Citations de Jirô Taniguchi (898)
Impossible de jeter purement et simplement ces pauvres piles qui ont travaillé pour moi. Ces piles qui ont produit de la lumière et du son, qui ont fait tourner un moteur. Tout ça pour moi… Ce serait cruel de les jeter dès qu’elles sont mortes.
Où que nous soyons notre destin semble être de nous battre.
Comme eux...
Les Indiens aussi doivent se défendre pour survivre.
C'est absurde... mais s'ils ne résistent pas, ils seront anéantis.
Je pense qu'il ne faut pas détruire leur mode de vie. Je pense qu'on ne peut pas les laisser se faire dépouiller de cette belle terre. Sinon cela voudrait dire que la justice n'existe pas.
J'estimais être à 8100 mètres environ , sous une terrasse enneigée . J'avais décidé de chercher un endroit à l'abri pour bivouaquer . J'avais dépensé tant d'énergie que je n'avais qu'une envie , c'était de m'écrouler là . C'est à cet instant
précis que ...j'ai aperçu un éclat blanc au loin devant moi .
Je n'avais aucune idée de ce que ça pouvait être . C'était un éclat plus blanc que celui de la neige . Alors , j'ai avancé dans cette direction sans savoir ce que j'allais trouver .
En arrivant , j'ai découvert que ce que j'avais aperçu était le cadavre d'un alpiniste à moitié enseveli sous les pierres et la neige . Son équipement indiquait qu'il était là depuis longtemps . La corde qui enserrait sa taille était en coton . Il portait plusieurs couches de vêtements qui tombaient tous en lambeaux .
Mais le plus surprenant c'étaient les semelles de ses chaussures dans lesquelles étaient plantés des clous en guise de crampons .
Cet homme était GEORGE MALLORY .
Ca ne faisait aucun doute . J'en ai été immédiatement persuadé . Sa peau avait perdu sa couleur et était devenue blanche comme de l'albâtre . Etendu comme il était , on l'aurait cru en train de dormir . Cet homme était là depuis soixante-quinze ans exposé au vents et à la neige .
Et c'est là que j'ai bivouaqué , juste à côté de lui .
- Tout ce qui était inscrit dans ma mémoire, les événements du passé étaient ici des événements à venir !
"Pour vivre, nous avons besoin d'être en relation avec les autres tout autant que nous avons besoin d'être en relation avec la nature."
"Le destin de nous autres hommes est éphémère dans la mesure où il ne fait que convoiter l'instant où les conditions se trouvent réunies pour que nous vivions...instant si bref si on le replace dans la longue histoire du cosmos qui s'ouvre sur l'éternité."
"Personne ne gagne contre le temps qui passe. Personne n'a ce droit."
"_Nous sommes tous des acteurs qui nous contentons de jouer le rôle sui nous a été imparti. (...] Nous ne sommes nullement nous-mêmes.
_Ce que vous dites est vrai. C'est ce qui se cache derrière ce rôle qui cache véritablement ce que nous sommes."
"Souvent, les idées les plus géniales dépassent les hommes qui les ont conçues et elles sont difficiles à gérer."
"Les mains de sa belle-mère lui caressaient le dos. Tandis qu'une vague de chaleur venue du fond de son coeur la submergeait, Noémie sentit qu'il souriait."
"Chacun, quel qu'il soit, a le droit de vivre libre."
"Pouvoir être avec la personne qu'on aime...ça suffit pour être heureux."
"En ayant des enfants, j'ai moi-même compris les sentiments d'un père. Les parents sont obligés de penser à leurs enfants quand ceux-ci ne pensent pas à eux."
"Il vaut mieux faire ce que l'on a envie de faire tant qu'on est jeune...on évite ainsi les regrets."
Ma foi, je resterai toujours un japonais qui ne boit pas…
Le ciel est si haut... Et pourtant, on a l'impression qu'il suffirait de tendre la main pour toucher les nuages. Le ciel est si mystérieux... C'est comme s'il était immuable, au-delà des hommes, au-delà du temps, et si c'était ça, l'éternité, un simple ciel...
Personne ne devient jamais vraiment adulte. L'enfant que nous avons été est toujours là, bien vivant, tout au fond de nous. Il est comme ce ciel. Avec le temps, nous croyons grandir. Mais la maturité n'est qu'un leurre, une entrave à notre âme libre d'enfant.
La guerre ... Ce n'est vraiment pas fait pour les gens qui s'aiment ... Elle est trop cruelle ... Pour ceux qui partent comme pour ceux qui restent.
(page 199)
Toute la tristesse. Toute la solitude du monde étaient dans son étreinte.
Une femme en larmes. Sa poitrine amaigrie pressée contre la mienne. Dieu que c’était douloureux !
- Vraiment… je te demande pardon.
Doucement, je l’ai prise dans mes bras.
(p.283)
La cime de l’Everest, surgit alors dans le ciel, bien plus haut, que tout ce que j’avais pu imaginer, même dans mes rêves les plus fous.
Georges Mallory
Les années peuvent passer, vous les hommes, vous ne restez jamais que des mômes ! mais le plus fort, c'est que vous trouvez toujours une gourde pour vous le pardonner !