Citations de Jérôme Loubry (698)
C'est un peu comme danser avec le diable, personne n'en a envie, mais chacun durant son existence a droit à son tour de piste…
De manière consciente ou inconsciente, nous sommes les bâtisseurs de ce qui nous aide à traverser les épreuves de notre existence.
« La folie n'est pas toujours enfermée entre quatre murs. »
L'assassin n'est pas obligatoirement celui qui tue. C'est aussi celui qui l'y encourage.
- je l'ignore. Vous savez les enfants disparaissent souvent sans qu'il y ait de véritables raisons. Ce sont des proies faciles, tout simplement. Et le monde est peuplé de prédateurs.
Une mauvaise blague.
C’est d’abord ce à quoi j’ai cru lorsque j’ai ouvert l’enveloppe. Une mauvaise blague.
Ensuite, c’est ce que j’ai espéré.
A lire tant de détails et d’exactitudes, j’ai souhaité de tout mon cœur qu’il s’agisse d’une tromperie, peut-être un lecteur qui désirait se payer la tête e son écrivain préféré (ou détesté).
Mais les faits relatés dans le texte étaient bien trop graves et douloureux pour n’être qu’une plaisanterie.
Alors il fallut que je lise, encore et encore.
Pour tenter de comprendre, pour percer la vérité.
C’est ce que je fis pendant une semaine. Au point d’en oublier la présence de Sarah…
« Mais le temps ne cicatrise rien. Il se contente d’observer les blessures avec son air narquois et de les griffer de temps à autre pour les raviver. »
Mais tu es un homme à présent et tu devrais envisager l'idée que cette ville, et toi également, vous soyez trompés depuis le début...
Oh ! Tu sais, les femmes, elles sont plus dangereuses que les sirènes. Les sirènes, au moins, on sait ce qu'elles veulent... Elles l'expriment. Mais les femmes... C'est leur silence qui est dangereux. Et ça, c'est pire que tout. ça fait beaucoup de bruit le silence d'une femme, quoi qu'on en dise.
Lily la folle n'avait toujours pas réapparu. Depuis qu'elle c'était enfoncée dans le bois, un bon quart d'heure s'était écoulé. Quelques gouttes commencèrent à s'échapper des nuages tandis que le crépuscule teinter les alentours de la même noirceur que l'océan.
Que devient un cauchemar quand vous le videz de son potentiel effrayant ? Un rêve, tout simplement.
Dans mon métier[policier], on ment si on est coupable.
Et dans le mien [psychologue], principalement parce que l’on est victime.
Tout le reste n’est que flocon de neige.
— Vous voyez, reprit Élise d’une voix atone, imaginez que je vous dise que cette nuit, alors que je dormais, un grincement lugubre provenant du grenier m’a réveillée. Vous me croiriez, n’est-ce pas ?
— Oui, bien sûr.
— Mais si je vous avouais que ce grincement est dû à la présence d’un fantôme dans ce même grenier, vous auriez beaucoup plus de mal à me prendre au sérieux ?
— Dans ce cas, oui, avoua Camille.
— Eh bien, nous sommes exactement dans ce cas de figure. Ma seule chance de vous convaincre est de vous montrer ce fantôme et non pas de me contenter de vous décrire le bruit d’un parquet centenaire qu’un esprit s’évertue à faire craquer dès que mes yeux se ferment.
L’hystérie perdura jusqu’au début du dix-huitième siècle, jusqu’à ce que le vivier de sorcières fût tari par la folie des hommes et que Montmorts fût abandonné par les derniers habitants.
Son chagrin éternel était le socle de ses croyances, et aucune créature échappée d’un quelconque panthéon ne pourrait jamais s’asseoir aux côtés du souvenir de sa mère
Vous êtes à Montmorts, jeune homme, vous feriez mieux d'être superstitieux...
Les rues sèches et poussiéreuses éructaient déjà les abus de la nuit. Des prostituées aux vêtements élimés arpentant les trottoirs, les yeux plissés, éblouies par la violence du soleil, perdues entre ici et ailleurs. Des gamins recroquevillés cotre les murs, lézards immobiles en quête de chaleur pour se réchauffer et oublier, à l’haleine trop jeune pour être chargée de mauvais rhum… Des hommes aux visages plus anciens, profondément noirs, burinés par le temps, par les violences de l’histoire, par les disparus qu’ils ne pouvaient plus pleurer tellement leur cœur s’était asséché. (Haïti à 8h37)
Sandrine passait ton temps à prononcer des phrases muettes, comme si ses pensées ne pouvaient demeurer enfermées dans son esprit et devaient à tout prix s'enfuir par des mouvements silencieux, à peine visibles.
Plus rien n'était devenu impossible; La guerre avait aussi ravagé les mots.