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Critiques de Jean Ray (327)
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Maîtres du vertige

Si je peux vaguement comprendre le concept de patriotisme, j'ai par contre toujours considéré celui de nationalisme comme particulièrement idiot. Le chauvinisme m'échappe. Pour tout vous dire, même l'invention du minitel n'est pas parvenue à exalter mon sentiment d'appartenance à mon pays. Mais voilà, lorsque Serge Lehmann affirme que c'est à nos concitoyens que peuvent être attribuées les origines de la science-fiction, là, je me lève comme un seul homme et pousse un retentissant cocorico !



C'est dans un manifeste qu'il publie en 1909 que Maurice Renard, le père du Professeur Krantz et précurseur du registre, s'approprie le terme de "merveilleux-scientifique" et en pose les jalons. Notez le tiret, il a son importance. José Moselli, Théo Varlet, Jacques Spitz ou encore Camille Flammarion, les auteurs qui s'y frottent produisent une littérature populaire à la croisée des chemins entre imagination scientifique et rationalisation du surnaturel. Ce genre connait alors de très belles heures. Il faut toutefois être honnête : c'est outre-Atlantique qu'il s'est largement popularisé au fil du vingtième siècle. Dorénavant, sous l'étiquette "science-fiction", il s'est diversifié en une multitude de sous-catégories, de la dystopie au space-opera en passant par le cyberpunk ou le post-apocalyptique. Depuis, les lecteurs les plus ouverts ou les plus avertis tendent même à considérer cette littérature de genre comme de la littérature tout court.



Dans sa riche préface, longue d'une centaine de pages et qui détaille ce que je viens ici de résumer en quelques lignes, Serge Lehman revient sur cet âge d'or et sur ses origines. L'idée est moins de chercher à remonter jusqu'au père du néologisme pour lui en attribuer le mérite que de tracer les contours du concept. Il en dresse donc une définition et se penche sur les auteurs qui s'en revendiquent. De fait, si elle rend hommage à tous ces romanciers et novellistes, parfois familiers des amateurs mais inconnus du grand public, cette préface est un précieux carnet d'inspiration et une mine de patronymes à retenir, parmi lesquels, notamment, ceux dont Serge Lehman a sélectionné les écrits.



En effet, n'oublions pas que derrière la préface se bousculent six nouvelles, chacune précédée d'une superbe illustration de Greg Vezon. Six nouvelles - trois signées d'auteurs plus que confidentiels (Pierre Mille, Renée Dunan, Claude Farrère) et trois autres d'incontournables du genre (J.-H. Rosny aîné, Jean Ray, Jacques Spitz) - dont je ne suis pas sûr qu'il soit utile d'entreprendre les résumés (vous pouvez de toute manière les retrouver sur votre minitel via un 3615 quelconque). Et pour cause, même si les nouvelles ont toutes un intérêt sont sans doute révélatrices d'un genre et d'une époque, il y a fort à parier qu'une fois le recueil refermé, il n'en restera que la préface, qui, au-delà d'introduire ce qui lui fait suite, l'occulte.



Touchez mon blog, Monseigneur...
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Harry Dickson, tome 1 : Le châtiment des Foyl..

Miss Delphina est une romancière mystérieuse qui vit dans une immense tour. Elle y vit recluse et surveille son entourage avec une longue vue. Elle s'inspire de ce qu'elle voit pour écrire ses romans. C'est alors qu'elle voit d'étranges préparatifs dans une des pièces secrètes de la prison. A quelles expériences se livrent les hommes qui y travaillent ?

J'ai beaucoup apprécié les dessins, je les ai trouvés très réalistes.

J'ai aimé le scénario à la Sherlock Holmes.

Un prisonnier mis à mort grâce à une nouvelle machine mystérieuse. Son corps emmené pour autopsie mais le lendemain, le docteur qui devait l'autopsier est retrouvé assassiné et le corps du prisonnier disparu. La romancière est également introuvable. Des sons étranges proviennent de la tour de la romancière. Pleins de mystères à résoudre.

Des manoirs froids, des vols, des assassinats, presque pas d'indice, de l'aventure. Un vrai bonheur pour les amateurs d'enquêtes.

Harry Dickson est le Sherlock Holmes américain que je vous invite à découvrir. Je lirai avec plaisir le tome 2
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Malpertuis

Cote très sévère pour ce que beaucoup considèrent comme un classique du fantastique.

Cela faisait très longtemps que je voulais lire Malpertuis. Hélas, arrivé à mi-parcours de ma lecture, je jette l'éponge, je ne parviens tout simplement pas à rentrer dans l'histoire. Manque de culture de ma part pour totalement en appréhender la qualité, peut-être?

Les très nombreuses coquilles qui émaillent cette édition du roman (éditions Espace Nord) n'ont certainement pas aidé à la lecture.

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Les 25 meilleures histoires noires et fanta..

Un classique de la littérature fantastique, lu il y a bien des années mais à recommander à tut amateur pour découvrir cet auteur flamand particulier. Une petite pépite à déguster.
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Malpertuis

Le fantastique est un genre auquel je n’ai pas encore porté beaucoup d’attention. J’ai lu quelques nouvelles de Lovecraft ainsi que l’entièreté de l’œuvre de Maupassant consacré à se genre. Si Lovecraft m’a laissé de glace, Maupassant m’a impressionné par sa maîtrise parfaite de l’inquiétant et du mystérieux, deux qualité que je n’avais jamais vu dans ses romans plus classiques.



C’est donc dans l’espoir de retrouver ces émotions que j’achetai Malpertuis, et je ne parle pas ici de la maison, mais bien le livre ;-)



Bien évidemment, Malpertuis n’a pas atteint les trop hautes attentes que je possédais à son égard. Toutefois, il m’a tout de même plut grâce à l’écriture de l’auteur.



J’avais déjà lu du Jean Ray à quelques reprises dans le cadre de ses romans policier, mais je n’avais jamais porté attention à sa plume qui, ici, se suffit pour rendre le livre intéressant.



Quant à l’histoire en elle même, je l’ai trouvé plutôt fade. Dans les trois premier quarts du livre, on se demande ce qui est la cause des étrangetés se manifestant dans la maison, sans vraiment pouvoir les apprécier à leur juste valeur. Certains passages sont inutilement compliqué, et l’on a l’impression que le dénouement aurait été nécessaire pour comprendre le reste du livre.



Bref, j’ai un avis plutôt mitigé sur ce livre. Je crois qu’une relecture est nécessaire pour parfaitement pouvoir apprécier ce livre, mais ma première lecture ne m’en donne pas envie.
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Malpertuis

J'ai toujours adoré histoire de maisons hantées. Rien à dire sur Jean Ray, sa maîtrise du fantastique est incroyable. Les descriptions sont "marrantes", beaucoup de vocabulaires oubliés. J'adore
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Harry Dickson - Intégrale, tome 5

» Cinquième volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez Lefrancq. 10 nouvelles dont 4 originales conçues par Jean Ray (les meilleures) et les couvertures des fascicules qui l’inspirèrent. Maison hantée /Hôtel hanté Voleur/ monstre/Aztèques/(Le temple de fer) monstre (pieuvre/espions

Il mêle les accessoires du fantastique (lieux hantés ,monstres horribles,pouvoirs étranges) et l’enquête policière car souvent ces manifestations couvrent les agissements de malfrats ,de terroristes et espions étrangers cherchant fortune ou vengeance.Dans certain cas le fantastique l’emporte comme dans « Le Temple de fer ».

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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 16

» Seizième volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez Marabout.9 nouvelles :Les gardiens du gouffre/Le monstre blanc/Le véritable secret du Palmer-hôtel/La tente aux mystères/L’aventure d’un soir/La chambre hantée/La croix de Lorraine/Mr Chaser d’Eastbourne/Le diable dans la prison. Un lac qui disparaît,un monstre oriental dans Londres,un cadavre dans une auberge déserte,un bijoux expiatoire,un juge injuste,et voilà Dickson en chasse …
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 13

Treizième volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez Marabout.5 nouvelles :La chambre113/La cité de l’étrange peur/Les étoiles de la mort/L’effroyable fiancé/le fantôme des ruines rouges.Un oiseleur mortel dans un quartier tranquille,une chaambre d’hôtel maudite,des terrorristes acrobates ,une belle dame exotique poursuivie par un gang irlandais,et des vampires dans la campagne anglaise voilà des mystères pour Harry Dickson.
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 3

Troisème volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez les éditions Lefrancq. 10 nouvelles dont 4 originales conçues par Jean Ray (les meilleures) et les couvertures des fascicules qui l’inspirèrent.Inquiétants et mortels insectes ,scorpions(La maison du scorpion),araignée (où la femelle dévore le mâle),substances annihilant la volonté,hypnose, tout est bon aux malfrats pour atteindre leurs buts.Mais Harry Dickson veille ! Attention tout de même l’amour aussi est dangereux (Ray pompe un peu sur Conan Doyle).
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Harry Dickson - Corps 9, tome 8 : Une Cheva..

trois nouvelles aventures/enquêtes qui nous font voyager dans un autre temps :) les délices d'une lecture démodée mais non dénuée de charme.
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Harry Dickson, tome 1 : Cric-Croc, le mort ..

Harry Dickson est un détective américain directement inspiré par le personnage de Sherlock Holmes. Jean Ray en a fait des récits de taille moyenne, redoutablement efficaces et retors avec de l'action qui vient au quart-de-tour et du suspense. Bien entendu, une pointe de fantastique vient parfois saupoudré les récits avant que la logique ne reprenne le dessus. A titre de comparaison, on se situe dans un univers beaucoup plus proche de celui d'Edward Wallace que de celui de Conan Doyle.
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Harry Dickson, tome 1 : Le châtiment des Foyl..

D'un côté, j'ai apprécié le charme suranné de ces deux histoires. De l'autre, j'ai trouvé les intrigues un peu limitées.

Reste l'humour et la distance qu'a mis l'auteur dans ses nouvelles qui sont vraiment très inspirées de celles de Sherlock Holmes.

C'est assumé et sans équivoque.

Manque quand même les incontournables déductions du célèbre détective qu'on ne trouve pas chez le héros de Jean Ray.
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Harry Dickson - Intégrale, tome 1

Un régal ces aventures du Sherlock Hommes américain. Le vocabulaire est parfois un peu désuet mais c'est compréhensible. Une bonne lecture pour les amateurs de mystères.
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Harry Dickson, tome 5 : L'étrange lueur verte..

C'est pour l'instant, à mon sens, le meilleur album de la série. Il m'en reste cependant deux à lire. Le dessin est assez traditionnel de l'école franco-belge. Les amateurs du genre ne seront donc pas déçus. Dans ce dernier album, on sent un peu plus les références historiques et l'intrigue est un peu mieux exploitée que dans les précédents albums. Elle ne sert pas uniquement de prétexte à la mise en scène de fusillades ou de scènes d'action. Bref, je trouve que les albums vont en s'arrangeant depuis le début, pourvu que cela dure... Cependant, il manque toujours un petit plus pour en faire une grande série de la bande dessinée appelée à devenir un véritable classique. Il manque une profondeur à l'histoire. Les trames mériteraient d'être mieux exploitées afin de ne pas gâcher des scénario qui sont inventifs.
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Harry Dickson, tome 6 : La conspiration fan..

Le dessin est de très bonne facture. On est dans un album typique de l'école franco-belge, plutôt bien réalisé, même si on ne trouve pas de grandes prouesses comme dans d'autres séries.



L'intrigue, quant à elle est quand même insipide. Mise à part une course poursuite dans toute l'URSS, on ne retient pas grand chose de cet album, mais il faut dire qu'il n'y a pas grand chose à retenir. Cette série souffre dans chaque tome des mêmes manques : l'intrigue est sacrifiée aux scènes d'action.
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Harry Dickson, tome 8 : Le temple de fer (BD)

tout d'abord une première surprise : ce dernier tome de la série est en fait une suite du tome 4... Etonnant quand même que le tome 8 soit la suite du 4, mais du coup, cela tempère largement l'impression que m'avait laissé "le royaume introuvable" puisque j'avais franchement eu l'impression d'être resté sur ma faim. Une déception cependant, ce dernier tome s'inscrit dans la logique d'avoir une suite et la série s'est pourtant arrêtée là.



L'intrigue de ce dernier album est très construite, du coup, les scènes d'action passent au second plan par rapport à une histoire très construite dans laquelle nous apprenons enfin l'histoire du pectoral d'Alexandre le Grand. J'ai envie de dire ENFIN !!!! Le défaut des autres albums était manifestement de sous-exploiter les intrigues, ce qui n'est pas le cas de ce dernier opus. C'est à regretter que les auteurs ayant tous les atouts pour faire une grande série, au terme de ce dernier tome, ne soient pas allés plus loin.



Le dessin reste très classique et fidèle à l'école belge de la ligne claire. Du coup, parfois les personnages peuvent paraître un peu figés. Voir par exemple les mains des personnages qui par moment ne semblent pas très naturelles. Cependant, le dessin dans son ensemble est de bonne facture.



L'histoire est très documentée. Il y a certes beaucoup de notes en bas de page qui permettent de donner un éclairage historique et culturel. Ces dernières n'ont pas gêné ma lecture. Au total, donc un très bon album à lire et relire avec plaisir.
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Le livre des fantômes

Je n'aurais pas dû m'arrêter à "Recueil de nouvelles sur les fantômes" lorsque j'ai pensé que ce livre pouvait m'intéresser ... J'avoue ne pas l'avoir tout-à-fait terminé au moment où je dois rédiger cette critique, mais étant donné que c'est par manque d'intérêt personnel, je ne pense pas que les deux dernières nouvelles auraient pu faire pencher la balance dans l'autre sens.



Déjà, en lisant la préface, j'ai eu la surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une réédition de nouvelles datées des années 1940 ... Cela m'a quelque peu refroidie, mais qu'importe, j'ai tenté ma chance quand même. Après les deux premières nouvelles, j'ai trouvé que la troisième n'apportait plus de surprise, j'ai eu l'impression d'avoir compris le mécanisme.



Alors bon, je suis quand même contente d'avoir découvert un petit pan des débuts de la littérature d'horreur, mais finalement, j'ai presque trouvé l'historique présenté dans la préface plus intéressant que les textes eux-mêmes.



Maintenant je saurai que mes goûts en terme de frayeur ne concernent que la littérature moderne, il fallait bien essayer pour le savoir ^^



(Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique).

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Visions infernales

Seize récits fantastiques qui méritent tous de retenir l'attention et dans lesquels le maître du mystère déploie toutes les ressources de son art d'inquiéteur. J'en épinglerai cependant trois : L'île Creyatt, Les Contes de la Mère l'Oye et Le Visage du pôle.
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La cité de l'indicible peur

Sidney Terence triggs surnommé sigma Triggs est un policier relégué au fin fond d'un bureau de police, une mise au placard due à ces multiples gaffes quand il était sur le terrain.

Une fois à la retraite il décide de s'installer à Ingersham où il a hérité d'une maison.



Hors, cette petite ville perdue au milieu de nulle part et la scène de plusieurs disparitions étranges, et d'apparition de fantôme et d'horribles créatures.

Dès les premières pages du roman on ressent  l'ambiance de peur qui flotte sur cette ville.



Après la disparition étrange de 3 soeurs, et à la demande du maire, Triggs décide d'enquêter, en effet n'est t'il pas un fameux enquêteur du Yard, du moins c'est ce que pense la population de cette ville, sans qu'il ait réussi à les détromper.



Les habitants vivent dans la terreur, la peur des "Ils", qu'ils n'ont jamais vu mais dont on entend parler depuis des années, déjà avant eux leurs parents en avaient peur.



Après une succession de meurtre et tentative sur sa propre vie, Triggs décide de demander de l'aide à Basket un inspecteur de Scotland Yard



Je qualifierais ce livre de roman sombre, il y règne une impression d'être dans l'obscure, d’étouffer, l'auteur réussi à installer une ambiance bien particulière. J'avais vraiment la sensation que sur cette ville ne brillait pas un seul rayon de soleil, qu'il y faisant tout le temps sombre. D'être observée...

La fin est une explosion de génie, brillante, ma partie préférée, ce livre vaut la peine d'être lu non seulement pour cette fin si brillante mais aussi pour l'ambiance que l'auteur réussi à installer par des mots soigneusement choisis.
Lien : https://bookliseuse.com/la-c..
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