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Critiques de Jeanne Benameur (1603)
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Profanes

Déjà, de Jeanne Benameur j'ai précédemment lu La patience des traces et Les demeurées, que j'ai tous deux énormément aimés.

En lisant les critiques enthousiastes qui précèdent je me suis demandée pourquoi je ne pouvais y adhérer totalement. J'ai pensé que peut-être celui-ci était un de ses premiers, que son écriture s'était ensuite affinée, mais non. Les demeurées ont été écrites bien auparavant.

J'ai trouvé l'idée extraordinaire : ce vieil homme qui rassemble des cabossés de la vie pour compenser, contenir sa propre blessure. J'ai avancé avec plaisir dans le récit, même si je lui trouvais quelques langueurs.

Par contre la fin, qui n'en est pas une, m'a profondément déçue. Comme si l'auteure n'avait plus su que faire de son sujet, comment le conclure. Petit à petit les silhouettes esquissées se diluent, perdent de leur intérêt, de leur profondeur. Comme de vieux amis d'enfance dont on se dit un jour tristement que nos routes ont par trop divergées et qu'au final on n'a plus rien à se dire. Dommage.

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Les Demeurées

Les demeurées, ce sont une idiote du village et sa fille, fruit d'un contact éphémère avec un ivrogne de passage. Entre ces deux êtres d'infortune, nulle parole. Leur amour est silencieux, bâti sur leur seule présence l'une à l'autre. Leur vie recluse, solitaire, doit cependant prendre fin lorsque la petite Luce prend le chemin de l'école. Là, le monde l'attend et mademoiselle Solange, l'institutrice, est décidée à rompre l'ignorance, à faire jaillir les mots. La Varienne et sa fille vivent cette intrusion de l'extérieur comme une menace. Ensemble, elles renforceront ce lien primal, instinctif qui les unit: un amour quasi mystique, indéfectible, originel.

Les Demeurées est le premier roman pour adultes que signe Jeanne Benameur. Auparavant, elle a publié de la poésie (Naissance de l'oubli), des pièces de théâtre (Fille d'Ulysse) et des nouvelles (Une bouffée de lilas), mais surtout de nombreux ouvrages pour la jeunesse (Ça t'apprendra à vivre), tous profondément ancrés dans l'humain et la jouissance de la vie. Lu et bien aimé ce court livre. Le démarrage en langage rough-rough m'a rebutée. Mais il s'estompe au fil des pages. Ouf. Et permet d'entrer de plain-pied dans la relation brute de pomme des 2 héroïnes. Il y a du misérabilisme et ça m'énerve. Mais l'hommage aux savoirs et leurs passeurs enseignants passionné.e.s m'a touchée. La fin tragique pose les enjeux, vie ou mort, vie et mort. Les mots comme éternel lien. Offert par Nat Luq lors de ma dédiK Lib L'instant avr 24. Émouvant cadeau. Couche d'attachement supplémentaire.
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La patience des traces

Partir pour mieux se recentrer. Sur un autre rivage, une intime justesse.



Simon est psychanalyste ; alors qu’un bol bleu lui échappe des mains ce jour-là, il prend conscience que c’est tout qui lui échappe. C’est un déclencheur, une brèche dans son quotidien qui le conduit à une prise de décision.

Et lui qui a passé sa vie à écouter les autres, faisant taire ainsi sa propre voix, va chercher une voie de réconciliation avec lui-même, et peut-être s’autoriser enfin une introspection.

Pour cela, il choisit de changer de cadre et s’envole vers le Japon.

Dans un horizon inconnu, s’ouvrir à autre chose, partir à la rencontre, des autres, et finalement de soi, pour mieux se connaître soi-même.



Quand on a passé sa vie à écouter les autres, à quel moment s’écouter soi et ne pas se perdre ? Comment trouver un équilibre ?

Cette lecture a provoqué beaucoup de questionnements et j’ai beaucoup aimé l’écriture pleine de sensibilité et de psychologie.



Il est question de creux et de plein, de mémoire et d’oubli, de réparation et de réflexion, de paroles et de silences. J’ai apprécié aussi le côté contemplatif, introspectif, apaisant, et les images chargées de sens.



J’ai aimé la déambulation de pensées, ce que ça rejoint et implique en chacun de nous, de réflexion et de méditation. Puis j’aime beaucoup ce mot « patience ».



Art du cérémonial. Céramique japonaise. Bruissement d’un tissu de soie. Senteurs iodées marines.

Se mettre quelques instants sur « pause » en pleine conscience.

.

Le charme et l’harmonie de la délicatesse et du raffinement enveloppent ce roman, et j’ai été séduite par l’écriture.

Un très beau moment de lecture.

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La patience des traces

Psychanalyste, Simon a fait profession d'écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d'une brèche dans le quotidien - un bol cassé - vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d'un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et - d'un rivage à l'autre - par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l'ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons...

Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d'apprentissage bâti sur le feu et la violence (l'amitié, la jeunesse, l'océan), c'est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d'une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.

J'ai lu ce livre jusqu'au bout mais... j'ai eu du mal. Je me demande pourquoi je suis allée au bout sinon par affection et garder ma place parmi les 007 :D

Simon ne m'a pas intéressée. Je l'ai trouvé autocentré. La femme de sa vie évoquée partout sans existence aucune. Le coup du Kintsugi la réparation qui embellit la porcelaine cassée grosse métaphore déjà tant vue, contraste avec l'ambition voire prétention à la finesse du propos et l'énormité de la ficelle. Ce couple de japonais aussi mystérieux exemplaires ne m'ont ni branchée ni attendrie.



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Les insurrections singulières

Lu l'an dernier. Adepte de l'écriture de Jeanne Benameur depuis quelques années (mon 5e livre), je n'ai apprécié que moyennement cette lecture.

Je me suis un peu perdue dans récit en forme de quête identitaire, malgré la dimension sociale intéressante(travail, chômage, militantisme, mondialisation).
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Otages Intimes

Lu en 2016. Je découvrais l'auteure par ce livre.

C'est un récit sur l'attente, la reconstruction, la libération, introspectif et puissant. Un flot discontinu, un tumulte de sentiments, une lente renaissance, avec l'amour maternel, l'amitié indéfectible, garantes de résilience...
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Pas assez pour faire une femme

Lu en 2016. Un roman d'apprentissage qui parle à toutes les générations par son universalité.

C'est le récit d'une jeune fille de 17 ans à la découverte d'elle-même, à travers l'amour, la sexualité, le militantisme, la lecture et l'écriture. Mai 68, c'était juste trois ans auparavant...
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Les Demeurées

Un jour, un collègue du foyer où je travaille m'a raconté une anecdote où, tandis qu'il tentait d'aider un jeune en difficulté à faire ces devoirs, ce dernier lui aurait dit "Tu me demandes d'être plus intelligent que mes parents.". Marquée par la puissance de cette parole, j'en parle le soir à mon conjoint, et celui-ci me réponds : "Lis Les demeurées de Jeanne Benameur. L'histoire raconte la phrase du jeune.". Il n'avait pas pu dire plus vrai. L'ouvrage résonne particulièrement avec le travail social en compagnie de d'enfants et d'adolescents. Qu'est-ce qui nous autorise à les extirper violemment de leur milieu d'origine ? De leur intimer de s'émanciper, de s'élever, et ce pour "leur bien" ? Dans Les demeurées, la petite fille y résiste, entièrement, créant un désarroi étonnant de puissance chez son institutrice. En effet, à quoi servons-nous, professeurs, travailleurs sociaux, si nous ne pouvons pas élever les jeunes que nous accompagnons ? Ce livre, à mon sens, nous invite à l'humilité, la remise en question, et nous rappelle que le sens de nos métiers est de cheminer aux côtés de ses jeunes, au lieu de cavaler au-dessus d'eux.
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L'exil n'a pas d'ombre - Suivi de La Géograph..

Chaque année, à l’occasion du Printemps des poètes, j’achète, chez ma libraire, un ou deux recueils de poésie. Cette année, mon regard a été accroché par un recueil poétique de Jeanne Benameur, autrice que j’apprécie beaucoup, « L’exil n’a pas d’ombre précédé de La géographie absente ».



Que dire de ce recueil sinon qu’il est sublime de sensibilité, de courage, d’opiniâtreté et de questionnements sur la liberté, toutes les libertés.



« La géographie absente », celle d’une Afrique du Nord que l’on quitte précipitamment, est un long poème en prose sur la douleur de l’abandon d’une terre qui vous a vu grandir. Les valises que l’on ferme, un livre aux pages déchirées, les armoires que l’on vide, la maison que l’on déserte parce qu’il est impossible de rester. Une tragédie et un choc quand « on ne sait pas voyager » quand « on est pauvre de pays », quand la voix des mères n’est plus, quand les mères n’ont plus les mots pour expliquer ce qui est, ce qui advient. Que faire quand les mères se taisent, ne peuvent plus transmettre ? Refuser l’ombre pour retrouver la lumière, celle de l’enfance et de son insouciance qui dissimule tant de questions. La lumière de ce qui sera car l’enfant ne se retourne pas sur le passé, tout en gardant son souvenir, mais regarde devant lui, malgré la tristesse de l’arrachement. Et puis …. il y a les signes qu’on écrit, qu’on lit …. qui transportent et transforment l’ombre en lumière.



« Trouver pour chaque mot/ sa forme véritable/ c’était le lent travail/ des mères/ elles apprêtaient le monde/ pour nous. Nous ne savions rien/de leur besogne silencieuse/ sur leurs lèvres, notre enfance muette. »



« L’exil n’a pas d’ombre », celui d’une femme qui quitte son village pour traverser le désert et trouver, au bout, la mer. Celui d’un homme, ombre muette et silencieuse, qui suit la femme en exil. Un homme, une femme, ils marchent séparément, l’un derrière l’autre, une longue marche, un long voyage intérieur. Elle, elle a été chassée après que son livre ait été déchiré, livre grâce auquel elle a accédé au savoir et au langage… c’est impossible, une femme ne doit pas acquérir une telle liberté … alors on l’exile vers un ailleurs où elle n’aura aucune racine, aucune ombre à soi. Les mots s’étirent au rythme de la marche et des pensées de la femme et de l’homme en deux chants de solistes.



« Ils ont déchiré mon unique livre/Je marche./ Ont-ils brûlé ma maison ?/Qui se souviendra de moi ?/Je tape dans mes mains./Fort. Plus fort./Je tape dans mes mains et je crie. Je tape mon talon, fort, sur la terre./Personne ne pourra m’enlever mon pas./Et je tape. Et je tape. »



Je suis entrée dans ces deux récits poétiques avec le rythme particulier des mots, ces mots choisis pour leur justesse et leur force. J’ai été souvent happée par le balancement hypnotique de la marche mise en mots. Une musique proche de la mélopée accompagne la lecture. Il est essentiel de savourer chaque mot écrit, chaque atmosphère offerte, chaque monde dans lequel l’autrice m’a entraînée. Parfois, il n’est pas nécessaire de chercher à tout comprendre dans un texte poétique : la musicalité, la force d’évocation des phrases apportent une grande humanité et un paysage qu’on ne se lasse pas de découvrir.



J’ai trouvé les deux textes très beaux, supportant l’ombre en apportant la lumière de l’espoir et de la ténacité de la vie.
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Les Demeurées

Lu en 2016. Un roman percutant et magnifique ! Preuve qu'il n'est pas besoin d'un pavé pour être ému(e). Des mots choisis, ciselés, évidents, criants d'authenticité. Des phrases courtes, qui nous tiennent en haleine, des personnages qu'on n'a pas envie de quitter.



Que faire de son instruction, de son savoir, de sa culture, de son éducation ? Est-on libre d'apprendre à son rythme, à sa manière ? Est-ce que les "ignorants" (gens dits simplets, illettrés) sont des êtres malheureux, prisonniers de leur solitude, ou finalement libres "dans leur tête" ?... Ce roman atemporel nous amène à tous ces questionnements.

Une leçon amère mais libératrice au final, malgré l'issue tragique de cette histoire. Des personnages reliés à jamais dans une reconnaissance mutuelle, celle de la "vivance" des mots !

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Profanes

Lu en 2017. C'était mon 4e roman de l'auteur et un coup de coeur confirmé pour l'écriture de cette auteure, l'une de mes favorites en littérature française contemporaine..

Il s'agit ici d'un magnifique récit intimiste sur le deuil, l'amour paternel, sur l'étonnant croisement des destins, sur la confiance, le don et le partage.

Une plume à la fois subtile, profonde, sobre, poétique, humaniste et infiniment sensuelle !

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La patience des traces

Ce livre offre un moment d'apaisement, pousse à l'introspection, à la sensibilité. On y sonde la profondeur des émotions, les vertus de l'humilité, de la sagesse, de la générosité. D'île en île (jusqu'à Yaeyama au Japon), jusqu'au tréfonds de soi, le dépassement , la cicatrisation des blessures, admirablement métaphorique du Kintsugi. Tous les personnages sont attachants ; de tels récits réconcilient avec le monde !
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Profanes

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Les Demeurées

Court mais intense, ce joli roman de Jeanne Benameur m’a beaucoup plu.

D’une plume légère et poétique, l’autrice nous amène près de la Varienne et sa fille Luce. Auprès de l’idiote du village, qui a eu un enfant avec un homme de passage.



Le rapport entre la mère et la fille sont simples, naturels, fluides. L’une prend soin de sa petite comme une louve de façon instinctive, l’autre tire son bonheur du grand corps chaud de sa mère contre lequel elle peut se blottir le soir venu.

Et puis, l’école. Et puis, l’institution.

La maîtresse aspire à autre chose pour Luce, elle veut que la petite apprenne, découvre.

Le savoir incarne pour Luce un obstacle dans sa relation avec sa mère, une trahison dans l’harmonie de leur petite vie.



Beaucoup de réflexions suite à cette lecture que je recommande fortement.
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La patience des traces

Un livre délicat sur la reconstruction, la recherche de l'équilibre et de l'harmonie, qui mêle à la fois la puissance du corps, du désir et les questionnements philosophiques sur notre façon d'habiter le monde.

Un roman court et doux qui, presque comme un conte philosophique, laisse la part belle aux éléments naturels que sont l'océan, les plantes, la forêt et les être vivants qui la peuplent.
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La patience des traces

Une couverture très poétique (chez Actes Sud) pour ce récit dont une grande partie se déroule au Japon, un Japon loin des clichés, puisque c’est sur une toute petite île dont on ne saura pas grand-chose, si ce n’est le climat subtropical et la bienveillance des habitants. Restent le partage du thé fort, une langue et une écriture inconnues, une collection de kimonos et de tissus anciens, et surtout le kintsugi, cet art de la réparation, de la jointure à l’or fin qui permet la sublimation de ce qui a été un jour cassé. Belle métaphore qui accompagne Simon, le personnage principal, venu chercher le repos et l’apaisement dans cette île lointaine. Psychanalyste dans une ville au bord de l’océan, il décide de tout quitter après avoir brisé un bol un matin. Hébergé par un couple discret, il va peu à peu renouer avec son corps (des sensations oubliées, notamment le plaisir de la nage) et son passé (amitié d’enfance, deuil et culpabilité). Un roman facile à lire (plus accessibles que d’autres de la même autrice), une atmosphère agréable et des personnages que l’on a plaisir à retrouver.
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Ceux qui partent

emballé par la lecture de "Profanes" j'ai souhaité découvrir plus avant d'aures romans de Jeanne Benabeur. une recommandation et le titre m'ont guidé à m'avancer dans la lecture de "Ceux qui partent" . le thème sur l'arrivée des migrants à Elis Island à New york avait également tout pour plaire. Je n'ai pas retrouvé malgré cela le même souffle que celui qui m'avait tant plu précédemment : cela est dû sans doute au manque de relief et de couleur des personnages

et à une histoire conventionnelle malgré des caractères bien dessinés.
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Otages Intimes

Lecture qui offre une plongée intime au coeur des personnages principaux. Chacun cherche à libérer sa part "d'otages intimes" en évoluant entre sentiments ambivalents tels que liberté/emprisonnement, paix/guerre, ici/ailleurs, ombre/lumière, se taire/parler,....où les mots auront peut-être la force libératrice.

Livre avec une approche psychologique détaillée, parfois philosophique d'une lecture intéressante, un peu austère et avec quelques longueurs. La fin apporte heureusement un peu de lumière et de légèreté.

Il est intéressant de regarder les videos/interview de l'auteur sur internet car ce livre peut faire écho à son propre vécu de la barbarie et de la souffrance.
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Prince de naissance attentif de nature

J'ai d'abord été déroutée par les illustrations qui mêlent photographie et pastel gras. Ce n'était simplement pas mon habitude et j'ai une petite réticence pour les albums montés avec des photographies.



J'ai quand même tenté l'aventure (j'avais noté qu'il fallait que je le lise, sans savoir d'où me venait cet impératif). Sans l'ombre d'un doute j'ai adoré.

Alors je continue à avoir du mal avec la photographie, et encore plus le mélange, mais ça allait bien au livre.



La narration est toute douce et apaisante malgré les propos tenus et donne vraiment l'impression de se retrouver dans un conte. Tout est fait pour que le lecteur se trouve rempli d'empathie envers le prince. Lorsque ce dernier pleurs, le lecteur en est ému et espère des jours nouveaux.

Bien sûr, ceux-ci viendront, mais pas sans avoir rendu le petit coeur du lecteur plein de nostalgie de cette époque où il était enfant, à regarder les fourmis et les gendarmes dans la cours de récréation.



Cet album, en plus de son histoire à la frontière de la philosophie, nous plonge dans la contemplation de la fin de l'enfance. Ce jour où l'enfance a basculé dans l'âge adulte et sa cruauté. Mais tout comme le prince, rien n'empêche (hormis la peur de décevoir et les mauvais conseils) de retrouver une âme belle et tendre.
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Ceux qui partent

Formidable et poétique récit d’une nuit de 1910 à Ellis Island et Manhattan où se croisent des destins d’arrivants, d’anciens arrivants déjà installés et intégrés. Regards, images captées par la photographie ou la peinture, musique, littérature, tout y est. Les espoirs de ces émigrants sont empreints de leur passé, mais déjà celui-ci s’estompe. De magnifiques portraits, les mots sont justes et poétiques.
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