Jeff Lemire

Je trouve qu’Urban en ce moment sort son épingle du jeu en nous proposant des nouveaux formats et des opérations spéciales qui donnent vraiment envie de lire du #comics !

C’est le cas ici avec cette opération où ils nous proposent leurs meilleurs tire indé à 10€. J’ai donc cédé à la tentation pour prendre celui-ci mais également 3 autres titres dont je vous parlerai par la suite.

Ce Little Monsters, pour moi, revisite du célèbre « En attendant Godo » de Samuel Beckett, transpose ici l’histoire dans un monde post-apo où les derniers « enfants » seraient plus que ça. On apprend rapidement que ce sont des Vampires qui attendent le retour de leur « créateur ». Lasse de cette attente, ils vont commencer à contourner les règles imposées et vont découvrir que leur situation renferme bien plus que ce qu’on leur appris. J’ai beaucoup aimé ce récit et cette revisite. Le fait que ça soit des enfants nous plonge dans un joyeux inconfort propre aux histoires de vampires. C’est brillamment écrit et on plonge facilement dans l’histoire de ces « jeunes » enfants. Côté univers graphique, Dustin Nguyen propose de sublimes planches mêlant des appâts de blanc, noir et gris avec quelques touches de couleur pour rehausser le tout. C’est parfaitement maîtrisé et notre immersion dans cette fantastique histoire en est que plus intense. Le chara-design et le découpage de l’histoire donnent également de l’épaisseur au tout pour une vraie claque visuelle. C’est donc un grand oui pour moi et d’autant plus à 10€. Hâte de lire la suite.



Note T.1 : 5/5.

#noussommesles4pourcent

Swamp Thing Green Hell est insipide, on nous présente une histoire banale et sans véritable enjeu qui se termine mollement. Plus le temps passe, plus j’ai du mal à lire des comics de super-héros alors que j’étais particulièrement fan du genre, là c’est tout juste divertissant et c’est un bien grand mot.

Il y a trois règles à respecter : 1, la Tranchée pourvoit à tous nos besoins. 2, on ne doit jamais quitter la Tranchée, 3, la Tranchée n'a pas de fin.La Tranchée, c'est là que vit Karl avec ses deux filles Milliken et Mae Mae. Un univers glacé, froid, enneigé et dangereux qui semble cacher bien des secrets et des mystères....L'homme des neiges n'en est pas le moindre.

Jeff Lemire revient au scénario d'un récit dystopique glaçant qui se dévoile lentement, au fil des découvertes de Milliken et Mae Mae qui vont devoir grandir plus vite que prévu. Récit d'initiation, périple familial qui rappelle "La route", Lemire plante un décor surprenant à la Transperceneige pour une narration qui gagne en intensité et en dynamisme jusqu'aux dernières pages, révélatrices.

Cet univers, ébauché par Jeff Lemire comme il le dévoile dans le cahier graphique final, est dessiné par le dessinateur Jock, à l'œuvre dans de nombreux comics: Batman, Green Arrow, Wytches, Hellblazer.. Il réalise un travail immersif, d'abord autour de cette tranchée glacée puis dans des pages plus variées même si le blanc et le bleu restent dominants.

La créativité de Jeff Lemire n'est plus à démontrer. Après "Les éphémères", récit inspiré de son enfance, il révèle ici une histoire tirée d'un rêve récurrent dans lequel il patinait sur une rivière sans fin. C'est comme d'habitude bien fichu, entraînant... Ce Lemire est décidément une valeur sûre.

J'ai lu ce comics suite à une liste Babelio.

Bien que je ne connaisse pas l'univers de Doctor Star, je n'ai eu aucune difficulté à entrer dans cet univers. En effet, ce n'est pas tant une BD sur un super-héros, que l'histoire d'un père qui n'a pas su assurer son rôle.

Finalement, cette histoire pourrait se résumer à cette interrogation : à quoi sert-il de sauver le monde, si l'on ne peut même pas sauver son fils ?

C'est un beau pas de côté sur la paternité d'un super-héros.

Servi, qui plus est, par de magnifiques planches. Le dessin apporte énormément à l'histoire et provoque bien souvent l'émotion.

Le volume 3 de Sweet Tooth concluait parfaitement la série et ce quatrième tome m’intriguait : qu’est-que l’auteur pouvait y raconter de plus ? Ne va t’il pas faire l’album de trop, juste pour profiter du succès de la série ?

Nous nous retrouvons ici 300 ans après les événements du troisième tome, dans une société humaine dominé par un dirigeant appelé « Le père ». Celui-ci élève un hybride ressemblant étrangement à Gus…

Comme on peut le constater dans ce synopsis et dans la lecture du premier tiers de l’album, on est en terrain complètement inconnu, rempli de questions… bref c’est un peu déroutant.

Mais au final, ce quatrième album se révèle plutôt intéressant mais loin d’être le meilleur de la série. Je le sens un peu comme un album pour faire plaisir aux fans mais qui n’apporte pas grand-chose à l’histoire générale de la série.

Un cinquième tome pourrait redonner de l’intérêt à cette nouvelle aventure mais il ne semble pas être dans les cartons…

Un troisième tome riche en actions et en émotions et qui conclut parfaitement cette série passionnante (enfin il reste un quatrième tome mais de quoi va-t-il être question ?!?).

Ce tome répond donc à toutes les questions que l'on se posait sur les hybrides, leur origine, le destin de l'humanité… l'album va même prolonger le récit jusqu'à plusieurs dizaines d'années après les événements contés dans ces trois premiers livres. Bref, il est extrêmement agréable de lire un ouvrage qui conclut une série sans laisser de zones d'ombres comme certaines autres séries le fond - pour ma part j'aime quand une série répond à toutes les questions posées durant le récit.

C'est une série dont je ne pensais pas forcément accroché et j'ai été agréablement surpris par ce mélange des genres (mystique, scientifique, horreur, catastrophe, survival…) qui est original tout en s'inspirant de beaucoup d'autres oeuvres.

À noter qu’il existe une série sur Netflix qui s’inspire de l’histoire de ce Comics - à premières vues, un récit assez différent tout de même de la série dessinée.

Un second tome de Sweet Tooth toujours aussi passionnant. Le récit est dense entre mysticisme, survie, bataille sanglante et beaucoup de questions autour de cette pandémie qui a plongé le monde dans le chaos.

L’ambiance sombre, étrange et inquiétante de ce Comics est particulièrement bien réalisée. On est plongé dans une histoire et des intrigues très prenantes : quel est l’origine de Gus ? D’où vient la maladie qui a contaminée le monde ? Pourquoi les hybrides remplacent peu à peu la population humaine ?…

Il y a évidemment des références à de nombreux œuvres qui traitent aussi d’un monde post apocalyptique mais Sweet Tooth propose de nouvelles idées et un cadre très particulier.

Ce tome 2 est bien plus intense que le premier opus et nous dévoile petit à petit les réponses aux énigmes posés dans le premier album. je me répète mais le récit est passionnant et les personnages attachants ; on a qu’une hâte, poursuivre la route semée d’embûches de Gus et ses amis en espérant découvrir tout les mystères qui entourent ce récit palpitant !

Un premier album très intéressant qui mélange plusieurs genres. Comme l’annonçait l’éditeur, on retrouve un peu les thèmes du Fléau de Stephen King, le film post-apocalyptique « la route » mais je rajouterai aussi Walking Dead pour le côté horrifique (enfin un peu horrifique) et le dessin.

Les deux personnages principaux sont aussi très intéressants ; l’un pour son passé mystérieux qui est la clé de ce monde apocalyptique et l’autre pour son côté brute sans compassion mais qui cache une douleur psychologique. Gus est un enfant-animal très attachant qui doit s’exiler malgré lui et parcourir un chemin violent et terrifiant avec un homme plus taciturne que sympathique (d’ailleurs, on se rapproche aussi du jeu « The Last of Us » sur bien des thématiques de ce Comics).

Bref, le synopsis est passionnant avec ces « enfants-animaux » qui naissent après cette pandémie qui tue petit à petit l’ensemble de la population humaine. On découvre un récit post apocalyptique très réaliste et qui pose de nombreuses intrigues… vivement la suite.

Primordial est un comics de science-fiction écrit par Jeff Lemire et dessiné par Andrea Sorrentino, dans lequel les auteurs mettent en scène la découverte d’un scientifique, Donald Pembrooke, qui découvre que les animaux présumés morts dans l’espace lors de la conquête spatiale seraient en fait vivants, capturés par une entité mystérieuse et inconnu. Dans le contexte paranoïaque de la Guerre Froide, il va devoir aider Yelena Nostrovic, en charge de la mission Spoutnik 2, à les contacter.



Deux fils narratifs s’articulent alors, celui des humains sur terre poursuivis par les services secrets, et celui de la chienne Laïka et des singes Able et Baker, devenus capables de parler. Les planches d’Andrea Sorrentino s’adaptent à chacune de ces trames pour en souligner la singularité, avec une ambiance de film noir pour les humains, et un découpage déstructuré, psychédélique pour montrer la singularité de l’expérience vécue par les animaux et la souffrance qu’elle a pu engendrer.



Si vous vous intéressez à la conquête spatiale, ou que vous cherchez à explorer l’œuvre de Jeff Lemire, je vous recommande Primordial !
Lien : https://leschroniquesduchron..

Jeff Lemire et Doug Mahnke sur un titre Black Label, en plus consacré à la Créature des marais, cela ne pouvait que donner envie.



Et si l'ensemble donne un récit post apocalyptique agréable à lire, on ne peut que sortir déçu de cette rencontre un peu ratée.

Lemire accumule les attendus quand à Mahnke, il fait le strict minimum avec en prime un encrage rough un peu crade mais pas franchement maitrisé.



Sympa ... Mais sans plus

Lorette est une mère célibataire qui élève seule son fils Josh, ado à problème, et Meg. Quand un arbre se met à pousser sur sa fille, c'est le début de la fin. La fin de son monde, de ses certitudes. La fin du monde. Or Meg n'est pas la seule à qui cela arrive de se transformer en arbre.

Une vengeance de mère nature face à l'espèce humaine qui la maltraite ? Ou un dernier sursaut d'esprit pour sauver la planète ?

On retrouve l'univers de Jeff Lemire. L'histoire alterne avec des flash forward, entre le point de départ de la fin du monde et cinq ans plus tard.

Le scénario est un page Turner, un thriller efficace.

Il faut juste un peu de temps pour reconnaître le sexe des personnages au départ, Loretta à des traits très masculins, et quand on évoque son fils (elle reçoit un appel du lycée), c'est ensuite avec ce qui ressemble à une fille qu'on la voit.

Les Babeliotes étant majoritairement emballés, j'ai été un peu déçue par ce roman graphique dont le thème est le deuil. Le dessin est sombre et torturé, à l'exception de ce fil rouge qui est une jolie idée. Par une coïncidence amusante, je venais de terminer mon premier livre de Murakami, Kafka sur le rivage, quand j'ai lu cette BD. Or j'y ai retrouvé deux idées poétiques prises chez Murakami, le passage dans le monde des morts, et la pièce dans notre esprit où sont stockés nos souvenirs....L'auteur le reconnait en fin d'ouvrage dans la post-face : " j'ai clairement essayé de capturer les sentiments que me procurait l'oeuvre de Murakami ". Dans cette post face, l'auteur explique aussi avoir découvert la suite de l'histoire à mesure qu'il l'écrivait, au fil de l'eau. Cela se ressent à la lecture, le récit est peu structuré et si certains peuvent aimer se laisser emporter dans les méandres du labyrinthe, moi je n'ai pas réellement accroché.

Un trou au pied d’un phare ? Qu’est-ce que ça pourrait bien cacher ?

J’ai d’abord été un peu perplexe quand je n’ai pas réussi à faire le lien entre la 1re partie et la seconde. Mais j’avais juste mal compris que ce n’était une seule histoire, mais bien deux nouvelles distinctes… Oups…



Les deux récits courts proposés dans ce 1er tome nous donnent le ton de ce que les auteurs veulent nous faire vivre : des atmosphères singulières, où nous sommes aussi déroutés que les personnages eux-mêmes.



J’ai un faible pour les contes qui se déroulent dans des phares, je trouve qu’ils se prêtent particulièrement bien à des ambiances glauques et froides renforcées par l’isolement même des lieux. Et bien, ça ne manque pas puisqu’ici on retrouve parfaitement ce genre-là. À l’exception près que la nouvelle est en quelque sorte une introspection lovecraftienne.



La fusion de ces styles rend donc le propos assez diffus et volontairement compliqué à saisir. J’aurai toutefois apprécié un brin plus de développement, car les deux scénarios sont très courts et m’ont laissé un peu sur ma faim. Heureusement le travail d’ambiance est parfaitement maitrisé et rend la lecture intéressante rien qu’avec cela.



Le tome 2 est déjà disponible et j’espère qu’il corrigera ces petits points et nous livrera une histoire plus élaborée, mais avec toujours cette même ambiance.

Ce roman graphique de Jeff Lemire est d'une grande sensibilité quand il commence en montrant le pull rouge de Wendy, la chère disparue. Il s'effiloche pour laisser glisser au fil des pages un fil rouge qui deviendra une grosse ficelle … pour que le lecteur ne se perde pas dans ce dédale de souvenirs. Le visage de Will, le père en deuil, est effrayant et tendre à la fois. (Remarque sur le symbole : le labyrinthe de la cathédrale de Reims, construit en 1286, a pour fonction première de servir de chemin de pèlerinage à parcourir à genoux ; autre particularité intéressante : il livrait les noms des quatre premiers architectes de l'édifice ; dernière importance majeure : c'est le symbole des monuments historiques français.) Pour Will, chercher est une souffrance, trouver est une délivrance. En fin d'album, la genèse du récit nous est très précieuse pour décrypter. Le visage de Will est omniprésent ; l'auteur dit : « la barbe est une couche supplémentaire derrière laquelle on peut se cacher ». Dans ce conte un peu surnaturel mais pas trop, chaque personnage a sa place, même le chien Vernie, qui ressent et comprend le non-dit. On pourrait dire « il ne lui manque que la parole »... hé bien même pas, il dialogue et fait du bien autour de lui. Le dessin est une grande liberté pour l'auteur et peut-être une bonne thérapie, quand il s'agit de chasser les démons intérieurs. Une grande ville est un labyrinthe, tout comme une forêt. Il suffit de se créer des repères et d'avancer. L'aptitude du cerveau fait le reste. Mais les mystères de celui-ci peuvent donner des frayeurs à tout un chacun. D'où l'utilité et la grâce de la ficelle rouge à travers la noirceur de cet album. Un coup de cœur qui donne envie de relire du Jeff Lemire !

• Bloodshot Reborn - Intégrale

• Jeff Lemire (Scénario) & Collectif (Dessin)

• Bliss Comics



Ce gros pavé rassemble l'entièreté du run de Jeff Lemire sur le personnage de Bloodshot, à savoir les quatre volumes de Bloodshot Reborn mais aussi le tome de Bloodshot USA, tome qui aurait en fait tout à fait pu s'intituler Bloodshot Reborn, tome 5 étant donné qu'il n'est ni plus ni moins la fin de cette série.



Pour ce run qui fait suite à l'évent The Valiant, du même Jeff Lemire, il y aura eu du bon et du moins bon. Si l'on commence très bien en parcourant la psychologie d'un Bloodshot ayant perdu ses pouvoirs, au milieu de la série, nous ferons face à un ventre mou assez peu passionnant avant de repartir à la hausse pour la fin de série.



Dans l'ensemble, je garderais un bon souvenir de ce run, mais j'avoue que le nom de Jeff Lemire portait mes attentes un peu plus hautes et c'est peut-être pour cela que sur certains moments j'aurais été un peu déçu.

Tous les ans, des éphémères envahissent la ville. Un adolescent se rend dans une épicerie et se fait tirer dessus par un homme armé. Ce dernier prend la fuite.

Franny Fox est une jeune fille mal dans sa peau, harcelée à l'école et aux mains d'un père violent. Sur leur propriété, il y a un champ et un moulin. Elle découvre l'homme armé dans le champ. Il est blessé. Elle le mène jusqu'au moulin et l'y cache. L'homme va se changer en insecte géant. Entre Franny et lui va naître une amitié improbable.



Grand fan de Sweet Tooth, précédente saga de Jeff Lemire, j'avais assez hâte de me plonger dans le premier tome de cette duologie.

Au final, j'ai eu l'impression de lire une sorte de dérivé de Sweet Tooth: un.e gamin.e paumé.e qui a visiblement un passif avec la religion et un père violent/autoritaire, une amitié improbable avec un dur à cuir.

Une recette similaire, mais qui fonctionne (en tous cas, sur moi). Le dessin de Lemire est toujours aussi atypique.

J'ai bien aimé les personnages et l'histoire. J'ai assez hâte d'avoir la suite!

Club N°55 : Comics non sélectionné mais acheté sur le budget classique

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Je n'ai peut-être pas très bien compris la morale de l'histoire donc je ne l'ai pas trouvé bien.



JH

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Récit fantastique ou conte ?



Peut-être un peu des deux.



Jeff Lemire est égal à lui-même...



Ce qui m'a marqué dans ce comics est que la petite fille est en rouge vif alors que le reste est en couleurs pâles.



Quelques répliques " cultes "...



Aaricia

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Lien : https://mediatheque.lannion...

• Bloodshot USA

• Jeff Lemire (Scénario) & Juan José Ryp (Dessin)

• Bliss Comics



Nous voila sur Bloodshot Reborn tome 5.

Quoi ? Non c'est pas ça ?

Bon bah nous voila sur Bloodshot USA mais qui aurait tout à fait pu être Bloodshot Reborn tome 5 étant donné qu'ici, nous avons tout simplement la suite et fin de la série Reborn de Jeff Lemire.

Pourquoi un changement de nom ? Aucune idée... Peut-être pour en faire un pseudo évent, mais étant donné qu'on garde le nom Blooshot ce n'est pas vraiment le cas. Etrange...



Je me répète, nous sommes donc sur la suite et fin de Bloodshot Reborn et nous aurons retrouverons donc dans ce tome l'équipe des Blooshot qui va tenter de sauver New-York de l'attaque lancé par le PRS.

C'est dans la ligné du tome précédent (Bloodshot Reborn, Tome 4), tout en étant un poil au dessus pour l'ampleur des évènements.



Le run de Lemire sur le personnage de Bloodshot touche à sa fin, et l'auteur avait du bon et du moins bon à raconter.

Pour ma part j'aurais passé un bon moment de lecture, mais peut-être que dû au nom de l'auteur, j'en attendais un peu plus.

• Bloodshot Reborn, Tome 4

• Jeff Lemire (Scénario) & Collectif (Dessin)

• Bliss Comics



Après un tome 3 auquel je n'avais que peu accroché, on repars un peu à la hausse avec ce volume 4, Bloodshot Island.



Le titre du tome est assez énonciateur. Nous allons retrouver Bloodshot sur une ile avec... d'autres Bloodshot, et ces derniers qui se font pourchasser et exterminer.

Sympa non ?

Mais qu'est ce que cela cache vraiment ?



Sans être la lecture du siècle, c'est assez sympa et on passe un bon moment de lecture.

A noter que ce quatrième et dernier tome n'est... pas le dernier... il vous faudra lire Blooshot USA pour avoir le fin mot de l'histoire.

• Bloodshot Reborn, Tome 3

• Jeff Lemire (Scénario) & Collectif (Dessin)

• Bliss Comics



Après avoir apprécié les deux premiers tomes, je dois dire que ce tome 3 a moins été à mon goût.

En effet, dans ce troisième volume, nous retrouvons les personnages de Bloodshot et de Magic 30 ans dans le futur.



Et j'ai un peu de mal avec ça. Dans un univers partagé, faire un arc dans le futur pour un personnage est toujours compliqué. On sait qu'il ne restera pas dans le futur, qu'il reviendra dans le présent pour être de nouveau associé aux autres personnages, et que par conséquent, cet arc dans le futur devient hypothétique.



C'est avec cette idée en tête que j'ai donc lu ce tome, l'idée que cet arc ne serait de toute façon pas "canon".

Et si à la fin on nous fait comprendre ce qu'il en est de ce futur, et que ça pourrait donc marcher, pour moi, ça ne change rien, je ne suis pas fan des futur post apo à la Mad Max, et c'est ce qu'on nous propose dans ce volume. Malheureusement, pour moi, ça n'a pas vraiment fonctionné.