Jérôme Jouvray

Deuxième tome de la collection LINCOLN.



J'aime toujours autant le dessin. Je trouve dommage qu'il y ait un peu trop (à mon goût) d'action dans les couleurs foncées, cela m'empêche de bien admirer l'élaboration du trait.



Pour ce qui est du texte, je l'ai trouvé un peut trop superficiel.... Pourtant le sujet était bien amené !



Toujours bel objet à se procurer à la bibliothèque de sa commune ou à offrir.



Mais je l'avoue, j'ai mieux savouré le premier tome !

Drôle de Guerre Froide



Quatorze années après le second tome de la série, voici donc, alors qu’on ne l’entendait plus, voici la conclusion de ce récit rocambolesque et retro-futuriste se déroulant dans un monde déchiré en deux blocs irréconciliables qui se vouent une haine farouche…



Le récit rythmé et déjanté de Stéphane Presle est servi par des personnages décalés et totalement barrés et des dialogues iconoclastes irrésistibles de drôlerie… Le dessin dynamique et expressif de Jérôme Jouvray est au diapason de l’humour du scénariste tant et si bien que l’association de ces deux auteurs apparait comme une évidence…



Drôle et caustique, L’Idole dans la Bombe est un triptyque antimilitariste drôlement entraînant à côté duquel il serait bien dommage de passer…



Et un entretien avec le scénariste : http://sdimag.fr/index.php?rub=0&art=Affiche_Article&ID=1595
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Un premier tome bien sympathique avec le couple Jouvray à l'oeuvre.

On a ici un western destiné peut-être un peu plus aux enfants qu'aux adultes mais ce n'est pas pour autant que les auteurs ont négligés leurs personnages et les situations dans l'oeuvre.

Un panel de caractères différents et de situations plus ou moins incongrues.

Un bon moment de lecture

Lincoln est un héros atypique. Un gars qui n’a rien demandé et qui se retrouve affublé de Dieu et même de Satan dans ce second tome.

J’ai découvert le premier épisode sans vraiment totalement accroché au style de l’histoire et à son antihéros. Au final, j’ai tout de même apprécié ce récit qui mêle quelques notes d’humour, quelques textes bien senti (la tirade de l’indien à la fin de ce tome par exemple) et quelques scènes étonnantes, suffisant pour continuer avec ces personnages plutôt attachants.

Ahlala, quelle grosse déception ! C’est d’ailleurs la première fois que je suis déçu par un album édité chez Futuropolis.



La couverture et le graphisme, rehaussé par la colorisation d’une Anne-Claire Jouvray qui restitue parfaitement les ambiances nocturnes de cette histoire sombre et dramatique, ont pourtant de quoi séduire. Malheureusement, au niveau des dialogues, c’est beaucoup plus pénible.

J’ai à la limite même du mal à dire si le scénario est bien ou pas, tellement j’ai été incapable de rentrer dans l’histoire. La faute n’est pas aux nombreux flashbacks qui ont tendance à fragmenter le récit, mais principalement à cause du dialecte créole omniprésent dans les dialogues. Je n’ai rien contre des petites doses de langage local savamment distillées au fil du récit afin d’immerger le lecteur dans l’ambiance du pays, comme c’est le cas dans "Aya de Yopougon", mais ici c’est carrément indigeste. Balancé entre les flashbacks et les fatigants allers-retours vers le lexique de fin de tome, je n’ai pas su profiter de cette histoire qui montre l’arrière du décor de cette destination de vacances.



L’auteur, Stéphane Presle, ayant vécu à la Réunion, invite en effet à suivre la destinée de deux personnages : L’un vieux, alcoolique et violent et l’autre, jeune, issu des bidonvilles et en quête de soi-même. A travers ces deux protagonistes, l’auteur dresse un portrait beaucoup moins idyllique de l’Ile de la Réunion, là où la misère frappe, bien loin des plages de sable fin et des destinations touristiques.



Si l’idée de base n’est pas mauvaise et le graphisme séduisant, le résultat est malheureusement totalement indigeste !

Excellent, tout à fait propice à générer une crise de rire en plein lecture.

Ce cynique arbitraire inconscient a tout pour me plaire. Il ne respecte rien ni personne, quoique si, mais il fait des choix drastiques et les assume.



Et là, la religion, l'alcool, la solitude, les femmes, la misère, la tristesse, la manipulation, sous des travers drôles, décrit un certain recul sur la vie, que j'apprécie.

Cela fait maintenant 5 ans que cet antihéros au caractère de cochon nommé Lincoln divertit les lecteurs, collectionnant les prix du neuvième art sur son passage. C’est avec grand plaisir que l’on retrouve à chaque fois les trois protagonistes principaux (Lincoln, Dieu et le Diable) au sein d’aventures rocambolesques.



Ayant déjà suffisamment mis le bordel aux Etats-Unis, Lincoln se voit contraint de choisir le chemin de l’exil. Ce cinquième tome nous emmène ainsi au Mexique et rien que l’idée de se retrouver sur cette terre riche en personnages malfamés et propice au développement d’un western réjouira déjà beaucoup de lecteurs. Malheureusement, le dépaysement a beau être au rendez-vous, la sauce mexicaine semble moins bien prendre. L’humour, sensé y mettre le piment, est souvent dilué au milieu de dialogues trop abondants entre des personnages secondaires trop mis en avant.



L’abondance de dialogues entre protagonistes moins intéressants n’a pas seulement un effet négatif sur cet humour habituellement composé de répliques courtes qui font mouche, mais également sur le rythme du récit, qui semble souvent trainer la patte.



Lincoln, quant à lui, reste d’une désinvolture succulente et semble bien loin de se faire dompter par Dieu ou le Diable. Mais, une autre créature maligne pourrait bien venir mettre un frein au côté je-m’en-foutiste de ce héros au cynisme désopilant : la femme rebelle !



Bref, après quelques grosses pépites, le filon de cette série semble lentement s’épuiser.

Après avoir jeté un œil de l’autre côté de la frontière Monopose dans l’épisode précédent, c’est à Watchingtown, la capitale de la Confédération des Etoiles, que va se dérouler la majeure partie de cet épisode.

En suivant l’arrivée de la chanteuse Tho-Radia à Watchingtown, on va également prendre plaisir à retrouver un Spongia déjà totalement acclimaté à son nouvel environnement, mais bien décidé à faire tout pour préserver l’identité qu’il a usurpée au professeur Barzavotzig.



Après s’être attaqué au régime totalitaire de Monoposie (l’ex-URSS) et son grand Monopose (Brejnev), cette parodie à forte inspiration historique (la guerre froide), va maintenant s’attaquer à une caricature des Etats-Unis (la Confédération des Etoiles) et de son président Kanadry.



L’histoire d’espionnage est toujours pleine de rebondissements et de coups de théâtre et l’on va d’ailleurs comprendre pourquoi la Confédération des Etoiles s’intéressait tant au professeur Barzavotzig et à la chanteuse Tho-Radia.



Le dessin de Jérôme Jouvray ("Lincoln") est toujours excellent, avec des couleurs moins grisâtres et plus chaudes pour ce pays plus superficiel, à l’opposé du régime totalitaire de Monoposie, mais victime des mêmes maux de manipulations et de propagandes politiques.



Malheureusement, j’ai toujours beaucoup de mal à adhérer à cet univers particulier et à m’identifier à l’un des personnages. Les nombreux personnages qui apparaissent constamment on d’ailleurs tendance à alourdir un peu inutilement ce récit au détriment de l’humour et de la parodie.



Bref, je n’arrive pas à me mettre dans l’ambiance et maintenant que la Collection 32 passe en cartonné (avec un tome de 96 pages reprenant les trois premiers épisodes de cette série), je pense que cette série sera la seule que je ne continuerai peut-être pas dans ce format plus onéreux. Mais, étant donnée, l’appréciation apportée par de nombreux lecteurs à cette série, je ne me fais pas trop de soucis quant à son succès dans ce nouveau format.

Premier des 12 tomes de "l'Idole dans la bombe" qui, avec "Après la guerre", "Le monde de Lucie" et "Guerres Civiles", lance cette ‘Collection 32’ de Futuropolis. Une surprenante collection qui innove grâce à son format (souple non cartonné et de 32 pages), son rythme de parution (trois à quatre tomes par an) et son prix attractif.



Ce tome, très dense, nous propulse dans un pays au régime totalitaire nommé Monoposie et dirigé par le grand Monopose, un vieux despote qui fait penser à Brejnev. Les personnages centraux sont le professeur Barzavotzig (spécialiste en bombes surpuissantes), Spongiat (bricoleur et voisin du professeur), une chanteuse agréée par l’Etat et une mendiante.



C’est dans cet univers absurde qui fait penser à l’ex-URSS (ou les pays de l’Est en général), abritant réseaux d’espionnage et de ‘passeurs’, que les différents protagonistes vont se croiser et/ou essayer de fuir le pays pour trouver refuge chez l’ennemi : la Confédération des Etoiles !



Le tout nous livre un récit burlesque, riche en rebondissements, pourvu de clins d’œil à l’Histoire et dessiné par un Jérôme Jouvray ("Lincoln") égal à lui-même. A suivre !

Ouhlala. Qu'est donc que ce langage fleuri que contient cette bande dessinée ?

Et bien, c'est la langue maternelle d'un homo sapiens de l'ouest, aigri avant même de naître.

Et le pire, c'est qu'il est attachant le bougre. Il en a pris plein la tête, et il en redemande, enfin pas tout à fait mais quand même.

Alors je le suis, je l'écoute, et j'aime ses paroles décalées. Certains pourraient dire que vu le nombre de gros mots, il vaudrait mieux que les enfants ne le lisent pas. Je dirais le contraire. Le concours de répartie est lancé. Lincoln est naturellement candidat.

Une bonne tranche de rire et une envie forte de lire les autres tomes.

Voilà une BD qui paraissait bien innocente par sa couverture, mais qui s'avère finalement plus sérieuse que prévu. A travers le décor de western de Six-coups, le duo formé par Jérôme et Anne-Claire Jouvray nous propose une critique très actuelle de la société.



S'il est évident que ces albums vont évoquer le port d'armes et les risques inhérents à celui-ci, ils brassent de nombreux autres sujets tels que la criminalité, le lobbyisme mais aussi le féminisme et l'éducation.

Des sujets drôlement d'actualité pour une BD qui se déroule au XIXe siècle.



Grâce aux personnages d'Eliot, Bianca et Charlotte, on brasse de nombreux sujet, mais également des personnalités très différentes. Entre l'impulsivité et l'insouciance de Bianca, la prudence d'Eliot et le pragmatisme de Charlotte, les auteurices peuvent s'en donner à cœur joie - et c'est ce qu'ils font !

Ajoutons à cela un cochon de compagnie et le tableau est plus qu'attractif.



Le ton humoristique de l'histoire et les traits bon enfant de Jérôme Jouvray amènent une dimension de légèreté et d'insouciance plus que bienvenue dans ces planches parfois très sérieuses.

Toute la BD est construite de manière très logique et pédagogique et les propos sont tout de même assez nuancés. Le but de cette BD est de faire réfléchir, et non d'imposer une vision manichéenne des choses.



En conclusion, Six-coups est une BD plus complète et complexe qu'il n'y paraît, que l'on peut aborder en famille pour initier un débat constructif. L'humour présent dans chaque planche permet de dédramatiser les sujets délicats avec intelligence et pédagogie tout en donnant au lecteur l'occasion de se faire sa propre opinion sur les différents sujets présentés.

Une très bonne BD à découvrir.
Lien : http://www.cranberriesaddict..

On débarque dans un western complètement loufoque mené par nos trois petit héros, Eliot, Bianca et Charlotte. C'est ensemble qu'ils vont devoir composer pour venir à bout de ces brigands plutôt maladroits.



On se laisse emporter dans cette aventure humouristique et par cette galerie de personnages aussi curieux les uns que les autres ! J'ai tout de même eu un léger coup de cœur pour la petite Bianca et son cochon apprivoisé qui répond au doux nom de lardon.



La colorisation douce et harmonieuse donne une véritable ambiance de western. Néanmoins certaine scènes expressifs sont abordés en second plan et relève de l'univers violent que peu être le Far Ouest. C'est donc une double lecture selon l'âge du lecteur.



C'est une BD jeunesse drôle, moderne et divertissante . Entres aventures et drames familiaux Six coups ravivera petits et grands amoureux du Far west ! Vivement le tome 3 !

Eliot est le fils du shérif. Il est couillon comme pas possible. Il a peur de tout. Et son père veut à tout prix qu'il apprenne à tirer. Donc, pour son anniversaire, il lui offre un revolver.



Autour d'Eliot gravite Bianca, une souillon bien sympathique qui a tout du garçon manqué, flanquée de Lardon, son cochon. Son père est un ivrogne notoire, qui lui file des roustes quand il est saoul. Donc, tout le temps. Elle, les flingues, elle aime ça.



Arrivent en ville deux jumeaux (une fille et un garçon) qui veulent devenir des braqueurs de banque et d'épicerie, mais sont assez potiches. Ils s'acoquinent avec Vega, un prestidigitateur sur le retour.



Monsieur Crunch, c'est le maire. Il veut faire un grand happening dans lequel deux trains lancés à pleine vitesse vont se rentrer dedans sous le regard ébahi de la foule et d'un photographe arrivé depuis peu, et dont la fille plaît à Eliot. C'est pendant le happening que les jumeaux envisagent de braquer la banque...



On agite tout cela et bien évidemment cela ne se déroule pas comme prévu... Bilan... on a un western pour enfant qui fait parfois sourire. La mise en couleur est originale, dans les sépia et les pastels. Le dessin m'a peu convaincu, mais il finit par passer. Tout comme le récit qui finit aussi par se dynamiser et se tonifier pour un grand

Nous retrouvons Lincoln qui a pris des airs du Bullock de Batman. Gros, dans un long manteau mastic, il est tout à la fois puissant et corrompu dans la police new-yorkaise.

Nous assistons alors au retour de Dieu et du Diable. Le premier a constaté que le pays va mieux et il souhaite que son protéger abandonne cette vie. D'événements en événements, Lincoln se retrouve dans un pénitencier tenu par un fanatique religieux.

Un décalage se construit entre le prisonnier qui est réellement lié a Dieu et le tortionnaire qui croit agir pour plaire au divin. "C'est dur d'être aimé par des cons."

J'ai lu ce tome trois longtemps après le tome deux. J'aurais du mal à le comparer à ses prédécesseurs. Factuellement parlant, nous sommes loin du far-west. C'est New-York que nous découvrons avec Lincoln. Les malfrats sont complètements différents et ici le diable semble avoir plus de pouvoirs. Le personnage cornu me semble d'ailleurs plus présent que dans les tome précédents. Cette fois, il a un véritable rôle de tentateur et c'est lui qui transporte notre anti-héro dans la grosse Pomme. D'actions idiotes en gestes désintéressés, le cow-boy tente toujours de se libérer des bonnes grâces du Dieu et des interventions du diable.

L'humour et le trait restent au rendez-vous.

S’inscrivant dans la tradition des Lucky Luke et autres Tuniques Bleues, Six-coups renouvelle avec bonheur la bande dessinée de western lisible par les enfants [...] comme par les adultes. Ce premier tome entremêle, avec un sens du dosage juste, aventure et humour et même, finalement, une dimension dramatique.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Personnage attach-chiant

Lincoln s'ennuie. Il est prêt à tout pour s'évader, même à suivre le Diable à Manhattan. Très vite confronté à la pègre, Lincoln usera et abusera de son humour grinçant pour nous amuser dans ce troisième volume de ces aventures.

Une réussite à nouveau.

Bon Livre,Assez Court,Pour Des Personnes De Jeunes Ages

Elevé par des singes, champion de natation avant de devenir une star de cinéma, Johnny Jungle se remémore son étonnante destiné. Drôle et touchante cette biographie inspirée de tarzan et de son interprète cinématographique Johnny Weissmuller est une vraie réussite.