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Citations de Jiddu Krishnamurti (1632)


La volonté est l'une des choses les plus destructrices que l'homme a pu cultiver. Ceci, l'acceptez-vous? Accepter ou nier, ce n'est pas en connaître la vérité. Mais il s'agit de découvrir la vérité de cette affirmation, il vous faut donner votre attention totale à ce que dit l'orateur. Après tout, la volonté n'est pas autre chose que le désir porté à son plus haut point - j'ai soif de quelque chose, j'en ai tellement besoin, et je le poursuis. Ce désir peut être un fil très ténu, mais il est renforcé par une constante répétition et il devient volonté - « Je veux » et « Je ne veux pas ». Et à ce niveau d'affirmation (et qui peut être aussi négation), nous fonctionnons, nous agissons et nous abordons la vie. « Je veux réussir, je veux devenir, je veux être noble » - ce sont là des désirs très vigoureux, et nous affirmons maintenant qu'être attentif n'a aucun rapport avec le désir ou la volonté.
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Jiddu Krishnamurti
L'amour est un tout indissociable et perpétuellement neuf.
L’Esprit et la Pensée (1993), Jiddu Krishnamurti (
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Le mouvement de la vie quotidienne se poursuit dans le sommeil parce que ce mouvement est empreint de contradiction, de désordre, de discorde. Et pendant le sommeil, par des rêves ou par d'autres moyens, le cerveau s'efforce de mettre de l'ordre dans son propre chaos. Mais si vous maintenez l'ordre pendant la journée, point n'est besoin de le faire pendant le sommeil. Alors le cerveau est reposé, dispos, tranquille, calme.

Mettez fin au problème au moment où il surgit, sans le reporter au lendemain ou même à la minute suivante - mettez-y fin ! Quelqu'un vous a trompé, a dit de vous des méchancetés. Regardez la chose en face, mais n'en prenez pas la charge, ne la portez pas comme un fardeau. Mettez-y fin au moment même où les paroles sont prononcées et non plus tard.

Le désordre est un état de névrose et finit dans le déséquilibre psychique. L'ordre exige que chaque problème soit liquidé dès l'instant où il prend naissance, et par conséquent le mouvement de la journée prend fin avant la nuit.
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La beauté n’est là que lorsque votre cœur et votre esprit savent ce qu’est l’amour. Sans l’amour et ce sentiment de beauté, il n’y a pas de vertu, vous savez cela parfaitement. Nourrissez les pauvres, embellissez la société, vous ne ferez que plus de mal, parce que, sans amour, la pauvreté et la laideur se trouvent dans vos esprits et vos cœurs.
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Jiddu Krishnamurti
SANS AMOUR, VOUS AUREZ BEAU FAIRE -COURIR APRÈS TOUS LES DIEUX DE LA TERRE, PRENDRE PART À TOUTES LES ACTIVITÉS SOCIALES, TENTER DE REMÉDIER À LA PAUVRETÉ, ENTRER EN POLITIQUE, ÉCRIRE DES LIVRES, ÉCRIRE DES POÈMES - VOUS NE SEREZ QU'UN ÊTRE MORT. SANS AMOUR, VOS PROBLÈMES IRONT CROISSANT ET SE MULTIPLIANT À L'INFINI, MAIS AVEC L'AMOUR, QUOIQUE VOUS FASSIEZ, IL N'Y A PLUS DE RISQUE, IL N'Y A PLUS DE CONFLIT. L'AMOUR ALORS, EST L'ESSENCE DE LA VERTU. Jiddu Krishnamurti
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Quand on observe sans le substrat des concepts, des idéaux, de la mémoire, l'espace entre les gens disparaît entièrement. Il se peut que dans cet état la peur n'existe pas, qu'il n'y ait plus que cette chose que l'on nomme - s'il le faut - l'amour. Mais ce n'est pas ce que l'on appelle ordinairement l'amour.
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La méditation consiste à être conscient de chaque pensée, de chaque sentiment ; à ne jamais les juger en bien ou en mal, mais à les observer et à se mouvoir avec eux. En cet état d'observation, on commence à comprendre tout le mouvement du penser et du sentir. De cette lucidité naît le silence.
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Le fait est que ce qui nous intéresse d'une façon fondamentale et durable, c'est nous-mêmes.Vous pourriez me dire que l'on éprouve plus de satisfaction à aider les autres qu'à penser à soi. Où est la différence ? Si aider les autres est ce qui vous donne le plus de satisfaction, c'est que vous êtes intéressés par ce qui peut le plus vous satisfaire, vous.
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Jiddu Krishnamurti
Ce que je vous demande, c'est d'ouvrir votre esprit, non de croire.
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La peur est le lot commun à toute l'humanité, que vous viviez dans une petite maison ou dans un palais, que vous n'ayez pas de travail ou que vous en ayez beaucoup, que vous ayez des connaissances extraordinaires sur tout ce qui existe sur terre ou que vous soyez ignorant, que vous soyez prêtre ou le plus haut représentant de Dieu, ou qui que vous soyez d'autre, il existe toujours cette peur profondément enracinée qui est commune à toute l'humanité. C'est le sol commun à toute l'humanité – c'est indéniable. C'est un fait absolu et irrévocable, il ne peut être contesté. Tant que le cerveau est enfermé dans ce moule de la peur, son action est limitée et il ne peut donc pas fonctionner totalement. Il est donc nécessaire, si l'humanité doit survivre en tant qu'êtres humains à part entière et non en tant que machines, de découvrir par nous-mêmes s'il est possible d'être totalement libérés de la peur.
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L'important n'est donc pas de cultiver la croyance ou le refus de croire, mais de comprendre le mécanisme de l'esprit. C'est l'esprit, c'est la pensée qui crée le temps. La pensée, c'est le temps, et tout ce qu'elle projette est forcément inscrit dans le temps ; la pensée ne peut donc pas se transcender elle-même. Pour découvrir ce qui est au-delà du temps, il faut que cesse toute pensée, ce qui est très difficile parce que l'abolition de la pensée ne s'obtient ni par la discipline, ni par la maîtrise, ni par le déni ou le refoulement. La pensée ne prend fin que lorsque nous en comprenons tout le processus, et pour comprendre les mécanismes de la pensée il faut se connaître soimême. La pensée, c'est l'ego, la pensée, c'est le mot qui s'identifie en tant que « moi », et quel que soit le niveau - plus ou moins bas ou élevé - auquel se situe l'ego, celui-ci reste circonscrit au champ de la pensée.
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En recherchant le confort, nous trouvons en général un coin tranquille dans la vie, où existe un minimum de conflits, et ensuite nous craignons de sortir de cette réclusion. Cette peur de la vie, cette peur de la lutte et des expériences nouvelles, tue en nous l'esprit d'aventure. Toute notre éducation, toutes les influences de notre milieu nous font redouter d'être différents de nos voisins, redouter de penser en opposition aux valeurs établies de la société, et nous rendent faussement respectueux de l'autorité et de la tradition.
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Il est important de discuter ensemble de cette question, car lorsqu'on nous suggère de travailler en commun, votre réaction immédiate risque d'être: « Pour quoi faire? Qu'allons-nous faire ensemble? » Autrement dit, la chose à faire compte plus que le sentiment d'être ensemble et de collaborer ; et quand la chose à faire - le projet, le concept, l'utopie idéologique - prend le pas sur le reste, il n'y a pas de coopération véritable. Nous ne sommes plus liés alors que par l'idée ; et si une idée peut nous lier, une autre peut nous diviser. Ce qui compte, c'est donc d'éveiller en nous-mêmes cet esprit de coopération, ce sentiment de joie et d'action commune, hors de toute considération de châtiment ou de récompense. La plupart des jeunes ont cet esprit-là, spontanément, librement, à condition qu'il ne soit pas corrompu par leurs aînés.
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Il y a aussi souffrance quand des gens sont prisonniers d’une illusion, comme celle d’aller d’un gourou à un autre, en se fuyant eux-mêmes. C’est une souffrance d’observer cela ; des personnes intelligentes partant pour l’Orient, écrivant des livres là-dessus, rencontrant un gourou - tant de gens tombent dans le panneau !
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Lorsqu'on se sent bien quelque part, au sens où l'on se sent en sécurité, et pas rabaissé, pas contraint de faire telle ou telle chose, lorsqu'on se sent très heureux, complètement à l'aise, alors on n'est pas méchant, n'est-ce pas? quand on est vraiment heureux, on n'a pas envie de faire du mal à qui que ce soit ni de détruire quoi que ce soit.
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Or, lorsque vous demandez: « Quelle est votre conception de Dieu? », vous avez déjà formulé votre propre pensée, n'est-ce pas? La pensée peut créer Dieu, puis faire l'expérience de ce qu'elle a créé. Mais ce n'est certainement pas une expérience vraie. La pensée fait alors simplement l'expérience de sa propre projection - expérience qui n'est donc pas réelle. Mais si vous et moi savons voir combien tout cela est vrai, alors peut-être ferons-nous l'expérience de quelque chose de bien plus grand qu'une simple projection de la pensée.
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Quand vous suivez un système, que devient votre esprit? Qu'impliquent ce système et cette méthode - un gourou? Je ne sais pas pourquoi ces gens s'appellent des gourous - je ne peux pas trouver un mot assez énergique pour rejeter complètement cet univers de gourous, leur autorité venant de ce qu'ils se figurent savoir. Tout homme qui dit : « Je sais », cet homme-là ne sait pas. Ou si un homme vient nous dire: « J'ai fait l'expérience de la vérité », méfiez-vous de lui complètement. Ce sont ces gens-là qui nous offrent des systèmes. Un système entraîne des exercices, un état d'obéissance, de répétition, l'effort pour changer « ce qui est » et, par conséquent d'augmenter vos conflits. Les systèmes font de l'esprit une mécanique, ils ne vous procurent aucune liberté ; ils peuvent vous promettre un état de liberté à la fin de vos efforts, mais la vraie liberté est au commencement et pas à la fin. Si vous recherchez la vérité grâce à un système, si vous n'êtes pas libre au début de votre recherche, vous finirez forcément par adopter un système et, par conséquent, par vous retrouver avec un esprit incapable de toute subtilité, de toute délicatesse, de toute sensitivité. On peut donc rejeter complètement tous les systèmes.
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Si vous êtes ici simplement en quête de confirmation, d'encouragement à suivre votre ligne de pensée, votre écoute n'a guère de valeur. Mais si vous écoutez pour aller à la découverte, alors votre esprit est libre, sans obligation ; il est très vif, acéré, vivant, curieux, interrogatif, donc capable de découverte. Il est donc capital d'examiner pourquoi vous écoutez, et ce que vous écoutez, ne croyez-vous pas?
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Il est bon de voir les beautés de la vie, mais vous devez aussi en observer les laideurs, et être attentifs à tout. De même, vous devez être exposés à des choses que vous ne comprenez pas tout à fait, car plus vous songerez et réfléchirez à ces questions peut-être un peu difficiles pour vous, plus vous serez susceptibles d'avoir une vie riche.
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Le changement est la négation même du changement et maintenant seulement je peux me permettre de poser la question: existe-t-il un changement quelconque? Cette question peut être posée quand tous les mouvements de la pensée ont pris fin et alors seulement, car la pensée doit être rejetée pour donner la place à la beauté du non-changement. C'est dans la totale négation de tous les mouvements de la pensée pour s'éloigner de ce qui est, que surgit la fin de ce qui est.
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