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Critiques de Jeanne Bocquenet-Carle (134)
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Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret

Parmi les préjugés plutôt tenaces sur les catholiques, l’idée selon laquelle ils n’ont pas le droit de lire (ou de regarder) des romans (ou des films et séries) dans lesquels on parle de magie, de sorcellerie. Alors oui, certains catholiques extrémismes (je ne me fais pas d’illusion, ça existe chez nous aussi) vont jeter au bucher tout livre dans lequel est ne serait-ce évoqué qu’une fois la magie, le surnaturel, le paranormal, les lutins ou les dragons … Mais en réalité, tant qu’on a parfaitement conscience que ce n’est qu’un roman, qu’un film, bref, que de la fiction, qu’on ne se dit pas que toutes ses pratiques sont réelles et qu’on aimerait volontiers les pratiquer, rien ne nous interdit d’en lire, d’en regarder, et même d’apprécier. C’est une question de bon sens, en réalité, mais à mes yeux, ça ne concerne pas seulement les catholiques : il serait très mauvais pour tout à chacun de s’imaginer qu’Harry Potter va réellement débouler sur un balai ou que Peter Pan va véritablement embarquer des enfants au Pays Imaginaire … Donc voilà, au mépris des préjugés, me voici une nouvelle fois plongée dans une saga de fantastique, avec des druides, de la magie et autres réjouissances ! Et sans le moindre scrupule !



Katell et ses trois frères ainés sont de purs citadins : pour rien au monde ils ne quitteraient Paris ! Et pourtant … A la mort de la grand-mère (première nouvelle : ils avaient une grand-mère ?), les voici obligés de déménager immédiatement (et pourquoi donc ?) au beau milieu de nulle part, autrement dit en Bretagne. Et comme s’il n’était pas assez difficile pour eux de quitter leur lycée au beau milieu de l’année scolaire pour aller s’installer dans un village où il n’y a ni réseau ni internet, voici qu’ils apprennent que leur fameuse et mystérieuse grand-mère était une des plus grandes druidesses du monde celtique, qu’elle a été assassinée par un Lord anglais bien décidé à récupérer certains artefacts sacrés des druides, et qu’ils sont tous potentiellement en danger. Pire encore : tout le monde est absolument persuadé que Katell est une future druidesse, pour ne pas dire une future grande druidesse, voire plus encore. Mais Katell n’a absolument aucune envie de devenir une druidesse : tout ce qu’elle veut, c’est se faire de nouveaux amis dans son nouveau lycée, et peut-être se rapprocher du beau Tristan qui fait battre son cœur beaucoup trop vite à chaque fois qu’elle le croise ! Mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut : pour protéger les siens, Katell va devoir accepter son héritage. Et vite.



Je pense que j’aurai nettement plus apprécié ce roman si j’avais encore 11 ou 12 ans … là, je l’ai trouvé plutôt sympathique, mais sans plus. Déjà, ça fait bien longtemps que je ne suis plus une grande adepte des récits à la première personne, en particulier quand la narratrice et héroïne est encore une adolescente bourrée d’hormones : inévitablement, j’ai envie de baffer ladite narratrice et héroïne toutes les deux pages car son cerveau disjoncte dès qu’elle rencontre un « beau gosse » ou qu’elle est prise d’en envie subite de faire de l’humour (absolument pas drôle) au beau milieu d’une situation sérieuse, voire parfois dramatique. Et Katell n’a pas fait exception à la règle : plus de la moitié du temps, elle me désespérait, m’agaçait, m’énervait presque. Que fait-elle lorsque sa mère est enlevée par un dingue et qu’elle est la seule à pouvoir la sauver ? Elle s’en va batifoler sur la plage avec un illustre inconnu, certes très mignon, mais tout de même ! Elle est supposée avoir quinze ans, pas dix ! Et comme si cela ne suffisait pas, elle passe son temps à geindre, à chouiner, à bouder. Elle se plaint de ses frères ainés, qui sont certes des adolescents bien balourds et pas très futés, mais elle ne vaut pas mieux qu’eux, en réalité ! C’est vraiment dommage que Katell soit aussi insupportable, car l’histoire avait tout de même un certain potentiel, qu’elle piétine allégrement en se comportant comme la pire des cruches …



Car l’histoire, quant à elle, si elle est par moment assez « clichée » et prévisible, n’en reste pas moins assez captivante. Nous découvrons rapidement que la fameuse grand-mère n’est pas morte de mort naturelle : gardienne d’un artefact précieux pour la communauté druidique, la vieille dame a refusé de céder à l’odieux chantage qui lui était fait, préférant donner sa vie que de laisser la coupe tomber entre de mauvaises mains. Mais l’homme sans scrupule est loin d’avoir dit son dernier mot : il tient coute que coute à récupérer ces objets de pouvoir, et ne recule devant rien pour parvenir à ses fins … Tandis que le compte à rebours s’égrène, tandis que l’ultimatum approche, la tension monte crescendo. Car même si on sent bien que tout sera bien qui finira bien – c’est obligé, vu le ton très jeunesse du récit –, on est suffisamment happé par l’histoire pour se sentir quelque peu fébrile, anxieux, par moment. L’intrigue n’est certes pas des plus originales, la plupart des « révélations » supposées être « fracassantes » sont en réalité très prévisibles, sans parler de certains coups de théâtre qui tombent quelque peu à plat car vus et revus, mais le lecteur se laisse tout de même entrainer : parfois, savoir où on va, c’est bien aussi. C’est une histoire sans prise de tête, qui ne nous fait pas de nœud au cerveau pour comprendre les enjeux : un vilain méchant veut à tout prix obtenir ces artefacts, il faut à tout prix les protéger, c’est simple et efficace, pas besoin d’en faire plus pour être palpitant, parfois !



Mais ce qui manque le plus à cette intrigue, finalement, c’est un peu de magie. A quoi bon insister si lourdement sur les soi-disant dons que sont supposés avoir les druides, si c’est pour ne jamais les montrer ? A quoi bon nous préciser si longuement que le solstice va être une cérémonie grandiose, si c’est pour finalement se contenter d’allumer un grand feu et de faire s’évanouir l’héroïne, notre seule et unique narratrice, au bout de quelques minutes ? A quoi bon, d’ailleurs, nous annoncer sans cesse que Katell doit « absolument » être initiée, s’il s’agit seulement de la faire regarder bêtement, jour après jour, une misérable mare d’eau ? Je trouve ça vraiment dommage, car dès le début, on nous fait miroiter quelque chose de vraiment grandiose, spectaculaire, et finalement, c’est comme si l’autrice avait eu peur d’aller au bout des choses, comme si elle avait préféré contourner précautionneusement toute plongée dans le fantastique … alors qu’on nous le vend comme un récit fantastique. Au bout d’un moment, il faut être cohérent : si les druides ont des dons, si Katell est aussi forte qu’elle est supposée l’être, et bien il faut l’assumer, il faut s’en servir dans l’histoire, et non pas seulement faire des promesses au lecteur pour ensuite le laisser sur sa faim. Sinon, on ne parle pas de magie, tout simplement : ça déçoit inutilement le lecteur, et c’est pas très respectueux, surtout quand on écrit pour des jeunes.



En bref, vous l’aurez bien compris, je suis relativement mitigée face à ce premier tome : d’un côté, j’ai apprécié cette plongée au cœur des traditions druidiques, au cœur de la culture celtique … mais de l’autre, je suis un peu déçue car l’histoire ne tient pas toutes ses promesses et que l’héroïne est absolument insupportable. D’un côté, j’ai envie de lire le second et dernier tome car j’ai envie de savoir comment tout ceci va évoluer et se finir, mais de l’autre, j’ai d’ores et déjà le sentiment que je serai déçue, que l’autrice va encore nous faire miroiter des trucs dingues pour ensuite tout régler par un tour de passe-passe. En fait, j’ai comme le sentiment que l’autrice elle-même s’est perdue, qu’elle ne savait pas trop où elle voulait nous emmener, alors elle a ajouté mystère sur mystère, sans se rendre compte qu’aucun de ces mystères n’en était véritablement un tant ils étaient faciles à percer, et surtout, elle a dû se dire qu’il suffisait de distraire Katell (et le lecteur par la même occasion) par un garçon pour ne pas avoir besoin de creuser plus profondément l’intrigue principale … Ça marchera peut-être pour les petites pré-adolescentes encore en quête du prince charmant mystérieux, mais ça ne peut assurément pas marcher pour un lecteur un peu plus mature, un peu plus coutumier du genre, qui au mieux s’ennuiera, au pire laissera tomber tant il sera agacé qu’on lui fasse ainsi de fausses promesses …
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Mille lions

On peut regretter cette façon de construire son roman en courts chapitres qui rend l’action rapide et concise, mais ne contribue pas vraiment à déclencher un réel attachement aux personnages. Tout va trop vite pour vraiment s’identifier à eux, ce qui constitue le gros point noir de ce roman. Malgré tout, cette même construction rend la lecture vivante, prenante.
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Mille lions

Je suis vraiment ravie d’avoir pu découvrir ce livre, il est tellement bien ! J’ai tout de suite été happée par la plume de l’autrice, par l’histoire, par les personnages. Ce tome unique m’a fait vivre une épopée épique de fantasy. J’ai été emmenée très loin, très vite, j’ai voyagé dans un désert de sel, sur des rives et dans une arène faite d’argile. J’ai adoré, une lecture extraordinaire ♥



Trois personnages, trois destins qui se rencontrent et se lient. Ava qui habite dans la Cité d’été où ne vivent que des femmes, aptes à porter un enfant qu’elles ne pourront peut-être pas garder. Car oui, les nourrissons sont rares et très convoités dans les Trois Royaumes. Inouk qui n’aurait même pas dû être enceinte et qui fera tout pour protéger son enfant. Et Daggeir, le soldat lion qui changera le plus au fur et à mesure du temps.



Au début, on découvre les personnages et l’endroit où ils habitent, un peu de leur passé et de leurs coutumes mais pas beaucoup plus, ce qui nous intéresse ici, c’est leur avenir, leur destin. Et ce n’est pas dérangeant, on a déjà assez d’informations pour les suivre sans difficulté dans leurs péripéties. Je parle bien de péripéties car l’autrice n’est pas tendre avec eux, c’en est parfois frustrant.



Les mots de l’autrice sont très beaux, très poétiques et m’ont emmenée très facilement dans son univers. Une très belle plume qui sublime ce roman. Les chapitres sont courts et m’ont happée avec facilité. Les points de vue entre les différents personnages s’alternent et nous offrent une vision globale de l’intrigue dont l’étau se resserre au fil des pages. J’ai adoré cette ambiance.



Je voulais prendre mon temps pour savourer cette histoire mais plus la fin se rapprochait et plus tous les éléments se mettaient en place, plus je voulais aller vite pour voir ce qu’il advient de chacun dans ce nouveau monde. Voir si cette nouvelle paix allait voir le jour ou, au contraire, sombrer dans l’obscurité pour toujours.



Bref, Mille Lions de Jeanne Bocquenet-Carle est une histoire de fantasy que je vous recommande sans hésiter. J’ai tout aimé. J’ai trouvé l’écriture de l’autrice très belle et en parfaite adéquation avec son roman. La lecture est fluide, prenante et intéressante. J’ai adoré les personnages et l’univers de dingue ! Une belle pépite qui n’est pas prête de me quitter.
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Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret

Comme il est bon de lire la basse Bretagne, tellement bien que ça donne envie de la visiter. Le monde druidique est immersif, bien que parfois peu crédible (pas via la magie mais la réaction des personnages). L'année se déroule rapidement, trop sûrement, ce qui rend l'histoire à la fois plus réaliste (il faut du temps pour apprendre) et plus enfantine. Car oui, le roman est à destination de jeunes lecteurs, clairement. Ce qui ne le rend pas moins bon. Certains éléments manquent d'explication ou de profondeur.



Je n'ai rien à dire quant aux personnages, sauf que je ne discerne toujours pas les frères. L'histoire est, dans le fond, classique : une famille lambda découvre un secret sur leur famille qui les relie au surnaturel, ici le monde des druides et des forces élémentaires.

Le point fort du roman est sa narration. Elle est racontée par Katell et soulignée par des petites réflexions intérieures, parfois drôles et parfois lassantes.
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Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret

J'ai un avis assez mitigé après la lecture.



L'ambiance et le style d'écriture sont travaillés, la romance fidèle à l'adolescence mais il manque quelque chose.



Le récit oscille entre un certain suspense et des lenteurs considérables. Le thème mystique des druides est original mais j'ai eu du mal à accrocher à cause du rythme trop lent. Je ne pense pas lire le volume 2.



Bref, un livre plutôt destiné à un jeune public, même pour des habitués de littérature jeunesse.
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Les fées n'aiment qu'une fois

Capucine vient de perdre sa maman, son pilier. À peine la vingtaine, et cette dernière doit faire face à la dure réalité de la vie. S’occuper de ses sœurs jumelles, mener de face les tracas du quotidien et de ses études. Harcelée par les services sociaux, par sa conseillère, la nounou des jumelles qui fait des siennes, les factures à régler, Capucine est au bout du rouleau. Mais ce n’est pas tout. Le pire ou le meilleur, question de point de vue, l’attend à mi-chemin…



Les femmes de Roc’handour sont spéciales. Elles ont toutes hérité d’une grande force de caractère. Elles sont des sages-femme de métier. Mais ce ne sont pas leurs seuls points communs. Ces femmes-là ont un don. Un don inestimable. Un don à doubles tranchant. Si elles peuvent distribuer leurs bienveillances aux nouveaux-nés, elles ne peuvent aimer qu’une seule fois. L’amour peut être leur bénédiction autant que leur malédiction. Et Capucine n’échappe pas à cet héritage ancestral que lui a laissé une mère qui a dépéri à l’abandon de son âme-sœur. Une haute responsabilité qui alourdit ses frêles épaules. Protéger son coeur de toute attache devrait être son mantra pour faire durer sa mission sur cette terre. Mais sa foi et ses pouvoirs ne la protégeront pas des émois d’un premier amour ni d’un millier coups au cœur.



Le docteur Coureau a sillonné terre et mer à la recherche d’un mot. D’un legs laissé par une mère mourante. Après des années d’absence, un sentiment d’urgence le fait atterrir en Bretagne. Les Monts d’Arrée seront le point de départ dans cette quête qui le hante jusqu’à l’obsession. Jusqu’au jour où ses pas, ou le destin, l’ont guidé à la maisonnée Roc’handour. Evan, est prêt du but. Mais il ne sait pas qu’il a rendez-vous avec sa destinée ni qu’il a scellé celle de Capucine !



Les fées n’aiment qu’une fois m’a ramenée à des souvenirs d’enfance. Ma grand-mère m’a tellement abreuvée d’histoires de fée qu’elles se sont ancrées dans ma mémoire d’enfance. Pendant une année entière, je me réveillais avec des traces de henné sur le corps, alors elle me disait que de bonnes fées se sont penchées sur mon berceau de naissance. Et que le henné est leur façon de m’apaiser quand j’avais des cauchemars. Et j’y croyais.



Évidemment, cela fait longtemps que je n’y crois plus. Et j’évite même toute histoire qui en parle, car franchement, ce n’est pas ma tasse. Mais ce roman a titillé mes souvenirs oubliés, m’a renvoyée à un chapitre de ma vie où un mot tendre, un geste d’attention me rendait heureuse. Même cette trace inexplicable de henné au réveil me faisait sentir spéciale.



Cette histoire n’est pas anodine. C’est une poésie, une ode à l’amour sincère. Un retour aux sources. À nos croyances. Ode à la vie, à la naissance et à la renaissance. Un hommage aux quatre éléments : L’air, l’eau, la terre et le feu.



Les fées n’aiment qu’une fois a tout pour vous charmer et vous emporter dans un univers imaginaire dans lequel tous les rêves sont permis. La plume de l’auteur est d’une douceur touchante. Ses mots sont un baume apaisant et d’une tendresse qui bouleversent.



Une histoire qui m’a émue, m’a fait rêver. Une plume qui m’a conquise par son flot d’émotions et que je ne peux que vous recommander.

Mya
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Les fées n'aiment qu'une fois

C’est le cœur regonflé et l’esprit apaisé que je referme la magnifique histoire que je viens de découvrir. Les fées n’aiment qu’une fois n’est pas un livre ordinaire. C’est une ode à la vie, à l’amour et à la terre, dans laquelle Jeanne Bocquenet-Carle nous plonge au centre d’un univers féerique dont elle nous retient captifs jusqu’à la dernière page.



J’ai ouvert ce roman parce que le titre me parlait et que la couverture me plaisait. Comme souvent sans connaître son auteur, je me suis lancée avec un plaisir non dissimulé dans cette lecture qui m’a enchantée. Moi qui pensais ne lire que quelques pages avant de me coucher, je n’ai pas pu m’arrêter, totalement séduite par ce nouveau monde qui m’a ouvert les bras.



L’histoire de Capucine est enivrante, rafraîchissante et émouvante. Dès le départ, j’ai adoré les références apportées sur les fées, le rôle particulier que Jeanne Bocquenet-Carle leur a attribué et je n’ai pu que ressentir une énorme bouffée de tendresse pour la jeune femme et ses ancêtres au fil des chapitres. Je peux vous garantir que jamais vous n’avez lu un roman de ce genre et qu’il vous entraînera de façon presque aérienne au bout de son chemin.



J’ai été immédiatement séduite par l’ambiance qui règne sur ce texte, mais également par les secrets qui entourent le mystérieux voyageur. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé que le suspens reste entier et qu’il ne se dévoile que petit à petit. J’ai tout particulièrement apprécié les difficultés que les personnages rencontrent et la manière dont les événements impactent leurs existences et les poussent dans leurs retranchements. Le dénouement n’en est ainsi que plus réconfortant.



Outre toutes les particularités dont l’auteur a affublé son texte, je trouve son écriture fascinante. Elle pose les mots avec aisance et emporte le lecteur avec une facilité désarmante. L’imaginaire se mêle à merveille à la réalité, de sorte que je termine cette lecture avec l’infime espoir du fameux et si….



Les fées n’aiment qu’une seule fois m’a littéralement enchanté par tout le soin que l’auteure lui a apporté. Cette histoire n’a eu de cesse de me séduire et je suis persuadée que passer à côté serait une grosse erreur. Alors, n’hésitez plus à vous le procurer et à rêver.
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Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret

Cela faisait longtemps que ce livre m’attirait dans ma wish-list. Et je n’ai pas été déçue !! Kat, une ado mal dans sa peau déménage subitement en Bretagne. Face à un type super canon, elle a les jambes en ruisseau, le cœur qui bat, et reste hébétée sans rien dire… Surtout, l’auteure met des mots tellement justes sur son dialogue intérieur ! De plus, l’expression des adolescents est remarquable de réalisme ! Ils disent ce qu’ils pensent et c’est bien humoristique. J’ai hâte de lire le tome 2 !

Les fêtes druidiques m’ont interpelée : le solstice d’été coïncide avec Beltane, puis cette fête est associée au mois de mai ! Idem pour Samaïn qui célèbre soi-disant le solstice d’hiver en novembre… Incohérence non corrigée ou ancien calendrier (une explication aurait été bienvenue) ?

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Que tombent les étoiles

La couverture de l'illustratrice Mélinda Chanterel est magnifique, elle m'a tout de suite sauté aux yeux. "Que tombent les étoiles" est un roman comprenant trois parties : La transparence du sang ; le rouge de la terre et le vert du ciel.



Gaïa est une jeune fille de quinze ans, à la belle chevelure rousse et habitant sur l'île d'Ouessant avec ses grand-parents maternels et paternels.



Elias est son meilleur ami, plutôt son ami pour la vie. Il joue au basket et veut devenir pilote au sein de l'armée de l'air. Ils partagent tout ensemble et sont internes au lycée Kerichen de Brest.



Ils apprennent que tous les jeunes âgés de 14 à 25 ans doivent faire une prise de sang. Cet acte médical obligatoire est organisé au niveau national par l'ESA, l'agence spatiale européenne. En effet, en 2015, la Nasa a découvert une exoplanète semblable à la Terre, elle a pour nom Kepler 452b et se situe à 1400 années-lumière de notre système solaire. Cinquante jeunes seront recrutés pour ce voyage afin de coloniser cette planète. Sur quels critères seront-ils désignés ? Qui seront sélectionnés pour entreprendre ce grand voyage pour l'humanité ?



A plus de 1800 kilomètres à vol d'oiseau, Khalil, un jeune lycéen, espère être choisi pour fuir sa condition d'immigré, pour trouver sa place et se faire accepter. Il est originaire des montagnes de Zâgros en Iran et vit avec sa famille en Suède depuis l'âge de ses 8 ans. Son vœu sera t'il exaucé ? Les constellations qu'il admirait tant dans ses montagnes lui porteront-elles chance ?



Par contre Gaïa aime trop l'air du large et son île pour vouloir la quitter. Encore moins se séparer de sa famille et d'Elias avec qui elle est très liée. Peut-t'elle croire en sa bonne étoile et quel destin lui réserve t'elle ?



Ce roman d'aventure peut être considéré comme un roman d'anticipation puisque l'exoplanète Kepler 452b a bien été découverte. Elle est 4 fois plus volumineuse que la Terre. Elle fait le tour de son étoile en 358 jours, soit 20 jours de plus que la révolution de la Terre autour du Soleil. Kepler 452b n'est pas la seule exoplanète située dans une zone habitable mais c'est la seule pour l'instant à avoir une taille proche de notre planète et à tourner autour d'une étoile ressemblant au Soleil. Mais il faudrait 25 millions d'années pour l'atteindre.



La plume de l'auteure, Jeanne Bocquenet-Carle, est pleine de poésie et nous berce à travers le champ lexical de la Bretagne, des tempêtes et de la mer. Même ses descriptions de l'île d'Ouessant et de l'Islande sont d'inspiration poétique.



De plus, l'originalité de cette histoire d'aventure doublée d'une romance et de faits réels ainsi que de la magie des destins entremêlés de personnages très différents m'ont beaucoup plu. Je conseille ce livre pour tout public et j'aimerais beaucoup en lire une suite.
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Survivre

Un matin, tous les enfants et ados se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un monde sans adulte. Clémence et sa petite sœur vont alors se lancer dans une longue et éprouvante lutte pour la survie, en tentant d'échapper aux bandes ultra violentes qui se sont partout constituées.



Une idée intéressante (même si elle n'est pas nouvelle) pour un petit roman ado qui se lit facilement et ouvre des pistes de réflexion sur l'hypothèse d'un monde sans adulte, la généralisation de la violence en cas de crise profonde, les solutions possible pour la survie...

On aimerait d'ailleurs que ces sujets soient davantage approfondis et la situation un peu plus explicitée. Pourquoi les adultes ont-ils disparu ? Nous n'avons pas l'ombre d'une piste dans le livre.
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Survivre

Un sujet peu original en ce moment en littérature jeunesse : une dystopie où les adultes disparaissent et les jeunes doivent survivre, seuls, au milieu des gangs et de la violence.

Dans la veine de U4 ou de "Autre-monde".

J'étais donc assez perplexe de découvrir à nouveau une histoire sur ce thème...et bien, j'ai eu une bonne surprise !

L'avantage de ce roman c'est qu'il est très facile, très court à lire et bouclé en seul tome, ce qui est très rare pour ce genre d'histoire.

Il pourra donc ravir les lecteurs de 12-15 ans qui ont peur des gros volumes et des séries.

Malgré sa faible épaisseur, on arrive quand même à s'attacher et à aimer les personnages et leur histoire, c'est un bon moment de lecture.
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Survivre

N'est pas Cormac MCCarthy qui veut... Encore moins lorsqu'il s'agit de littérature pour la jeunesse ( ici je trouve que l'auteur s'adresse à des lycéens, petits lecteurs). On est dans un monde d'enfants et d'ados réduit à la plus primaire des sauvageries; des liens évidents, dans la thématique avec " Sa majesté des mouches", mais en beaucoup plus violent et "trash". Que dire des têtes d'adolescents au bout de piques, exhibées à l'entrée de la ville de Vannes? Des enfants tirant à la kalashnikov sur tout ce qui bouge... On sent la toile de fond du terrorisme actuel, brut de coffrage, en aplat, sans profondeur d'analyse.
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Survivre

Lorsque tous les adultes ont disparu, Clémence et sa petite sœur Nina ont fini par se réfugier dans le conservatoire de musique de Rennes. Les enfants et adolescents étant livrés à eux même, leur maison et leur quartier n'étaient plus très sûrs. Surtout avec la bande des Kill dans les parages, qui fait régner la terreur. Alors qu'elles font du repérage, pour se ravitailler, Clémence et Nina tombent sur un petit garçon, qu'elles appelleront Mickey, puis sur Victoria et Adam, cachés dans le métro. Tous les cinq vont tenter de fuir les Kill à leurs trousses...



Je me suis très facilement attachée à nos cinq personnages qui font bande à part, et en particulier aux deux plus petits, Nina et Mickey, qui ne parlent plus du tout. Ils m'ont tous les deux beaucoup touchée et c'est la force de caractère des plus grands qui complètent à merveille cette équipe. Ils aspirent tous à une vie meilleure en prenant la route, malgré le danger et se protègent les uns les autres.



Les conséquences de la disparition des adultes sont dramatiques. En dehors des éléments que vous pouvez déjà imaginez tels que le manque de nourriture, d'électricité, la désorganisation, on découvre avec horreur des enfants à qui on donne des armes, des jeunes filles esclaves. C'est clairement chacun pour soi et les bandes qui se forment ne donnent pas le bon exemple. Les uns pillent, tuent et agrandissent toujours plus leur territoire et les autres, sont sans cesse traqués. On ressent très bien la peur et l'angoisse de nos cinq personnages qui ne veulent pas êtres piégés par la dangereuse et violente bande des Kill. Il vivent désormais dans un monde où règne la loi du plus fort, et aussi peu nombreux soient-ils, ils sont prêts à se battre.



D'ailleurs, le sort de la meilleure amie de Clémence m'a fait mal au cœur. Elle qui n'a plus voulu se battre pour sa liberté. C'est à ce moment là qu'on peut se demander dans quel camp nous serions restés, si nous étions dans cette situation.



L'aventure est entrecoupée par des chapitres qui parlent de l'AVANT et que j'ai beaucoup aimé. Il s'agit de quelques souvenirs des personnages. On y découvre comment du jour au lendemain les adultes n'ont plus fait partie du décor, sans qu'on sache vraiment ce qui leur est arrivé. On découvre ce qu'ils n'auront plus, et cela montre que nos héros ont conscience que plus rien ne sera jamais comme avant. Le petit plus de ce roman, c'est le coté magique, l'ambiance particulière, qui fait toute son originalité. Certains passages nous sont décrits avec poésie. Des passages emplis de magie et de mystère. Je pense par exemple à l'inattendue traversée de la forêt de Brocéliande, ou encore lorsqu'il est question de légendes bretonnes ou de Belle-Ile.



Verdict : Une petite lecture sympathique et très efficace, sans aucun temps mort. Clémence, Adam et les autres, nous entraînent dans une aventure qui n'est pas sans danger. Malgré des similitudes avec les romans du genre, j'ai vraiment apprécié que l'auteure ne se contente pas de recréer une énième fin du monde et j'espère même qu'une suite est en projet. Pourquoi pas.
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Survivre

Des parents qui disparaissent, des ados et des enfants livrés à eux-mêmes, c'est avec ce plot en tête que je me suis lancée dans la lecture de Survivre de Jeanne Bocquenet-Carle. Plutôt férue de post-apo et dystopie, j'étais curieuse de découvrir ce titre, à l'apparence peu épaisse et la couverture pleine de relief. Si le résumé semble vous dire quelque chose - et je ne vous détromperais pas -, laissez-moi vous convaincre de donner une chance à ce roman !



Ce matin de 1er avril, Clémence se réveille comme tous les jours, pour une nouvelle journée au lycée. Sortie du lit, elle retrouve sa soeur, Nina, pour le petit-déjeuner. Étonnamment, aucun de leurs parents n'est encore debout : pas de réveil qui sonne, pas de cafetière en route, pas de bruit de douche. En regagnant l'étage, elles découvrent leur lit vide, leurs affaires toujours en place. Leurs parents ont disparu. Tous les adultes mêmes. Livrées à elles-mêmes, Nina et Clémence n'ont plus qu'une seule idée en tête : survivre.



En commençant la lecture de Survivre, je me disais que le nom de l'auteur ne m'était pas étranger. En effet, Jeanne Bocquenet-Carle est l'auteur du dyptique Finisterrae, dont je n'ai eu que de bons échos. Donc certains d'entre vous la connaissent peut-être déjà. Pour ma part, je suis allée de découverte en découverte ! L'univers, la plume, les personnages, si rien ne semble nouveau dans ce récit, on ne peut lui retirer son efficacité, le caractère de ses personnages et l'écriture fluide de son auteur. Sans parler du cadre dans lequel Jeanne Bocquenet-Carle fait évoluer ses jeunes héros, entre histoire et mythologie bretonnes.

En effet, l'histoire débute à Rennes, où vivent Clémence et Nina. À la disparition de leurs parents, elles trouvent refuge au conservatoire pour éviter les bandes et les violences. Un repaire de courte durée : les vivres commencent à manquer, les ennuis à se rapprocher. Clémence a bien une idée, un lieu où elle pourrait mettre sa petite soeur en sécurité. Mais ce n'est pas tout proche, et bien des dangers seront encore à affronter. Sur leur route : d'autres bandes, d'autres problèmes. Et la forêt de Brocéliande !

Je crois que c'est cette particularité qui a fait pour moi toute l'originalité de Survivre ! Outre la force des personnages, leur charisme et l'efficacité du roman, son univers est particulièrement agréable. En plus de plonger le lecteur dans un monde sans adultes, il l'emmène aussi dans l'histoire de la Bretagne, de façon brève mais captivante. Un soupçon de légendes arthuriennes par ici, un peu d'histoire médiévale par là, c'est intéressant, presque dépaysant. Pendant un instant, ça nous fait même oublier le chaos qui règne autour de Clémence et Nina.

Heureusement, Clémence et Nina ne seront pas seules dans leur périple. Avant de quitter Rennes, elles font connaissance avec Mickey, à peine cinq ans, Adam et Vic, de l'âge de Clémence. Comme elles, ils ne font partie d'aucune bande, et refusent d'être des tueurs, de s'établir par la force. Une rencontre et des caractères, des forces, qui se complètent tout à fait. La confiance d'Adam va donner à Clémence l'occasion de s'affirmer, les connaissances de Vic serviront dans la forêt de Brocéliande. Quant aux deux petits, il naît très vite entre eux une complicité qui réchauffe le coeur.

Nul doute qu'il plaira aux plus jeunes - dès 13/14 ans -, Survivre, comme d'autres, revient sur le choix et le dépassement de soi. À l'aube d'un bouleversement, chacun peut choisir la route et les règles à suivre, découvrir qu'il n'y a pas qu'une seule solution. Tué ou être tué ? Clémence, Adam, Vic, Nina et Mickey démontrent que l'on peut aussi choisir une autre voix, loin de la violence et des combats, des gangs et des pillages pour le pillage. Survivre, et rester humain.
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Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret

Un roman prenant sur une ado qui se découvre un héritage druidique. Un beau style, entre poésie et langage actuel. J'attends avec impatience le tome 2.
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Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret

Découverte du monde druidique grâce à l'histoire de Katell. Surf, parapente, et traditions celtiques, entre le monde des ados et celui des druides, tout s'intercale si bien que le lecteur n'a pas envie de lâcher le livre. J'ai hâte de lire la suite.
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Finisterrae, tome 1 : Tu garderas le secret

Katel apprend avec stupeur le décès de sa grand-mère maternelle. Sa mère décide de quitter Paris et partir vivre en Bretagne. De surprises en énigmes, l'adolescente et ses trois frères vont découvrir un pan secret sur sa mère, héritière des grandes prétresses.



Au fil du roman, Katel se familiarise avec l'univers celtique, les druides... en même temps, elle vit sa vie au lycée, ses premiers amours.



Aventure, amour, suspens mais il m'a manqué un petit quelque chose pour être vraiment accro. On en dit trop ou pas assez. Beaucoup de questions restent encore sans réponse, je lirai le tome 2 pour savoir.


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Le code de Jill

Jill est une adolescente qui va commencer à travailler à la reconstitution des visages à partir d’ossements. Jusqu’à ce que deux histoires de deux temps différents finissent par se croiser.



C’est très mal résumé mais en même temps je trouve que ce n’est pas évident du tout d’expliquer réellement de quoi parler ce livre. Il est d’ailleurs très court, il se lit super vite et est assez fascinant.



J’ai accroché à la plume de l’autrice et je me suis laissée emporter par l’intrigue. Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire. Je pensais que c’était quelque chose de plus gothique et surtout de contemporain. Je ne pensais pas que nous avions une dimension fantastique… j’ai encore bien lu le résumé 🤣



Mais j’ai bien aimé les deux destins liés et qui s’entrecroisent. L’univers est assez fascinant et honnêtement je n’ai pas été gênée par le format court de l’histoire. Je trouve que ça se suffit comme ça, il n’y a pas besoin de plus !
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Le code de Jill

Jill est toujours restée chez elle à cause d'une maladie qui l'empêchait de marcher. Mais à la mort de ses parents, son voisin la prend sous son aile et lui apprend son métier, reconstruire les visages des morts à partir de leur squelette. On lui demande un jour de redonner son visage à une jeune fille cathare morte au XIIIe siècle.



La couverture est à la fois belle et relativement cohérente, et pourtant je trouve qu'elle donne de faux indices sur le roman, qu'elle ne le représente pas. Là on dirait un roman gothique ou de romantasy très sombre, alors que pas du tout. C'est un peu fantastique, mais à peine finalement; mais surtout une histoire magnifique et lumineuse !

Roman très court, en un seul tome, j'ai été totalement happé par cette histoire et c'est le genre de roman que j'ai vraiment envie de garder dans un coin pour ma Myrtille lorsqu'elle sera plus grande. Il m'a également fait penser à Un Amour éternel, d'Evelyne Brisou-Pellen, que j'avais adoré, lu et relu, jeune ado.



Si vous êtes intrigués, foncez ! vraiment, c'est une jolie pépite.
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Le code de Jill

< Elle était comblée. Elle était libre. Elle voyageait où bon lui semblait. Elle ne voulait pas que sa vie change >



Ah mais je ne m'attendais absolument pas à ça !

J'avais lu la quatrième de couverture - ce qui est très très rare si vous commencez à me connaître -, pour autant ce livre a été une réelle surprise. Rien ne prédit les évènements et leur enchevêtrement.



J'ai adoré l'histoire de Jill, triste et solitaire elle ne vit pas plus que si elle appartenait aux limbes, mais elle a son imagination qui la comble. Elle voyage à travers sa tête, ses pensées d'artiste d'un autre monde, puisant dans d'autres forces son besoin de vivre.



Chaque chapitre est entrecoupé d'un court passage sur l'histoire d'une certaine Marie que l'on découvre également au fur et à mesure des pages. Clairement on est intrigué, on attend jusqu'à la fin le dernier mot de l'histoire de ces deux femmes que tout oppose ou peut être pas tellement en fait.



C'est un roman très très court, donc forcément ne vous attendez pas à ce que tout soit détaillé, que l'on rentre dans le fond de chaque intrigue : ce n'est et ça ne peut pas être le cas. Et finalement, même si c'est assez étrange ce côté presque expéditif est original et clairement bien joué puisqu'il est corrélé au caractère et au comportement - étrange - de Jill .



Êtes-vous intrigué par cette histoire étrangement fascinante ?



< Quelqu'un né au mauvais siècle, perdu à travers les âges. >
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