Une BD vraiment géniale, très drôle, elle aborde les moeurs des hommes et des animaux... Abordant des thèmes difficiles comme la prison, mais tout en finesse...
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Petit Vampire semble à première vue destiné aux enfants, surtout quand le tome en question parle de Père Noël... Enfin, de Pères Noëls (Verts de surcroit).
Mais au travers de cette BD, j'ai enfin compris pourquoi les enfants devaient être couchés lors du passage du Père Noël, et croyez-moi, ça n'est pas si drôle que ça pourrait en avoir l'air !
Sfar a vraiment un dessin particulier, et ses histoires sont autant destinés aux enfants qu'aux adultes.
Commencer les aventures de Petit Vampire n'est pas une bonne idée, puisque les personnages ne sont pas présentés (forcément, on est déjà au tome 6) mais une chose est sûre, je vais chercher les autres au plus vite.
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Univers intéressant mais histoire ennuyeuse, dessins qui ne sont pas de mon goût, et dialogues pénibles à lire car il y a trop de mots inventés
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Les carnets de Joann Sfar, c'est une sorte de journal compte rendu, dessin plus aquarelle ; on y trouve un peu de tout.
Le précédent s'intitulait Greffier et relatait le procès de Charlie Hebdo qui avait reproduit certaines caricatures. Carnet dont la lecture s'impose absolument, mais passons.
D'où le démarrage de Croisette par cet échange téléphonique :
- Allo, Joann Sfar, ici le festival de Cannes...
- Le festival de Cannes de Cannes ?
- Lui même. Monsieur Gilles Jacob a beaucoup aimé votre carnet sur le procès de Charlie Hebdo et il vous invite à faire la même chose pour le 60ème anniversaire du festival.
- Parce que la mosquée de Paris vous a fait un procès à vous aussi ?
- Main non! Ce qu'on vous propose c'est de venir avec nous pendant toute la durée du festival et de dessiner les coulisses. (...) Vous serez comme une petite souris qui voit tout.
Voilà ! Merci Joann, tu as fait mon travail !
Rencontres avec Scorcese, Maître Vergès, Pascale Ferran, plein d'autres; comparaison création au cinéma et dessin. En dernière partie : être dessinateur et jouer du violon (très belles réflexions). Plus quelques pages craquantes sur ses enfants. Et déjà la préparation de ses films ou albums à venir, Le chat du rabbin, Gainsbourg, Le petit prince. C'est passionnant d'en découvrir le "making off ".
Voilà, c'est inclassable. On sent que l'auteur a étudié la philo mais ce n'est pas pesant. Il sait prendre parti, parler de ses convictions. Et juste après faire preuve d'autodérision ou relater une scène comique. En plus on sent que le dessin c'est sa vie et son bonheur ; il DOIT dessiner.
http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-21631878.html
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Lecture jeune, n°125 - À l’initiative d’Alfred, de David Chauvel et de Michaël Le Galli, Lorenzo Mattotti, Gipi, Jérôme Jouvray, Cyril Pedrosa, Kokor, Brüno, Pierre Place, Frederik Peeters et Alfred lui-même, dans une démarche engagée, ont mis en mots et en images les témoignages de sans-papiers aux parcours de vie brisés. Neuf auteurs de bandes dessinées pour dire, en neuf récits, l’exil, la douleur et la perte. Mais ici, chaque histoire est unique et bouleversante. Les raisons du départ sont économiques, politiques ou militaires, l’errance est dramatique et parfois fatale, puis chacun tentera de subsister comme il peut : Rosalie se prostitue, Brahim l’étudiant vit caché, Malika et sa famille connaissent les centres de rétention… Cet ouvrage militant dresse un panorama nécessaire des histoires des immigrés en France : « Je ne suis pas né exilé. Je le suis devenu » affirme José Muñoz qui signe l’introduction. Un dossier documentaire sur l’immigration en France complète utilement le propos. Hélène Sagnet
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Lecture jeune, n°118 - Après Le Chat du rabbin qui puisait dans les racines séfarades de sa famille, Sfar s'attaque à l'héritage ashkénaze maternel à travers l'épopée d'une troupe de musiciens dans la Russie des années trente. Plus que d'une BD, il s'agit d'un roman graphique aux aquarelles aériennes, où, comme dans les contes de notre enfance, la mise en place des personnages se fait au fur et à mesure que le récit progresse : une jeune fille en fuite rencontre par hasard un musicien tsigane, ils sont rejoints à Odessa par un voleur rouquin, un violoniste génial, un bohémien guitariste... L'aventure, à l'image de la musique klezmer, est mélancolique et joyeuse, le folklore foisonnant se teinte de poésie, la drôlerie des dialogues est relayée par l'étonnante utilisation des couleurs et la truculence des dessins. Joann Sfar avouait lors de la sortie de Klezmer s'être beaucoup inspiré de Hugo Pratt et de Quentin Blake, et déclarait vouloir faire se rencontrer dans une même histoire « Michel Strogoff et un Juif vert de Chagal » : une fois encore c'est très réussi ! _ Maud Simonnot
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