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Critiques de Jean Ray (327)
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Aux lisières des ténèbres

CE n'est pas à l'auteur que je donne une mauvaise note, mais à l'Amicale Jean Ray qui n'a vraiment pas fait preuve de sérieux dans son travail d'édition.



Malgré ce que pourrait laisser croire le sommaire, je n’aime pas spécialement les explications de textes et les interprétations qui en sont données. Non. J’ai été attiré par ce livre parce que sur le site de l’Amicale, il est écrit Fac similé + commentaires fournies par des membres de l’Amicale. Je m’attendais donc à découvrir une copie plus ou moins réussie du manuscrit. Puisque ce texte n’a jamais été édité du vivant de l’auteur. Mais que neni ! Je retrouve ici Aux lisières des ténèbres dans sa version telle que publiée dans Les dossiers de phenix (éditions Lefrancq — 1995) qui séjourne dans ma bibliothèque depuis... 1995.



Le seul autre texte de Jean Ray présent dans ce volume est Le grand nocturne que vous retrouverez dans plusieurs éditions. Cette nouvelle qui a de nombreux points communs avec les lisières a été publiée pour la première fois en 1942 et la dernière en 2017... d’après noosfere. Le reste ? Des textes rédigés par des membres de l’Amicale Jean Ray pour parler de cette nouvelle retrouvée dans des cahiers d’écolier après la mort de l’auteur ou de son œuvre en général. Jusque-là, j’étais plutôt déçu. Mais comble de l’horreur et du désappointement, le nombre de coquilles dans les deux textes de Jean Ray est impressionnant. Nom de personnage qui change, numéro de chapitre mal présentés, lettres en trop ou en moins, saut de ligne intempestif et même, sommet du ridicule, une phrase en double. Ne relit-on pas les textes avant de les envoyer à l’impression ?



Mais que penser de la nouvelle en elle-même ? J’ai tout simplement adoré. Et je vous la conseille. Et si certains pensent qu’elle est inachevée, j’aurais tendance à leur donner tort. Par ailleurs, je n’appelle pas roman, un texte qui n’occupe que 40 pages dans un volume format A5.



Si vous le pouvez, achetez donc les dossiers de Phenix.
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Bestiaire fantastique

Un recueil très décevant.
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Contes d'horreur et d'aventures

Le surnaturel fait partie de notre existence....Jean Ray sait distiller avec délicatesse et parcimonie tous les ingrédients de l'étrange obscur et de l'insolite invisible.....
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Détectives de l'étrange, tome 1

Les amateurs de Jean Ray remarqueront comme moi que ces nouvelles ne sont pas vraiment inédites puisque vous pouvez vous les procurer en achetant les publications de l’amicale Jean Ray et que la première a déjà été publiée dans les années 90 par les défuntes éditions Lefrancq. Donc ce sont plutôt des textes rares qu’inédits. Bref, je n’en connaissais qu’un sur les cinq. C’est pour cela que j’ai craqué. :-)



André Verbrugghen a repris la traduction de Francis Goidts déjà utilisée dans l’édition Lefrancq, mais si c’était pour y ajouter des coquilles, ce n’était vraiment pas la peine. Donc, si vous avez le choix, pour cette nouvelle au-moins, privilégiez l’édition Lefrancq. Bon ! D’accord ! Faut la trouver. Sinon, cette histoire est sympathique, même si Harry Dickson arrive à Gand en Deus ex Machina et explique le résultat de ses réflexions devant un groupe ébahi par tant de claire-voyance. En fait le plus gros de la nouvelle est porté par les différents protagonistes et, du coup, elle est loin d’être significative des autres aventures de H. D.



Les deux enquêtes de Jack Linton n’ont pas grand intérêt et la deuxième est carrément médiocre. Celles-là, j’aurais pu me passer de les lire.



Les deux aventures d’Edmond Bell étaient inédites pour moi, car jamais publiées en livres distribués en France. La première est un peu faible et la deuxième est plus intéressante du point de vue ambiance et construction des personnages. Mais pour les deux, je trouve que le héros arrive là comme un cheveu sur la soupe. L’histoire se construit, le mystère s’épaissit... et alors ?... et alors ?... Hé hé ! Zorro est arrivvé-é-é, sans s’pressé-é-é... [1] Non ! Pas Zorro. Edmund Bell. On fait facilement la différence. Zorro est toujours à cheval. ;-) Bon. vous voyez ce que je veux dire ? Le héros arrive. Regarde autour de lui et dis : « c’était pourtant facile à comprendre ! C’est lui l’assassin ! » OK j’exagère, mais pas de beaucoup. Donc, si je me suis bien exprimé, j’ai bien aimé ces deux aventures/enquêtes de Edmund Bell, même si son rôle est plus celui de la solution qui permet à l’auteur de se sortir d’une situation inextricable.



En fait, les aventures de Jack Linton et Edmund Bell auraient mérité — nécessité ? — plus de développement pour être vraiment réussies.



En bref : Si vous n’avez pas lu encore ces enquêtes, ne boudez pas vote plaisir. Mais pour ma part, maintenant que les deux volumes des enquêtes de Edmund Bell qui me manquaient m’ont été offert et que j’ai à ma disposition l’intégralité des aventures de Harry Dickson connues (celles signée Jean Ray. Les autres ne m’intéressent pas) je ne sais pas si j’achèterai le tome 2 des détectives de l’étrange.



Et pour conclure, c’est le premier volume des éditions Terre de Brume en ma possession qui contienne autant de coquilles. Et pas des petites. Mots manquant ou mal orthographiés, il y en a pour tous les goûts. Un exemple ? L’expression « De temps en temps » qui devient « de temps ».
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Edmund Bell - Intégrale des nouvelles, tome 1

J’ai déjà commenté en début d’année La griffe d’argent et Le pensionnat disparu publiés dans Détectives de l’étrange 1 des éditions Terre de Brume. Je n’y reviendrai donc pas. Je ne les ai pas non plus relues. Le seul intérêt de la chose aurait été de comparer les coquilles.



Je ferai pour L’énigme du jaguar bleu la remarque opposée à celle que j’avais faite les deux suivantes : Edmund Bell ne résout pas le mystère. Et heureusement qu’il y a enquêteur plus expérimenté que lui pour démêler le sac de nœud. Bon, vous me direz aussi que, quand c’est le « grand méchant » qui vient vous demander un coup de main... mais se piéger à la fin par un véritable enquêteur.



Les affaires sérieuses commencent avec le mystère Horlock. Dans cette nouvelle, Belle se retrouve associé à un « gentleman-Cambrioleur » surnommé Rayon-de-Lune. Et c’est à eux deux qu’ils résolvent ? Non. Qu’ils débroussaillent l’affaire. Car s’il y a une fin claire et nette, le lecteur sera quand même déçu sur deux points. 1° C’est en fait Rayon-de-Lune qui est le véritable meneur de l’enquête. 2° Quand nos deux amis sont sur le point de découvrir un grand mystère — et surtout l’entrée d’un fameux royaume souterrain s’étendant du Tibet à l’Écosse, une monstrueuse explosion en détruit l’accès. Voilà, clap de fin. Décevant, non ?



Pour la dernière, qui n’est pas mauvaise, elle n’a pas vraiment sa place dans ce recueil d’aventures d’Edmund Bell puisqu’il n’apparaît pas du tout. L’enquête, tout à fait dans l’esprit des enquêtes de Bell est réalisée par Triggs, un autre enquêteur récurent de Jean Ray.



Et une fois encore, je ne peux pas m’empêcher de parler des coquilles... des ÉNORMES COQUILLES. Des mots oubliés, des erreurs de conjugaison, etc.



En bref : Un livre qui fera plaisir aux amateurs de Jean Ray/John Flanders.
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Edmund Bell - Intégrale des nouvelles, tome 2

Une fois encore, je reprocherai à l’Amicale Jean Ray de n’avoir apporté aucun soin à la relecture. C’est bien la peine de s’y être mis à deux pour les traductions, tiens ! D’aucuns me feront remarquer qu’il y en a beaucoup moins dans la première. Encore heureux ! puisqu’une variante a été publiée dans Harry Dickson, tome 13 des éditions Marabout en 1972. D’ailleurs, il n’y a que Les mains de Monsieur Tombs qui échappent à cette duplication. Mais alors ? Comment se sont-ils débrouillés, s’il y avait déjà des éditions françaises pour glisser autant de coquilles ? Mots ou lettres manquants, erreurs de conjugaisons, etc. Il doit y en avoir une toutes les deux pages.



J’ai une question beaucoup plus existentielle à poser : pour, dans une recueil consacré à Edmund Bell, ce personnage n’apparaît-il que dans une nouvelle sur cinq ? Oh ! Toutes les nouvelles m’ont plu. Là n’est pas la question. Mais le titre est trompeur. Et après avoir lu les tommes 1 et 2 de cette série, je comprend mieux pourquoi les éditions Lefrancq n’avaient publié que deux volumes d’enquêtes d’Edmund Bell.



Bon. Après ces médisances, parlons des histoires en elles-mêmes. Les trois dernières sont très courtes et justifieraient d’être appelée Mortimer Triggs : souvenir de jeunesse. Dans L’Ombre qui frappe Triggs nous raconte comment, alors que, venant de finir ses études, il cherche l’inspiration pour un roman, il découvre un meurtre et identifie l’assassin. L’Affaire Mardison se déroule alors qu’il est lycéen. À ses heures perdues, il met en évidence un trafic, mais ce contente de faire peur aux contrebandiers. Minuit dix ! est très courte et du coup, manque d’intrigue. À peine entre-t-on dans le vif du sujet que la solution nous est donnée.



Vraiment, il n’y a que les deux premières qui justifient vraiment la lecture de ce volume. Mais les amateurs de Jean Ray ont déjà lu Le fantôme des ruines rouges. Je me demande si Jean Ray a fait autre chose que substituer aux noms de Triggs et Edmund Bell ceux de Harry Dickson et Tom Wills. Les mains de Monsieur Tombs n’est disponible dans aucun autre volume et n’a subit aucun recyclage. Il faut donc lire ce livre pour en prendre connaissance... et elle le mérite. Pourquoi s’intéresse-t-on aux mains de M. Tombs ? Pourquoi son patron a-t-il été assassiné à l’aide d’un poison qui, aux premier coup d’œil, passe pour du sang ? Pourquoi la maison Heystreet a-t-elle été louée pour ne pas être occupée ? Voilà une série de questions aux quelles vous n’aurez de réponse que dans les dernières de cette relativement longue nouvelle (54 pages).



En bref : Même si je ne comprends pas pourquoi l’Amicale Jean Ray a appelé ce livre Edmund Bell - 2, je suis satisfait de ma lecture. Et elle me donne envie de prendre le temps de replonger dans les autres enquêtes d’Edmund Bell ou les aventures d’Harry Dickson. Un livre qui fera plaisir aux amateurs de Jean Ray/John Flanders.
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Edmund Bell, tome 1 : Le diable au cou

Avec cette bd, on atteint presque le summum de la kitcherie en matière d'aventures niaises. Autre temps, autre moeurs direz-vous! Tous les clichés du genre sont réunis pour former les aventures d'un très jeune détective en herbe qui n'a effectivement que 16 ans et qui parle le vocabulaire de Sherlock Holmes : on croît rêver !



La crédibilité n'est pas la qualité majeure de cette série. Si encore les auteurs s'en moquaient au second degré. Mais, non... Tout cela est prit le plus sérieusement du monde !



Dans L'Ombre rouge par exemple, notre héros s'invite au 10 Downing Street et est reçu par l'homme le plus puissant d'Angleterre comme si de rien n'était. La crétinerie a quand même ses limites même en matière d'imagination. Et puis, cet air d'autosuffisance de ce mièvre héros qui résolue les affaires en nous apportant sur un plateau des explications les plus fumeuses. Que ceux qui descendent l'excellentissime Death Note lisent cette oeuvre puérile et vous comprendrez nettement la différence !



Que je suis méchant ! Cependant dans le cas présent, c'est amplement mérité car la pilule est trop dure à avaler! Nul, nul et nul !
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Edmund Bell, tome 2 : La nuit de l'araignée

J'avais dit, lors d'une critique d'un précédent ouvrage de cette même collection que l'auteur devait se retourner dans sa tombe (pauvre Gaston Leroux).

Ici John Flanders ( Jean Ray ) doit trépigner de joie en voyant cet album qui est une réelle réussite tant du point de vue graphique, que narratif.

René Follet (que je découvre) nous prouve son talent dès la première vignette qui à sa place aux cimaises des galeries d'art.

Série policière avec un brin de fantastique (comme toujours avec Jean Ray), Edmund Bell doit démasquer le cambrioleur qui crève les yeux des peintures et des statues au piolet, et signe ses méfaits " DEVIL ".

Assurément une belle balade sur les côtes écossaises !
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En fuite vers Bradford - Les Compagnons de ..

Ce livre contient en réalité deux courts romans, écrit par John Flanders, de son vrai nom Jean Ray, et traduit du Flamand par André Verbrugghen.



Le premier roman est intitulé En fuite vers Bradford, il raconte l'histoire du Docteur Winston, et de son fils James, en fuite, suite à des problème d'héritage, du moins en apparence, mais derrière ce cache, un homme aux intentions cruels.

Dans l'ensemble cette grosse nouvelle, ou court roman, est plutôt pas mal, mais mériterait plus de développement.



Pour ce qui est du deuxième, Les compagnons de la tempête, c'est nettement en dessous. D'ailleurs pour le scénario, au bout de deux semaine, j'en ai plus aucun souvenir. Un vague souvenir, de vengeance, d'histoire de famille, et de mutinerie maritime.

On à l'impression d'avoir ici affaire à un résumé, les chapitres se termine brusquement, avec l'utilisation de Deus ex Machina, et la fin du texte est précipité.



Ces deux textes dans l'ensemble assez moyen, se passe dans l'Angleterre du XVIIIème siècle, instaurant donc une ambiance qui lui est propre, avec ses villes, ses monastère et église abandonnées. Une Angleterre aux grande épidémie et réceptive à la superstition



Bon après ce rapide avis sur les textes, il faut tout de même parler du contexte de leur écriture. Il faut savoir que ces textes on été retrouver dans des vieilles archives, et des vieux journaux de l'époques, religieux et moralisateur, ou était publié ces textes dédier à la jeunesse.
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En fuite vers Bradford - Les Compagnons de ..

Ça me fais toujours plaisir de découvrir des textes de Jean Ray/John Flanders que je ne connaissais pas. Cette fois encore je ne suis pas déçu même si j’ai trouvé quelques faiblesses aux deux textes présentés ici.



Il s’agit pour l’un comme pour l’autre de littérature pour adolescents redécouvertes dans des vieilles revues belges oubliées de tous. Ils ont à peu prés la même longueur, mais si en fuite vers Bradford est une bonne grosse nouvelle qui aurait mérité un peu plus de développement et de mystère, Les compagnons de la tempête, lui, m’a donné le sentiment d’être un abrégé de roman. En effet, l’auteur finit un chapitre sur un départ précipité de nos héros partant au secours d’un troisième personnage. Deux chapitres plus loin, nous retrouvons en prison, menacés d’une condamnation à mort. Ce même personnage joue alors le rôle de Deus Ex Machina qui vient tout résoudre comme par magie.



Si ces deux textes ne sont pas mauvais, on ne peut pas non plus les classer dans les incontournables de l’auteur. Peut-être faut-il les réserver aux inconditionnels de l’auteur ou à un lecteur jeune qui prendra très certainement plaisir à la lecture de ces novellas dont les personnages principaux ont 14/15 ans.
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Fantômes sur la lande sauvage

Je connaissais ce roman de longue date, puisqu’acheté et lu dans les années 80 au moment de la fermeture des éditions NéO. Mais c’était une édition expurgée. Mais ce n’était pas le fait des éditions NéO qui se sont contentées de reprendre une précédente édition de ce roman jugé trop dur pour être mis entre toutes les mains.



Je découvre, avec les versions complètes, réalisées à partir des éditions originales en français ou en Flamand, selon les cas, des récits beaucoup plus durs, dans lesquels l’auteur n’hésitait pas à présenter les conditions de vie des enfants dans ces orphelinats/« maisons de redressement » que les britanniques appelaient Workhouse et qui étaient plus souvent des bagnes que que des orphelinats tels qu’on pourrait se les imaginer maintenant. Tels que nous les décrit Jean Ray, les fonctionnement habituel était inadmissible même pour des « maisons de redressement ». Et on y enfermait aussi des orphelins qui n’avaient personnes pour les prendre en charge.



Dernier point de cette comparaison : Les feux follets de Satan, titre retenu par les éditions NéO, met l’accent sur un élément accessoire du contexte. Le titre original est plus adapté, car, comme souvent dans les œuvres de cet écrivain, l’histoire se déroule dans une région isolée et pauvre, principalement constituée de landes sauvages et de marais. À croire que la Grande Bretagne et l’Irlande ne sont constituées que ce genre de paysage.




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Geierstein

Ah !!! Un livre signé Jean Ray que je n’ai pas encore lu ! Enfin. Pas inédit pour tout le monde puisqu’il a été initialement publié en 1949. mais n’a été traduit en français qu’en 2016. Donc non, je ne pouvais pas l’avoir lu plutôt.



Dans l’introduction de Rein A. Zondergeld, ce roman est avantageusement comparé à Malpertuis. Lui-même identifié comme LE chef-d’œuvre de l’écrivain. Je n’irais pas jusque-là. Geierstein est un bon roman, certes, mais à rapprocher plus, me semble-t-il, des aventures d’Harry Dickson. En effet, le héros voyage, participe à la guerre contre l’empire napoléonien, etc. puis se rend en Allemagne dans la propriété d’un homme rencontré pendant le conflit et dont il a fait son protégé. Le tout est baigné de mystère... mais de là à comparer l’ensemble à Malpertuis... Non je maintiens : Ce roman s’apparente plus aux aventures de Harry Dickson ou Edmon Bell.
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Geierstein

Je termine donc cet inédit de Jean Ray qui vient de sortir. Bon, techniquement ce n’est pas du Jean Ray, c’est un livre qui a été signé John Ray. Pour ceux qui ne savent pas Jean Ray est un des pesudo de Raymond Jean Marie De Kremer, pour simplifier il utilisa le nom Jean Ray pour la plupart de ses textes en français et John Flanders pour ses textes en flamand. Ce livre inédit a été publié en flamand sous le nom hybride de John Ray.

Ce livre a été jusqu’à là inédit en français et soyons francs, comme il est dit honnêtement dans l’introduction, ce n’est pas vraiment une réussite.

En effet, cela s’adresse vraiment aux collectionneurs de l’auteur car ce texte n’a pas la qualité d’écriture des Jean Ray et sa construction est catastrophique, fragmentaire et le tout manque cruellement de cohérence. Bref, pas vraiment un livre à conseiller sauf si vous êtes un collectionneur…
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Harry Dickson - Corps 9, tome 2 : Le profes..

Si le personnage de Harry Dickson est surtout connu grâce aux traductions du néerlandais par Jean Ray qui a décidé par la suite d’imaginer de nouvelles aventures au célèbre détective surnommé le Sherlock Holmes américain en s’appuyant sur des illustrations de couvertures, il ne faut pas oublier non plus qu’il fut d’abord édité en France grâce à des traductions, non signées, de Gustave Le Rouge en autres.



En effet, cet auteur prolifique a traduit les six aventures au cours desquelles Harry Dickson et son fidèle ami et élève Tom Wills vont être confrontés à l’ennemi public numéro 1, le professeur Flax, qui est un peu une émanation de personnages malfaisants dont le plus représentatif est peut-être Fantômas. Sans oublier, mais il n’est pas Français, l’horrible Fu Manchu du britannique Sax Rohmer, un malfaisant incarnant le péril jaune souvent utilisé pour l’édification des jeunes et moins jeunes lecteurs.



Ces aventures totalement débridées (de nombreuses poursuites à dos de cheval ont lieu), paraissent invraisemblables dans leur démesure, tout comme le furent les épisodes consacrés à un autre héros le célèbre Furax. Et pourtant, malgré les débordements parfois outranciers des épisodes qui se succèdent sans répit ni relâche, ces textes possèdent encore de nos jours un parfum de nouveauté loin des aventures policées qui étaient publiées à cette époque.



Dans La prisonnière du clocher, nous retrouvons Harry Dickson dans la région de l’Epire, chevauchant seul en compagnie d’un léopard et arrivant près d’une auberge. Muni de documents officiels, il est pris pour un ministre. Les habitants sont effrayés à la vue du léopard mais cela ne les empêche pas de se presser auprès de l’étranger. Le maire annonce que le prêtre du village a été assassiné une heure auparavant, probablement par un des brigands qui infestent la région. La bonne du curé, qui voudrait bien en peut point, lui apprend que quelques jours auparavant une jeune fille, apparemment de bonne famille, s’était entretenue avec le prêtre puis était repartie à cheval dans la nuit.



En compagnie de son léopard qui lui sert de chien, cherchant des traces et des empreintes dans la cave, Harry Dickson découvre le corps emmuré d’une femme en costume macédonien. La servante reconnait en cette dépouille l’inconnu qui s’était entretenue avec le prêtre. Une lettre est découverte signée Flax, qui se fait désormais appeler Mustapha Bey. Aussitôt il se décide à se rendre à Jannuia où Flax s’est probablement rendu pour se diriger ensuite vers Constantinople.



Harry Dickson prend le train, placé dans un compartiment où est déjà installé un voyageur endormi. Mais le léopard, de par ses mouvements, déclenche une machine infernale reliée à un revolver. L’animal décède. Un piège qui était destiné à Harry Dickson. Le contrôleur du train n’était autre que Flax et le combat qui devait s’engager entre les deux hommes est perturbé par l’attaque d’Albanais.



Le train est arrêté et l’un des jeunes Albanais se fraie un chemin entre les agresseurs. Il parvient à monter sur le marchepied du wagon : il s’agit de Tom Wills, l’élève et apprenti de Dickson.



L’aventure continue pour les deux amis jusqu’en Chine où Flax les a précédé, continuant ses méfaits. Et dans la capitale chinoise, Dickson et Tom Wills vont affronter leur ennemi jusqu’à un clocher où est attachée une jeune femme dont la vie ne tient qu’à un battant de cloche. Ce qui justifie le titre de cet épisode.



Suivent deux autres épisodes tout aussi échevelés, hauts en couleurs et en péripéties improbables, Flax et Dickson possédant l’art du grimage et du déguisement.



Sommaire :



La prisonnière du clocher



Le rajah rouge



Le bourreau de Londres



Postfaces de Jacques Bisceglia et Gérard Dôle.


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Harry Dickson - Corps 9, tome 3 : Échappé à un..

le personnage de Dickson,

connu en son temps 1929.un grand succès.puisque c'est aventures seront traduites en plusieurs langues.en français il sera rebaptisé le roi des détectives.au même titre que Sherlock Holmes de conan doyle.il sera même le premier détective adapté au cinéma.c était le temps héroïque du cinéma muet.

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Harry Dickson - Corps 9, tome 8 : Une Cheva..

trois nouvelles aventures/enquêtes qui nous font voyager dans un autre temps :) les délices d'une lecture démodée mais non dénuée de charme.
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 1

D'excellentes enquêtes parfois teintées de fantastique.
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 1

Certains critiques belges, comme Jacques De Decker, n'ont pas hésité à porter Jean Ray au pinacle. N'est-il pas un grand "fantastiqueur" belge, et les meilleurs fantastiqueurs ne sont-ils pas tous belges, ou peu s'en faut ? Eh bien franchement, j'estime cette appréciation teintée de chauvinisme. Lire les aventures de Harry Dickson est divertissant, certes, mais je trouve le style baroque de Jean Ray laissant à désirer d'un point de vue littéraire, tandis que les scénarios sont plutôt grandguinolesques. En un mot comme en cent, je préfère nettement Claude Seignolle qui, lui, est français...
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 1

Ces nouvelles écrites par Jean Ray à partir d'un personnage de polar néerlandais, durant les années 1930, sont un très bon souvenir de lecture.Je les ai découvertes assez tardivement, mais lues avidement . Les aventures de l'auto proclamé "Sherlock Holmes américain" m'ont tenue en haleine dans ma prime jeunesse. J'ai préféré ce mélange savant entre enquêtes style Baker Street, roman noir et fantastique (Jean Ray est un maître de ce dernier genre) aux oeuvres purement fantastique de Ray. Il m'a semblé y trouver une pointe d'humour absente du reste de sa production. A déguster avec un bon whisky tourbé, au coin du feu.
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 1

Las de traduire de fades aventures, travail pour lequel il a été engagé, Jean Ray met de côté le matériau original et crée ses propres histoires avec pour seule contrainte de rester fidèle aux illustrations fournies, et s'approprie ainsi le personnage de Harry Dickson.



Ce détective de grande renommée et culture a toujours une longueur d'avance sur son entourage. Malgré son efficacité indéniable, les cadavres s'amoncellent autour de lui de façon alarmante. C'est qu'il est confronté à la lie de la société et la crème des truands.



Jean Ray imagine pour son héros des trames captivantes et rythmées, peuplées d'énigmes insolubles, de vilains flamboyants, de crimes macabres. Nous sommes dans le domaine du policier, de l'espionnage, du mystère, du fantastique aussi alors qu'à l'occasion, l'impensable demeure la seule explication après une enquête bouclée.



J'entreprends donc cette découverte avec l'édition Marabout en 16 volumes. Ce premier tome m'a conquis. Crimes et noirceur sont tempérés par un ton léger et moqueur. C'est un délassement agréable qui s'insère à merveille entre d'autres lectures.
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