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Citations de Jérémie Moreau (147)


Je crois en ce garçon. Depuis le début. Mais il me faut des preuves. Au moins une. Incontestable et indélébile… car une saga repose sur des faits avérés et recoupés. Et puis il faudrait un certain culot pour rédiger une saga sur un orphelin. Une saga est inextricablement reliée aux autres sagas par les liens généalogiques qui les unissent. Ses racines sont toujours les branches des précédents. Qui imaginerait un arbre sans racines ? Une chose impossible. Une contradiction dans les termes. Pourtant je crois qu'il faut faire une exception. Car la preuve est là. Immense. Elle dépasse tout ce que j'imaginais.
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C’est la colère de l’inacceptable qui nous pousse à modeler le monde.
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La rhétorique n'est pas un exercice facile quand on n'a que 100 mots de vocabulaire.
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-- Regarde cette terre... tous ces chemins à arpenter... C'est autre chose que le périphérique parisien.
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Tu ne vois rien, parce que tu ne sais pas encore voir.
Pour trouver les animaux il faut voir l'invisible.
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Bien sûr, voilà nos vies ! Comme les arbres, on se déplie. On lance nos branches pour attraper la lumière. On crache nos racines en quête d'un peu d'eau. On s'étire, tant bien que mal en espérant être suffisamment résistant à la prochaine tempête et de même font les animaux et les plantes. Le monde comme une forêt de plus à la recherche de la vie ! Je me trompais en me croyant différent. Ma terre nouvelle n'était qu'une autre manière de chercher la vie. Une branche de plus. Une branche pleine de vanité. Toi, ô monde, que j'admirais tant hier, j'ai voulu te dépasser. Je me suis cru unique et immense. J'ai cru ramener plus de vie avec ma terre, mais je n'ai récolté que la mort. Je crois que l'erreur aura été de nous arrêter dans cette vallée. En obstruant l'ordre de tes grands mouvements saisonniers, j'ai créé cet abcès immonde. Et si la meilleure solution était de se remettre en mouvement ? Se réinsérer dans le courant qui fait tourner le soleil, avancer les troupeaux, et qui nous mène des plateaux aux vallées et inversement. ? Car je suis à présent convaincu qu'il y a dans cette grande danse, le secret du dépliement le plus harmonieux et durable.
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Regarde dans mes yeux, y vois-tu encore une once d'humanité ? Je ne suis plus qu'un fantôme en errance.
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Mon petit Penss... J'ai peur pour toi... Tout le temps tu te trompes.
Tu te trompes de vie...
Tu vois les reflets quand il faut regarder les poissons.
Tu préfères l'obscurité froide des montagnes au feu de ton clan.
Tu regardes la mousse à tes pieds quand il faut voir l'horizon...
Tu ne te rends pas compte, mais tu nous mets en danger.
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"N’oublie pas Max, le tennis est une Conversation."
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Tes charmes ne prennent plus. Maintenant je sais ta cruauté. Je saurai vivre mieux. Je saurai vivre fort. Pour ça, j'arracherai tes plus grands secrets.
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Tu vois : Grimr, le pouvoir de l'esprit ? D'une simple corde, j'ai obtenu un bateau.
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Ô monde,
Tu glisses,
Danses,
Frappes,
Siffles,
Scintilles,
Éblouis…
Et je me crois
Bien le seul à
Voir ta beauté.
Car les autres,
Tous les autres
Passent leur
Vie à courir.
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Les impondérables sont les principaux ennemis de la victoire ! Avec moi, tu apprendras à dresser l'imprévisible et à soumettre l'infortune... et alors rien ne pourra jamais entraver ton règne de vainqueur !
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La victoire a 100 pères, la défaite est orpheline...
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- Ceux qui savent, ce sont les animaux. C’est eux les savants de la nature. (p. 123)
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Regarde moi. Toi et moi. Nous sommes de même nature. Moi aussi je deviens créateur. Une forêt nourricière.
Les montagnes se hissent vers les nuages, les rivières vont dans les vallées, les prédateurs courent après le gibier, les arbres vont chercher le soleil.
Tu dictes tous les chemins de vie, mais pas le mien. Je ne cours pas le rennes, je ne pêche pas le saumon.
Bientôt je n'aurai même plus à courir les forêts à la recherche d'une poignée de baies.
Aujourd'hui, je m'affranchis. Je suis la rivière qui cesse de ramper dans les vallées pour sillonner les plus hautes crêtes.
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Nous avons chacun notre monde, chacun nos visions.
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Je ne veux surtout pas mourir dans l'indifférence.
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Je suis sûre qu'au fond, il te plaît bien ce garçon. Il a l'air compliqué comme tu aimes…
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Maudite Islande. Sublime Islande. Comment peux-tu être si belle ? Ce matin, je n'ai plus rien et toi, tu es plus belle que jamais. Cette beauté est insolente pour moi qui ai tout perdu. Ne pourrais-tu pas être laide ? Aussi laide que la douleur que j'ai à vivre. Tu es méprisante, égoïste, arrogante… et moi, dans toute ma faiblesse, je succombe à ta beauté. Mon cœur se soulève devant ta majesté alors que la nuit dernière, tu as fauché ma femme et ma fille. Veux-tu m'humilier au point de ne même pas me laisser te haïr ? Tu m'as tout pris et tu veux m'écraser davantage. Moi. Les autres. Tu nous murmures chaque jour à l'oreille notre insignifiance. Maudite Islande. Sublime Islande.
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