la "xeme fois" et me le collait dans l'œil toutes les 10secondes: "Tu DOIS lire ça! Ca va te plaire!". En effet, ça m'a plu.



Raymond J-M de Kremer est un écrivain gantois, qui écrivit dans les deux langues (français et flamand), mais pas sous le même nom (pour le français, cherchez Jean Ray et pour le flamand, cherchez John Flanders !) , et force est de constater qu'il écrit magnifiquement bien, l'animal!



Je n'ai lu de lui que ce roman, un des plus connu, et il m'a fasciné! Comprenez: je suis fan de mythologies anciennes, (donc j'adore les récits concernant les religions anciennes) et j'aime les récits jouant sur le fantastique et l'horreur.

L'auteur prend tout cela, le mélange à son style fluide, cristallin, enchanteur et obtient une œuvre imprégnée d'un climat des plus anxiogène !



Son idée de base (le prétexte du roman) est un vrai coup de génie, sérieusement... Son style d'écriture vous enchaîne à son histoire, il vous ballotte d'une page à l'autre, dans la tourmente, dans l'horreur, dans la folie qui accablent ses personnages, et c'est troublé, que j'ai refermé le livre.

Je n'ose en écrire plus pour ne pas "spoiler" les lecteurs de cette critique, mais je leur dirai: Si ce livre vous tente, n'hésitez pas! Foncez!

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Les contes du whisky

L’exemplaire en ma possession a vécu. Couverture de derrière manquante, les coins de quelques pages imprégnés d’une vilaine cire brunâtre ; Acheté d’occasion en 198... il y a longtemps, il m’a couté un franc. Beaucoup plus si l’on considère tout les livres signés Jean Ray ou John Flanders que j’ai acquit depuis neufs ou d’occasion (un mètre de rayonnage en petits et grands formats sans aucun double). Jean Ray - utilisons le nom par lequel il est le plus reconnu - fut un auteur prolifique.



Ces contes du wisky sont à déguster comme des wiskies de grand cru. À petites gorgées, lentement, nouvelle après nouvelle. Comme les whiskies, vous ne les trouverez pas toutes à votre goût, mais aucune n’est à jeter. Il n’y a pas de tord-boyau dans ce recueil.



Si vous aimez les contes fantastiques, macabres, à la Edgar Poe, alors vous adorerez. Adorerez et, comme moi, chercherez à tout lire de ce très grand écrivain.



Les contes du whisky est la première œuvre de Jean Ray qui ait établi sa notoriété.
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Malpertuis

Livre époustouflant, pleins d'étrangetés et dans un univers qui nous plonge dans Malpertuis en même temps que les personnages...
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Harry Dickson, tome 6 : Le lit du diable - ..

J'ai découvert Jean Ray il n'y a pas si longtemps, et ça été une révélation. Non pas que l'on touche au génie, mais parce-que c'est extrêmement plaisant, inventif et à la limite de plusieurs types de littératures.

La collection "Librio" m'a aidé à combler mes lacunes et Harry Dickson ( Le Sherlock Holmes américain, de père Belge !) et ses partenaires se sont installés dans ma bibliothèque.

Jean Ray écrit bien et sait captiver son public de façon originale.

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Les derniers contes de Canterbury

Dans ce livre, le narrateur se retrouve dans la taverne où se sont rencontrés autrefois les pèlerins qui ont narré "Les Contes de Canterbury". Il y a Chaucer lui-même, des pèlerins, et ils veulent leurs histoires. Il y a aussi des fantômes, attirés par la lumière ou autre chose, des personnages de fiction, certains même vivants comme notre narrateur...



Tous vont raconter des histoires. C'est du fantastique, au sens le plus large du terme, mais extrêmement varié. Il y a là des histoires sans le moindre surnaturel, qui racontent juste des crimes terribles, en mode horreur ou humour noir ; il y a aussi du grandiose et du sordide, du tragique et du drôle, on touche, selon les histoires, au mythe ou à la science-fiction. Quand aux personnages, ils peuvent se croiser, qu'ils soient dans les histoires ou dans la taverne, et les histoires sont plus liées qu'on ne pourrait le croire... même si, ce n'est pas tellement sous la forme de grandes révélations, plutôt de petits détails troublants et fascinants.



Le style est vraiment spécial, avec des bouts de tournures de vieux français, de belge, d'argot, d'anglicismes, c'est très évocateur.



Globalement, un excellent livre !

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Malpertuis

Haha. Si vous ne connaissez pas cet auteur commencez donc par cette oeuvre-ci. J'étais sous le charme. Comment fait-il pour jouer aussi avec les frontières des genres? Jusqu'à un certain moment, impossible de dire comment il fait pour créer une impression vraisemblable de désagréable. Mais dans le sens positif. Ceci est un roman flou, il parle de ce qu'on connaît, mais comme à travers de l'eau. A part ces bribes d'impression, c'est assez difficile à résumer en fait. Il faut le lire.
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Le grand nocturne - Les cercles de l'épouvante

Ces 18 nouvelles sont plus construites que ce que j'avais déjà lu, elles sont aussi plus longues. Avez-vous déjà rencontré un auteur qui arrive à vous faire entendre des marches en bois qui craquent quand vous en lisez la description?
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Le grand nocturne - Les cercles de l'épouvante

J'aime Jean Ray même dans sa littérature alimentaire .mais ici ,c'est le top :construction complexe (patchwork de textes d'époques et d'auteurs différents) ,ambiance hyper-glauque et idée géniale mêlant la mythologie grecque (l'Olympe presque au complet) et le folklore européen (loup-garou).Très réussi.
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Malpertuis

Mon Dieu que c’est perché ! Si le début commence comme une sorte de Cluedo grandeur nature, le récit verse finalement dans le fantastique et j’avoue que cela m’a déçue. J’aurais préféré une fin bien plus terre à terre, d’autant plus que cette famille seulement liée par l’appât du gain avait un énorme potentiel.
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Le livre des fantômes

Nouvelles sur les fantômes, êtres pas necessairement malefiques, mais parfois créés par les humains imprudents, entités "de caractere" a la vengeance determinee et selective. Ce n'est pas le meilleur recueil de cet auteur, si vous le decouvrez, je vous recommande "Malpertuis"

roman fantastique gothique de cet auteur.
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Les Cercles de l'épouvante

Ce fut une courte lecture de 180 maigre pages qui n’en valent pas plus. En effet, c’est un recueil de nouvelles fantastique dont on peut se passer. Harry Dickson a quelques idées intéressante, mais il ne parvient pas à nous transmettre sa vision avec des nouvelles de 20 pages. Ainsi, on ressort de cette lecture avec très peu d’image en tête et des récits que l’on a oublié le lendemain.
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