AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jérôme Loubry (696)


… la drogue, l’alcool, la religion… Tous sont des refuges que nous utilisons à un moment de notre vie. De manière consciente ou inconsciente, nous sommes les bâtisseurs de ce qui nous aide à traverser les épreuves de notre existence. 
Commenter  J’apprécie          649
"Quelle chance vous avez d'être écrivain ! Vos journées doivent être passionnantes ! "
C'est ce que je lis.
C'est ce que j'entends .
C'est ce que je devine parfois dans le regard incrédule et envieux de celui à qui je viens d'énoncer ma profession .
Et à chaque fois je me retiens de répondre :" Si vous saviez , il n'y a rien de plus ennuyeux er répétitif ."
Non , la journée d'un écrivain n'a rien de passionnant , sinon dans l'imaginaire de ceux qui la fantasment .L'écrivain , lui , il s'emmerde.Voilà pourquoi il invente des histoires .La routine morne et soporifique est donc nécessaire à son métier. Pour lui , les journées " passionnantes " représentent le plus grand risque de page blanche , tout comme elles sont synonymes pour son éditeur d'un manuscrit hors délais. ( p 19 )
Commenter  J’apprécie          390
Et maintenant, penchée au-dessus de son lave-vaisselle pour y déposer les verres bus avec Stan, elle comprit que le plus difficile n’était pas de faire entrer quelqu’un dans son appartement.
Non.
Le plus douloureux était le silence que laissait cette personne en partant.
Commenter  J’apprécie          360
J’avais dix-huit ans.
Un âge égoïste.
Un âge où l’on fuit les murmures de l’enfance. 
Où l’on devient sourd.
Jusqu’à ce que les murmures des souvenirs évanouis ne reviennent nous hanter, des années plus tard. 
Commenter  J’apprécie          350
Les ruptures se nourrissent du temps et du silence. Elles dévorent nos remords et les digèrent jusqu’à les rendre inaudibles. 
Commenter  J’apprécie          342
La folie se pare bien souvent d'un voile de normalité.
Commenter  J’apprécie          330
Que devient un cauchemar quand vous le videz de son potentiel effrayant ? Un rêve, tout simplement. 
Commenter  J’apprécie          320
Sa folie avait un nom à consonance allemande : Alzheimer. Ce kraken pris au piège dans l’océan céphalorachidien de cette pauvre femme avala le moindre de ses souvenirs. Voilà ce que disaient les adultes une fois revenus de ces soirées lorsque, fatigués ou honteux de leurs moqueries étouffées, ils prenaient conscience que cette maladie risquait un jour ou l’autre de se lancer à l’abordage de leurs propres esprits.
Commenter  J’apprécie          310
Nous sommes tous hantés. (…) Vous comme moi. Nous sommes ces maisons aux volets violentés par le vent que les habitants de cette ville fuient. Nous sommes les couloirs silencieux et leur peinture écaillée qui chute sur les parquets défoncés. Nous sommes ces cheminées désertées de toute chaleur. Nous sommes ces pièces vides hantées par les voix du passé. (…) Les fantômes de nos espérances, de nos projets essoufflés, de nos sourires effacés, tous nous hantent. Certains plus fortement que d'autres.
Commenter  J’apprécie          311
Mais rien n'empêcha la derilection de Detroit : les rues et les quartiers devenaient fantômes. Les toitures de milliers d'habitations s'affaisserent en silence tandis que le bitume des routes se fissurait de douleur.
La ville agonisait, car ses veines se vidaient de ses habitants.
Commenter  J’apprécie          300
Certaines civilisations affirmaient que lorsqu'un ancêtre mourait, ses descendants perdaient une partie d'eux-mêmes. Pas seulement d'un point de vue généalogique ou mémoriel, mais également physique. Que les atomes provenant de nos parents et présents dans notre constitution cessaient de vivre à leur tour et que cela entraînait une tristesse organique. Elles prétendaient que c'était là la raison de la fatigue ressentie lors d'un deuil.
Commenter  J’apprécie          290
Parfois les mensonges se révèlent être de meilleurs pansements que la vérité.
Commenter  J’apprécie          270
Les grandes amitiés naissent ainsi, en un simple sourire.
Commenter  J’apprécie          262
Il était une fois, dans un village reculé, une créature qu'on appelait le Géant de brume. Chaque nuit, lorsque la lune voilée par les nuages n'éclairait qu'à moitié et que la brume humide léchait les maisons, il venait enlever des enfants qu'on ne revoyait jamais.

Contes et légendes du Moyen Âge - Auteur inconnu
Commenter  J’apprécie          250
Un refuge : une mémoire parallèle qui se substitue à la réalité afin que la victime cesse de souffrir, une illusion projetée par le cerveau pour que son propriétaire survive.
Commenter  J’apprécie          252
Rien à foutre, il n'y a que nous, il n'y a jamais eu que nous... Allez-y, inspecteur, ramenez les enfants...
Commenter  J’apprécie          250
Vous savez, la guerre, elle ne vous quitte jamais. Elle est toujours là, indiqua-t-il en pointant sa tempe droite de son index. (...) Elle dort avec moi chaque nuit. Il n'y a pas plus fidèle compagne que la guerre. Quand vous la rencontrez c'est pour la vie...
Commenter  J’apprécie          250
Pitit se richès malere !
Les enfants sont la richesse des pauvres !
Commenter  J’apprécie          242
Ce soir-là David comprit que passé une certaine frontière de malheur, les adultes n’arrivaient simplement plus à mentir.
Commenter  J’apprécie          241
David comprit que passé une certaine frontière de malheur, les adultes n'arrivaient tout simplement plus à mentir.
Commenter  J’apprécie          240



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jérôme Loubry Voir plus

Quiz Voir plus

Le douzième chapitre - Jérôme Loubry

L'été 1986, Samuel et David vont faire la connaissance d'une fille de leur age. Qui ?

Murielle
Julie
Emilie
Stéphanie

10 questions
36 lecteurs ont répondu
Thème : Le douzième chapitre de Jérôme LoubryCréer un quiz sur cet auteur

{* *}